Une épuration ethnique est en cours au Haut Karabagh avec plus de 100 000 réfugiés qui ont dû fuir les massacres, les viols, la torture, à la suite de l’invasion de cette enclave arménienne par l’Azerbaïdjan. Mais cette fois, l’Europe des droits de l’homme a fait quasi silence, a lâchement fermé les yeux en dehors de quelques coups de menton ou communiqués verbeux. Mais il y a pire. C’était il y a un an, le 18 juillet 2022, Mme Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, rencontrait à Bakou le dictateur et bourreau des Arméniens, Ilham Aliev et se pavanait devant les caméras de télévision en signant un accord gazier avec ce dernier. L’idée était de remplacer médiatiquement le gaz russe par du gaz d’Azerbaïdjan. Depuis, Cette dame a-t-elle démissionné pour autant ? Non, elle parade plus que jamais. Pourtant, par cette signature, les Européens donnaient une sorte de feu vert au massacre en cours et à une nouvelle crise humanitaire. Mais celle-ci n’intéresse pas grand monde. Alors aujourd’hui, silence motus. Tabou sur les agissements de cette dame : il n’en est pas question, aucune critique à son encontre dans les médias officiels. Pourtant, le génocide arménien par les Turcs de 1915 (plus d’un million de morts) pourrait servir de leçon. Mais non, l’Europe ferme les yeux, cette fois-ci, pas de sanctions, pas de soutien militaire significatif à l’Arménie menacée à son tour. Peut-être que la haine de soi a encore frappé : dès lors que ce sont des musulmans qui massacrent des chrétiens, et non l’inverse, quelle importance ? Ou bien encore, le Haut Karabagh et l’Arménie ne font-ils pas partie des projets de l’Occident, comme l’Ukraine ? En tout cas, nous assistons à un formidable ballet d’hypocrisie : les droits de l’homme et l’indignation sélective : quand cela nous arrange, conformément à nos intérêts. Et quand cela ne nous arrange pas, on ferme les yeux, voire pire, non seulement on ne fait rien pour s’y opposer, mais on encourage le massacre par la signature d’un accord gazier scandaleux.
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4 octobre 2023
Delaurette, ou la fin de la science
Gilles La Carbona
https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com
Nous alertions nos lecteurs sur la future nouvelle loi « Gayssot » en préparation à l’initiative du député socialiste Delaurette, consistant à interdire tout débat contradictoire sur le climat. Selon lui, le consensus scientifique est tel, que toute opposition à la grande théorie du GIEC doit être déclarée hors-la-loi. On ne peut pas être moins scientifique dans la démarche. Nous l’écrivions, les 1609 chercheurs, dont deux prix Nobel, qui ne pensent pas comme lui deviennent aux yeux de l’inquisiteur Delaurette, des hérétiques, ils devraient donc être embastillés ? À moins qu’il n’envisage de les placer en camp de rééducation, comme le suggère Schwab, dont il emprunte les préceptes et les méthodes, avec une similitude étrange.
La journaliste Judith Waintraub s’est également inquiétée, dans le Figaro Magazine, de l’avenir de la liberté de la presse. Bien entendu, le député socialiste Delaurette s’est ému de cette interrogation, s’indignant presque qu’on puisse lui faire ce procès, le vivant sans doute comme une terrible injustice. Il va plancher sur une loi pour faire taire ces dissidences-là peut-être ? Mais comment appelle-t-il cela, lui ? On le répète, une vérité qui a besoin du législateur pour s’affirmer porte en elle les germes de la suspicion. La dictature se parant toute seule de vertus, accuse les démocrates d’être des dictateurs.
Qu’est-ce qui peut bien le gêner dans le fait que des scientifiques comparent leurs résultats et n’aboutissent pas à la même conclusion ? Evoquer un consensus scientifique sur le climat est une aberration et ce socialiste le sait, mais il ment. Cet homme et ceux qui le suivent sont dangereux. Les obligations d’imposer, par la propagande, le narratif du climat, sont dans la presse déjà conséquentes. Radio France interdit dans sa charte de parler du climat autrement que selon les directives gouvernementales. Le bulletin météo télévisuel a même changé de nom pour s’appeler « journal météo climat », recolorant en rouge les cartes de températures dès qu’on dépasse 25 degrés, pour impressionner le public. Plus grave, les normes « environnementales » font augmenter le prix de la construction jusqu’à 60%. Toute cette armada de contraintes légales et journalistiques ne suffit pas à Delaurette, il veut bouter hors des réseaux tous ceux qui oseraient encore revenir sur l’exagération de l’urgence climatique, dont Bill Gates, lui-même, doute à présent. Ces enragés de la vérité absolue ne reculent devant rien pour nous contraindre à accepter une pensée qu’ils prétendent norme indiscutable. Une loi a-t-elle été nécessaire pour affirmer que 2+2 font 4 ? Dans ce cas pourquoi ne pas évoquer les fameux « platistes » et interdire cette aberration, qui est, elle, scientifiquement prouvée ?
Les pires pouvoirs peuvent toujours trouver une excuse « scientifique », pour crever des yeux ou gazer des groupes religieux. Delaurette, chantre de l’absolutisme, fer de lance de l’oppression obscurantiste, confondant science et évangiles, est de ceux-là et devrait écouter le discours du ministre du Burkina Faso à la tribune de l’ONU, pour y découvrir comment ses pseudos vérités sont perçues dans le monde réellement libre. Ni démocrate, ni objectif, mais dans l’enfermement des informations qui pourraient vous contraindre à penser autrement, il corsète la libre pensée pour pallier la faiblesse de ses arguments et de la fausseté de ses intentions. La vérité lui fait peur et il doit donc la maîtriser.
C’est justement cela qui chancelle à l’ONU et sur le reste de la planète : les théories universelles imposées par l’Occident et qui ne le sont pas. Une telle loi ne doit pas passer, nous attendons que l’ensemble de la presse dite libre et que nos députés fassent front pour annuler cette initiative digne de la Corée du Nord, mais certainement pas du pays de Voltaire, dont la philosophie était justement de lutter pour que tous puissent s’exprimer sur tous les sujets, même s’il ne partageait pas les mêmes idées. Selon la célèbre citation qui en réalité n’est pas de lui, mais qui lui va bien : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire ». Notre parlement se reconnaîtra-t-il avec le philosophe des Lumières, ou avec le sombre Delaurette ? Pour ce qui est du RPF notre choix est clair, la liberté d’expression est un bien sacré et doit le rester. Ni entrave ni interdiction, la science doit s’exprimer de façon autonome sans avoir un pistolet sur la tempe.
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2 octobre 2023
Ukraine : la propagande occidentale patine
H16
https://h16free.com/2023/10/02/75477-la-propagande-ukrainienne-patine
Ah décidément, la propagande occidentale a bien du mal à passer au-delà des médias de grand chemin. Petit-à-petit, s’effrite un peu partout le récit romantique d’un effondrement prochain de la Russie, les certitudes affirmées sur l’inévitable victoire de l’Ukraine et l’histoire fabuleuse de cette guerre qui serait celle d’une démocratie naissante contre une dictature veule…
Ainsi et pour l’économie russe, même si ces colonnes expliquaient, dès mars 2022, que les sanctions seraient largement contre-productives, il aura fallu attendre ces dernières semaines seulement pour que les choses soient rendues officielles à coup de petits articles piteux dans lesquels on se rend compte, penaud, que la croissance économique russe sera meilleure cette année que l’européenne, au point qu’on en vienne même à admettre que la Russie n’avait finalement aucune difficulté à contourner ces sanctions parfaitement grotesques.
Ceux qui raillaient alors le poutinisme gluant des réalistes (dans ces colonnes ou ailleurs, il y a un peu plus d’un an) en seront pour leur frais et peut-être feront-ils l’effort d’arrêter enfin de croire les organes de presse gouvernementaux ?
On peut en douter, tout comme on peut encore douter qu’ils puissent admettre que l’actuel conflit en Ukraine tourne au carnage en défaveur des Ukrainiens. Il semble qu’il va falloir encore un peu de temps avant que le déni de réalité s’évanouisse d’autant que, si les médias français de grand chemin peinent franchement à relayer la moindre information correcte, on en retrouve de plus en plus dans les médias anglo-saxons et le moins qu’on puisse dire est que les nouvelles fraîches sont raides.
Le pompon est cependant atteint lorsqu’on évoque la tendance du pouvoir ukrainien à n’être pas tout à fait démocratique voire, pour les plus audacieux (et donc poutinistes gluants, il va de soi), à expliquer que ce pays est gangrené par la corruption et une forme de fascisme qui nous rappelle effectivement les heures les plus sombres de l’Histoire européenne, svastika incluse.
C’est en cela que la récente mésaventure au parlement canadien de Justin Trudeau, l’actuel premier ministre du Canada, est en train de réveiller certains nigauds de façon retentissante : profitant de la visite de Zelensky au Canada, Trudeau a jugé utile de proposer une ovation de l’ensemble des députés canadiens pour un certain Yaroslav Hunka, vétéran ukrainien de 98 ans installé au Canada après la seconde guerre mondiale. Seul hic qui a bientôt fait surface : le vétéran était un nazi ayant officié dans les troupes de sécurité ukrainienne employées par la Waffen-SS pendant la guerre.
L’information connue, les quelques jours qui ont suivi ont été un peu agités au parlement et au gouvernement canadien : le président du parlement, conscient d’avoir ovationné un personnage pas tout à fait recommandable, a promptement démissionné. La presse canadienne, pourtant particulièrement enamourée de Trudeau, n’a pu s’affranchir de revenir sur l’affaire et de constater que tout ceci faisait un peu désordre, voire que l’ensemble de la classe jacassante canadienne n’était pas tout à fait irréprochable dans son comportement vis-à-vis des nazis…
Pourtant, ce n’est pas exactement comme si le vétéran n’avait pas été reçu préalablement par Trudeau et Zelensky, en aparté, ce qui aurait peut-être pu donner le temps aux deux politiciens de comprendre l’énormité de ce qu’ils allaient commettre un peu plus tard…
Ce n’est pas non plus comme si le gouvernement ukrainien n’était pas habitué des positions qu’on qualifiera pudiquement d’ambigüe concernant les franges les plus extrêmes de ses partisans ; ainsi, l’année dernière (qui n’est pas si lointaine, finalement), l’ambassadeur ukrainien en Allemagne choquait la Pologne en niant l’implication pourtant avérée de Stepan Bandera dans le massacres de juifs et de Polonais sur le sol ukrainien pendant la Seconde guerre mondiale.
Ainsi, personne n’a semblé s’émouvoir d’apprendre, toujours en 2022 et du jour au lendemain, que Facebook et Instagram ne considéraient plus le régiment Azov comme une organisation dangereuse ou émettrice de discours de haine, et ce en dépit d’un historique pourtant assez peu sujet à débat.
En pratique, il n’y a pas besoin d’aller fouiller très loin pour retrouver des articles, datant d’avant 2022, dans lesquels les accointances de certains mouvements ukrainiens avec le nazisme ne font aucun doute.
C’est aussi probablement pour cela que l’alliance des autorités polonaises avec les autorités ukrainienne bat clairement de l’aile : apprenant la présence de l’ancien nazi sur le sol canadien, ovationné qui plus est par le parlement et par Zelensky, l’un des ministres polonais a expliqué regarder de très près la possibilité d’une extradition du vétéran pour un jugement en Pologne, ce qui aurait des répercutions diplomatiques certaines. Après le refus par le premier ministre polonais de continuer à fournir des armes à l’Ukraine, on sent que les choses ne sont plus aussi simples entre Kiev et Varsovie.
Il apparaît donc de tout ceci que les fariboles médiatiques ne résistent guère aux faits. Non seulement, l’Ukraine a bien compté dans ses rangs des nazis, mais en plus l’actuel pouvoir en place a dû composer avec leurs résurgences ultranationalistes, clairement racistes et antisémites, et ce dès 2014. Malgré la multiplication récente d’article de la presse subventionnée et dans les grands médias de révérence qui expliquent à qui veut le lire ou l’entendre que ces notions ne sont que pure fable poutinesque, les dérapages des uns et des autres ne laissent guère de doute.
Et si on peut aisément accepter que ces mêmes médias ne voulaient pas laisser le champ libre à la rhétorique du Kremlin qui parlait de dénazification, on aura en revanche plus de mal à accepter leur efforts systématiques pour édulcorer complètement la situation ukrainienne en passant sous silence de façon grotesque l’état pourtant avancé de corruption politique, économique et surtout morale du pouvoir en place.
Enfin, on fera mine de s’étonner de l’attitude générale de ces mêmes médias, politiciens et activistes qui, à coups de cris hystériques, dénichent toujours plus de néonazis et autres fascistes chez ceux émettant la moindre critique à l’égard des politiques menées actuellement en Occident, et qui sont d’une pondération et d’un calme olympiens lorsque d’authentiques nazis ou de vrais fascistes sont subitement découverts dans leurs rangs.
Chaque semaine qui passe, chaque propagande éventée ajoute un clou dans le cercueil de ces organes de propagande.
1 octobre 2023
Véronique Faucheux
C'est ça qu'ils appellent l'immigration sélective ? Garder les cassos et les criminels et renvoyer les migrants exemplaires chez eux ?
Arrivée du Sri Lanka il y a 4 ans, Shenaya, 18 ans, a appris le français et intégré une filière scientifique au lycée Magendie de Bordeaux. La jeune fille, qui rêve de devenir vétérinaire, a reçu début septembre une OQTF, une obligation de quitter le territoire français.
En 4 ans, Shenaya s'est fait de nombreux amis et a même obtenu la note de 15/20 à l'oral du bac de français. "Je suis tellement triste et en colère ! J'ai bien travaillé, j'ai appris la langue, je fais tout pour réussir ma vie ici" déplore la jeune femme.
Le courrier de la préfecture qui lui reproche "de ne pas s'être assez intégrée" lui ordonne de quitter le territoire sous 30 jours. Le sort de la lycéenne a ému : élèves, entourages, professeurs, mais aussi les organisations comme le Poing Levé et la Fidl, qui appellent à se mobiliser.
#JusticePourShenaya (via France3) 1/10/2023
Presse : combien de temps va-t-elle tenir ?
Pierre Duriot
Porte parole du RPF
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On suit avec un certain effarement les débats télévisés, qui n’ont plus de débat que le nom, tant ce qu’on appelle encore des débatteurs, sont corsetés dans les dogmes assignés. Ils ont le droit de venir discuter quand on les invite, ou quand on les paye, allez savoir, mais ils doivent discuter à l’intérieur d’un cadre imposé : les Russes vont perdre la guerre, l’Immigration est une chance pour la France, le Réchauffement climatique est dû à l’homme, l’Europe est bonne pour nous, la Campagne de vaccination a été un fantastique outil de gestion de la pandémie, l’Insécurité en France n’existe pas plus qu’avant, la Situation financière de la France est assez saine malgré les indicateurs, le Carbone est un polluant, L'Islam est une religion de paix et d’amour. Une fois ces points incontestables admis, il est possible de blablater, pour dire à peu près n’importe quoi, dans des débats où tout le monde est d’accord par définition, puisqu’il est devenu impossible de remettre en cause quoi que ce soit de ces postulats dont justement, aucun n’est avéré. Il faut ajouter à cela, la haine de Poutine et de Trump, obligatoire et vous avez droit à des débats totalement lunaires, dans lesquels non seulement les intervenants peuvent à peine dire quoi que ce soit d’intéressant, mais dans lesquels en plus, le journaliste qui est censé interviewer, est en réalité celui qui parle le plus, pour rappeler et distiller les figures de pensées, imposées tout au long du pseudo-débat. Au cas où l’un des débatteurs dirait un truc qu’il ne faut pas dire.
Il en va de même pour la presse écrite, où l’on ergote sur des détails, sans jamais aborder la critique de l’un des dogmes imposés. Cela donne une presse aux abois, sans lecteurs, ne vivant plus que de la subvention et de ce que l’on appelle, les abonnements institutionnels, entreprises, cafés, administrations… tout en distillant des banalités complaisantes sur la vie locale. Pourtant, de nombreux scientifiques remettent en cause les narratifs climat et carbone, des statistiques évidentes montrent le lien bien établi entre immigration et délinquance, des chiffres incontestables attestent d’une surmortalité suspecte touchant toutes les tranches d’âges et particulièrement des jeunes, habituellement peu présents dans les statistiques de mortalité. Egalement en augmentation, la mortalité infantile et le nombre de grossesses n’arrivant pas à terme. Quant aux chiffres économiques, ils sont calamiteux. Mais tout cela est éclipsé, caché, minimisé, saucissonné.
Toute la presse, en ce moment, fait penser à un barrage prêt à céder et les journalistes verrouillent totalement les sujets liés aux incontournables dogmes des narratifs gouvernementaux. Les seules vraies questions sont de savoir combien de temps elle va tenir et ce qui provoquera l’effondrement de ce barrage désespéré. Il reste bien des médias alternatifs, sur lesquels on trouve encore, le nombre réel des hospitalisations pendant le Covid, la réalité des émissions de carbone dues à l’homme, moins de 4 %, la flambée des effets secondaires, la comptabilisation des pertes ukrainiennes, mais tout cela est déclaré « complotiste », par ceux qui nous gouvernent et fait l’objet de tentatives sans fin de verrouillage. La France est l’État européen le plus interventionniste pour faire supprimer des contenus sur les réseaux sociaux.
L’un des corollaires de la démocratie est pourtant une presse libre et pluraliste, tout comme l’une des nécessité de la science est d’avoir des débats contradictoires. Il fut un temps où les vraies infos étaient imprimées clandestinement dans les caves, aujourd’hui elles sont publiées clandestinement derrière des VPN. L’esprit est bien resté.
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30 septembre 2023
René Chiche
Ainsi, Gabriel Attal veut introduire des cours d'empathie dès la maternelle.
Je n'ai rien contre, si du moins cela ne se fait pas une fois de plus au détriment de la transmission des connaissances, laquelle, lorsqu'elle est convenablement pratiquée, n'exerce pas seulement l'intelligence mais cultive également la forme humaine de l'affectivité, ce que le nom même d'Humanités suffisait jadis à indiquer.
Attendons d'en savoir plus avant de se mettre à jaser au quart de tour.
Ce qu'en revanche je puis d'ores et déjà dire à ce sujet, c'est que les premiers à qui il faudrait donner des cours d'empathie, ce sont les recteurs.
Et les DRH.
Et les secrétaires généraux d'académie.
Et les inspecteurs.
Enfin la plupart d'entre eux.
Nota : je suis volontaire.
L’INQUIÉTANTE OFFENSIVE CONTRE LA PRESSE (vidéo 25 minutes)
⇒ https://youtu.be/VKBYKddavIw
C’est une attaque inédite contre la démocratie. Ariane Lavrilleux, journaliste d'investigation pour Mediapart, Complément d'enquête et Disclose, a été arrêtée le 19 septembre, avant de passer 39h en garde à vue et son domicile a été perquisitionné. Cette opération a été menée par la DGSI, la direction générale de la sécurité intérieure et fait suite aux révélations de la journaliste qui impliquent la France dans des crimes commis par la dictature égyptienne. Le 21 septembre, une quarantaine de sociétés de journalistes dénonçaient une « attaque sans précédent contre la protection du secret des sources ». Si le gouvernement français reste muet lorsque des journalistes lui demandent des comptes, cette nouvelle tentative d'intimidation ne doit pas passer inaperçue. La liberté d'informer une des bases de la démocratie, ne serait-elle plus respectée en France ? N’y a-t-il plus de limites ? Pourquoi cet épisode doit-il nous alerter sur l’état de la liberté d’expression et dans quel contexte cette atteinte au travail des journalistes s'inscrit-elle ? Paloma Moritz et Salomé Saqué reviennent sur plusieurs années de dégradation des conditions de travail des journalistes, dans cette émission spéciale pour Blast.
2:45 : Chapitre 1 - Ariane Lavrilleux ou la menace qui pèse sur la protection des sources
7:44 : Chapitre 2 - Perquisitions et interrogatoires : comment la DGSI fait pression sur les journalistes
13:51 : Chapitre 3 - Des journalistes sous pression policière pendant le dernier quinquennat
17:05 : Chapitre 4 - Une offensive législative
Journaliste : Salomé Saqué, Paloma Moritz
Montage : Alexandre Cassier
Images : Arthur Frainet
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Morgane Sabouret
Directeur des programmes : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa
Directeur de la rédaction : Denis Robert
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