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30 septembre 2023

L’INQUIÉTANTE OFFENSIVE CONTRE LA PRESSE (vidéo 25 minutes)

C’est une attaque inédite contre la démocratie. Ariane Lavrilleux, journaliste d'investigation pour Mediapart, Complément d'enquête et Disclose, a été arrêtée le 19 septembre, avant de passer 39h en garde à vue et son domicile a été perquisitionné. Cette opération a été menée par la DGSI, la direction générale de la sécurité intérieure et fait suite aux révélations de la journaliste qui impliquent la France dans des crimes commis par la dictature égyptienne. Le 21 septembre, une quarantaine de sociétés de journalistes dénonçaient une « attaque sans précédent contre la protection du secret des sources ». Si le gouvernement français reste muet lorsque des journalistes lui demandent des comptes, cette nouvelle tentative d'intimidation ne doit pas passer inaperçue. La liberté d'informer une des bases de la démocratie, ne serait-elle plus respectée en France ? N’y a-t-il plus de limites ? Pourquoi cet épisode doit-il nous alerter sur l’état de la liberté d’expression et dans quel contexte cette atteinte au travail des journalistes s'inscrit-elle ? Paloma Moritz et Salomé Saqué reviennent sur plusieurs années de dégradation des conditions de travail des journalistes, dans cette émission spéciale pour Blast.

2:45 : Chapitre 1 - Ariane Lavrilleux ou la menace qui pèse sur la protection des sources
7:44 : Chapitre 2 - Perquisitions et interrogatoires : comment la DGSI fait pression sur les journalistes
13:51 : Chapitre 3 - Des journalistes sous pression policière pendant le dernier quinquennat
17:05 : Chapitre 4 - Une offensive législative

Journaliste : Salomé Saqué, Paloma Moritz
Montage : Alexandre Cassier
Images : Arthur Frainet
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Morgane Sabouret
Directeur des programmes : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa
Directeur de la rédaction : Denis Robert


https://youtu.be/VKBYKddavIw

Gilles Casanova

Comment on fabrique un produit destiné à vos enfumer puis vous régenter.
Il était l’invité de Bilderberg cet été, et l’on a conclu sur place que c’était lui... Donc la machine médias/sondages/médias se met en route implacablement !
Avec la conviction qu’aucune dame ne viendra dire sur une antenne qu’il l’a violée, ou qu’il a même essayé il y a très longtemps, ce qui est un grand avantage de nos jours où la carrière de ce type de produit et les sommes qui y sont investies sont en permanence menacées par le puritanisme écolo-gaucho-bobo dominant...
Même s’il est blanc !

LES FORCES UKRAINIENNES SE RETIRENT PAR MILLIERS ET REFUSENT DE MOURIR POUR L'OTAN

Adriana Kezaco

Ah ben merde alors, sur LCI ils n'en parlent pas !
Des dizaines de milliers de soldats ukrainiens se rendent aux Russes plutôt que de servir de chair à canon.
Il est à noter, comme je l'avais mentionné il y a presque un an, que les soldats ukrainiens qui déposent les armes et se rendent aux Russes sont correctement traités. Ils sont nourris, soignés si blessés et traités correctement. Bien entendu les merdias hexagonaux disent le contraire. Mais désolée, des centaines de vidéos le prouvent.
Les forces russes ont mis à disposition une fréquence d'appel permettant à tout soldat ukrainien voulant se rendre de se signaler en appelant l'indicatif Volga sur la fréquence de 149.200 MHz.
Il semble que le canal soit de plus en plus utilisé, ce qui est une bonne chose, en particulier pour tous ces « appelés » ou réquisitionnés de force qui n’ont aucune envie, ou capacité de se battre, et ne veulent pas finir en chair à canon.
On vient d’apprendre même que des soldats « d’élite », la dernière réserve des Forces armées ukrainiennes, se sont rendus de cette manière dans l’oblast de Zaporojie.
Il s’agit de membres de la 82e brigade d’assaut aéroportée de l’armée ukrainienne (une unité d’environ 2000 soldats) qui avait été lancée dans la bataille, ou plutôt à la mort, près de Rabotino.
L'information est tombée hier sur Redacted chaine youtube animée par Clayton Morris et Natali, sa femme, comptant plus de 2 millions d'abonnés. Elle diffuse ce que « là bas on ne veut pas diffuser ».
Pour le coup les (...) télévisuels hexagonaux ne pourront pas dire que c'est de la propagande russe puisque ce sont des Américains qui ici diffusent l'information. C'est ballot pour LCI !
Russosphère vient de sous-titrer en français cette vidéo de 13 minutes que je vous conseille vivement de regarder, c'est ici :

https://www.youtube.com/watch?v=0kcAmDOavsI

29 septembre 2023

L'été covidien

Lola-Jane Brooks

Chers amis, l'heure est graaaaave.
À quelques jours du lancement de la 37ème campagne de vaccination dans notre belle démocrature versailliste, j'apprends, effondrée et stupéfaite, que nos conscitoyens ne semblent pas du tout pressés à l'idée de se faire seringuer.
À croire qu'ils ont oublié que les devoirs passent avant les droits, comme l'a si justement dit à de nombreuses reprises, notre Être de Lumière, avant de se resservir un verre de Château Mouton Rothschild 2004 en double magnum.
Pourtant, tout autour de moi, les quadridosés et quinquadosés héroïques sont à nouveau touchés par la 58ème vague covid. Ils sont mis à l'épreuve dans leur foi par Saint Albert Bourla, mais seront récompensés car un geste bien répété finit toujours par payer les patrons de labos.
Faut-il encore le répéter, la dose, c'est la vie. Si nous avons survécu ces trois derniers hivers, c'est bien grâce à Pfizer. Et s'il y a eu mort d'homme, c'est la faute à Perrone.
En outre, tendre son bras, c'est se protéger et protéger les zôtres. C'est l'assurance de prolonger la vie d'un vieux en EHPAD Korian et d'offrir un jour de plus sans homard bleu à un bénéficiaire des Restos du coeur. Un bras injecté, c'est un actionnaire sauvé.
C'est un acte de bonté pure. C'est pourquoi des cours d'empathie sponsorisés par Bernard Arnault, seront délivrés dans les écoles par Gabriel Fatal, Brunanus Le Maire et Elisabeth Bornée.
Et puis, on peut débattre de tout sauf des chiffres. Les sondages BVA-McKinsey l'ont prouvé : la 19ème dose est efficace à 93% le premier mois, à 36% le 39ème jour, et à 78% le 270ème matin, tandis que notre Être de Lumière est plébiscité par 107% des Français. Seul un complotiste oserait contester ces vérités.
C'est pourquoi j'invite tous les bons citoyens à retrouver le droit chemin, en prenant exemple sur Joe Biden. Le présicoulant américain a reçu dernièrement un nouveau vaccin contre la bronchiolite, une dose contre le covid et une dose contre la grippe. Et comme vous le voyez, pour un mort-vivant, il tient encore debout.
Plus grave encore, l'arrêté du 27 février 2023 supprime la "distinction" entre non-vaccinés et vaccinés.
Du coup, je suis allée chercher dans mon Gros Robert la définition exacte de ce terme : "Action de distinguer, de séparer des personnes ou des choses, de faire une différence entre elles."
Cela m'a rappelé la phrase de notre Être de Lumière en avril 2021, qui indiquait que "le pass sanitaire ne sera[it] jamais un droit d'accès qui différencie les Français."
Croyez bien que j'en suis mortifiée. Les bons citoyens n'ont plus aucun avantage face à ces hordes d'antivax illettrés, alors qu'ils ont tout-fait-bien-comme-on-leur-a-dit. C'est un très mauvais signal 5G envoyés aux gens bons.


Segundo Cimbron

Rubrique "Questions"

⇨ Quelles différences fondamentales y a-t-il entre ce que la Russie fait à l'Ukraine, ce que l'Azerbaïdjan fait à l'Arménie, ce que l'Arabie Saoudite fait au Yémen, ce que la Turquie, l'Iran et l'Irak font au Kurdistan, ce qu'Israël fait à la Palestine (liste non exhaustive) ?

⇨ Quelles différences y a-t-il dans le traitement médiatique de chacun de ces conflits ?

⇨ Quelles différences dans la réponse de la "communauté internationale" à chacun de ces agresseurs ?

⇨ Pourquoi ces traitements différents ?

⇨ Il y a des victimes qui valent moins que d'autres ?
Michel Rosenzweig

La Pologne envisage de demander au Canada l’extradition du vétéran nazi Yaroslav Hunka, 98 ans, ovationné au parlement.
C'est fou comme ces anciens nazis vivent longtemps en très bonne forme.
Le mal absolu comme gage de longévité...


Vassilios Meichanetsidis

« J'ai pensé mettre le feu à ma maison, mais je n'ai pas aimé, j'ai lavé la vaisselle, je l'ai rangée sur les étagères, comme si j'attendais des visiteurs... Cette année, la récolte des dates est très bonne. Les Turcs vont les manger. Je leur ai laissé une lettre, je leur ai écrit que dans cette maison vivaient des gens honorables, qui s'en sortaient avec la sueur sur le visage, pour la garder propre. Je les ai suppliés d'arroser les fleurs. » Un réfugié de l'Artsakh, Haut-Karabakh, en septembre 2023.

Alexis Haupt

L'État va mettre en place des cours d'empathie dans les écoles.
Il faut y inscrire cet homme de toute urgence.


Pourquoi ne la font-ils pas tomber ?

Gilles La Carbona


Et hop, un nouveau 49.3 se profile pour l’adoption du budget. Ça ne choque plus personne, surtout pas les députés de l’opposition, devenus experts en bidonnages en tous genres. Que plus aucun texte ne soit voté ne les chagrine pas. Ils ont l’occasion de faire tomber Borne, mais au dernier moment, comme toujours et même sans explication, ils se dispensent de voter une motion de censure. Leurs grandes déclarations de cet été, envolées, les appels de Dupont-Aignan, oubliés, les récentes mise en garde des LR au soir des sénatoriales, déjà du passé. Accrochés à leurs sièges et privilèges, ils s’apprêtent à laisser faire. Qu’importe que ce budget ne soit pas viable, qu’il aille contre l’intérêt de la nation, l’heure est à la passivité, comme depuis le début du mandat. Les LR, mais désormais le RN y vont de leur complicité, plus ou moins affichée.

Ils se nourrissent du mensonge d’un grand soir ou tous unis, ils feraient tomber le gouvernement Borne, mais ce n’est là qu’une illusion qu’ils distillent pour faire bien. Semblables dans la duplicité et la simulation, ils jouent. D’abord avec nos nerfs, puis avec notre espérance à penser qu’ils sont différents, mais là, les masques sont tombés. L’espoir est une fausse motivation, on sait à présent qu’ils ne bougeront jamais et Macron en est conscient depuis longtemps. Ce n’est même pas une question de budget, il suffit de regarder ce que devient la France, sous la politique macronienne, pour se convaincre que renverser ce gouvernement est une nécessité. À ce titre toute nouvelle motion de censure devrait faire l’unanimité. Macron est en train de désosser l’unité du territoire français, en offrant l’autonomie à la Corse, alors qu’elle est rattachée à la république par deux départements. Cette promesse électorale est en l’état contraire à la constitution, « la France est une république indivisible… ». Les départements ne peuvent, par leur statut, détenir une autonomie, il faut donc démanteler la structure administrative actuelle pour créer autre chose, et nos députés ne bronchent pas. Même si Sébastien Chenu, du RN, explique que le démantèlement de la France est sans doute un objectif inavoué du président.

Il n’y a pas que le seul sujet du budget à prendre en considération, mais RN, LR et toute la droite ferment les yeux, laissent faire, ils préfèrent s’abstenir. Les a-t-on élus pour s’abstenir ? Non. Pas plus qu’on ne les a mis là pour caresser Macron et son gouvernement dans le sens du poil. Pour comparer, ce serait un peu comme si le XV de France s’effaçait devant la Nouvelle-Zélande, ou bientôt l’Afrique du Sud, pour accepter la défaite au motif qu’ils sont devant nous depuis si longtemps qu’il serait injurieux de les évincer.

Nous évoquions une opposition de carton il y a peu, complice de Macron, en mettant l’accent sur la collusion des LR, c’était sans compter avec la nouvelle alliance, et là, curieusement le camp du bien n’a rien à redire sur l’attitude du RN, qui aux yeux des électeurs ne se grandit pas, bien au contraire.

Vu la situation économique et sociale, nous ne cessons de le répéter au RPF et d’autres avec nous, la réflexion ne devrait même pas porter sur le bien fondé de la motion, mais sur la simple nécessité de ne louper aucune des occasions de faire tomber le gouvernement Borne. Face à un tel ennemi, on ne fait pas preuve de bons sentiments, on frappe, tous les coups doivent être joués. Mais non, il n’y a que la gauche qui se montre vindicative et qui fait montre d’une constance, qu’on ne peut que saluer, d’user, dès qu’elle le peut, de l’initiative de renverser Borne. Nous avons tous compris que ce parlement n’a aucune envie de chasser ce gouvernement et qu’ils vont nous amuser encore de nombreux mois. Il est inutile de persister à soutenir les uns ou les autres, aucun ne mérite qu’on lui accorde sa confiance, il faut résolument se tourner vers ceux qui sont absents de l’hémicycle, ou peu représentés, comme Debout La France, les Patriotes, l’UPR, ou d’autres, qui voudront bien se déclarer favorables à l’unité d’action pour virer cette clique. Dans le doute, ce sont les seuls qui apparaissent comme de vrais opposants, tous les autres ne sont que des grimaciers, des hypocrites, qui biberonnent tranquillement.

Il est de plus en plus évident que la déconnexion entre les élus et le peuple est consommée, que le peuple français se retrouve à la fois esseulé et sans porte parole, trompé par ceux là même qui laissent se déliter une république qui leur a pourtant permis de siéger là où ils sont, dans un velours rouge, d’où l’on peut se permettre d’ignorer les fins de mois difficiles, l’inflation, l’insécurité et le délabrement des services publics. Nous sommes sans doute à une charnière de la vie du pays, à ne pas savoir ce qu’il adviendra de cette France, deux fois millénaire, dont le pronostic vital, comme le dit un général, est désormais engagé.

Avalanche de censure : les politiciens perdraient-ils la main ?

H16

Le problème de la censure directe et explicite, c’est qu’elle se voit et qu’elle offre bien malheureusement une autoroute à ces enquiquinants avocats de la liberté d’expression. Non, décidément, il faut trouver un autre moyen, plus subtil, d’obtenir la même chose sans faire couiner les lucides.

Une méthode consiste à passer des lois qui reviendront à museler l’expression de certaines opinions qu’on qualifiera commodément de délits ou de crimes. Les lois mémorielles, en France, n’ont pas d’autre but.

De la même façon, le Digital Service Act européen contient lui aussi sa cargaison de petits nuggets législatifs à base de censure discrète industrielle et reconstituée : pour la lutte contre “la haine”, on emploiera toute une panoplie de méthodes de surveillance et de rétorsion sur les réseaux sociaux qui pourront aussi (et surtout) servir aux dirigeants pour durablement imposer un discours unique, une Science™ et son Consensus™ attachés dans un bundle en plastique rétractable facile à vendre partout.

Fini la dissidence, fini les vues alternatives, fini les opinions qui puent : puisque leur expression publique est interdite, elles disparaissent forcément, n’est-ce pas ?


Las : le régulateur comme les politiciens savent que même interdites, les opinions dissidentes continuent de se partager. Pire : des mèmes méchants sont utilisés pour ridiculiser leurs politiques, leurs lois, leurs discours et leurs habitudes. C’est absolument scandaleux.

Il faut donc procéder autrement, ajouter d’autres couches à celles déjà en place pour garantir la conformité des opinions et des discours jusque dans le cercle familial, amical, jusqu’aux conversations à la machine à café, devant un barbecue (végan et en biodynamie), partout. L’idéal serait bien sûr d’atteindre directement les couches supérieures du cortex (ils y travaillent) mais en attendant, les excités du contrôle de la Pensée Officielle™ ont trouvé d’autres moyens.

C’est le cas du Règlement CSAR (pour Child Sexual Abuse Regulation), dont l’objectif affiché est de lutter contre les abus sexuels sur les enfants, et entend y parvenir en obligeant les fournisseurs de contenus en ligne à détecter des contenus d’abus sexuels de mineurs en analysant les conversations de leurs utilisateurs. Bref, en fouillant les correspondances privées.


On comprend aisément l’avantage des définitions floues : un “fournisseur de contenu en ligne” représente en réalité absolument tous ceux qui publient sur internet, depuis les forums jusqu’aux publications et leurs commentaires ou les appréciations d’articles de commerce, en passant par les tweets et autres billets sur toutes les plateformes existantes.

Sans surprise, de nombreuses associations vouées à la liberté d’expression sont vent debout contre ce texte qui ne peut aboutir qu’à des dérives gravissimes sous couvert de “lutte pour les enfants” et qui prend déjà le chemin d’un goulag numérique pour tous.

Sapristi, c’est encore trop gros !


Il faut donc trouver un autre moyen, encore plus détourné, encore moins frontal !

Rassurez-vous : ceux qui ont la lourde tâche de déterminer ce qui est autorisé ou non, qui tranchent entre information et intox, qui définissent la haine en décalquant les arguments de leurs opposants, ceux-là ne manquent pas d’imagination. À leur décharge, cela fait des décennies qu’ils pratiquent toutes les formes de censure directe ou larvée.

Franchement, la méthode la plus simple est de bien faire comprendre à tout le monde à quel point l’opposant est une personne moralement douteuse, voire criminelle ou traîtresse. Toute personne qui y serait associée, l’écouterait ou relaierait ses arguments serait alors couverte de honte et d’opprobre publiquement.

C’est utilisé régulièrement contre les individus qui s’opposent aux discours dominants, ceux relayés par les médias de grand chemin.

Récemment, Nigel Farage en a fait les frais : la directrice de sa banque a décidé de lui fermer ses comptes car ses opinions politiques s’opposaient avec celles de l’ex-député britannique. Farage aura heureusement usé de sa renommée pour déclencher une indignation publique suffisante forçant le Premier ministre britannique à intervenir, et pour créer un site web dédié à dénoncer ce genre de pratiques lamentables.

Base de la “cancel culture”, cette méthode fait en partie recette car elle est efficace pour écraser des opposants, et qu’elle est souvent goulûment relayée par les médias de révérence.

Mais lorsqu’on peut associer une personnalité publique gênante avec un scandale d’ordre sexuel, c’est encore mieux.

Plusieurs exemples récents permettent d’illustrer le principe.

Ainsi, Lauren Boebert, une fort médiatique représentante au Congrès (évidemment Républicaine, pro-Trump et forcément très méchante), a très manifestement été victime d’un coup monté.

Ainsi, Russell Brand s’est retrouvé accusé par plusieurs ex-conquêtes féminines dans des affaires remontant à des décennies. L’absence de plaintes officielles, d’enquêtes ou de mises en examen n’est ici d’aucune importance puisqu’il s’agit d’enfoncer publiquement un personnage et d’utiliser l’opinion publique, préalablement travaillée par les médias, comme juge ultime de moralité, pour tenter d’obtenir des sanctions, financières ici au travers d’une campagne destinée à couper les partenariats de l’éditorialiste britannique avec Youtube, Rumble et autres plateformes).

Comme pour Boebert ou Farage, il n’y a ici aucun doute qu’il s’agit d’une opération déclenchée de façon artificielle pour faire disparaître l’insupportable humoriste qui a dernièrement eu le toupet de s’en prendre ouvertement aux grosses chaînes pharmaceutiques.


On retrouve les mêmes ficelles employées contre Tim Ballard, celui qui, par son action contre le trafic d’enfants, a inspiré le film “Sound of Freedom”. Ce dernier avait émis l’envie de se présenter dans l’Utah pour les élections sénatoriales contre Mitt Romney. Rapidement, une ancienne affaire de conduite sexuelle inappropriée fut retrouvée puis montée en épingle pour faire comprendre au candidat putatif qu’il n’était pas le bienvenu dans la course.

Le hasard fait bien les choses.

Du reste, la méthode n’est pas nouvelle puisqu’elle avait été employée contre Julian Assange, accusé de viol au moment où les révélations de Wikileaks qu’il dirigeait alors devenaient de plus en plus explosives.

À la fin, on retrouve toujours les mêmes ficelles : au-delà de l’interdiction pure et simple de discours jugés non conformes puis des méthodes de “censure soft” par imposition d’un contrôle a priori sur les organes de diffusion, les politiciens au pouvoir et les médias qu’ils adoubent manipulent l’opinion publique à coup de campagnes de dénigrement et de diffamation dont il ne reste généralement rien mais qui ont mobilisé les manchettes le temps suffisant que les annonceurs et partenaires financiers des cibles se retirent…

Cependant, cette tempête de lois contre les internautes, et cette multiplication des “scandales” et des tentatives de musèlement indiquent une chose claire : les politiciens se crispent et s’agacent et s’il y a tant d’urgence à agir, c’est parce que la vérité officielle™ passe de moins en moins bien.

L’opinion publique se rebifferait-elle ?


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