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21 octobre 2023

Israël-Palestine : YouTube censure un "appel à la paix" d'Idriss Aberkane

Auteur(s)
France-Soir
Publié le 17 octobre 2023 - 12:35
Image
Vidéo Israel-Palestine Aberkane
 Capture d'écran YouTube - Idriss J. Aberkane

Alors que le conflit israélo-palestinien fait couler tout à la fois de l'encre et du sang, Idriss Aberkane s'est risqué à la publication d'une analyse sur YouTube, le 15 octobre dernier. Intitulée "Quelle politique sous-tend la deuxième Guerre de Gaza ?", cette dernière a dépassé les 500.000 vues avant d'être censurée en France par la plateforme.

Hier, il a réagi sur X (Twitter) : "Après plus d’un demi-million de vues en 34h, ma nouvelle vidéo vient d’être censurée par YouTubeCreators. Comment un appel à la paix peut-il être censuré ? C’est absolument lunaire !" En fait, la vidéo n'est censurée qu'en France. Si vous activez un VPN, elle est de nouveau visionnable. Par ailleurs, il a pu la republier sur X :

Dans cette vidéo, l'analyste veut s'adresser "aux deux parties" et tient pour fil rouge le "rythme de croisière morbide de 60 morts par heure" qu'engendre le conflit. En équilibriste, il analyse les causes et les potentielles conséquences de cette guerre — qui n'est selon lui que la "continuation de politiques", et ne s'en réjouit pas : "Tirons les leçons [de la Première Guerre mondiale - NDLR], que nous avons cru pouvoir contrôler, mais qui nous a contrôlés nous et qui contrôle encore la géopolitique mondiale plus de cent ans après. La Première Guerre mondiale préside aujourd'hui par ses conséquences aux destinées humaines."

Avant de mettre en garde : "Jamais nous n'avons été aussi proches d'une troisième guerre mondiale qu'aujourd'hui". Et de conclure : "Quelles que soient nos émotions, quelles que soient nos revendications, nous devons avant toute chose faire en sorte qu'une guerre qui aujourd'hui brûle à 60 morts par heure, ne brûle pas à 60.000".

En dessous de la vidéo, les commentaires sont dithyrambiques : "Merci M. Aberkane pour cet appel à la raison" ; "Encore une analyse que l'on devrait trouver sur nos médias" ; "Je suis sans mots ! Tant de lucidité et tant d’humanité dans votre analyse."

Pourtant, avec une adresse IP française, on n'y a plus accès sur YouTube.

https://www.francesoir.fr/politique-monde/israel-palestine-youtube-censure-un-appel-la-paix-d-idriss-aberkane

Un manifeste phare contre le « complexe industriel de la censure »

Libre Média
Mercredi le 18 octobre 2023, à 18:00

De gauche à droite: Jordan B. Peterson, Bari Weiss et Julian Assange. Photo: compte X du journal Die Welt.

Dans la Déclaration de Westminster, près de 140 personnalités parmi lesquelles Jordan B. Peterson, Julian Assange, Bari Weiss et Edward Snowden prennent la parole pour dénoncer la mise en place d’un vaste système de censure à travers le monde.

En signe d’appui, Libre Média reproduit intégralement la déclaration ci-dessous.

Ce manifeste a été rédigé par des journalistes, artistes, auteurs, activistes, spécialistes en technologie et académiciens pour mettre en garde contre la croissante censure internationale qui menace d’éroder des normes démocratiques centenaires.

En provenance de la gauche, de la droite et du centre, nous sommes unis par notre engagement en faveur des droits universels de l'homme et de la liberté d'expression, et nous sommes tous profondément inquiets par les tentatives visant à qualifier la parole protégée de «désinformation», de «mésinformation» et d'autres termes mal définis.

La liberté d'expression est notre meilleure défense contre la désinformation.

L’usage abusif de ces termes a mené à exercer la censure sur des citoyens ordinaires, des journalistes et des dissidents dans le monde entier.

Une telle ingérence dans le droit à la liberté d’expression supprime toute discussion valable sur les questions urgentes d’intérêt public, et porte atteinte aux principes fondamentaux de la démocratie représentative.

Partout dans le monde, les dirigeants gouvernementaux, les sociétés de médias sociaux, les universités et les ONG s’emploient ou s’investissent de plus en plus à surveiller les citoyens et à les priver de leur voix. Ces actions coordonnées à grande échelle sont parfois dénommées le «Complexe Industriel de la Censure».

Ce complexe manœuvre souvent au moyen de politiques gouvernementales directes. Les autorités indiennes et turques se sont emparées du pouvoir de supprimer les contenus politiques des réseaux sociaux. Le corps législatif allemand et la Cour Suprême du Brésil criminalisent le discours politique.

Dans d'autres pays, des mesures telles que le projet de loi irlandais sur le «discours de haine», le projet de loi écossais sur les crimes haineux, le projet de loi britannique sur la sécurité en ligne et le projet de loi australien sur la «mésinformation» menacent de restreindre sévèrement le droit à s’exprimer et ainsi de créer un effet dissuasif.

Mais le complexe industriel de la censure opère selon des méthodes plus subtiles, qui incluent le filtrage de visibilité, l’étiquetage et la manipulation des résultats des moteurs de recherche.

Ce n’est que grâce à la liberté d’expression que nous pouvons dénoncer les violations de nos droits et lutter pour de nouvelles libertés.

En boycottant et en signalant, les censeurs des médias sociaux ont déjà réduit au silence les opinions légitimes sur des sujets d’importance nationale et géopolitique. Ils l'ont fait avec le plein soutien des «experts en désinformation» et des «vérificateurs de faits» des grands médias, qui ont abandonné les valeurs journalistiques du débat et de l'enquête intellectuelle.

Tout comme les fichiers Twitter l'ont révélé, les entreprises technologiques procèdent souvent à une «modération de contenu» liée à la censure en coordination avec les agences gouvernementales et la société civile.

Bientôt, le règlement européen sur les services numériques (DSA) rendra officielle cette relation en donnant les données des plateformes à des «chercheurs agréés» issus d'ONG et du monde universitaire, laissant ainsi nos droits d'expression à la discrétion de ces organismes non élus et manquant de mécanismes de responsabilisation.

Certains hommes politiques et ONGs visent même à cibler les applications de messagerie cryptées de bout en bout comme WhatsApp, Signal et Telegram. Si le cryptage de bout en bout disparaît, nous n’aurons plus aucune possibilité de véritables conversations privées dans la sphère numérique.

Bien que la désinformation entre États soit un réel problème, les agences conçues pour lutter contre ces menaces, comme la Cybersecurity and Infrastructure Security Agency aux États-Unis, se retournent de plus en plus vers elles-mêmes et contre les citoyens. Sous le prétexte de prévenir le préjudice et de protéger la vérité, la parole est traitée comme une activité autorisée plutôt que comme un droit inaliénable.

La censure nous prive de la richesse de la vie elle-même.

Nous sommes conscients que les mots peuvent parfois être offensifs, mais nous rejetons l’idée selon laquelle les sentiments blessés et l’inconfort, même graves, justifient la censure. Le discours ouvert est le pilier central d’une société libre, et est essentiel pour tenir les gouvernements pour responsables, pour favoriser l'autonomie des groupes vulnérables et réduire le risque de tyrannie.

La protection de la parole ne concerne pas uniquement les points de vue avec lesquels nous sommes d’accord ; nous devons protéger avec vigueur la parole des opinions auxquelles nous nous opposons le plus fermement. Ce n’est que sur la place publique que ces opinions peuvent être entendues et véritablement contestées.

Qui plus est, à maintes reprises, des opinions et des idées impopulaires finissent par devenir des idées reçues. En qualifiant certaines positions politiques ou scientifiques de «mésinformation», nos sociétés risquent de s'enliser dans de faux paradigmes qui priveraient l'humanité de connaissances durement acquises et anéantiraient la possibilité d'acquérir de nouvelles connaissances.

La liberté d'expression est notre meilleure défense contre la désinformation.

L’attaque contre la parole n’est pas seulement une question de règles et de réglementations déformées : c’est la crise de l’humanité elle-même. Chaque campagne pour l’égalité et la justice dans l’histoire s’est fondée sur un forum ouvert pour exprimer la dissidence.

Dans d’innombrables exemples, comme notamment l’abolition de l’esclavage et le mouvement pour les droits civiques, le progrès social a dépendu de la liberté d’expression.

Nous ne voulons pas que nos enfants grandissent dans un monde où ils vivraient dans la peur d’exprimer leur pensée. Nous voulons qu’ils grandissent dans un monde où leurs idées puissent être exprimées, explorées et débattues ouvertement – un monde que les fondateurs de nos démocraties envisageaient lorsqu’ils ont inscrit la liberté d’expression dans nos lois et nos constitutions.

Le premier amendement des États-Unis est un exemple solide de la manière dont le droit à la liberté d’expression, de presse et de conscience peut être fermement protégé par la loi. Il n’est pas nécessaire d’être d’accord avec les États-Unis sur chaque question pour reconnaître qu’il s’agit d’une «première liberté» vitale dont découlent toutes les autres libertés.

Ce n’est que grâce à la liberté d’expression que nous pouvons dénoncer les violations de nos droits et lutter pour de nouvelles libertés.

Il existe également une protection internationale claire et solide de la liberté d’expression. La Déclaration universelle des droits de l'homme (DUDH) a été rédigée en 1948 en réponse aux atrocités commises pendant la Seconde Guerre mondiale.

L'article 19 de la DUDH énonce: «Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.»

Comme indiqué clairement dans l’article 19, le corollaire du droit à la liberté d’expression est le droit à l’information. Dans une démocratie, personne n’a le monopole de ce qui est considéré comme la vérité. La vérité doit plutôt être découverte à travers le dialogue et le débat – et nous ne pouvons pas découvrir la vérité sans admettre la possibilité d’erreurs.

La censure au nom de la «protection de la démocratie» inverse ce qui devrait être un système de représentation ascendant en un système de contrôle idéologique descendant. Cette censure est finalement contre-productive: elle sème la méfiance, encourage la radicalisation et le processus démocratique perd sa légitimité.

Au cours de l’histoire de l’humanité, les attaques contre la liberté d’expression ont été précurseurs des attaques contre toutes les autres libertés. Les régimes qui ont érodé la liberté d’expression ont toujours inévitablement affaibli et endommagé d’autres structures démocratiques fondamentales.

De la même manière, les élites qui poussent aujourd’hui à la censure sapent également la démocratie. Ce qui a changé cependant, ce sont les outils technologiques et à grande échelle grâce auxquels la censure peut être mise en œuvre.

Nous pensons que la liberté d’expression est essentielle pour garantir notre protection contre les abus de pouvoir de l’État – abus qui ont historiquement constitué une menace bien plus grande que les paroles d’individus isolés ou même de groupes organisés.

Dans l’intérêt du bien-être et de l’épanouissement de l’humanité, nous lançons les 3 appels à l’action suivants:

Nous faisons appel aux gouvernements et aux organisations internationales à assumer leurs responsabilités envers les peuples et à respecter l’article 19 de la DUDH.

Nous faisons appel aux entreprises technologiques à s’engager à protéger la place publique numérique telle que l’indique l’article 19 de la DUDH, et qu’elles s'abstiennent de toute censure politique, de la censure des voix dissidentes et de la censure de l’opinion politique.

Enfin, nous faisons appel au grand public à nous rejoindre dans la lutte pour préserver les droits démocratiques des citoyens. Les changements législatifs ne suffisent pas. Nous devons également créer dès le départ un climat de liberté d’expression en rejetant le climat d’intolérance qui encourage l’autocensure, et qui crée des conflits personnels inutiles pour beaucoup. Au lieu de la peur et du dogmatisme, nous devons adopter l’enquête et le débat.

Nous défendons votre droit de poser des questions. Des débats passionnés, même ceux qui peuvent causer de la détresse, valent bien mieux que pas de débat du tout.

La censure nous prive de la richesse de la vie elle-même. La liberté d'expression est le fondement de la création d'une vie pleine de sens et d'une humanité épanouie – à travers l'art, la poésie, le théâtre, l'histoire, la philosophie, la chanson et bien plus encore.

Cette déclaration est le résultat d’une première réunion de défenseurs de la liberté d’expression du monde entier, réunis à Westminster, Londres, en fin de juin 2023. En tant que signataires de cette déclaration, nous avons des désaccords politiques et idéologiques fondamentaux.

Cependant, ce n’est qu’en nous unissant que nous parviendrons à faire disparaître la censure qui envahit nos vies, dans le but de pouvoir conserver notre capacité de débattre ouvertement, et à nous défier les uns les autres. C'est dans cet esprit de différence et de débat que nous signons la Déclaration de Westminster.

20 octobre 2023

Denis Collin

Il sont devenus fous !

- Darmanin veut poursuivre Obono pour ses propos.

- LFI veut poursuivre Charlie pour avoir osé caricaturer Obono ("raciste" disent-ils car il est permis de caricaturer un blanc mais pas une noire ... on se demande où sont les racistes ?)

- Darmanin veut déchoir Benzema de sa nationalité française pour un tweet de soutien à Gaza. Tous ceux qui critiquent Israël et a fortiori ceux qui soutiennent les Palestiniens vont-ils être déchus ? Benzema est un sale con, mais le droit d'être un sale con est un droit démocratique.

Au fait, qu'est-ce qu'on fait du Qatar, financier et protecteur du Hamas ?

Grâce à Linky, c’est fini l’abondance !

H16

Sapristi, voilà que l’hiver s’annonce épineux pour les Français !

Alors que plus d’un tiers d’entre eux se retrouve à devoir vivre avec 100 euros dès le 10 du mois (soit 5€ par jour tout compris), on craint déjà de voir le prix du baril de pétrole grimper les prochaines semaines alors que le Moyen-Orient semble obstinément choisir la voie d’un règlement de compte peu courtois.

Voilà qui n’aiderait pas trop le Français moyen (celui qui “fume des Gitanes et roule en diesel”) à alimenter sa voiture, à se rendre au travail et à subvenir à ses besoins, de plus en plus contraints par une inflation que toute la puissance de feu du cuirassé Pruno Le Maire ne parvient pas à pilonner. D’autant qu’à propos de diesel, non content d’être devenu trop cher, celui-ci pourrait même venir à manquer, suite aux intelligentes sanctions russes dont tout indique qu’elles permettent d’atteindre avec brio le but fixé au départ.


Ceci posé, une incertitude a été récemment levée concernant l’électricité : on sait déjà que l’État n’hésitera pas à tester (puis imposer) une limitation de consommation pour, officiellement, éviter un black-out qui pourrait subvenir cet hiver si ce dernier devait être un peu plus froid que le précédent.

Quelque peu réticent à l’idée de mettre en place des coupures tournantes qui se traduirait probablement par un peu plus que des grognements, le gouvernement tente ici de mitiger les tensions prévisibles sur le réseau électrique français en utilisant les nouvelles fonctionnalités des compteurs Linky installées dans la plupart des foyers français, à grands renforts de “gratuité” (au départ, il y a 10 ans) puis de publicité et enfin de contrainte.

Nul ne sait si l’hiver sera rude, mais s’il l’est, alors il le sera d’autant plus qu’une bonne partie des Français devra improviser pour son alimentation électrique.

Du reste, ce n’est pas comme si nous n’avions pas été prévenus : Manu du faubourg St Honoré nous l’a bien expliqué, entre une sauterie à Versailles pour 180 convives et des déplacements en avion un peu partout en France pour tenir des discours de fermeté et lutter contre la division et pour la deboutitude. Pour lui, c’est clair : “c’est la fin de l’abondance”.


Bon, c’est dit et à présent, la question est de savoir comment, dans les faits, ces restrictions vont être mises en place.

Ici, il ne s’agit pas d’une question technique, mais plutôt pratique : qui diable va trinquer, d’après vous ?

On peut d’ores et déjà convenir que certaines entreprises seront clairement scrutées avec attention. Il paraît évident que les gros consommateurs d’électricité seront, comme l’année dernière, “mis à contribution” pour réduire leur consommation, ou la concentrer lorsque le reste de la demande est moins forte… Cadencements que, par ailleurs, ces entreprises font déjà mais qui seront mis en avant avec force médiatisation par ce gouvernement de clowns publicitaires pour bien expliquer à tout le monde qu’il ne s’agit en rien de mesures vexatoires ciblées, mais bien d’un effort concerté entrepris par tous, ♩ tagada tagada ♪ …

La réalité pourrait être quelque peu différente.

Si restriction il y a, il faut en effet s’attendre à ce qu’elles touchent en priorité les petites entreprises (votre baguette de pain, vous la prendrez sans sel et pas bien cuite, hein, faites un effort !) et toute la France provinciale et périphérique, celle qui n’a – fort heureusement – pas son mot à dire, n’en pense pas moins mais qui paye, fait le gros dos et espère, la larme à l’œil, des jours meilleurs.

Oui, cette France loin des grandes villes, des cités-dortoir, des quartiers émotifs et des centres de pouvoir va, très vraisemblablement, goûter à la joie insigne des nouvelles fonctionnalités en matière de compteur électrique.

Toujours dans l’hypothèse où ces restrictions prennent place, on doit même s’attendre à des reportages palpitants de l’une ou l’autre chaîne télévisée officielle, montrant un Français, très habilement choisi, installé dans l’une de ces charmantes petites villes où il ne se passe pas grand-chose, et où, micro propulsé sous la truffe, on l’entendra expliquer que “ça se passe bien, ce n’est pas forcément très agréable de manquer un peu de chauffage mais, bon, chacun doit faire sa part, et en plus c’est seulement à des horaires où, ça tombe bien, chui pas là alors d’t’façon et puis le gouvernement fait du mieux qu’il peut hein d’abord.”

Voilà, c’est dit : la “France profonde” fera donc sa part.

Et tout aussi vraisemblablement, ce sera la seule qui la fera parce qu’à côté, celle qui vote écolo ou frétille d’aisance d’avoir voté Macron et de s’être enfilé quelques picouses sur ordre (sans lesquelles les trois covids carabinés qu’elle s’est chopés “auraient été bien pires”, hein), par exemple, celle des grosses villes, cette France-là ne verra probablement pas (ou pas tout de suite) ce que restriction électrique veut dire, ni même délestage imprévu. S’il y en a un, incroyablement, ce sera alors très temporaire et bien vite mis sur le compte d’une difficulté passagère indépendante de la volonté de l’opérateur national et rapidement corrigé par ses équipes, ♫ tsoin tsoin ♬ … Il ne faudrait surtout pas interrompre la charge des Tesla et des Zoë électriques !

Quant à l’idée même d’un arrêt, sec, ou même de réductions sensibles de l’électricité dans la France qui vote LFI et notamment les quartiers les plus émotifs du pays, c’est évidemment exclu, l’arrêt des télés et des playstations provoquant immédiatement des émeutes qu’il sera difficile d’endiguer à la seule lueur des voitures en flammes.


Devant cette réussite de l’ingénierie électrique, sociale, économique et politique française, on est en droit de se demander s’il ne faudrait pas sortir de l’accord énergétique européen qui contraint énormément le prix de l’électricité sur le territoire… au profit des Allemands et au détriment des Français, comme le rappelait un récent billet.

Las : il semble qu’au contraire de nos voisins (espagnols ou portugais), sortir ne soit bizarrement pas simple. À chaque fois qu’on s’y essaie, la diplomatie et les efforts français récoltent échecs sur échecs. On croirait presque que la Macronie ne s’y prendrait pas autrement pour rejeter la faute sur l’Europe en feignant d’essayer de nous sortir d’un arrangement catastrophique pour les intérêts de l’Hexagone…

Et pendant que les naïfs continuent d’attendre du gouvernement qu’il retrouve une paire de gonades (apparemment parties en leasing dans la péninsule ibérique), on ne manquera pas d’observer au passage que les complotistes avaient encore une fois raison. Comme le rappelle cet article de 2012, il apparaît donc bien que les craintes mentionnées lors des débuts du déploiement des compteurs Linky étaient parfaitement justifiées : eh oui, ce compteur va bel et bien servir pour étudier votre profil de consommation, et, en fonction, permettre de déterminer si vous êtes un bon citoyen éco-conscient et bio-compostable ou si une bonne petite coupure s’impose (de l’électricité d’abord, de vos allocations ensuite, de votre tête enfin si vous vous rebellez).

Mais bon, que ne ferait-on pas pour aider l’Allemagne et garantir la paix en Europe, n’est-ce pas ?


19 octobre 2023

Natacha Polony

---- ÉDITO ----

Un professeur est mort assassiné au cri de « Allahu akbar ». Nous pensions que ces mots, que nous avions lus et entendus il y a très exactement trois ans, au moment de la mort atroce de Samuel Paty, ne résonneraient plus jamais, tant ils auraient provoqué un électrochoc collectif. Pourtant, ce vendredi 13 octobre 2023, Dominique Bernard, professeur agrégé de lettres, est mort sous le couteau de Mohammed Mogouchkov. Un homme passionné de littérature, qui avait consacré sa vie à transmettre aux jeunes générations la beauté, l’intelligence et tout ce qui permet de fabriquer des hommes libres, a été tué par un fanatique pétri de bigoterie simpliste et de brutalité barbare. Et cette horreur a été rendue possible, non seulement par le « contexte international », comme le disent pudiquement les médias, mais surtout par le fait que nous n’avons toujours pas, collectivement, pris la mesure de ce qu’est l’islamisme, de la façon dont il se diffuse et du poison par lequel il corrompt nos sociétés.
Les grandes proclamations, les « plus jamais ça », les « vous n’aurez pas ma haine », les peluches et les bougies, la « résilience », tout cela est insupportable de niaiserie et d’inanité. Tout cela, surtout, n’a qu’un objectif : nous permettre de continuer tranquillement à vivre en acceptant que nous sommes désormais un pays dans lequel des dessinateurs se moquant du sacré, des professeurs exerçant leur rôle d’éveilleurs de conscience, des enfants venus voir un feu d’artifice ou des jeunes gens venus écouter un groupe de rock peuvent mourir fauchés par des excités bas du front qui haïssent tout ce que la civilisation européenne en général et la France en particulier ont mis en œuvre depuis des siècles pour permettre aux êtres humains d’être des individus libres, émancipés des dogmes et des superstitions, et se rassemblant pour décider de leur destin en dehors de toute transcendance.
On peut, bien entendu, se pencher sur le parcours du tueur pour s’interroger sur les éventuelles « failles » des pouvoirs publics. Encore faut-il ne pas se tromper de cible. Le sujet ne peut être seulement le « renseignement », la surveillance. La seule question à se poser à propos de Mohammed Mogouchkov est de savoir ce qu’il faisait là. Au nom de quelle conception tordue de nos valeurs un islamiste radicalisé de nationalité russe pouvait-il se trouver sur le sol français ? Son parcours, à lui seul, témoigne du fait que nous nous condamnons, par conformisme et par lâcheté, à déplorer une fois qu’il est trop tard. Comment des associations bienveillantes ont-elles pu lutter, en 2014, pour maintenir en France une famille qui devait être expulsée, accusant pour servir leur cause les représentants de la République française d’être racistes et islamophobes ? Comment l’administration française peut-elle se mettre dans une situation où un individu comme celui-ci, alors même que sa demande d’asile a été refusée, est inexpulsable parce qu’il serait arrivé en France avant l’âge de 13 ans ou parce que son pays d’origine serait la Russie, dans laquelle il risquerait on ne sait quoi.

DÉCALAGE AVEC LE RÉEL

Il était tragiquement comique d’entendre, quelques heures après les faits, les médias s’interdire de le qualifier de Tchétchène et préciser qu’il était originaire d’Ingouchie, comme pour distinguer de l’assassin de Samuel Paty, lequel n’avait, lui non plus, strictement rien à faire sur le territoire français. Quiconque se penche un peu sur l’histoire récente du Caucase aura compris que ces zones sont devenues un des hauts lieux du djihad international. Et ce n’est pas parce que Vladimir Poutine a traité de façon atroce ces populations que nous devrions ignorer, sous prétexte que les ennemis de nos ennemis seraient forcément nos amis, que certains individus peuvent être des islamistes fanatisés et violents. Faut-il rappeler que le droit d’asile fut inventé par les révolutionnaires français pour accueillir ceux qui, partout dans le monde, partageaient notre conception de la liberté humaine et se battaient pour elle, et non pour protéger ceux qui haïssent ces idéaux et leur donner les moyens de répandre leur idéologie mortifère ?
Le drame n’est pas que les services de renseignement n’aient pas pu prévoir que Mohammed Mogouchkov allait « passer à l’acte », selon l’expression désormais consacrée. Le drame est que nous considérons comme impossible d’expulser un étranger radicalisé, même lorsqu’il pose à ce point problème que l’asile lui a été refusé, parce que nous savons qu’il se trouvera toujours un juge ou une association, un tribunal administratif ou une cour européenne, pour empêcher son expulsion au nom de l’« État de droit ». Notre édifice juridique est tout entier tourné vers la protection des droits individuels. Ceux, en particulier, de quiconque enfreint les lois ou nos règles de vie communes. Quitte à mettre en danger la société dans son ensemble. Et, des médias aux dirigeants politiques, on semble trouver plus grave de contrevenir, peut-être, aux sacro-saints droits d’un prêcheur de haine à exprimer librement son « opinion » ou d’un fanatique à « ne pas être renvoyé dans un pays où il risque de mauvais traitements » que de les voir diffuser leur idéologie ou commettre des attentats. Il ne s’agit pourtant pas d’abolir l’État de droit mais d’utiliser le droit dans le but qui est le sien : protéger les citoyens. Tels sont l’objet même de l’existence d’un État et la condition pour empêcher toute forme de guerre civile.
Hélas, nous avons systématiquement une guerre de retard. Notre administration, nos juges, nos médias surtout, n’ont toujours pas compris ce qu’est l’islamisme. Sur les plateaux de télévision, dans les studios de radio, la pression est permanente. L’essentiel est de démontrer que, quoi qu’il arrive, même les pires horreurs, même 250 morts en deux ans, même des professeurs assassinés, on reste du côté de l’accueil et de l’ouverture, de sorte que la parole publique est en décalage radical avec le réel. Mais cette pression existe aussi dans les établissements scolaires, là où les professeurs devraient être, comme le fut Samuel Paty, ces « hussards noirs de la République », ces missionnaires chargés d’extraire des jeunes esprits l’obscurantisme et la superstition. Mais, là encore, nous avons cessé de croire que certaines choses relèvent de la superstition. Nous avons cessé de croire collectivement que la République est légitime pour combattre certaines idéologies au nom des Lumières, nous avons cessé de croire qu’il vaut mieux avoir des hommes libres mus par leur raison, avides de savoir et valorisés pour cela, plutôt que des fous de Dieu persuadés que la vie ici-bas ne vaut rien puisqu’un paradis est à venir ou des consommateurs bas du front revendiquant leur droit à l’ignorance et réclamant au nom du « respect » de plier la collectivité à leur frénésie identitaire.

IDENTITÉ EUROPÉENNE

Les sociétés européennes n’ont pas compris que leur obsession à ne pas se définir collectivement les conduisait à la catastrophe. Pour mieux accueillir l’« Autre » quel qu’il soit, elles ont choisi d’être des sociétés neutres, sans identité, sans valeurs d’aucune sorte, faisant dès lors le lit du communautarisme. C’est ne pas comprendre que, si la civilisation européenne se caractérise par une tolérance largement étrangère à nombre d’autres civilisations, c’est justement en raison de son identité spécifique. On ne parle pas là des « racines chrétiennes » qui sont brandies, en effaçant l’héritage grec et romain, pour refermer nos sociétés mais de ce qui différencie l’Europe du reste du monde et doit être offert à tous ceux qui nous rejoignent : le fait d’avoir pensé la liberté humaine en dehors de toute transcendance. Voilà ce qu’il faut défendre et illustrer collectivement. Voilà ce au nom de quoi les professeurs transmettent des savoirs universels et éveillent les consciences à la beauté, à la raison. C’est tout cela qui a été volontairement abandonné, ce qui a ouvert un boulevard à l’idéologie islamiste comme à toutes les formes d’intégrisme et de délires identitaires. Et les professeurs qui continuaient avec ferveur à remplir leur mission se sont retrouvés seuls, parfois même cloués au pilori par ceux-là mêmes qui auraient dû les soutenir. C’est de cela qu’est mort Samuel Paty.
Les tenants de cet abandon de ce que l’Europe avait à offrir à l’humanité ne se sont pas contentés de l’organiser avec méthode dans chaque strate de la société. Ils ont surtout mis en place un tribunal permanent pour mieux disqualifier quiconque évoquait la nécessité de transmettre ces valeurs et d’intégrer les populations accueillies sur le sol européen. Aujourd’hui, les mêmes semblent découvrir avec stupeur que le communautarisme est en train de fracturer nos sociétés et que, parce que la nature a horreur du vide et que des prêcheurs financés par nos sympathiques alliés du Golfe se sont enfoncés dans la brèche, des jeunes gens se sont forgé une identité en fonction de leurs origines ou de leur religion.
Ironie tragique : le lendemain d’une intervention télévisée dans laquelle le président de la République en appelait à l’unité de la nation, un jeune islamiste assassine un professeur et blesse deux autres personnes, nous renvoyant, par-delà les vœux pieux, à cette question cruciale : comment rétablir un semblant d’unité nationale quand tout a été fait pendant des décennies pour dévaloriser, voire nier, l’idée même de nation ? Nous en voyons aujourd’hui les ravages. La violence des réseaux sociaux condamne quiconque ose dépasser les appartenances identitaires à subir un déluge d’insultes et de menaces. Combien de Français de confession musulmane se font-ils entendre pour dire leur horreur des massacres du Hamas ? À part l’imam Chalgoumi, qui ne représente, hélas, que lui-même ? Tareq Oubrou, l’imam de Bordeaux, mais c’est à peu près tout. Et combien de Français de confession juive pour rejoindre la voix courageuse d’un Dov Alfon, directeur de Libération, appelant la communauté internationale, et en particulier la France et la Grande-Bretagne, anciennes puissances coloniales, à prendre leurs responsabilités et à s’élever contre les crimes de guerre perpétrés par Israël à Gaza ?
Sans cette capacité à dépasser l’ordre communautaire, nous sommes condamnés, à terme, à la guerre civile. Sans une mobilisation de la France sur la scène internationale pour exiger la justice et la paix pour tous les civils massacrés, nous verrons l’importation de ce conflit. Et sans une mobilisation de l’ensemble de la société pour affirmer notre fierté d’être une République laïque et en transmettre les principes aux futurs citoyens français comme aux étrangers accueillis sur notre territoire, nous continuerons à compter les morts.

mélimélo

⬦ La vertu suprême, c'est de comprendre, répète Spinoza. À rappeler en ce moment.
Denis Collin

⬦ Silence des artistes : « Soit ils ont peur, soit ils ménagent une partie de leur public. Je pense qu’il faut retenir les deux hypothèses. Ce sont de petits boutiquiers et des lâches. »
Sophia Aram

⬦ Dire la vérité est utile à celui à qui on la dit, mais désavantageux à ceux qui la disent, parce qu'ils se font haïr.
Pascal

⬦ On reconnaît un texte écrit au moyen d’un logiciel d’intelligence artificielle à l’absence de fautes d’orthographe...
Gérard Pandolfo

⬦ À quoi reconnaît-on une période totalitaire ? Les gens qui s'interrogent et doutent, bref les gens qui pensent, sont punis.
Alexis Haupt

⬦ Twitter est un réel contre-pouvoir au Médiavers. C'est pour ça qu'ils veulent le contrôler, voire le censurer.
Alexis Haupt

⬦ Surprise ? Les armes que nous donnons à l’Ukraine, on les retrouve dans les mains des Azéris et du Hamas.
Gilles Casanova

⬦ Est-il possible d'avoir une France plus divisée qu'elle ne l'est aujourd'hui ? C'est une vraie question. En tout cas, une chose est sûre : un peuple divisé fait toujours les affaires du pouvoir. Eh oui, "Divide et impera" n'est pas une théorie complotiste mais une recette vieille comme le monde.
Alexis Haupt

⬦ Virer le Qatar hors de France : ils sont les premiers financiers et le QG du Hamas.
Denis Collin

⬦ L'enfer est vide, tous les démons sont ici.
William Shakespeare

⬦ Malgré la surmortalité, la multiplication des myocardites, arrêts cardiaques, turbo-cancers, etc., le mensonge s'impose de plus en plus jusqu'à nier l'existence des effets secondaires de la vaccination Covid. J'en veux terriblement à la communauté médicale, à tous ces médecins qui, bien que constatant le nombre croissant de victimes parmi leurs patients, se sont couchés. Je leur en veux de ne pas s'être mobilisés, de ne pas avoir alerté et désobéi massivement.
Véronique Faucheux

⬦ Ils ont dit à tout le monde de prendre le vaccin parce qu’il marche. Ensuite ils ont dit aux vaccinés de prendre le booster parce que le vaccin ne marche pas. Ensuite ils ont expliqué à tous que les non vaccinés mettent en danger les vaccinés parce qu’ils refusent de prendre un vaccin qui ne protège pas les vaccinés. C’est d’une logique imparable.
Péonia

⬦ Le sang est tiré, il faut le boire. Soûle-toi, Civilisation ! Mais quand tu seras gorgée, et quand la paix revenue, sur dix millions de cadavres, tu cuveras ton ivresse abjecte, te ressaisiras-tu ? Oseras-tu voir en face ta misère dévêtue des mensonges dont tu la drapes ?
Romain Rolland

⬦ Définir un camp du bien et un camp du mal, ignorer superbement le contexte historique des événements, appeler systématiquement aux émotions les plus basiques, écarter les spécialistes compétents au profit de prétendus experts serviles et corrompus, censurer toute opinion contraire à la doxa et ridiculiser, discréditer ou diaboliser tous ceux qui expriment un point de vue divergent, tel est le noble rôle des médias dans notre si brillante et exemplaire démocratie occidentale.
Yann Thibaud

⬦ La tolérance et l'apathie sont les dernières vertus d'une société mourante.
Aristote

Hôpital Al-Ahli Arabi

Tiephaine Soter

18/10/2023 - Le bilan actuel est de plus de 800 victimes (morts + blessés), en quasi totalité des femmes et des enfants, ou des personnes âgées.
La Palestine accuse l'Etat juif, qui en retour accuse le Hamas d'avoir bombardé par accident l'endroit avec une roquette dysfonctionnelle.
Qu'est-ce que l'hôpital Al-Ahli Arabi ? C'est un complexe de santé de "proximité", d'assez moyenne importance, que vous pouvez voir sur la première photo. J'ai tracé en bleu ses contours approximatifs.
Pourquoi y a-t-il autant de gens décédés dans cet hôpital ? L'une des accusations faites par le régime sioniste est que le bilan est faux, et grandement exagéré. En réalité, les hôpitaux, les écoles, les centres religieux, et les centres d'assistance sociale et alimentaire ont toujours constitué des refuges "naturels" pour les populations civiles devant subir des assauts "à l'occidentale" : nous respectons les lois de la guerre que nous avons édifiées depuis 1625 et l'ouvrage fondateur de Grotius, dont la forme la plus aboutie est constituée par les 4 conventions de Genève et le statut de la Cour Pénale Internationale de La Haye. L'hôpital était bondé de blessés, mais aussi de leur famille, qui avaient trouvé refuge dans les bâtiments non médicaux du complexe, ainsi que dans l'église St. Philippe l'Evangéliste située de l'autre côté de la rue. Au moment de l'explosion, entre 4000 et 5000 personnes se trouvaient dans le complexe et ses abords immédiats.
"Il n'y a aucun bâtiment effondré, aucun cratère, c'est donc une roquette du Hamas". (deuxième photo)
Les roquettes du Hamas sont des engins artisanaux constitués de 20 kilos de poudre propulsive et d'explosif dégradé récupéré dans des obus repêchés dans les épaves qui jouxtent les côtes méditerranéennes. Lorsqu'elles touchent un "objectif", elles ne suffisent pas pour compromettre l'intégrité structurelle d'un bâtiment, ni pour l'incendier. De fait, le Hamas a beau en tirer des milliers, elles ne tuent que très rarement et ne font que des dégâts très superficiels. Affirmer qu'une roquette aurait pu tuer 800 personnes massées dans un complexe hospitalier revient à peu près à affirmer qu'une "balle de calibre .22 peut toucher sa cible à 1500 kilomètres" (expert BFMTV).
Il n'y a pas de cratère, parce que le modèle de bombe utilisé autorise une programmation pour une détonation à "proximité du sol", c'est-à-dire à plusieurs mètres avant celui-ci (l'altitude maximale de détonation est de 500 pieds, soit environ 165 mètres d'altitude). Le but de ces explosions en altitude est soit de créer un cône de shrapnels qui vont ravager une large zone au sol (plus de 50 mètres d'altitude), soit créer une déflagration aérienne dont l'effet sera de tuer par concussion des individus réfugiés dans des bâtiments sans forcément détruire ceux-ci.
Les juifs talmudistes possèdent de telles bombes, de modèle américain : il s'agit de bombes GBU dotées de charges de type MK82 (~250 kilos), MK83 (~500 kilos) et MK84 (~900 kilos), dotées d'un kit de guidage JDAM. Ils les utilisent en grande quantité à chaque agression contre les gazaoui, mais aussi le Liban, la Syrie, ou plus rarement l'Irak.
"Les talmudistes ont publié un audio entre deux militants du Hamas qui disent que c'est eux".
Là sérieusement on est dans la propagande pathétique et grossière, et ceux qui tombent dedans méritent sérieusement d'être cognés pour leur remettre les idées en place.
N'importe quel baltringue peut publier une vidéo de deux personnes anonymes qui discutent pour dire n'importe quoi. Ce n'est pas une preuve de quoi que ce soit, surtout quand ça vient du camp qui a commis ce crime. Avec les bons logiciels accessibles en deux clics sur Google, je peux vous concocter en 5 minutes un audio où vous entendrez Netanyahu expliquer qu'il aime la bite et qu'il dévore des cœurs d'enfants au petit déjeuner.
Arrêtez d'être con et de gober n'importe quoi.
"Les talmudistes ont publié une vidéo montrant une roquette du Hamas tirée depuis Gaza et tombée sur l'hôpital".
Il y a une vidéo qui circule en effet, et qui montre une roquette partir en cacahuète et apparemment exploser au dessus de Gaza. La vidéo a été prise une heure et demie avant le massacre de l'hôpital Al-Ahli Arabi.
Une demi-heure après la défaillance de cette roquette, l'armée des juifs suprémacistes a prévenu les dirigeants de l'hôpital qu'ils devaient évacuer parce qu'ils allaient bombarder les lieux.
Juste après le bombardement, le dirigeant juif a publié un message assimilant les Palestiniens aux "enfants des ténèbres" (image 3), et son porte-parole "digital" a directement revendiqué cette frappe (image 4). Les deux tweets ont été effacés face aux images abominables du carnage qui ont circulé presque immédiatement.
"Mais quand même, c'est pas les juifs, les juifs, ils sont gentils et moi, je les soutiens, parce que j'aime pas les musulmans."
Ben, t'es juste un gros connard et une immonde merde, et j'ai rien à te dire.
La première chose que les "gentils juifs" ont faite a été de détruire les mosquées, les écoles et les centres d'aide d'urgence, y compris ceux arborant les couleurs des Nations Unies. Ils ont coupé l'eau, l'électricité et les vivres à deux millions de personnes, et interdit à l'Egypte d'aider les civils. Chacun de ces actes constitue isolément un crime contre l'humanité. Si c'est ce que tu défends, alors prie très fort pour ne jamais te retrouver dans la situation des Palestiniens, parce que je te jure que je te regarderais crever avec plaisir.
"Mais tu défends le terrorisme ! C'est honteux !"
Le Hamas doit répondre de ses crimes, je n'ai jamais dit le contraire. Mais le Hamas, ce n'est pas les 2 millions de Palestiniens présents à Gaza. Le Hamas, c'est une organisation de quelques milliers de personnes, créée avec le soutien des juifs talmudistes dans les années 1960 pour empêcher l'OLP de Yasser Arafat de bâtir un Etat palestinien. Les talmudistes ont largement favorisé l'essor du Hamas en 2005-2006 pour tuer dans l'œuf tous les progrès qui avaient été faits pour la construction d'un véritable Etat palestinien.
Les Palestiniens ne sont pas des terroristes, le Hamas, oui. Si tu sais pas faire la différence, alors tu justifies les massacres indiscriminés de populations par les troupes allemandes dans les années 1940 en représailles pour des meurtres de soldats et de collaborateurs. Tu justifies Oradour-sur-Glane, et va pas trop falloir que tu passes à ma portée parce que ça va très mal se passer pour toi.
T'es pas du bon côté de l'Histoire, et ça, va falloir t'en rendre compte et vite.

(Désolé du ton employé, je suis tellement écœuré de ce qui se passe que certaines choses doivent être dites. On ne commente pas un match de foot, on parle de vies humaines anéanties par idéologie.)




Trop, c'est trop.

Tiephaine Soter

18/10/2023 - Il est difficile de rester neutre dans ce conflit qui déchire une fois de plus la Palestine. C'est un fait : les médias, de par leurs propriétaires, l'idéologie qui anime leurs journalistes, leur origine ethnique, parfois, aussi, n'aident pas à garder la tête froide et la raison. Nos politiciens, ces chiens de cirque narcissiques, multiplient les déclarations outrancières, faisant fi d'une tradition diplomatique pourtant millénaire qui a toujours été de respecter une distanciation et un équilibre.
C'était l'honneur de notre diplomatie, c'était ce qui faisait la renommée de notre Nation dans le monde : nous rayonnions littéralement sur le monde les valeurs de l'égalité, de la fraternité, de la liberté, et surtout, des droits humains.
Jusqu'ici, j'ai tenu à garder mes distances avec ce conflit. Ce soir, je ne le peux tout simplement plus.
Jamais, depuis la seconde guerre mondiale, un État n'a commis volontairement autant de massacres de populations civiles, en visant délibérément, ouvertement et en souriant, des femmes, des enfants, des malades, des blessés.
Les bombardements délibérés sur des convois de femmes et d'enfants qui évacuaient le nord de la bande de Gaza en empruntant l'itinéraire spécifiquement déclaré comme "sûr" par Tsahal étaient déjà profondément répugnants.
Ce soir, le bombardement par Tsahal d'un hôpital bondé de blessés suite aux bombardements aveugles de ces derniers jours, causant la mort de 200, 300, 500, 1000 personnes selon les sources (bilan provisoire !) est pour moi le crime de trop. Même pour moi qui suis habitué aux carnages de guerre, les images sont simplement atroces. Il n'y a pas de mots pour exprimer la révolte que l'on ressent en voyant des corps d'enfants pulvérisés dans les bras déchiquetés de leur mère.
La tentative pathétique, méprisable, immonde de Netanyahu et de ses sbires de rejeter la responsabilité de cette destruction sur le Hamas en accusant l'une des minables roquettes de ce groupe terroriste, je ne peux la supporter. Trop, c'est trop. (...)

18 octobre 2023

Car l’État fournit la sécurité, hein, bien sûr !

H16

18/10/2023 - Quelques jours se sont écoulés depuis les incursions terroristes des bandes du Hamas en Israël et depuis, les choses se sont quelque peu emballées, y compris sur le territoire européen : en quelques jours, nous avons ainsi la démonstration flagrante que les États sont absolument incapables de combattre le terrorisme et que leurs prérogatives en matière de sécurité des individus sont tout simplement usurpées.

Ainsi, est-il besoin de revenir sur la faillite consternante de la surveillance de la frontière entre Israël et la bande de Gaza ? Apparemment, le meilleur dispositif du monde peut être et a été débordé, et l’avenir dira dans quelle mesure l’État lui-même et ses dirigeants n’ont pas été au moins indirectement responsables, par action ou par inaction, d’un véritable massacre.

Et pendant qu’on réfléchira longuement sur la façon dont l’État doit tenir une frontière, on pourra constater que la faillite sécuritaire, catastrophique en Israël, est tout autant visible en Europe.

En une poignée de jours, deux événements tragiques ont rappelé à tous ce qu’on peut attendre de nos autorités, confirmant s’il était besoin que l’échec israélien est tout à fait à la portée des Européens, à commencer par la France et la Belgique.

Ainsi, à Arras, l’aventure d’un énième couteau déséquilibré islamiste aura entraîné la mort d’un nouvel enseignant. Magie d’une société toute tournée vers le recyclage : ceux qui avaient, il y a trois ans, confectionné des petits panneaux “Plus Jamais Ça” – et les avaient intelligemment conservés – pourront les ressortir hardiment, ils pourront servir tel quel. Les cargaisons de nounours et de bougies sont déjà en route depuis la Chine.

En tout cas, politiciens et journalistes, eux, n’ont pas eu de mal à dépoussiérer tous leurs slogans : l’habitude et les nombreuses répétitions garantissent la bonne exécution des gestes et des paroles. C’est rodé.


Ceci posé, il faut encore une fois constater qu’absolument rien n’avait été fait pour éviter le drame.

Bien évidemment fiché S, bien évidemment expulsable et pas expulsé, bien évidemment radicalisé depuis des lustres et connu des autorités pour cela, bien évidemment issu d’une famille elle-même connue pour ses “activités à caractère terroriste”, notre sémillant Tchétchène aura de surcroît bénéficié de la mobilisation des associations d’extrême-gauche délétères qui seront parvenues à le faire rester sur le territoire, et dont la part de responsabilité dans le drame ne devrait pas être passée sous silence si ce n’était les contorsions grotesques de toute la presse actuellement.

Autrement dit, c’était une histoire fort mal enquillée qui promettait de très mal se terminer. Et malgré ce pronostic évident, l’État s’est courageusement placé aux abonnés absents.

Depuis, c’est l’enfilade de perle communicationnelles par tout ce que le pays contient de parasites politiques, qui de surcroît nous prennent pour des débiles. Ainsi en va-t-il de l’homme-soja de l’Élysée qui a expressément demandé (avec des vibratos dans la voix) aux préfets que le fichier des radicalisés expulsables soit passé au peigne fin sans doute pour leur garantir une toison lustrée.

Ceci signifie donc que ce n’était pas le cas avant l’injonction consternante du chef de l’État et qu’il s’agit donc de pur foutage de gueule.


Dans la foulée et pour ne pas sortir des clowns à roulettes gouvernementaux, nous avons eu droit à l’actuel stagiaire au poste de ministre de l’Intérieur qui, penaud, nous a laborieusement expliqué qu’il voudrait bien expulser, mais qu’il ne peut pas, parce que la loi c’est compliqué, tout ça.

Seuls les plus jeunes et les plus hydrocéphales d’entre nous ne se souviennent pas que la même fine équipe de jocrisses n’avait pas trouvé le moindre obstacle dans la loi lorsqu’il s’agissait de choper du trottineur sur les plages pendant les confinements, de pruner du badaud sans auto-papelard ou de coller au gnouf les agités du gilet jaune.

Autrement dit, l’usage de la force est cantonné aux gens qui ne font pas de mal à une mouche, et surtout ceux qui ne peuvent et ne veulent pas vraiment répliquer. Pour ceux-là, la police et la gendarmerie sera partout, tout le temps. Pour les terroristes, les vrais, les durs, les quantifiés et les connus, il n’y a plus personne.


Le seul constat est celui d’un échec, complet, total, imputrescible et sur toute la ligne de toutes les institutions sécuritaires du pays. Encore une fois.

L’État, qui est très fort pour s’occuper du bilan thermique de votre baraque, qui va prendre des mesures exceptionnelles pour s’assurer que vous avez bien déclaré votre piscine ou votre cabane de jardin et qui n’hésitera pas à user de toute la force (héliportée au besoin) de la maréchaussée pour bien vous gauler quand vous êtes assis sur une plage, va se retrouver sans couilles et sans dents lorsqu’il s’agira de s’occuper d’individus connus, répertoriés, fichés même, pour leurs activités terroristes.

Ça vaut le coup de payer des impôts pour ça, non ?

Et ce qui est vrai en France l’est tout autant ailleurs.

On pourrait éplucher les autres pays européens, eux aussi progressivement écouillés par des années de laxisme, de préchi-précha gauchiste et de médiatisation à rebours du bon sens. Mais l’actualité nous fournit la Belgique puisque Bruxelles vient de supporter une nouvelle attaque terroriste.

Pardon, non, pas “une attaque”, mais une nouvelle “bousculade” comme l’explique le Mickey Président français dans une nouvelle saillie, sa logorrhée devenant maintenant pathologiquement incontrôlable.


Et là encore, on ne pourra que constater la faillite complète de l’État (belge ici) à simplement assurer un minimum de sécurité à ses citoyens. La ville dispose de caméras partout, fort pratiques pour choper du papy en Doblo diesel de 10 ans qu’on pourra consciencieusement taxer pour pollution et autres émissions de gaz qui font frémir les bobos. Mais dès qu’il s’agit de vraiment mettre la main sur un type en chasuble orange fluo sur un scooter avec un fusil d’assaut, le tout suivi en direct sur X avec vidéo à l’appui par des douzaines de personnes, là, c’est la panique, la déroute, les deux pieds gauches dans le même sabot droit.

Et il faut encore une fois constater qu’absolument rien n’avait été fait pour éviter le drame : notre frétillant tireur déséquilibré était connu puisqu’ayant demandé l’asile, il se l’était vu refusé, son dossier mentionnant qu’il avait eu maille à partir dans son pays d’origine notamment pour trafic d’être humain, séjour illégal et atteinte à la sureté de l’État.

Certains imbéciles chevronnés objecteront sans sourciller que le nombre d’individus avec un profil similaire est trop grand pour se permettre de tous les suivre assidûment… donnant ainsi de l’eau au moulin de ceux qui pointent à juste titre, depuis des lustres, que le travail de filtre préalable aurait dû être fait plus tôt (bien, bien plus tôt) et plus sévèrement (bien bien) des années auparavant.

Mais voilà : c’est trop tard.

À présent, la seule solution opérationnelle consisterait à rendre aux citoyens les moyens d’assurer leur propre sécurité, leur propre défense, dans le cadre le plus large et le plus compréhensif possible.

Et bien évidemment, les gouvernements refuseront obstinément toute méthode pratique qui consisterait à armer les civils et leur apprendre à se défendre, au moins dans l’esprit.

D’une part, il est ontologiquement impensable que l’État apprenne à se passer de lui, et il fait donc absolument tout pour faire croire qu’il peut et va régler le problème du terrorisme avec “plus de moyens” (car des moyens et des médiocres, c’est la seule chose qu’on a en trop) ou des technologies poussées (reconnaissances faciales, IA) qui montrent, tant en Europe qu’ailleurs, leur abyssale inutilité à ce sujet.

D’autre part, des armes dans les mains des citoyens, c’est le risque (voire la certitude) qu’elles seront un jour retournées contre les clowns qui nous gouvernent, et qui savent pertinemment que ce qu’ils font subir à la population n’est pas de l’incompétence, mais de l’acharnement sadique volontaire.

Et alors que les jeux olympiques de 2024 se profilent de façon guillerette, je vous conseille donc de conserver vos petits panneaux “Plus Jamais Ça”…