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29 septembre 2023

Segundo Cimbron

Rubrique "Questions"

⇨ Quelles différences fondamentales y a-t-il entre ce que la Russie fait à l'Ukraine, ce que l'Azerbaïdjan fait à l'Arménie, ce que l'Arabie Saoudite fait au Yémen, ce que la Turquie, l'Iran et l'Irak font au Kurdistan, ce qu'Israël fait à la Palestine (liste non exhaustive) ?

⇨ Quelles différences y a-t-il dans le traitement médiatique de chacun de ces conflits ?

⇨ Quelles différences dans la réponse de la "communauté internationale" à chacun de ces agresseurs ?

⇨ Pourquoi ces traitements différents ?

⇨ Il y a des victimes qui valent moins que d'autres ?
Michel Rosenzweig

La Pologne envisage de demander au Canada l’extradition du vétéran nazi Yaroslav Hunka, 98 ans, ovationné au parlement.
C'est fou comme ces anciens nazis vivent longtemps en très bonne forme.
Le mal absolu comme gage de longévité...


Vassilios Meichanetsidis

« J'ai pensé mettre le feu à ma maison, mais je n'ai pas aimé, j'ai lavé la vaisselle, je l'ai rangée sur les étagères, comme si j'attendais des visiteurs... Cette année, la récolte des dates est très bonne. Les Turcs vont les manger. Je leur ai laissé une lettre, je leur ai écrit que dans cette maison vivaient des gens honorables, qui s'en sortaient avec la sueur sur le visage, pour la garder propre. Je les ai suppliés d'arroser les fleurs. » Un réfugié de l'Artsakh, Haut-Karabakh, en septembre 2023.

Alexis Haupt

L'État va mettre en place des cours d'empathie dans les écoles.
Il faut y inscrire cet homme de toute urgence.


Pourquoi ne la font-ils pas tomber ?

Gilles La Carbona


Et hop, un nouveau 49.3 se profile pour l’adoption du budget. Ça ne choque plus personne, surtout pas les députés de l’opposition, devenus experts en bidonnages en tous genres. Que plus aucun texte ne soit voté ne les chagrine pas. Ils ont l’occasion de faire tomber Borne, mais au dernier moment, comme toujours et même sans explication, ils se dispensent de voter une motion de censure. Leurs grandes déclarations de cet été, envolées, les appels de Dupont-Aignan, oubliés, les récentes mise en garde des LR au soir des sénatoriales, déjà du passé. Accrochés à leurs sièges et privilèges, ils s’apprêtent à laisser faire. Qu’importe que ce budget ne soit pas viable, qu’il aille contre l’intérêt de la nation, l’heure est à la passivité, comme depuis le début du mandat. Les LR, mais désormais le RN y vont de leur complicité, plus ou moins affichée.

Ils se nourrissent du mensonge d’un grand soir ou tous unis, ils feraient tomber le gouvernement Borne, mais ce n’est là qu’une illusion qu’ils distillent pour faire bien. Semblables dans la duplicité et la simulation, ils jouent. D’abord avec nos nerfs, puis avec notre espérance à penser qu’ils sont différents, mais là, les masques sont tombés. L’espoir est une fausse motivation, on sait à présent qu’ils ne bougeront jamais et Macron en est conscient depuis longtemps. Ce n’est même pas une question de budget, il suffit de regarder ce que devient la France, sous la politique macronienne, pour se convaincre que renverser ce gouvernement est une nécessité. À ce titre toute nouvelle motion de censure devrait faire l’unanimité. Macron est en train de désosser l’unité du territoire français, en offrant l’autonomie à la Corse, alors qu’elle est rattachée à la république par deux départements. Cette promesse électorale est en l’état contraire à la constitution, « la France est une république indivisible… ». Les départements ne peuvent, par leur statut, détenir une autonomie, il faut donc démanteler la structure administrative actuelle pour créer autre chose, et nos députés ne bronchent pas. Même si Sébastien Chenu, du RN, explique que le démantèlement de la France est sans doute un objectif inavoué du président.

Il n’y a pas que le seul sujet du budget à prendre en considération, mais RN, LR et toute la droite ferment les yeux, laissent faire, ils préfèrent s’abstenir. Les a-t-on élus pour s’abstenir ? Non. Pas plus qu’on ne les a mis là pour caresser Macron et son gouvernement dans le sens du poil. Pour comparer, ce serait un peu comme si le XV de France s’effaçait devant la Nouvelle-Zélande, ou bientôt l’Afrique du Sud, pour accepter la défaite au motif qu’ils sont devant nous depuis si longtemps qu’il serait injurieux de les évincer.

Nous évoquions une opposition de carton il y a peu, complice de Macron, en mettant l’accent sur la collusion des LR, c’était sans compter avec la nouvelle alliance, et là, curieusement le camp du bien n’a rien à redire sur l’attitude du RN, qui aux yeux des électeurs ne se grandit pas, bien au contraire.

Vu la situation économique et sociale, nous ne cessons de le répéter au RPF et d’autres avec nous, la réflexion ne devrait même pas porter sur le bien fondé de la motion, mais sur la simple nécessité de ne louper aucune des occasions de faire tomber le gouvernement Borne. Face à un tel ennemi, on ne fait pas preuve de bons sentiments, on frappe, tous les coups doivent être joués. Mais non, il n’y a que la gauche qui se montre vindicative et qui fait montre d’une constance, qu’on ne peut que saluer, d’user, dès qu’elle le peut, de l’initiative de renverser Borne. Nous avons tous compris que ce parlement n’a aucune envie de chasser ce gouvernement et qu’ils vont nous amuser encore de nombreux mois. Il est inutile de persister à soutenir les uns ou les autres, aucun ne mérite qu’on lui accorde sa confiance, il faut résolument se tourner vers ceux qui sont absents de l’hémicycle, ou peu représentés, comme Debout La France, les Patriotes, l’UPR, ou d’autres, qui voudront bien se déclarer favorables à l’unité d’action pour virer cette clique. Dans le doute, ce sont les seuls qui apparaissent comme de vrais opposants, tous les autres ne sont que des grimaciers, des hypocrites, qui biberonnent tranquillement.

Il est de plus en plus évident que la déconnexion entre les élus et le peuple est consommée, que le peuple français se retrouve à la fois esseulé et sans porte parole, trompé par ceux là même qui laissent se déliter une république qui leur a pourtant permis de siéger là où ils sont, dans un velours rouge, d’où l’on peut se permettre d’ignorer les fins de mois difficiles, l’inflation, l’insécurité et le délabrement des services publics. Nous sommes sans doute à une charnière de la vie du pays, à ne pas savoir ce qu’il adviendra de cette France, deux fois millénaire, dont le pronostic vital, comme le dit un général, est désormais engagé.

Avalanche de censure : les politiciens perdraient-ils la main ?

H16

Le problème de la censure directe et explicite, c’est qu’elle se voit et qu’elle offre bien malheureusement une autoroute à ces enquiquinants avocats de la liberté d’expression. Non, décidément, il faut trouver un autre moyen, plus subtil, d’obtenir la même chose sans faire couiner les lucides.

Une méthode consiste à passer des lois qui reviendront à museler l’expression de certaines opinions qu’on qualifiera commodément de délits ou de crimes. Les lois mémorielles, en France, n’ont pas d’autre but.

De la même façon, le Digital Service Act européen contient lui aussi sa cargaison de petits nuggets législatifs à base de censure discrète industrielle et reconstituée : pour la lutte contre “la haine”, on emploiera toute une panoplie de méthodes de surveillance et de rétorsion sur les réseaux sociaux qui pourront aussi (et surtout) servir aux dirigeants pour durablement imposer un discours unique, une Science™ et son Consensus™ attachés dans un bundle en plastique rétractable facile à vendre partout.

Fini la dissidence, fini les vues alternatives, fini les opinions qui puent : puisque leur expression publique est interdite, elles disparaissent forcément, n’est-ce pas ?


Las : le régulateur comme les politiciens savent que même interdites, les opinions dissidentes continuent de se partager. Pire : des mèmes méchants sont utilisés pour ridiculiser leurs politiques, leurs lois, leurs discours et leurs habitudes. C’est absolument scandaleux.

Il faut donc procéder autrement, ajouter d’autres couches à celles déjà en place pour garantir la conformité des opinions et des discours jusque dans le cercle familial, amical, jusqu’aux conversations à la machine à café, devant un barbecue (végan et en biodynamie), partout. L’idéal serait bien sûr d’atteindre directement les couches supérieures du cortex (ils y travaillent) mais en attendant, les excités du contrôle de la Pensée Officielle™ ont trouvé d’autres moyens.

C’est le cas du Règlement CSAR (pour Child Sexual Abuse Regulation), dont l’objectif affiché est de lutter contre les abus sexuels sur les enfants, et entend y parvenir en obligeant les fournisseurs de contenus en ligne à détecter des contenus d’abus sexuels de mineurs en analysant les conversations de leurs utilisateurs. Bref, en fouillant les correspondances privées.


On comprend aisément l’avantage des définitions floues : un “fournisseur de contenu en ligne” représente en réalité absolument tous ceux qui publient sur internet, depuis les forums jusqu’aux publications et leurs commentaires ou les appréciations d’articles de commerce, en passant par les tweets et autres billets sur toutes les plateformes existantes.

Sans surprise, de nombreuses associations vouées à la liberté d’expression sont vent debout contre ce texte qui ne peut aboutir qu’à des dérives gravissimes sous couvert de “lutte pour les enfants” et qui prend déjà le chemin d’un goulag numérique pour tous.

Sapristi, c’est encore trop gros !


Il faut donc trouver un autre moyen, encore plus détourné, encore moins frontal !

Rassurez-vous : ceux qui ont la lourde tâche de déterminer ce qui est autorisé ou non, qui tranchent entre information et intox, qui définissent la haine en décalquant les arguments de leurs opposants, ceux-là ne manquent pas d’imagination. À leur décharge, cela fait des décennies qu’ils pratiquent toutes les formes de censure directe ou larvée.

Franchement, la méthode la plus simple est de bien faire comprendre à tout le monde à quel point l’opposant est une personne moralement douteuse, voire criminelle ou traîtresse. Toute personne qui y serait associée, l’écouterait ou relaierait ses arguments serait alors couverte de honte et d’opprobre publiquement.

C’est utilisé régulièrement contre les individus qui s’opposent aux discours dominants, ceux relayés par les médias de grand chemin.

Récemment, Nigel Farage en a fait les frais : la directrice de sa banque a décidé de lui fermer ses comptes car ses opinions politiques s’opposaient avec celles de l’ex-député britannique. Farage aura heureusement usé de sa renommée pour déclencher une indignation publique suffisante forçant le Premier ministre britannique à intervenir, et pour créer un site web dédié à dénoncer ce genre de pratiques lamentables.

Base de la “cancel culture”, cette méthode fait en partie recette car elle est efficace pour écraser des opposants, et qu’elle est souvent goulûment relayée par les médias de révérence.

Mais lorsqu’on peut associer une personnalité publique gênante avec un scandale d’ordre sexuel, c’est encore mieux.

Plusieurs exemples récents permettent d’illustrer le principe.

Ainsi, Lauren Boebert, une fort médiatique représentante au Congrès (évidemment Républicaine, pro-Trump et forcément très méchante), a très manifestement été victime d’un coup monté.

Ainsi, Russell Brand s’est retrouvé accusé par plusieurs ex-conquêtes féminines dans des affaires remontant à des décennies. L’absence de plaintes officielles, d’enquêtes ou de mises en examen n’est ici d’aucune importance puisqu’il s’agit d’enfoncer publiquement un personnage et d’utiliser l’opinion publique, préalablement travaillée par les médias, comme juge ultime de moralité, pour tenter d’obtenir des sanctions, financières ici au travers d’une campagne destinée à couper les partenariats de l’éditorialiste britannique avec Youtube, Rumble et autres plateformes).

Comme pour Boebert ou Farage, il n’y a ici aucun doute qu’il s’agit d’une opération déclenchée de façon artificielle pour faire disparaître l’insupportable humoriste qui a dernièrement eu le toupet de s’en prendre ouvertement aux grosses chaînes pharmaceutiques.


On retrouve les mêmes ficelles employées contre Tim Ballard, celui qui, par son action contre le trafic d’enfants, a inspiré le film “Sound of Freedom”. Ce dernier avait émis l’envie de se présenter dans l’Utah pour les élections sénatoriales contre Mitt Romney. Rapidement, une ancienne affaire de conduite sexuelle inappropriée fut retrouvée puis montée en épingle pour faire comprendre au candidat putatif qu’il n’était pas le bienvenu dans la course.

Le hasard fait bien les choses.

Du reste, la méthode n’est pas nouvelle puisqu’elle avait été employée contre Julian Assange, accusé de viol au moment où les révélations de Wikileaks qu’il dirigeait alors devenaient de plus en plus explosives.

À la fin, on retrouve toujours les mêmes ficelles : au-delà de l’interdiction pure et simple de discours jugés non conformes puis des méthodes de “censure soft” par imposition d’un contrôle a priori sur les organes de diffusion, les politiciens au pouvoir et les médias qu’ils adoubent manipulent l’opinion publique à coup de campagnes de dénigrement et de diffamation dont il ne reste généralement rien mais qui ont mobilisé les manchettes le temps suffisant que les annonceurs et partenaires financiers des cibles se retirent…

Cependant, cette tempête de lois contre les internautes, et cette multiplication des “scandales” et des tentatives de musèlement indiquent une chose claire : les politiciens se crispent et s’agacent et s’il y a tant d’urgence à agir, c’est parce que la vérité officielle™ passe de moins en moins bien.

L’opinion publique se rebifferait-elle ?


https://h16free.com/2023/09/29/75410-avalanche-de-censure-les-politiciens-perdraient-ils-la-main

28 septembre 2023

Vincent Verschoore

Règlement de compte à OK Covid ? Agnès Buzyn, ministre de la santé au début de la chose covid avant d'être exfiltrée pour servir de nullissime doublure à la candidature du griveois Griveaux et céder sa place à l'infâme Véran, sort son "Journal".
Évidemment, le récit est à sa gloire. Cette lobbyiste de haut vol (mariée à un ex-patron de l'Inserm ayant participé à la création du P4 de Wuhan) parle de la lenteur des décisions politiques et de l'incompréhensible charabia de Macron à l'annonce du premier confinement (qu'elle souhaitait beaucoup plus rapide et total), ainsi que de l'incompétence de Delfraissy et des clowns (mes mots) du Conseil scientifique.
Elle est encore plus dure avec Raoult, qui voulait tester les premiers Français de retour de Wuhan à Istres, qu'elle nomme "Le dingue de Marseille". Mais pourquoi refuser ce dépistage ? Mystère.
Élément marrant, Buzyn suppute d'entrée de jeu un lien entre ce nouveau coronavirus et le labo P4 de Wuhan, mais il s'agira ensuite de "complotiser" cette hypothèse. Au profit de qui, mystère.
Bref, Agnès Buzyn "femme politique", après un petit passage sous les ors de l'OMS, semble vouloir se positionner sur la fin catastrophique du régime Macron, et se montrer plus compétente que son possible futur adversaire Édouard Philippe. Une nomination qui serait fortement applaudie par Big Pharma, au moins.

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27 septembre 2023

Delaurette : brûler Galilée deux fois

Gilles La Carbona


26/9/2023 - 1609 chercheurs, dont deux prix Nobel bientôt hors-la-loi, qui pourraient se retrouver en prison, selon le vœu de plusieurs députés français. Cachez cette science que je ne saurais voir. Pour cette compagnie d’élus, il n’y a pas à tergiverser avec les « climato-sceptiques », ils doivent être réduits à néant, emprisonnés, c’est là la conception de la science de ces élus, peu diplômés pour nombre d’entre eux. C’est aussi le vœu de Klaus Schwab, le non élu qui hurle à l’oreille des gouvernants, qui appelle les États à créer des camps de rééducation : le pauvre aurait eu un père nazi. Et nos gouvernants le suivent, obéissent sans se poser de questions, comme par le passé, quand on crevait les yeux des héliocentriques. Mais que disent ces 1609 hérétiques ? La déclaration rédigée par le Global climate intelligence group, plaide pour « une science du climat moins idéologique, tandis que les décisions politiques devraient être davantage basées sur les données scientifiques ». Ils poursuivent en affirmant que « les chercheurs doivent aborder de manière transparente les zones grises et les exagérations dans les projections climatiques, tandis que les politiciens devraient évaluer objectivement les coûts et les avantages potentiels de leur législation ». Selon ce rapport, « la science climatique a été dévoyée en une pseudo science sensationnaliste ».

Rappelons que les alarmistes nous ont, depuis 10 ans, gratifiés de déclarations effroyables. Al Gore en 2009 prédisait que « l’Arctique serait libre de glace d’ici 2018 ». Il n’en fut rien. La militante Greta Thunberg, dont les liens avec Soros ont été révélés à l’occasion d’une erreur de sa part, où un SMS indiquait ce qu’elle devait dire, avait tweeté en 2018, que « le changement climatique anéantirait toute l’humanité dans 5 ans ». Depuis le tweet a été retiré.

Leur rapport conclut sur la nocivité de la recherche de la neutralité carbone d’ici 2050, la jugeant irréalisable et dangereuse pour les économies mondiales. On ne peut pas dire que ces propos sont extrémistes, simplement mesurés, rappelant que la science ne saurait se cantonner à des oukases et à l’acceptation d’une seule vue des problèmes. C’est donc cela que réfutent nos élus, en proposant une loi pour éradiquer les « climato-sceptiques » des médias ? Pour eux la lutte contre le dérèglement climatique doit primer sur la liberté de la presse et même sur l’honnêteté scientifique. Stéphane Delaurette, artisan de la démarche, a regroupé tous les partis, sauf le RN, comme quoi l’idéologie est bien le fil conducteur. Le socialiste vert va même jusqu’à dire que le consensus scientifique ne peut pas être remis en cause. Les intégristes écolos ne reculent devant rien, de quel consensus parle-t-il ?

Que fait-il des 1609 chercheurs et des deux prix Nobel, qui ont eu le courage de se réunir et d’afficher une autre vision du climat ? Sans doute qu’il entend les emprisonner, méthode très stalinienne, et prônée par le WEF ? Sans contradiction point de débat scientifique, mais sa démarche emprunte à la science seulement l’alibi de la légitimité. Ce n’est qu’une excuse pour imposer une idéologie qu’il veut absolue et générale, quand elle n’apparaît que bancale et partisane. Curieux, quand on s’intéresse à cette fausse science qu’est le climat : c’est bien là le fond du problème, modéliser un avenir avec des composantes changeantes et aléatoires. Tout l’inverse d’une vraie science, si deux et deux font quatre, prévoir ce que sera le climat dans 10 ans reste problématique. Au-delà de ce constat, comment peut-on décemment voter une loi qui aurait pour effet de condamner une opinion, même fausse ? Bill Gates lui-même, grand argentier du truc, émet de sérieux doutes sur ses propres prophéties, ce 21 septembre et revient sur le catastrophisme affiché il y a deux ans. Faudra-t-il le faire taire lui aussi, qui finance pourtant le « camp décrété du bien » et dont s’inspire M. Delaurette ?

Nous ne cessons de le répéter au RPF, si la théorie est erronée elle se délitera d’elle-même, il n’est pas nécessaire qu’une loi vienne aider à démontrer son erreur. Pierre Nidal-Naquet faisait remarquer à l’époque de la loi Gayssot, qu’en prétendant imposer une vérité historique, la loi laissait entendre que cette vérité était douteuse puisqu’elle avait besoin du législateur pour être protégée, alors qu’elle nécessitait seulement, en la circonstance, que les historiens l’établissent. Il en va de même ici, si les scientifiques, et il faut comprendre l’ensemble des scientifiques, non ceux qui vont dans le sens de M. Delaurette, ne sont pas d’accord sur les évolutions envisagées du climat, une loi pour obliger à penser que c’est là l’unique vérité, ne sera qu’une escroquerie supplémentaire. Que vaut la liberté de penser pour un socialiste vert ? Rien, ils n’ont pas été instruits avec ces idées, pour eux il faut décréter ce qui est vrai, ce qui est bon, et s’y tenir sous peine de finir en camp de redressement. L’idéologie prime sur la réflexion et l’esprit. Bon nombre de députés qui ont rejoint ce dangereux personnage seraient bien inspirés de se retirer, avant qu’il ne soit trop tard. Que vaut un pays qui refuse le débat d’idées au motif qu’il peut remettre en cause le modèle envisagé ? Décréter tout seul qu’il est le porte-parole de la vérité, n’est ni plus ni moins que condamner une seconde fois Galilée.

Ce projet de loi est du même acabit, il s’appuie sur les mêmes fondements, à savoir exclure ce qui déplaît à la politique exigée par Davos et son gourou, au mépris de la réserve scientifique nécessaire. Une vision exclusive et partisane ne peut conduire qu’à des excès. Il est trop facile d’affirmer un consensus quand on écarte les voix dissonantes, au seul prétexte qu’il est dangereux pour la suite du plan, qu’elles s’expriment. On nous rejoue le coup de la science qui vantait des vaccins efficaces à 95 %, avant de concéder qu’ils n’évitaient que les « formes graves »… et encore pourrait-on dire maintenant, puisque le silence radio est devenu de mise.

Si Delaurette et ses amis refusent le débat scientifique, cela ne peut être que suspect, c’est un procès à charge, ou la défense n’a pas le droit de s’exprimer : du stalinisme pur et dur. Il est impossible qu’une semblable loi entre en application, sauf à vouloir rentrer dans l’obscurantisme le plus infâme, à retrouver les réflexes du Moyen Âge. L’Occident, par de telles attitudes, s’enfonce un peu plus dans la décadence et s’isole du reste du monde. L’Europe seule se prête à cette folie ruineuse et fonce vers le déclassement, entraînée par quelques vieillards en quête de pouvoir éternel. Le monde n’est pas devenu fou, c’est seulement le groupuscule promoteur d’une « nouvelle vision occidentale » qui déraille.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com
Yann Thibaud

Lorsque j'écoute les médias mainstream, j'ai la nette impression d'être manipulé.
Et lorsque j'écoute les médias alternatifs sur Internet, je comprends le dessous des cartes et ce que l'on voulait me cacher.
Autrement dit, les premiers nous servent la version officielle, fondamentalement biaisée, la propagande du pouvoir, et les seconds nous permettent de connaître la vérité.
Chacun est donc libre de choisir à quelle source il désire s'abreuver, la bonne nouvelle étant que les médias mainstream perdent chaque jour des auditeurs, et les médias alternatifs en gagnent chaque jour.
J'y vois, pour ma part, le signe indéniable de l'éveil de l'humanité.

26 septembre 2023

Michel Rosenzweig

Rubrique cynisme et hypocrisie : et l'enclave arménienne au Haut-Karabakh, on en parle ?
Ah ben non vous comprenez, l'UE achète du gaz au Président Dictateur de l'Azerbaïdjan.
Mais pas à la Russie, enfin, pas directement.
C'est quoi la différence entre un bon et un mauvais dictateur ?
C'est comme les bons et les mauvais chasseurs.
Poutine : mauvais dictateur.
Ilham Aliyev : bon dictateur.
Est-ce que ce monde est sérieux ?
Ben non.
Circulez y a rien à voir.
Plus de 13 000 Arméniens ont dû fuir le Haut-Karabakh, après l'intervention de l'armée azerbaïdjanaise, dans l’indifférence générale de la communauté internationale.