La majorité des Français dit catégoriquement non à une injection génique qui ne les a pas protégés contre l'infection, la transmission et la mort. Pire, ils sont aujourd'hui des dizaines de millions à savoir directement que la potion qu'on les a forcés à prendre provoque dans une proportion inquiétante de graves effets secondaires et des décès. À l'heure définitive du bilan, hors de question pour les politiques et les médias aux ordres de vouloir continuer à les emmerder, de les insulter d'assassins, d'antisémites ou de complotistes. On les qualifie maintenant de soupçonneux, litote qui sonne en creux comme un aveu et qui sera suivi, on peut toujours rêver, d'une sanction exemplaire qui viendra punir tous les responsables de cette catastrophe humaine, économique et sociale. 7/10/2023
Translate
7 octobre 2023
6 octobre 2023
SPÉCISTE OU SPÉCIEUSE PERPLEXITÉ
Gabriel Nerciat
Si j'ai bien compris, un génocide programmé et rationalisé de l'espèce des punaises de lit se prépare en France, et les antispécistes ne disent rien !
Aymeric, mon ami, ne crains-tu pas qu'un jour ta conscience t'empêche de dormir bien plus cruellement qu'une invasion de parasites.
J'ai l'air de plaisanter, mais non.
En quoi mettre rituellement à mort un taureau de combat ou abattre des palombes et des sangliers est-il plus criminel que d'occire des centaines de milliers de punaises qui ne demandent qu'à vivre, copuler et se reproduire ?
Si la réponse, c'est que les taureaux et les palombes ne nous agressent pas au sein de nos demeures (pour les sangliers et les chevreuils, c'est moins sûr), alors il faut bien en conclure que c'est l'unicité et le souci du confort de l'espèce humaine qui seuls régulent et arbitrairement délimitent le traitement réservé aux différentes espèces animales.
Car il est vraisemblable que la souffrance éprouvée par la punaise au moment de son extermination n'est pas moindre que celle de la palombe, du taureau ou du sanglier lors de leurs agonies respectives (sauf si l'estocade du taureau dans l'arène est ratée, j'en conviens).
Et personne ne sait en outre si le pompier ou l'agent privé qui sont chargés de l'élimination des punaises n'éprouvent pas une satisfaction comparable à celle du torero acclamé par la foule avec son oreille taurine à la main ou à la mienne si j'étais en mesure de renverser un seau d'eau sur la tête d'Aymeric Caron.
mélimélo
⬦Croissance Russie 2023 : 1,5%
Croissance UE : 0,8%
⬦À chaque fois que vous vous retrouvez à penser comme la majorité des gens, faites une pause, et réfléchissez...
Mark Twain
⬦Il y a eu le procès Socrate.
Il y a eu le procès de Jésus.
Il y a eu le procès de Galilée.
Je ne dis pas que toute personne condamnée par son époque est un sage, ce serait trop facile, néanmoins ces condamnations doivent nous faire réfléchir.
Alexis Haupt
⬦Le scepticisme est la première expérience de la liberté. Toute démarche scientifique commence par le scepticisme. La science est zététique.
Denis Collin
⬦Pour les mondialistes, l'humain n'est qu'une ressource exploitable qui n'a d'autre valeur que marchande. Toute valeur morale devient alors un obstacle.
Véronique Faucheux
⬦J'apprends que se prépare à l'initiative d'un groupe "transpartisan" (sauf LR et RN) une loi visant à interdire le climatoscepticisme dans les médias. Pourquoi s'arrêter là ? Il faudrait aussi interdire l'euroscepticisme, le libéraloscepticisme et même le scepticisme tout court (je tiens à disposition la liste des auteurs à interdire).
Denis Collin
⬦A-t-on encore le devoir voire simplement le droit d'informer les injectés en les interpellant, comme je le fais régulièrement, ici un peu et surtout dans la dite vraie vie... ou doit-on leur reconnaître le droit de ne pas savoir, comme ils ne cessent plus ou moins implicitement de le réclamer ?
Leur confort mental est-il plus précieux que la santé publique, la démocratie, la défense de nos droits, la préservation de nos libertés, l'avenir de nos enfants, la justice, la préservation de l'intégrité du corps, l'honnêteté intellectuelle, la santé mentale ?
François Amsallem
⬦À l’égalité dans la servitude, je préfère l’inégalité dans la liberté.
Marc Amblard
⬦Je me marre… le carnet de commandes d’Airbus a dépassé les 8000 avions et la demande en transports aériens n’a jamais été aussi élevée. Certains ont bien fait d’arrêter les pailles et les sacs en plastique, de diminuer leurs portions de viande et de rouler à vélo, ils vont compenser les avions et sauver la planète.
Pierre Duriot
⬦Mandat d’Anne Hidalgo : dettes, trous partout, délinquance, migrants, rats, punaises de lit, incendie de Notre-Dame, disparition des bouquinistes, augmentation des taxes, campements sauvages, insalubrité, destructions, attentats, incendies, restrictions de circulation, squats, drogue, détritus… elle porterait pas un peu la poisse, cette fille-là ?
Pierre Duriot
⬦La vie de Céline ne fut pas exemplaire. Aucune vie ne l'est, même si quelques-unes sont moins indignes que d'autres. Un pauvre type survit en nous interminablement.
Pol Vandromme, écrivain, critique littéraire. (1927 - 2009)
⬦Je me marre… objectivement, la guerre en Ukraine est perdue, les sanctions économiques contre la Russie, non seulement n’ont pas eu l’effet escompté, mais la Russie est plus riche et mieux armée qu’avant, nos approvisionnements énergétiques sont devenus aléatoires, notre armement a été détruit, notre argent a servi à engraisser la mafia ukrainienne, qui doit renvoyer l’ascenseur à on ne sait qui et la presse unanime continue à disserter sur une contre-offensive qui n’existe pas…
Pierre Duriot
⬦Résistez. Résistez aux séductions moutonnières de la médiocrité, à l'ignominie des retournements intéressés, aux murmures de la lâcheté qui ne recule devant l'effort que pour se trouver tout à coup, mais trop tard, acculée à la tragédie. Résistez. Résistez. Gardez par-dessus tout l'amour de la liberté et votre sens critique. Combattez par l'ironie des indignations trop légitimes. Combattez par l'espérance un pessimisme trop justifié.
Jean d'Ormesson
⬦Le problème, ce n'est pas la liberté d'expression. C'est l'expression de la liberté.
André Bercoff
⬦Un pays que l'on fait vivre dans les peurs, pour le confort de ses dirigeants, ne peut ni innover ni se redresser. Il est perdu.
Gilles Casanova
⬦Sur télépropagande-matin-France2, un infectiologue de plateau à l'air grave annonce que la nouvelle vague de Covid va tuer et qu'il faut se revacciner contre la contamination. On rêve !
Gilles Casanova
⬦Il ne faut jamais juger les gens sur leurs fréquentations. Tenez, Judas, par exemple, il avait des amis irréprochables.
⬦L’essentiel est sans cesse menacé par l’insignifiant.
René Char
⬦Comme les calculettes ont tué le calcul mental, les applications d’intelligence artificielle pourraient effondrer silencieusement le niveau scolaire.
Gilles Casanova
⬦Les choses sont vraies ou fausses selon la face par où on les regarde.
⬦Je me remarre… puisque paraît-il, il faut sanctionner plus sévèrement les Français consommateurs de drogue, on pourrait commencer par le premier d’entre eux ?
Pierre Duriot
⬦Je suis si intelligent que parfois je ne comprends pas un seul mot de ce que je dis.
Oscar Wilde
⬦Il est temps de faire exploser le clivage droite-gauche au profit d’un clivage souverainisme contre mondialisation sauvage ou encore peuple contre bourgeoisie financière.
Thierry Bléard
⬦Je me marre… oh putain, un nouveau variant arrive. Les tests ont déjà été faits, les anciens vaccins ne sont pas efficaces, il va en falloir d’autres. On se disait aussi. Tous aux abris, confinement, masques, hélicoptères pour transporter les malades, Macron et son « nous sommes en guerre », Véran et son Rivotril, les attestations de sorties, les tests, les pass… vous allez vous laisser « convaincre » une seconde fois ?
Pierre Duriot
⬦Le véritable critère structurant aujourd'hui le champ des idées n'est plus le clivage droite-gauche, mais le fossé grandissant entre ardents amoureux de la liberté et farouches partisans de la censure et de l'interdiction de s'exprimer à tous ceux ne pensant pas « comme il faut ».
Autrement dit totalitarisme insidieux versus authentique démocratie.
Chacun déterminant soi-même son camp, selon qu'il ou elle accepte ou non de dialoguer et débattre avec tout le monde.
Yann Thibaud
⬦Emmanuel Macron, qui rêve sans doute d’un mandat à vie, s’est emporté, lors du marathon de verbiage avec les chefs de l’opposition, contre la limitation à deux mandats présidentiels voulue par la Constitution qu’il a qualifiée, avec son élégance coutumière, de « funeste connerie ».
Au bout d’une semaine, Nicolas Sarkozy, qui est l’auteur de cette limitation, lui a répondu que « ce n’est pas une connerie […] et ce n’est pas funeste ».
Il est agréable de constater à quel point est élevé le débat d’idées en France. Le concept de connerie fait enfin son entrée dans le corpus de la morne philosophie politique.
Radu Portocala
Le grand écart intenable des LR
Gilles La Carbona
https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com
- 6/10/2023 - Revenons quelques instants sur les sénatoriales. Au soir du scrutin Retailleau annonçait la victoire des LR, ce qui est la réalité dans les faits, avec une perte de seulement six sénateurs. Nous avions noté ici même que cette baisse en pourcentage était de 9% ce qui, pour un renouvellement de la moitié des élus, était important. Les chiffres officiels sont tombés, c’est finalement douze sénateurs qui sont retournés à la maison. La chute n’a plus du tout la même importance, elle représente 18%. C’est énorme et c’est la conséquence des tergiversations et de la collaboration des LR avec Macron. Le brave Retailleau devrait faire profil bas et revoir ses prétentions. Mais il n’en sera rien, l’évidence saute aux yeux, le couple Retailleau/Ciotti est néfaste aux LR. Nous le disions déjà après la motion de censure loupée de la LIOT, où les LR s’étaient ligués pour sauver le gouvernement Borne, la tendance se confirme.
L’avenir, au rythme des compromissions renouvelées des LR, s’annonce encore plus dramatique pour ce parti, du moins ce qu’il en reste. L’aveuglement de ses caciques ne sert pas les plus éclairés, qui se laissent entraîner dans une débâcle prochaine. Pour tenter de retrouver une audience, à défaut d’une authentique crédibilité, voilà le sieur Ciotti qui veut faire des LR le parti de la baisse des impôts et de courir les plateaux pour nous vanter la valeur travail, lui qui n’a connu le monde du travail qu’à travers le prisme déformé d’attaché parlementaire, en clair, le donneur de leçon n’a jamais bossé. Décidément l’homme a trop côtoyé la macronie, il en a pris les travers et ne s’en rend même plus compte, il devient aussi détestable que son icône, sa seule apparition provoque une irritation.
Comment peut-il parler de baisse d’impôts, alors qu’il vient d’autoriser ce gouvernement à emprunter 284 milliards de plus en 2024 ? Comment compte-t-il rembourser cette dette supplémentaire ? Dire qu’il n’a aucune suite dans les idées devient un euphémisme. Il gesticule, il dit tout et son contraire, quand son culot ne le pousse pas à s’exprimer sur des choses qu’il ne connaît pas, comme le travail ? Sans consistance, ne sachant plus que copier à défaut d’innover, il entraîne son parti dans une chute qui ne semble plus être une simple vue de l’esprit, mais bel et bien une réalité, dont l’échéance, se rapproche. On se demandait dans ces colonnes, s’il était ouvertement cynique pour venir se plaindre d’un budget qu’il n’avait pas censuré, ou totalement décérébré… avec une telle sortie, la question a trouvé sa réponse. Les prochaines élections européennes seront-elles un test révélateur de la déconfiture d’un parti qui ne cesse de cumuler les antagonismes et contradictions ? Il semble qu’ils ne parviennent plus à coordonner leurs propres aspirations.
Entre une volonté de protéger Macron pour sauver leurs quelques places, et celle de s’afficher comme de farouches opposants, très fort en paroles, totalement absents au niveau des actes, le grand écart devient douloureux à maintenir, et surtout ridicule. L’impossible mariage de la carpe et du lapin, les LR n’ont, dans leur structure actuelle, strictement plus rien à nous apporter. Ils font du Macron en oubliant qu’eux ne sont pas au pouvoir et que leurs simagrées ne séduisent plus personne. Surtout, leur connivence dans la loi sur les retraites les suit, ils devront rendre des comptes. Ils viennent d’être sanctionnés par les grands électeurs qui par définition ne sont pas aussi sévères dans leur jugement que le peuple, c’est dire ce qu’ils risquent de subir… mais visiblement ils s’en moquent, ou sont incapables de se projeter. Cécité volontaire ou pas, la faillite du parti semble actée et ce n’est pas la victoire en trompe-l’œil des sénatoriales qui changera quelque chose.
Ce parti est composé de volontés disparates, et le salut des uns passera inévitablement par l’abandon de cet attelage de baudets en perdition, qui ne parvient plus à masquer les collusions évidentes qu’il entretient avec le pouvoir. Si cette connivence n’est l’œuvre que d’une poignée, les opposants qui ont voté la motion de la LIOT, seraient bien inspirés de quitter le navire avant de sombrer à leur tour dans le chaos. La confusion est trop avancée pour qu’une réelle distinction en épargne certains. Les électeurs ne retiendront qu’un sigle, LR, qu’une figure de proue, Ciotti. Rester acoquiné avec ce personnage c’est se préparer de sombres lendemains.
https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com
5 octobre 2023
Vincent Verschoore
Sur CNN comme sur la BBC et les médias euro-atlantistes, on sonne l'alarme : l'Otan sera bientôt à court de munitions et l'Ukraine ne pourra alors que subir l'artillerie russe (dont les mêmes prédisaient l'effondrement voici un an et demi).
Comme le disait récemment une infâme ministre néerlandaise, le support militaire à l'Ukraine est un moyen "pas cher" de contrer la Russie, ce qui donne à nouveau une idée de la valeur d'une vie ukrainienne dans l'esprit des psychopathes corrompus à la tête de l'UE et de l'Otan.
Comme le dit bien Jeffrey Sachs dans un récent article :
"Quatre événements ont brisé les espoirs des néoconservateurs quant à l'élargissement de l'OTAN à l'Est, vers l'Ukraine, la Géorgie et au-delà.
Le premier est simple. L'Ukraine a été dévastée sur le champ de bataille, avec des pertes tragiques et effroyables. La Russie est en train de gagner la guerre d'usure, un résultat qui était prévisible dès le départ mais que les néocons et les grands médias continuent de nier.
Le second est l'effondrement du soutien de l'Europe à la stratégie néoconservatrice des États-Unis. La Pologne ne parle plus avec l'Ukraine. La Hongrie s'oppose depuis longtemps aux néocons. La Slovaquie a élu un gouvernement anti-néocons. Les dirigeants de l'Union européenne ont des taux de désapprobation bien plus élevés que les taux d'approbation.
La troisième raison est la réduction du soutien financier des États-Unis à l'Ukraine. La base du parti républicain, plusieurs candidats à la présidence du GOP et un nombre croissant de membres républicains du Congrès s'opposent à l'augmentation des dépenses en faveur de l'Ukraine. Dans le projet de loi provisoire visant à maintenir le gouvernement en activité, les Républicains ont supprimé toute nouvelle aide financière à l'Ukraine. La Maison Blanche a appelé à l'adoption d'une nouvelle législation sur l'aide, mais la bataille sera rude.
Le quatrième point, le plus urgent du point de vue de l'Ukraine, est la probabilité d'une offensive russe. Les pertes ukrainiennes se comptent par centaines de milliers et l'Ukraine a épuisé son artillerie, ses défenses aériennes, ses chars et autres armes lourdes. La Russie est susceptible de suivre avec une offensive massive.
Les néoconservateurs ont créé des désastres complets en Afghanistan, en Irak, en Syrie, en Libye et maintenant en Ukraine. Le système politique américain n'a pas encore demandé de comptes aux néoconservateurs, car la politique étrangère est menée sans grand contrôle de la part du public ou du Congrès. Les grands médias se sont ralliés aux slogans des néoconservateurs."
Reste qu'un nouveau Mur à l'Est de l'Europe, même sans recul des Russes, sert les intérêts du complexe militaro-industriel et de l'industrie gazière US, et permet aux grands capitalistes de faire main basse sur les riches terres et ressources naturelles d'une Ukraine détruite et en partie dépeuplée. C'est tout bénef de toute manière.
Tout ceci était cousu de fil blanc, noyé dans une propagande euro-atlantiste d'une insondable hypocrisie, alimentée par une bourgeoisie de "crétins éduqués" ineptes et moralisateurs. Un drame.
4 octobre 2023
ELKABBACH, UN ANTI-REQUIEM
Gabriel Nerciat
On sait qu’il y a plusieurs thèmes ou motifs à propos desquels le divorce entre ce qu’on appelle, faute de mieux, le peuple et les élites est devenu immédiatement perceptible (immigration, insécurité, frontières, mondialisation, référendum, etc.).
Mais nulle séquence à mon sens ne le démontre mieux que le rutilant tombeau d’éloges médiatiques et politiques qui choit depuis hier soir, dans tous les médias de France et de Navarre, sur la dépouille à peine froide de Jean-Pierre Elkabbach – lequel, enfin, comme le voulait Georges Marchais, s’est tu (d’autres que moi ont déjà fait la blague, mais elle s’impose).
De mémoire d’homme, je crois n’avoir jamais rencontré une âme humaine, de quelque milieu qu’elle vînt ou de quelque idéologie qu’elle se réclamât, capable d’éprouver à l’égard de ce sinistre et répugnant laquais des pouvoirs en place autre chose que de l’aversion et du dégoût.
Personne ne pouvait véritablement aimer Elkabbach en dépit de sa superbe, de même que personne ne pouvait vraiment détester Denise Fabre malgré son rire un peu idiot (il est évident que c’est à elle qu’un directeur de chaîne publique intelligent aurait dû demander de s’entretenir avec Jacques Derrida ou Umberto Eco sous les ors de la bibliothèque du Sénat).
Dès qu’on voyait ou entendait ce malotru « aux mains moites de trouille », comme disait Jean-Edern Hallier, quelque chose d’âpre et de passablement violent modifiait instantanément notre humeur.
Sa façon unique, en tout cas dans les années qui ont suivi la fin du gaullisme, de paraître à la fois et dans la même phrase aussi servile et aussi menaçant, ventre à terre devant les tenants du pouvoir en place et pétri de morgue hargneuse à l’encontre des faibles ou des dissidents, donnait immanquablement la nausée, même quand on y était habitué.
La prostitution du journalisme assermenté, il l’assumait jusque dans la coupe de ses costumes de proxénète. D’autres de la même espèce sont venus après lui (inutile de citer les noms), mais aucun n’a pu ou su être pire que lui.
Son seul mérite : avoir réussi, par comparaison, à rendre le plat Alain Duhamel vaguement sympathique, ou fréquentable, et Georges Marchais authentiquement national.
L’acmé dans l’immonde fut atteint en 1994, lorsqu’il alla nuitamment à l’Elysée, comme un Fouquier-Tinville de bazar, faire le procès de la jeunesse maréchaliste de François Mitterrand alors que le président à l’agonie luttait contre le cancer qui ne tarderait pas à l’emporter.
Même moi qui éprouvais une profonde aversion envers la personne et l’œuvre du vieux renard cagoulard de l’Angoumois, ce jour-là, je l’ai profondément aimé, surtout lorsqu’il a fait taire, d’autorité, ce répugnant inquisiteur qui croyait pouvoir se comporter avec lui comme Beria avec Staline sur son lit de mort.
Aujourd’hui, c’est lui qui est mort, et même si c’est dans l’ordre des choses, il convient d’être heureux de lui survivre.
J’entends encore mon père, vieux gaulliste, nous dire, à ma mère et à moi, le soir du 10 mai 1981 : « C’est désastreux, mais au moins on ne verra plus la gueule d’Elkabbach ».
Cette fois, c’est clair, papa ; on ne le verra vraiment plus. Dors en paix, contrairement à lui.
Que cet anti-requiem dès lors, pour solde de tout compte et rejet de toute bienséance funèbre, se disperse par les méandres et les bifurcations de la Toile, comme les cendres d’un dégoût mal refroidi projetées sur la mer de l’universelle insignifiance.
La classe jacassante est obsédée par le sexe des autres
H16
https://h16free.com/2023/10/04/75467-la-classe-jacassante-est-obsedee-par-le-sexe-des-autres
C’est étonnant : nos dirigeants, quand ils ne sont pas à nous expliquer les bienfaits d’une attrition contrôlée et de préférence silencieuse, et quand ils ne sont pas occupés à nous couper les vivres, l’énergie, les moyens de nous déplacer ou nos moyens de subsistance, semblent particulièrement préoccupés par l’usage que nous avons de notre sexe.
Et en matière de sexe, il apparaît maintenant important, que dis-je, nécessaire que l’égalité entre les hommes et les femmes soit parfaitement respectée, de tous les points de vue et de toutes les façons possibles. Cette certitude, fermement ancrée dans les convictions républicaines de toute la classe politique, a conduit à la création d’un énième “Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes” dont l’indispensable mission l’a poussé à aller étudier de plus près quelques plateformes pornographiques.
Le but était d’y trouver tout ce qui confirmait son existence même, à savoir les preuves irréfutables de traitements différenciés en fonction des sexes ainsi que d’une inégalité flagrante entre les hommes et les femmes. Dans la pornographie. Voilà.
Sans surprise, ce fut chose faite et mieux, même, puisque selon les fines analyses du Haut Conseil, ces plateformes se vautrent dans la “pornocriminalité”.
Dans son rapport, le Comité Théodule Haut Conseil nous explique avoir découvert des pratiques violentes et des traitements “contraires à la dignité humaine et à la loi”.
Et il a en partie raison puisque plusieurs procédures judiciaires sont actuellement en cours avec des dizaines de producteurs mis en examen pour “viols en réunion”, “traite aggravée d’êtres humains”, “proxénétisme aggravé” ou même “viol avec acte de torture et de barbarie”… Mais en partie seulement car ce rapport comporte aussi d’intéressantes affirmations et quelques propositions qui peinent à masquer les pires penchants intrusifs et autoritaires de leurs auteurs.
Ainsi, s’il apparaît évident que toute production (pornographique ou non, du reste) réalisée sans accord explicite et complet des adultes impliqués doit être non seulement interdite mais aussi poursuivie et dûment sanctionnée en justice – ce qui, au passage, est donc déjà couvert par les lois existantes – il n’en va pas de même pour celles qui sont, justement, réalisée par des adultes consentants.
Or, la lecture du rapport laisse une impression persistante de gloubi-boulga dans lequel les auteurs auront commodément mélangé des pratiques clairement illégales et passibles de poursuites avec d’autres qui, bien qu’alternatives et pouvant clairement choquer, n’en sont pas moins réalisée dans un cadre légal. On peut ainsi lire quelques interprétations juridiques hardies permettant de déclarer des contrats de travail illégaux car – je cite – “on ne peut pas consentir à sa propre torture, à sa propre humiliation” (ce que niera normalement tout électeur de Macron)…
Pire encore, on découvre à la lecture des quelques articles de presse consacrés au sujet que les chercheurs spécialisés et les associations de professionnels concernés (actrices, par exemple) n’ont absolument pas été contactés ni interrogés.
Pourtant, leur avis est d’autant plus indispensable qu’à la lecture du rapport, il a été particulièrement tranché : dénonçant une étude réalisée à charge, ces professionnels estiment que “ce rapport est une honte à tous les niveaux” puisqu’il a surtout consisté à évincer les chercheurs et invisibiliser les travaux n’allant pas dans le sens du rapport, voire à détourner le sens des propos de certains, dans le but manifeste de ne présenter que les éléments favorables à l’abolitionnisme pur et simple de la pornographie. Ceci s’est d’ailleurs traduit dans une tribune qui détaille les problèmes de ce rapport.
À l’analyse, s’il apparaît nécessaire – et ce n’est pas nouveau – de s’assurer que le monde de la pornographie soit débarrassé et fermement puni pour ses pratiques illégales, il n’en reste pas moins que les dénonciations et les propositions de ce Haut Conseil offrent une autre forme de dérives parfaitement liberticides, à commencer par la censure, sorte de point de convergence de toutes les luttes gouvernementales en ce moment.
Ce n’est pas une exagération puisque, l’encre du rapport même pas encore sèche, se pointaient déjà Bérangère Couillard, la “ministre déléguée chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et des titres ronflants à rallonge pour occuper de la place sur les bristols républicains”, qui s’empresse déjà de lancer toute une batterie de propositions, dont la création d’une infraction générique d'”exploitation sexuelle” ratissant aussi large que possible.
Autrement dit et avec une surprise fort modérée, les dérives (pour certaines illégales) du monde de la pornographie deviennent les passe-plats de la censure, de l’interdiction et de la régulation aussi invasive que possible des pratiques intimes des citoyens qui ne sont plus considérés comme adultes que lorsqu’il s’agit de payer taxes et impôts.
Et encore une fois, il apparaît que les dirigeants actuels du pays sont obsédés par l’usage que nous avons de notre sexe et l’impérieuse nécessité pour eux de s’en mêler.
Ainsi, il est maintenant clairement affiché la nécessité de ne pas s’en servir pour se reproduire, car, voyez-vous, il y a trop de monde sur Terre. En revanche, il sera absolument indispensable de l’utiliser pour affirmer son identité, et notamment ouvrir les chakras de tous à commencer par celui des enfants, quitte à en montrer toute une panoplie dans des séances de “lecture” fort éducatives, en maternelle et hors du cadre familial par exemple.
Ces mêmes dirigeants semblent persuadés qu’il faut explicitement louanger à grands renforts médiatiques la façon dont les uns et les autres s’emboîtent ou pas, ainsi que l’opportunité donnée par la chirurgie et les traitements hormonaux de changer de sexe. De façon intéressante, il apparaît avec ce rapport qu’il est donc contractuellement illégal de se fouetter entre adultes consentants, mais que faire castrer son enfant est a contrario tout à fait envisageable et, moyennant le bon contexte, peut-être même courageux voire souhaitable.
Bref : tout ce qui a trait aux zizis et aux zézettes semble occuper une partie considérable du temps de cerveau trop disponible des dirigeants occidentaux. Peut-être persuadés que leurs habitudes et perversions personnelles infusent l’intégralité de la société, ils se sont convaincus, belles âmes charitables, qu’il fallait agir pour empêcher ces dérives aux autres.
Et dans tous les cas, le résultat se traduit toujours par une augmentation de leurs pouvoirs et de l’intrusion des administrations dans nos vies. Cela tombe bien, non ?
Haut Karabagh, une honte européenne
Maxime Tandonnet
Une épuration ethnique est en cours au Haut Karabagh avec plus de 100 000 réfugiés qui ont dû fuir les massacres, les viols, la torture, à la suite de l’invasion de cette enclave arménienne par l’Azerbaïdjan. Mais cette fois, l’Europe des droits de l’homme a fait quasi silence, a lâchement fermé les yeux en dehors de quelques coups de menton ou communiqués verbeux. Mais il y a pire. C’était il y a un an, le 18 juillet 2022, Mme Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, rencontrait à Bakou le dictateur et bourreau des Arméniens, Ilham Aliev et se pavanait devant les caméras de télévision en signant un accord gazier avec ce dernier. L’idée était de remplacer médiatiquement le gaz russe par du gaz d’Azerbaïdjan. Depuis, Cette dame a-t-elle démissionné pour autant ? Non, elle parade plus que jamais. Pourtant, par cette signature, les Européens donnaient une sorte de feu vert au massacre en cours et à une nouvelle crise humanitaire. Mais celle-ci n’intéresse pas grand monde. Alors aujourd’hui, silence motus. Tabou sur les agissements de cette dame : il n’en est pas question, aucune critique à son encontre dans les médias officiels. Pourtant, le génocide arménien par les Turcs de 1915 (plus d’un million de morts) pourrait servir de leçon. Mais non, l’Europe ferme les yeux, cette fois-ci, pas de sanctions, pas de soutien militaire significatif à l’Arménie menacée à son tour. Peut-être que la haine de soi a encore frappé : dès lors que ce sont des musulmans qui massacrent des chrétiens, et non l’inverse, quelle importance ? Ou bien encore, le Haut Karabagh et l’Arménie ne font-ils pas partie des projets de l’Occident, comme l’Ukraine ? En tout cas, nous assistons à un formidable ballet d’hypocrisie : les droits de l’homme et l’indignation sélective : quand cela nous arrange, conformément à nos intérêts. Et quand cela ne nous arrange pas, on ferme les yeux, voire pire, non seulement on ne fait rien pour s’y opposer, mais on encourage le massacre par la signature d’un accord gazier scandaleux.
Delaurette, ou la fin de la science
Gilles La Carbona
https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com
Nous alertions nos lecteurs sur la future nouvelle loi « Gayssot » en préparation à l’initiative du député socialiste Delaurette, consistant à interdire tout débat contradictoire sur le climat. Selon lui, le consensus scientifique est tel, que toute opposition à la grande théorie du GIEC doit être déclarée hors-la-loi. On ne peut pas être moins scientifique dans la démarche. Nous l’écrivions, les 1609 chercheurs, dont deux prix Nobel, qui ne pensent pas comme lui deviennent aux yeux de l’inquisiteur Delaurette, des hérétiques, ils devraient donc être embastillés ? À moins qu’il n’envisage de les placer en camp de rééducation, comme le suggère Schwab, dont il emprunte les préceptes et les méthodes, avec une similitude étrange.
La journaliste Judith Waintraub s’est également inquiétée, dans le Figaro Magazine, de l’avenir de la liberté de la presse. Bien entendu, le député socialiste Delaurette s’est ému de cette interrogation, s’indignant presque qu’on puisse lui faire ce procès, le vivant sans doute comme une terrible injustice. Il va plancher sur une loi pour faire taire ces dissidences-là peut-être ? Mais comment appelle-t-il cela, lui ? On le répète, une vérité qui a besoin du législateur pour s’affirmer porte en elle les germes de la suspicion. La dictature se parant toute seule de vertus, accuse les démocrates d’être des dictateurs.
Qu’est-ce qui peut bien le gêner dans le fait que des scientifiques comparent leurs résultats et n’aboutissent pas à la même conclusion ? Evoquer un consensus scientifique sur le climat est une aberration et ce socialiste le sait, mais il ment. Cet homme et ceux qui le suivent sont dangereux. Les obligations d’imposer, par la propagande, le narratif du climat, sont dans la presse déjà conséquentes. Radio France interdit dans sa charte de parler du climat autrement que selon les directives gouvernementales. Le bulletin météo télévisuel a même changé de nom pour s’appeler « journal météo climat », recolorant en rouge les cartes de températures dès qu’on dépasse 25 degrés, pour impressionner le public. Plus grave, les normes « environnementales » font augmenter le prix de la construction jusqu’à 60%. Toute cette armada de contraintes légales et journalistiques ne suffit pas à Delaurette, il veut bouter hors des réseaux tous ceux qui oseraient encore revenir sur l’exagération de l’urgence climatique, dont Bill Gates, lui-même, doute à présent. Ces enragés de la vérité absolue ne reculent devant rien pour nous contraindre à accepter une pensée qu’ils prétendent norme indiscutable. Une loi a-t-elle été nécessaire pour affirmer que 2+2 font 4 ? Dans ce cas pourquoi ne pas évoquer les fameux « platistes » et interdire cette aberration, qui est, elle, scientifiquement prouvée ?
Les pires pouvoirs peuvent toujours trouver une excuse « scientifique », pour crever des yeux ou gazer des groupes religieux. Delaurette, chantre de l’absolutisme, fer de lance de l’oppression obscurantiste, confondant science et évangiles, est de ceux-là et devrait écouter le discours du ministre du Burkina Faso à la tribune de l’ONU, pour y découvrir comment ses pseudos vérités sont perçues dans le monde réellement libre. Ni démocrate, ni objectif, mais dans l’enfermement des informations qui pourraient vous contraindre à penser autrement, il corsète la libre pensée pour pallier la faiblesse de ses arguments et de la fausseté de ses intentions. La vérité lui fait peur et il doit donc la maîtriser.
C’est justement cela qui chancelle à l’ONU et sur le reste de la planète : les théories universelles imposées par l’Occident et qui ne le sont pas. Une telle loi ne doit pas passer, nous attendons que l’ensemble de la presse dite libre et que nos députés fassent front pour annuler cette initiative digne de la Corée du Nord, mais certainement pas du pays de Voltaire, dont la philosophie était justement de lutter pour que tous puissent s’exprimer sur tous les sujets, même s’il ne partageait pas les mêmes idées. Selon la célèbre citation qui en réalité n’est pas de lui, mais qui lui va bien : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire ». Notre parlement se reconnaîtra-t-il avec le philosophe des Lumières, ou avec le sombre Delaurette ? Pour ce qui est du RPF notre choix est clair, la liberté d’expression est un bien sacré et doit le rester. Ni entrave ni interdiction, la science doit s’exprimer de façon autonome sans avoir un pistolet sur la tempe.
https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com
2 octobre 2023
Ukraine : la propagande occidentale patine
H16
https://h16free.com/2023/10/02/75477-la-propagande-ukrainienne-patine
Ah décidément, la propagande occidentale a bien du mal à passer au-delà des médias de grand chemin. Petit-à-petit, s’effrite un peu partout le récit romantique d’un effondrement prochain de la Russie, les certitudes affirmées sur l’inévitable victoire de l’Ukraine et l’histoire fabuleuse de cette guerre qui serait celle d’une démocratie naissante contre une dictature veule…
Ainsi et pour l’économie russe, même si ces colonnes expliquaient, dès mars 2022, que les sanctions seraient largement contre-productives, il aura fallu attendre ces dernières semaines seulement pour que les choses soient rendues officielles à coup de petits articles piteux dans lesquels on se rend compte, penaud, que la croissance économique russe sera meilleure cette année que l’européenne, au point qu’on en vienne même à admettre que la Russie n’avait finalement aucune difficulté à contourner ces sanctions parfaitement grotesques.
Ceux qui raillaient alors le poutinisme gluant des réalistes (dans ces colonnes ou ailleurs, il y a un peu plus d’un an) en seront pour leur frais et peut-être feront-ils l’effort d’arrêter enfin de croire les organes de presse gouvernementaux ?
On peut en douter, tout comme on peut encore douter qu’ils puissent admettre que l’actuel conflit en Ukraine tourne au carnage en défaveur des Ukrainiens. Il semble qu’il va falloir encore un peu de temps avant que le déni de réalité s’évanouisse d’autant que, si les médias français de grand chemin peinent franchement à relayer la moindre information correcte, on en retrouve de plus en plus dans les médias anglo-saxons et le moins qu’on puisse dire est que les nouvelles fraîches sont raides.
Le pompon est cependant atteint lorsqu’on évoque la tendance du pouvoir ukrainien à n’être pas tout à fait démocratique voire, pour les plus audacieux (et donc poutinistes gluants, il va de soi), à expliquer que ce pays est gangrené par la corruption et une forme de fascisme qui nous rappelle effectivement les heures les plus sombres de l’Histoire européenne, svastika incluse.
C’est en cela que la récente mésaventure au parlement canadien de Justin Trudeau, l’actuel premier ministre du Canada, est en train de réveiller certains nigauds de façon retentissante : profitant de la visite de Zelensky au Canada, Trudeau a jugé utile de proposer une ovation de l’ensemble des députés canadiens pour un certain Yaroslav Hunka, vétéran ukrainien de 98 ans installé au Canada après la seconde guerre mondiale. Seul hic qui a bientôt fait surface : le vétéran était un nazi ayant officié dans les troupes de sécurité ukrainienne employées par la Waffen-SS pendant la guerre.
L’information connue, les quelques jours qui ont suivi ont été un peu agités au parlement et au gouvernement canadien : le président du parlement, conscient d’avoir ovationné un personnage pas tout à fait recommandable, a promptement démissionné. La presse canadienne, pourtant particulièrement enamourée de Trudeau, n’a pu s’affranchir de revenir sur l’affaire et de constater que tout ceci faisait un peu désordre, voire que l’ensemble de la classe jacassante canadienne n’était pas tout à fait irréprochable dans son comportement vis-à-vis des nazis…
Pourtant, ce n’est pas exactement comme si le vétéran n’avait pas été reçu préalablement par Trudeau et Zelensky, en aparté, ce qui aurait peut-être pu donner le temps aux deux politiciens de comprendre l’énormité de ce qu’ils allaient commettre un peu plus tard…
Ce n’est pas non plus comme si le gouvernement ukrainien n’était pas habitué des positions qu’on qualifiera pudiquement d’ambigüe concernant les franges les plus extrêmes de ses partisans ; ainsi, l’année dernière (qui n’est pas si lointaine, finalement), l’ambassadeur ukrainien en Allemagne choquait la Pologne en niant l’implication pourtant avérée de Stepan Bandera dans le massacres de juifs et de Polonais sur le sol ukrainien pendant la Seconde guerre mondiale.
Ainsi, personne n’a semblé s’émouvoir d’apprendre, toujours en 2022 et du jour au lendemain, que Facebook et Instagram ne considéraient plus le régiment Azov comme une organisation dangereuse ou émettrice de discours de haine, et ce en dépit d’un historique pourtant assez peu sujet à débat.
En pratique, il n’y a pas besoin d’aller fouiller très loin pour retrouver des articles, datant d’avant 2022, dans lesquels les accointances de certains mouvements ukrainiens avec le nazisme ne font aucun doute.
C’est aussi probablement pour cela que l’alliance des autorités polonaises avec les autorités ukrainienne bat clairement de l’aile : apprenant la présence de l’ancien nazi sur le sol canadien, ovationné qui plus est par le parlement et par Zelensky, l’un des ministres polonais a expliqué regarder de très près la possibilité d’une extradition du vétéran pour un jugement en Pologne, ce qui aurait des répercutions diplomatiques certaines. Après le refus par le premier ministre polonais de continuer à fournir des armes à l’Ukraine, on sent que les choses ne sont plus aussi simples entre Kiev et Varsovie.
Il apparaît donc de tout ceci que les fariboles médiatiques ne résistent guère aux faits. Non seulement, l’Ukraine a bien compté dans ses rangs des nazis, mais en plus l’actuel pouvoir en place a dû composer avec leurs résurgences ultranationalistes, clairement racistes et antisémites, et ce dès 2014. Malgré la multiplication récente d’article de la presse subventionnée et dans les grands médias de révérence qui expliquent à qui veut le lire ou l’entendre que ces notions ne sont que pure fable poutinesque, les dérapages des uns et des autres ne laissent guère de doute.
Et si on peut aisément accepter que ces mêmes médias ne voulaient pas laisser le champ libre à la rhétorique du Kremlin qui parlait de dénazification, on aura en revanche plus de mal à accepter leur efforts systématiques pour édulcorer complètement la situation ukrainienne en passant sous silence de façon grotesque l’état pourtant avancé de corruption politique, économique et surtout morale du pouvoir en place.
Enfin, on fera mine de s’étonner de l’attitude générale de ces mêmes médias, politiciens et activistes qui, à coups de cris hystériques, dénichent toujours plus de néonazis et autres fascistes chez ceux émettant la moindre critique à l’égard des politiques menées actuellement en Occident, et qui sont d’une pondération et d’un calme olympiens lorsque d’authentiques nazis ou de vrais fascistes sont subitement découverts dans leurs rangs.
Chaque semaine qui passe, chaque propagande éventée ajoute un clou dans le cercueil de ces organes de propagande.
Inscription à :
Articles (Atom)