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13 novembre 2023

Lutter contre le harcèlement, vraiment ?

H16

Vendredi dernier, le Chef de l’État s’est fendu d’un message à rallonge sur X, la plateforme de Musk : dans son style habituel de lycéen confus, il a tenté d’interpeler les jeunes générations sur un fléau qu’il prétend prendre à coeur, le harcèlement scolaire.

Pas de doute : Emmanuel Macron veut absolument montrer qu’il comprend le problème et entend le résoudre avec, notamment, une législation aux peines renforcées. Le locataire de l’Élysée évoque ainsi les 10 ans de prison et 150.000 euros d’amende qu’encourt potentiellement un vilain harceleur à l’école.


Ici, on sent qu’il mise habilement sur la mémoire de poisson rouge des élèves français qui ne se souviendront pas que même les violeurs multirécidivistes ne sont que très rarement aussi fermement condamnés, et que le même Macron avait clairement émis le désir, il y a deux ans, “d’emmerder les non vaccinés”, faisant de lui un exemple assez parlant de ce que peut justement être un harceleur.

Plus prosaïquement, plusieurs raisons ont présidé à retrouver ainsi ce dossier dans l’actualité tel un cheveu sur la soupe.

De façon assez évidente, il y a le besoin grandissant de mobiliser les journalistes sur d’autres sujets que l’actualité franco-française (les indicateurs économiques actuels sont affolants), de la récession qui n’est plus dissimulable et dont les conséquences sont en train de se compter en kilomètres de queues devant les soupes populaires, et encore plus de les éloigner des gesticulations parfaitement incohérentes du chef de l’État en matière d’affaires étrangères notamment au Proche-Orient.

D’autre part, il fallait occuper le petit Gabriel Attal dont l’arrivisme et la toxicité deviennent difficiles à camoufler.

Le lancement de la campagne contre le harcèlement est donc l’occasion de lui coller dans les pattes à la fois le Premier Ministre Babette Borne et l’autre moitié du couple Macron, ce qui ne manque pas de faire un tableau croquignolet lorsque ce trio se rend sur le terrain où gêne et crispation se lisent sur leurs visages à chaque étape du calvaire communicationnel.


Calvaire qui se traduit d’ailleurs par l’interaction embarrassante de Borne avec un élève harcelé, dialogue malaisant qui n’a d’ailleurs pas manqué d’alimenter la polémique, pendant que ce qu’on peut lire comme du mépris de la part de Brigitte Macron est pudiquement passé sous silence.

Au moins le ministricule Attal aura-t-il eu la présence d’esprit d’être aussi incolore, inodore et insipide que possible lors de ce douloureux épisode : cela valait mieux puisque lorsqu’il est lâché sans surveillance, il se laisse aller à bobarder ouvertement à la télévision, s’inventant un passé de harcelé repris avec une telle ferveur dans tous les médias de grand chemin que la moindre once d’esprit critique impose de ne pas y croire une seconde…

En réalité, cette campagne va très pratiquement servir de chausse-pied au programme de lutte contre le harcèlement en ligne, programme qui servira de boulevard évident à toute une série de dispositions légales permettant d’ajouter une belle couche de dystopie orwellienne sur les réseaux sociaux : l’actuel pouvoir ne supporte pas de voir ses narratifs grotesques mis en pièce et comprend que son emprise, décroissante, sur le noyau dur des retraités scotchés aux médias traditionnels ne va pas suffire à tenir le pays à mesure que la situation se dégrade.

Et pendant qu’on occupe le peuple en prétendant garantir la sécurité de ses enfants dans le cadre scolaire, les administrations (suivant en cela l’exemple donné par nul autre que le chef de l’État lui-même) s’emploient chaque jour à pister le citoyen, ne le lâchant absolument jamais tant qu’il y a quelques sous à grapiller : cotisations, impôts, taxes, règlementation délirante et contraintes légales à n’en plus finir qui finiront, toutes, par des amendes d’une façon ou d’une autre, il apparaît clair que certains harcèlements sont, eux, parfaitement autorisés et ce, même s’ils conduisent leurs victimes (et le pays avec elles) vers les pires extrémités.


Le harcèlement des Français par leurs administrations se double de celui d’institutions et de politiciens qui ne se cachent même plus de vouloir leur imposer un agenda pour lequel ils n’ont pas été élus : alors qu’aucune plateforme majoritaire ne demandait à imposer les véhicules électriques, des éoliennes pour tous, le financement délirant de guerres étrangères, la mise en place de programmes éducatifs sexuels controversés ou l’introduction de délicieux insectes chitineux un peu partout dans notre nourriture, on aboutit à abandonner toute volonté d’électricité pas chère, d’eau courante propre et peu coûteuse ; la guerre à la voiture (thermique d’abord) est ouvertement déclarée ; celle à la propriété privée n’est pas encore officialisée exclusivement pour des raisons de constitutionnalités.

Le harcèlement des Français par des mouches du coche de plus en plus agressives devient préoccupant et dans ce constat, la lutte contre le harcèlement à l’école ressemble encore une fois à la pose d’une cautère mal taillée sur une jambe de bois.

En effet, le harcèlement à l’école est d’abord et avant tout un problème de discipline qu’il est maintenant impossible de faire régner par démission de l’intégralité du corpus enseignant (ou à peu près), cette démission étant elle-même le résultat inévitable de la volonté farouche de toute l’administration de ne surtout pas faire de vagues, de toujours plier devant la moindre adversité. Pour rappel, #PasDeVague date de 2018, mais la dérive consternante de toute l’Éducation nationale date de plusieurs décennies, l’abandon de la discipline s’inscrivant bien dans l’air du temps des années 80 et 90.

À la démission commode et rapide des pouvoirs publics a succédé celle des enseignants puis des parents eux-mêmes et enfin des élèves entre eux.


Le harcèlement scolaire n’est qu’un symptôme de plus dans l’effondrement (ici moral) du pays, de l’abandon des valeurs essentielles qui fondent non pas la République ou je ne sais quel autre concept aussi ronflant que creux, mais bien l’humanisme basique dont tout individu normalement constitué devrait faire preuve. Chacun laisse faire, les victimes subissent, parce que les hiérarchies, veules, corrompues et terrorisés par le qu’en dira-t-on, se terrent et ne font plus rien, que la justice, borgne, idéologisée et débordée, s’en fout.

Le fait que le harcèlement soit rampant dans le système éducatif français en dit long sur le délitement total de la société, et l’incapacité des autorités à comprendre la racine du problème – son laxisme compulsif – impose de voir qu’il n’y aura pas de salut venant d’elles et certainement pas venant des tristes bouffons qui nous gouvernent, eux qui sont les principaux promoteurs de toutes les tendances qui ont abouti exactement à ces résultats et qui permettent d’affirmer une chose simple :

Ce pays est foutu.


https://h16free.com/2023/11/13/75889-lutter-contre-le-harcelement-vraiment
Vincent Verschoore

Le Grand-Duché du Luxembourg (640 000 habitants) annonce aujourd'hui la destruction de 755 000 doses de vaccins covid périmés, pour une perte sèche de plus de 16 millions d'euros. Quelque 300 000 autres doses seront détruites fin novembre.
En mars 2022 déjà, la destruction de 240 millions de doses non utilisées avait fait (un tout petit) scandale au Sénat français, et même les pays dits pauvres, tel le Nigeria, ayant reçu des reliquats proches des dates de péremption, doivent aussi les jeter.
Tout ceci est directement lié aux contrats opaques associant l'industrie pharmaceutique, la Commission européenne et les pays membres. Une énorme surcapacité payée au prix fort, pour le plus grand bénéfice de l'industrie et, j'imagine, de von der Leyen et autres intermédiaires. Des milliards d'euros partent ainsi en fumée, argent qui aurait pu et dû servir à soigner des gens.
Incidemment, on peut aussi se demander pourquoi la demande à autant baissé suite à la levée des mesures de coercition, vu que le truc est réputé "sûr et efficace".
Incompétence et corruption, les deux mamelles de L'Union européenne et des institutions de santé.

Véronique Faucheux

(...) Je reste résolument favorable à un contrôle plus strict de l'immigration. Je considère en effet qu'un pays doit préserver son identité culturelle en gardant une population relativement homogène.
En 2014, je suis retournée à Londres. Cela faisait bien 15 ans que je n'y étais pas allée. Je n'ai plus reconnu Londres tellement il y avait de résidents étrangers. Il était loin le temps où je croisais encore quelques vieux messieurs distingués arborant fièrement leur chapeau melon en s'appuyant sur leur canne.
J'en ai éprouvé un sentiment de nostalgie. J'ai pensé : Londres n'appartient plus aux Anglais.
Une culture, c'est l'héritage de nos ancêtres. C'est important de la préserver. Le melting pot à la sauce ketchup peut paraître exotique à certains mais je n'y vois qu'un immense gâchis. Et loin de moi d'être traversée par des sentiments racistes et xénophobes en disant cela. 13/11/2023

12 novembre 2023

Elon Musk, sur le conflit israélo-palestinien :

"À moins que vous ne commettiez un génocide, par exemple, contre un peuple entier, ce qui serait évidemment inacceptable, vraiment, et ça ne devrait être acceptable pour personne, vous allez laisser en vie, en fait, un grand nombre de personnes qui haïront Israël par la suite. La question est donc de savoir combien de membres du Hamas vous avez tués et combien vous en avez créés. Et si vous en créez plus que vous n'en tuez, alors vous avez perdu. Telle est la réalité de la situation. Et on peut dire que si vous tuez l'enfant de quelqu'un à Gaza, vous avez créé au moins quelques membres du Hamas qui mourront juste pour tuer un Israélien.
… Et ce sera sans fin… de pire en pire…"

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EMMANUEL MACRON PARLE AUX JUIFS DE FRANCE

Gabriel Nerciat

Qu'est-ce que vous me voulez, encore ? Je vous ai dit que je pensais très fort à vous, ça ne vous suffit pas ?
Vous voulez vraiment me voir défiler sous la pluie à côté du gros Larcher, qui empeste l'ail et le mauvais vin de Bourgogne, et de cette dinde de Braun-Pivet, que j'ai été contraint d'accepter comme présidente du Palais-Bourbon à la place de Gilles Legendre ? Franchement, vous pensez que je n'ai que ça à faire de mes journées, moi ? Vous croyez que je suis déjà un tocard du genre de Valls ou de Wauquiez ?
Qu'est-ce que vous voulez, je sais bien que c'est triste ce qui vous arrive, mais quand vous m'avez élu, pour la plupart d'entre vous, contre la fille du Menhir, vous saviez ce que ça signifiait, non ?
Je n'ai rien contre vous, notez bien, mais vous ne m'intéressez pas. Même, vous commencez à me déranger sérieusement, désormais que je n'ai plus besoin d'être réélu.
Déjà, j'ai dû me taper Bibi (pas Maman, l'autre) pendant vingt-quatre heures ; vous ne croyez pas que c'est suffisant, comme supplice ? Zelensky, au moins, quand il me pète dans le nez, j'arrive à m'arranger pour ne rien sentir.
Le RN est maintenant entre 32 et 45% d'intentions de vote dans les enquêtes d'opinion ; alors vous êtes bien gentils avec votre trouille atavique et votre amour vintage de la République, mais moi je sais déjà que ce ne sont pas quelques six cent mille individus apeurés et vaguement désespérés qui vont suffire à maintenir mon bloc central au pouvoir dans quatre ans, hein. Les banlieues sont jeunes, et vous vous êtes des vieux. Presque aussi vieux que mes électeurs centristes, c'est dire.
Que voulez-vous : comme dit l'un des vôtres, vous ne faites plus le poids.
Pas seulement au niveau du nombre (vous avez toujours été minoritaires), mais d'abord et surtout au niveau de la marque, et de ce que vous représentez. La mondialisation a besoin de l'islam, de la Chine, de masses, de marchés, de pétrole et de gaz, pas de vous. Et moi, je suis là pour que rien n'entrave le cours de la mondialisation. C'est mon métier.
Quand je pense qu'Edouard Drumont, le Jean-Marie Le Pen de la Belle Epoque, vous appelait "la Race mondiale" ! Mais vous n'êtes plus que des déclassés : la seule race mondiale, c'est la nôtre, celle des technocrates anglophones, des financiers connectés, des ingénieurs sur-diplômés et des cosmopolites brasseurs de vide.
Israël, c'est sympa comme "start-up nation", mais par rapport à ce que je voulais faire ici, c'est à peu près de la dimension d'un village du Cantal où les derniers habitants passent leur temps à se foutre sur la gueule avec les gens de la ville voisine. C'est du dernier plouc, la guerre des boutons en plus sanglant. Le pire, c'est que c'est chez Rothschild que je l'ai appris.
Certes j'aime bien les boîtes de nuit de Tel-Aviv, la poudre brillante sur la piste et les éphémères rencontres nocturnes qu'on y fait, mais désolé de vous le dire : ça ne mérite pas d'engager une troisième guerre mondiale. Les boîtes de Dubaï sont tout aussi bien, plus modernes, même si un peu plus chères (j'ai les moyens).
En plus, ce n'est pas très malin, je trouve, de se sentir liés à l'observance d'une Loi depuis trois mille ans. C'est comme les cagots que détestait ma grand-mère, qui se croyaient le sel du monde parce que leurs ancêtres avaient eu la lèpre et qu'on les craignait pour ça. "A-t-on idée d'hériter pendant des siècles du souvenir d'une maladie ?", me disait-elle quand elle en croisait un à la sortie de la messe.
La Loi de Moïse aussi, c'est une sorte de maladie. Mon vieux maître Habermas me l'avait dit : il n'y a que le droit qui compte et rend plus fort ; la Loi c'est une relique encore plus barbare que les dieux.
Quant au Sinaï, je l'ai vu une fois dans ma vie ; aujourd'hui je ne m'en souviens même plus. Vos pères auraient dû m'imiter, et aujourd'hui vous ne seriez pas à vous geler sous vos parapluies.
Entendons-nous bien : si tout à l'heure, vous envoyez quelques crachats à la gueule de Marine Le Pen ou de Bardella et si vous refusez de serrer la main de Marion Maréchal, on pourra prendre soin de vos écoles et de vos lieux de culte pendant encore quelque temps. Mais tout a une fin, et vous l'avez toujours su. Ce n'est pas pour rien que j'ai envoyé ce crétin de Véran torpiller la manif depuis deux jours. Je connais la musique, moi.
Bon, sur ce, je vous laisse. Sans rancune, hein. J'ai une visio-conférence avec le vieux Joe, qui ne sait plus quoi faire de vous lui non plus, et l'émir de Doha.
Lui au moins il me ramène des otages, et il me sert à quelque chose.



Le DÉCLIN de l'OCCIDENT est-il inéluctable ? (Israël-Palestine, Ukraine, Covid19)

Slobodan Despot

Slobodan Despot est un éditeur et écrivain suisse d'origine serbe. Il est le cofondateur et le directeur de l'Antipresse et des éditions Xenia à Sion. Il a publié deux romans (Le Miel et Le Rayon bleu) chez Gallimard.

Sommaire :
00:00 Intro
01:46 Traducteur et éditeur
03:19 Les éditions Xenia
05:28 L'Antipresse, chronique des événements
09:08 Ni à droite, ni à gauche
12:36 La Serbie et Srebrenica
17:00 Le conflit israélo-palestinien
21:25 Nord Stream et guerre en Ukraine
28:44 Une époque métaphysique
32:18 Israël, extrémisme d'État et financement du Hamas
39:16 Occident, totalitarisme (Zinoviev)
44:59 Fact-checkeurs et débilocratie
51:48 IA et "secte numérique"
1:01:01 Un Occident "anti-humaniste" ?
1:08:03 Tolkien et Harry Potter
1:12:37 Vers un renouveau spirituel ?
1:14:46 La Suisse
1:20:23 Le "repli" communautaire
1:24:57 Europe, nazisme et transhumanisme
1:40:56 La "dystopie covidienne"
1:47:36 Vers un réveil européen ?
1:57:09 Carte blanche - la puissance de la littérature


Site de l'Antipresse: https://antipresse.net/

Zelensky : lâchage américain imminent ?

François Asselineau

La grande chaîne de télévision américaine NBC news a révélé que des diplomates américains et européens de très haut rang se seraient rendus en Ukraine afin de signifier au président Zelensky qu'il va falloir entamer des négociations de paix avec Poutine et envisager des cessions de territoires à la Russie.

Une telle démarche est un formidable aveu : contrairement à ce que ont affirmé les médias depuis plus d'un an et 10 mois, la Russie est en train de gagner cette guerre, et l'OTAN de la perdre.

Ce brutal retour à la réalité découle de 3 événements essentiels :

- l'échec complet de la contre-offensive ukrainienne, qui n'a abouti à rien si ce n’est davantage de morts ;

- le déclenchement de la nouvelle guerre Israël / Hamas qui ouvre un nouveau front sur lequel l'Occident se mobilise ;

- le refus des Républicains à la Chambre des Représentants à Washington de verser une nouvelle aide financière de 50 Mds $ à Zelensky, comme le demandait Biden.

Terrible constat : les Européistes n'ont encore pas bien compris que l’Oncle Sam commence à lâcher Zelensky et ils poursuivent sur la lancée antérieure, en toute irréflexion :

- la Présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen se rend pour la 6e fois à Kiev, pour y annoncer un 12e train de "sanctions contre la Russie" ;

- le Parlement européen approuve un nouveau plan d’aide de 50 milliards € à l'Ukraine.

La France va bientôt constater en grand le désastre total auquel l'ont menée l'incompétence, les mensonges et l'esprit de soumission aux États-Unis de leurs responsables politiques et de leurs médias.

De Macron à Le Pen, de Zemmour à Mélenchon, de Philippe à Cazeneuve, de Bardella à Ciotti, ils ont tous contribué à ce que la France fasse le choix absurde du clan Biden et des mafieux ukrainiens contre la grande Russie.

La France va en sortir ruinée, son économie, son armée, son secteur énergétique, sa diplomatie et son influence internationale dévastés.


11 novembre 2023

mélimélo

⬦ L'islamisme est un boa constrictor. Il a enserré la société française dans ses anneaux et serre chaque jour un peu plus. Les gens capitulent contre cette force invisible. Et ça s'est passé comme ça dans TOUT le monde arabe. Je ne comprends pas que les gouvernants ne voient pas ça.
Boualem Sansal

⬦ Un parti d'extrême droite est un parti dont l'ADN est l'antisémitisme et ce n'est pas le cas du Rassemblement national.
Serge Klarsfeld

⬦ La COP 28 se tient à Dubaï du 30 novembre au 12 décembre prochains. Cette information devrait suffire pour convaincre toute personne qui réfléchit que ces grand-messes sur le climat sont une gigantesque foutaise. Dubaï, capitale de l'écologie, c'est à s'écrouler de rire.
Denis Collin

⬦ Taxer d'esprit délirant ceux qui repèrent des failles dans le récit officiel est la plus grande entreprise de manipulation de masse et de "censure invisible" du siècle. Depuis plus de dix ans, je nomme cette entreprise qui étouffe la liberté d'expression : le "complosophisme".
Alexis Haupt

⬦ Malgré l'inventivité des usagers de la langue française, il semble que personne n'ait encore pensé à employer le vocable "vaxassins" pour désigner les responsables politiques et pharmaceutiques en charge de la pseudo-crise sanitaire de 2020-2021.
Tiephaine Soter

⬦ L'armée israélienne fait exactement ce que le Hamas voulait, après que le Hamas a fait exactement ce qu'attendait Netanyahou. Ce couple infernal, encouragé par diverses puissances impériales, veut mettre la région à feu et à sang. Les dirigeants des deux camps sont bien à l'abri, les uns dans des hôtels de luxe à Doha, les autres aux États-Unis. Comme le disait Paul Valéry, la guerre est un massacre de pauvres gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent et ne se massacrent pas.
Denis Collin

⬦ On se croirait encore au Moyen Âge quand on écoute certains. L'esprit des croisades est toujours là : la civilisation, c'est l'Occident et la barbarie, l'Orient. Un monde sans nuances où tout est blanc ou noir, où tout est réduit à sa plus simple expression sans prendre en compte la complexité du réel.
Véronique Faucheux

⬦ Un nettoyage ethnique a eu lieu. C'est l'Azerbaïdjan qui a "nettoyé" ce pays des Arméniens. Cela n'a pas fait bouger un cil aux singes hurleurs français ou autres.
Denis Collin

⬦ Quelle est la phrase préférée des humains ?
"Plus jamais ça."
Du coup, ils ferment les yeux devant les injustices ou autres folies pendant qu'elles se déroulent afin de pouvoir reprendre tous en chœur plus tard leur phrase préférée.
Alexis Haupt

⬦ La France officielle soutient inconditionnellement la riposte d'Israël et condamne ses bombardements.
La France officielle souhaite la paix et refuse d'appeler à un cessez-le-feu.
Il y a des moments où le "en même temps" est obscène et frise la complicité de crimes de guerre.
Crimes qui risquent d'être requalifiés en génocide si ça ne s'arrête pas rapidement.
Segundo Cimbron

⬦ La femme musulmane a un rôle qui n'est pas inférieur à celui de l'homme : être une usine à hommes. (Charte du Hamas, article XVII)
Dédié aux idiot(e)s utiles...
Denis Collin

⬦ À force de vouloir absolument ne rien juger, ni critiquer, on ne peut plus rien dire d'intéressant ou de pertinent, et l'on se condamne alors à ne plus avancer que des idées convenues et ne dérangeant personne, un peu comme les médias mainstream, inconditionnellement au service et à la dévotion du pouvoir en place.
Le non-jugement ou la doctrine de la lâcheté, outil de censure et d'autocensure, une nouvelle bien-pensance.
Yann Thibaud
Gastel Etzwane

Les prises de positions d’Emmanuel Macron sur le conflit israélo-palestinien :
Lundi, soutien « inconditionnel » à Israël.
Mardi, il propose que la France participe à une coalition internationale pour détruire le Hamas.
Mercredi, il ne fait pas voter une proposition à l’ONU de cessez-le-feu humanitaire.
Jeudi, il fait voter une proposition à l’ONU de cessez-le-feu humanitaire… et exporte des armes vers Israël.
Vendredi, il envoie un porte-hélicoptères pour prendre en charge les blessés de Gaza… capacité 4 personnes.
Samedi, il explique qu’Israël doit tout arrêter et s’émeut des morts civils, lui qui voulait le mardi participer à une coalition internationale et apportait un soutien « inconditionnel ».
Dimanche, il ne participera pas à la marche contre l’antisémitisme.
Aucune colonne vertébrale, et par conséquent, aucune crédibilité à l’international. Il n’y a pas lieu de s’en réjouir. La France, pas plus que les autres pays d’Europe occidentale ne comptent pour les deux tiers du monde : nous sommes tous vus comme des supplétifs américains, de sorte que tout le monde préfère s’adresser directement au maître.