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18 octobre 2023

Denis Collin

Obono qualifie le Hamas d'organisation qui "résiste", Darmanin veut la poursuivre pour apologie du terrorisme. ils sont tous fous.
Obono est une foutue indigéniste, la "sœur" (sic) de Houria Bouteldja, le pire de ce qu'on trouve à LFI. Mais elle a le droit d'exprimer son opinion. Elle n'appelle pas à jeter des bombes. Elle dit simplement une ânerie de plus. S'il faut poursuivre devant les tribunaux tous ceux qui disent des âneries, il faut multiplier par 4 le budget de la justice.
Mais Darmanin sait ce qu'il fait. Il veut faire un exemple et marquer un nouveau pas dans la restriction de la liberté d'expression. IL le fait avec d'autant plus de facilité que la gauche en général et LFI en particulier n'ont pas été les derniers dans la volonté de criminaliser les "mauvaises pensées". Les arroseurs sont arrosés.
Je renvoie les lecteurs intéressés à mon livre de 2011, La longueur de la chaîne (Max Milo)

Arménie

LA FRANCE DE DOMINIQUE BERNARD

Gabriel Nerciat

D'après ce que je lis depuis hier dans la presse, Dominique Bernard, le professeur assassiné par un islamiste tchétchène vendredi à Arras, père de trois filles, était un enseignant érudit, discret, ironique, consciencieux, étranger aux modes littéraires et culturelles, plutôt rétif à la doxa pédagogique en vogue rue de Grenelle, amoureux de littérature, de cinéma italien et de théâtre, et qui avait à cœur d'essayer de transmettre à ses élèves d'un obscur petit lycée de l'Artois le goût des romans hautement civilisés de Marcel Proust et de Julien Gracq.
Peut-être que je m'abuse sous l'effet de l'émotion, mais il me semble que, lycéen, j'aurais aimé avoir un professeur de lettres tel que lui.
Et j'espère qu'il y a encore beaucoup de professeurs de lettres, en France, aujourd'hui, qui lui ressemblent.
Les discours convenus du Banquier Président ou de son ministre de l'Intérieur, qui avaient promis il y a trois ans qu'il n'y aurait pas d'autres Samuel Paty, sont au-delà de l'indécence, mais tout le monde à peu près s'en moque.
La seule chose qui est sûre, c'est que si dans les années qui viennent aucune commune de France n'a le courage de nommer Dominique Bernard un collège ou un lycée de Paris ou de province, si le lamentable et pathétique maire centriste d'Arras n'a pas le retour de dignité et de vigueur nécessaire pour baptiser du nom de Dominique Bernard l'une des rues principales de sa ville, alors ce sera le signe définitif, univoque, visible, net, sans bavure, que nous sommes devenus un peuple de zombies, de froussards, d'eunuques, de lâches, de iels et d'esclaves consentants.

La France tiers-mondisée

Jacques COTTA

De la politique internationale à la politique nationale, industrielle, sociale, économique, éducative, morale... la France, hier pays riche et développé, rejoint aujourd'hui le tiers-monde...

https://www.youtube.com/watch?v=br0NO262NaI

17 octobre 2023

Denis Collin

Qui a mis les pieds à Dubaï peut se faire une idée de ce que le capitalisme peut devenir. Un mélange de rigorisme islamiste, de hightech et d'étalage du règne du pognon. À Dubaï vous n'avez pas le droit d'avoir dans votre valise une Bible. Il y a une grande librairie plutôt destinée aux "expats" : on y trouve des livres sur le marketing, la comptabilité, les techniques de communication, et même des livres de sciences dures, mais pas un livre de philosophie ou de sciences humaines, tout cela est remplacé par des éditions du Coran et des commentaires du Coran, à destination des gens pieux. Les "expats" vivent entre eux et profitent comme tout le monde de la main-d'œuvre originaire des Philippines, soumise et bon marché. On peut même trouver de l'alcool et des centres commerciaux gigantesques avec toutes les grandes marques de luxe européennes, des endroits où l'on peut voir des Saoudiennes dûment bâchées et chaussées de Nike acheter de la lingerie affriolante. L'islamisme et le capitalisme peuvent donc faire bon ménage. L'islam sunnite, comme le puritanisme anglo-saxon, pratique le culte de Mammon et admet implicitement qu'on peut avoir deux maîtres. L'islamisme étant un projet totalitaire de contrôle des corps et des âmes est au fond bien plus utile au capitalisme d'aujourd'hui que les restes de la liberté de pensée, de la tolérance et de l'esprit critique que nous avons hérités des Lumières. Si on a bien saisi tout cela, on comprend mieux le sens de toute une série d'opérations politiciennes, du clientélisme de base en Seine Saint-Denis jusqu'à la propagande pro-voile de l'UE. On comprend aussi pourquoi la somme de lâchetés au moment de l'assassinat de Samuel Paty et pourquoi aujourd'hui encore l'administration de l'EN détourne pudiquement les yeux quand les professeurs sont menacés.

LETTRE D'UNE AMIE, PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE

Philippe Miquel

Élèves analphabètes, ingrats, vides et avides, platement réduits à deux dimensions, profs pusillanimes, à peine plus instruits, tout aussi conformistes, sourds, muets, aveugles pour la plupart. Syndicats moutonniers, partisans, frileux et impotents ; doxa wokiste, bien pensance obligée, réflexion balisée ; réformes pléthoriques, absurdes, hors sol, chronophages ; menaces directes ou indirectes (avec désormais l’option décapitation) ; parents démissionnaires, procéduriers, intransigeants, direction lâche, stupide, superficielle (une boussole qui indique le sud). Et le tropisme du privé pour le public s’accélère. L’attraction de l’abîme peut-être. J’étais souvent la seule à dire non, la seule à ne pas vouloir d’iPad en cours, pour les élèves et pour les profs. Asphyxiée par la bêtise, l’inconséquence, la mièvrerie ambiante, je ne pouvais presque plus exercer mon métier. Don Quichotte. Sisyphe. J’ai choisi Cyrano.
Formatage, bourrage de crâne, l’école n’est même plus un village Potemkine (on peine à cacher les ruines sous le tapis) mais un grand ratage institutionnalisé, un Mc Donald's qui gave les esprits de malbouffe (chacun vient comme il est), un système lénifiant, de plus en plus inégalitaire (fruit de plusieurs décennies de bourdieuseries), une vaste entreprise de déconstruction, de déstructuration, de décivilisation (comme dit l'autre).
Par intérêt sans doute, paresse, idéologie, cynisme, ils ont tué l’intelligence, l'esprit critique, la pensée libre, la vraie culture, le goût, l’exigence, l’histoire, la mémoire, l’identité, l’âme. Ils ont découragé les meilleurs, les plus motivés, les plus solides. Une violence inouïe, insidieuse, quotidienne, banale, destructrice. Une violence qui ne dit pas son nom. La « fabrique des crétins » est devenue la fabrique des barbares. Logique et chronologique.
Alors, je suis partie. Rester n’aurait eu ni sens, ni sève, ni saveur. Pas de complaisance ni de compromission. Un choix, pas une fuite. Une révolte, pas une démission. Je n’ai manqué à personne, personne ne m’a manqué. Cela remet l’ego à sa juste place. Cette liberté a un prix. Forcément. Officiellement, je suis en arrêt maladie. Mon salaire suit les méandres complexes d’une administration kafkaïenne (pléonasme). Bref, je ne gagne pas grand-chose et j’aurais une retraite de misère. Mais je ne regrette rien. Ils n’auront pas ma peau, ni ma liberté, ni mon temps.
Ma colère est à la mesure de ma déception, de ma désillusion, de mon désenchantement. De mon impuissance. Tout a été dit depuis longtemps, rien ne change. Avec l’Education nationale le pire est toujours sûr. Je ne regarde pas en arrière, je ne veux pas être amère. C’est fini. Ailleurs, loin, définitivement et dans l’indifférence de ce qui adviendra à ce pays, je préfère cultiver mon jardin. (30/09/2023)

Opinion sur LFI, Obono, Mélenchon et compagnie

Jonathan Sturel

En réalité je me fiche que le complexe médiatique ne parvienne pas à leur faire dire que le Hamas est un groupe terroriste. Je me fiche que ces collabos admettent ou non son caractère terroriste. Cette querelle sémantique n'a en réalité aucune incidence puisque quoi qu'il en soit, hormis ses complices et sympathisants directs, personne ne peut nier que le Hamas a tué des civils et que c'est abject.
Je note que le complexe médiatique préfère entretenir cette querelle sémantique avec eux plutôt que de les mettre en face des véritables dangers de leur idéologie :
- Ils veulent continuer l'immigration qui importe son lot de drames chez nous ;
- Ils veulent continuer de faire se repentir la France ;
- Ils soutiennent, ici en France, toutes les tentatives d'entrisme islamique, burkini, abaya, voile, etc.
- Ils s'entêtent à prendre les victimes de l'immigration pour des coupables de racisme ;
- Etc.
Voilà les vrais crimes de ces gens, voilà sur quoi il faut bâtir le procès politique qui devra les rayer du spectre électoral et médiatique. Voilà les vrais sujets et voilà pourquoi les médias, qui sont incapables de dénoncer ce qu'il faut réellement dénoncer, sont incapables de leur reprocher autre chose que cette querelle sémantique.
Radu Portocala

Titre dans Le Figaro : « L’opposition pro-européenne remporte la majorité… »

Depuis des années, ce qualificatif est utilisé systématiquement pour définir les Bons dans un débat politique ou une élection. Le public doit être rassuré : être pro-européen est une garantie. Une garantie de quoi ? On ne sait pas exactement. Probablement de bonne conduite. De soumission acceptable. Un imbécile, s’il est pro-européen, mérite notre confiance, voire nos acclamations. Ceux qui s’y refusent, ou pas complètement, sont, comme disait le bon président Macron, des lépreux.
La Pologne réintègre donc cette grande et heureuse famille qu’est l’Union européenne - car être « pro-européen » dans l’acception actuelle du terme n’est rien d’autre qu’être l’adepte d’une immense structure bureaucratique empêtrée en elle-même, de plus en plus idéologique et, finalement malfaisante. Mais que tout le monde doit aimer comme le seul remède accepté contre la lèpre.
… Cette nouvelle Union soviétique en moins efficace, comme disait Vladimir Boukovski.
TV5MONDE Info

Guerre Israël-Hamas, cinquième jour

11/10/2023 - Longtemps correspondant à Jérusalem, le journaliste Charles Enderlin nous livre son analyse du conflit entre Israël et le Hamas.

https://www.facebook.com/watch/?v=865047595336236&ref=sharing