Translate

16 novembre 2023

Importante, digne, mais sans les musulmans... ce qu'a vraiment été la marche contre l'antisémitisme

Natacha Polony

Il y a d’un côté ceux qui claironnent avec satisfaction que cette manifestation contre l’antisémitisme fut un grand moment d’unité nationale. Tout au plus ont-ils déploré que le président de la République ait « raté ce moment historique ». Puis il y a ceux qui, le soir même, ont commencé à forger le récit d’une manifestation haineuse dans laquelle on aurait « frappé des militants de la paix » et « insulté les musulmans de ce pays ». Bienvenue dans les mondes parallèles. Non seulement il est désormais permis de ne pas voir ce que l’on voit, mais on peut, avec la plus parfaite autosatisfaction, se mettre à croire ce que l’on invente.
 
Passons sur ceux qui ont traité de réac, voire de fasciste, quiconque alertait depuis trente ans sur l’abandon du processus d’intégration et continueront à le faire pour démontrer leur appartenance au camp du Bien médiatique mais sont venus défiler, ravis qu’on ne leur demande pas de préciser de quelle nature est cet antisémitisme qui gangrène la France. Passons également sur ceux qui, tel Ivan Rioufol, se sont empressés de voir dans cette marche un soutien à Israël, proclamé poste avancé de l’Occident dans la guerre de civilisation, histoire de donner raison à Jean-Luc Mélenchon et à ce tweet particulièrement vicieux expliquant qu’avec ladite marche les « soutiens inconditionnels du massacre » perpétré à Gaza avaient « leur rendez-vous ». Les uns et les autres ont gagné : cette marche ne fut pas un rassemblement de toute la nation.
 
La première condition pour ne pas ajouter au climat délétère qui empoisonne le pays est de décrire honnêtement le réel et de dire ce que tous les Français ont pu voir : une marche digne et importante, mais plutôt bourgeoise et dans laquelle on ne comptait quasi aucun de nos compatriotes d’origine maghrébine ou subsaharienne. Les Français de confession musulmane n’étaient pas là. C’était déjà en partie le cas le 11 janvier 2015 – mais dans une moindre mesure – et pour l’avoir dit de façon un peu brutale, Emmanuel Todd s’était fait à l’époque agonir d’injures. Et ce serait faire trop d’honneur à Jean-Luc Mélenchon que de lui en imputer la responsabilité. Il se contente de tenter une récupération grossière – et à terme criminelle – d’un phénomène de fracturation de la communauté nationale, quitte à l’amplifier en reprenant l’idée d’une « guerre aux musulmans » qui était, depuis le massacre de la rédaction de Charlie Hebdo et des Français juifs de l’Hyper Cacher, une antienne qu’Edwy Plenel diffusait lors de conférences aux côtés de Tariq Ramadan.
 
CRISE ÉCONOMIQUE ET CULTURELLE

L’enjeu des années à venir est d’éviter que la communauté nationale n’achève de se déchirer. Le président de la République le sait, puisqu’il a choisi de ne pas se rendre à une marche qui, pour essentielle qu’elle était, contribuait, hélas, à nourrir le ressentiment de Français (notamment de confession musulmane) qui ont l’impression que le sort des Palestiniens écrasés sous les bombes à Gaza ou tués par des colons fanatiques en Cisjordanie nous est indifférent. Le travail est immense puisqu’il passe par le retour d’une politique étrangère cohérente et indépendante autant que par une politique intérieure d’intégration et d’affirmation des lois et principes de la République. Le contraire de ce qui est fait depuis vingt ans, où l’on se range à un atlantisme qui favorise le sentiment d’un deux poids deux mesures occidental dans le monde, en particulier musulman, tout en laissant l’islamisme saper l’intégration des Français de confession musulmane à une République laïque dans laquelle chacun a sa place à condition de ne pas revendiquer au nom de sa supposée différence.
 
Les Français, dans leur immense majorité, ressentent le danger que constitue la communautarisation en cours. Un danger d’autant plus grand qu’il se joue sur fond d’appauvrissement du pays. Le ministre de l’Économie peut s’adresser des louanges et vanter les pseudo-performances françaises sur fond de fragilisation de l’Allemagne, là non plus, personne n’est dupe. Les fondamentaux économiques du pays ne sont pas bons et nous vivons sur les restes de la splendeur passée. Depuis le Covid, c’est à coups de dettes et de chèques catégoriels que le gouvernement gère l’inflation, au lieu de traiter le véritable problème structurel : notre déficit commercial abyssal. Pis, plutôt que de soutenir les PME qui tentent désespérément de produire en France, malgré l’inflation administrative et la concurrence déloyale, Bercy n’a qu’une obsession : augmenter les exportations plutôt que de diminuer les importations. Erreur de perspective tragique.
 
La conjonction entre une crise économique et une crise culturelle, favorisant toutes deux des forces centrifuges et une défiance croissante, est une bombe à retardement. Remobiliser la nation autour de la production industrielle et agricole, autour de l’indépendance diplomatique et stratégique, autour de l’excellence scolaire comme moyen de combattre l’obscurantisme et de contrer le déclin économique, défendre les intérêts de la France en tant que République laïque et sociale, et en faire la matrice de notre engagement européen, tel est le seul programme raisonnable et capable d’enrayer le processus que les uns font semblant de ne pas voir et que les autres tentent d’accélérer.

15 novembre 2023

Le portefeuille d’identité numérique arrive, et avec lui, la prison européenne à ciel ouvert

H16

15/11/2023 - Ah, l’Union Européenne, c’est une chose subtile qui a bien du mal à gérer des afflux d’immigrants clandestins mais qui prétend, sans sourciller, règlementer les boîtes de camembert et qui, pour faire bonne mesure, entend construire la prochaine prison numérique à ciel ouvert sur tout le territoire européen.

Une prison numérique à ciel ouvert ? Diable, n’est-ce pas un peu exagéré ?

Il suffit en réalité de constater le niveau de frétillance élevé du Commissaire Breton pour comprendre que non : ce dernier a tout récemment annoncé, un sourire extatique vissé aux lèvres, que le Parlement et le Conseil européens étaient parvenus à un accord sur l’identité numérique européenne, la fameuse “#eID”. Avec elle, bientôt, toute personne vivant dans l’UE disposera bientôt d’un portefeuille numérique.


La joie de ceux qui nous dirigent doit toujours alerter et lorsqu’elle concerne des factotums non élus, elle doit même déclencher une saine répulsion.

Bien sûr, si l’on s’en tient aux petits textes acidulés de présentation du projet par les institutions européennes, tout est pour le mieux : la mise en place de ce portefeuille numérique ouvre les portes à de grandes et belles réalisations, facilitant la vie de tous dans des dizaines d’aspects différents. Exactement comme le “pass vaccinal” qui devait grandement faciliter la vie de ceux qui s’étaient fait injecter un produit mystère, ce nouveau “wallet” autorisera son porteur à réaliser toute une série d’opérations qui, sans lui, seraient un peu plus compliquées ou bureaucratiques.

Ah oui, vraiment, ce “portefeuille numérique”, ça va être commode, et ce sera plus sécurisé. Que c’est pratique !

Mais voilà : comme une lecture attentive des textes de loi le laisse comprendre, ce “portefeuille numérique” contiendra effectivement tout ce que le gouvernement veut savoir sur vous, vos informations personnelles, vos données biométriques et médicales et, bien sûr, l’intégralité de votre patrimoine financier sous forme d’euros numériques, c’est-à-dire cette monnaie numérique de Banque Centrale (CBDC) dont les gouvernants ont la volonté qu’elle remplace complètement l’argent liquide à moyen terme.

Or, ceci donnera aux administrations et surtout à ceux qui les dirigent, élus ou non, le pouvoir énorme de suivre vos moindres faits et gestes, de savoir exactement ce que vous faites avec l’argent qu’ils vous autoriseront (ou non) à avoir, voire flécher vos dépenses (ceci, vous y avez doit, cela, non), jusqu’à l’interdiction pure et simple dans les cas les plus graves (qui ne manqueront pas, c’est garanti sur facture).

Avec ce “wallet”, chaque gouvernement européen sera en mesure d’espionner à la fois ses propres citoyens et les résidents de l’union européenne sur leur sol en leur fournissant même les moyens techniques d’intercepter le trafic web crypté (oui, oui, il y a bien des dispositions en ce sens). Ceci ne signifie rien de moins que la fin de notre vie privée, et, en pratique, le début d’une prison à ciel ouvert pour les Européens.


Il ne faut en effet pas être trop malin ni particulièrement doué pour comprendre les dérives possibles de ce genre de procédés. Après tout, un autre pays a devancé les frétillantes idées européennes, c’est la Chine : par l’utilisation quasi-universelle de différents procédés – à commencer par l’application WeChat – la dictature communiste a très concrètement mis en place un contrôle social numérique, complet et efficace pour garantir la bonne soumission du peuple aux désidératas des dirigeants.

Pour une Union européenne qui, ces dernières années, a donné tous les signes de virer vers l’autocratie collectiviste (le passage pandémique ayant largement accéléré ses velléités), la mise en place de ce “portefeuille numérique” est l’étape indispensable pour aboutir exactement au même résultat que la Chine communiste.

Dans un premier temps, il s’agira de récompenser le bon citoyen, bien conforme voire conformiste, en lui donnant accès à des procédures facilitées, à des aides ou des bonus alléchants. Petit-à-petit, les citoyens réfractaires ou simplement largués par les technologies afférentes se retrouveront dans la zone grise des demi-mesures, des arrangements bureaucratiques en attendant qu’ils s’adaptent ou qu’ils périssent. Enfin, l’étape ultime sera atteinte lorsqu’à la place de bonus, ce seront des sanctions et des punitions qui apparaîtront lorsqu’on refusera d’utiliser les passerelles technologiques alors officiellement imposées partout, pour tous.

Présentées comme commodes et permettant de vous protéger (“c’est important, la sécurité, voyez m’ame Michu”), ces technologies seront largement incitées puis, rapidement, imposées et enfin sanctionnées en cas de non-utilisation ou de contournement.


Bien sûr, quelques citoyens, des experts en sécurité informatique et même des parlementaires européens, conscients de l’énorme piège qui se met en place, ont déjà tenté d’alerter l’opinion publique. Les médias de grand chemin, fidèles à leur habitude d’aplatissement supersonique, de veulerie survitaminée et d’inutilité en or-massif, se sont empressés de ne pas en parler, ou ont essentiellement classé les dérives potentielles dans la catégorie des “théories du complot”, même si on les a pourtant observées avec le pass vaccinal…

À en juger par les mines un peu trop réjouies des dirigeants européens à l’annonce d’un prochain vote favorable du Parlement européen, on comprend que les loups se pourlèchent déjà les babines du dîner de moutons qu’ils vont s’enfiler dans les prochaines années.

Cependant, pour les ovins, l’affaire est certes mal enquillée mais il n’est pas encore trop tard pour bien faire comprendre son désaccord.

On pourra ainsi contacter son député européen (en retrouvant son e-mail ici) pour lui expliquer que ce genre d’abominations liberticides lui fera perdre son siège. Cela peut être étendu aux représentants locaux au niveau national. Après tout, ça changera les députés, les maires ou les sénateurs des demandes incessantes pour des subventions, des places en crèche ou des logements sociaux…

L’expérience du pass vaccinal, tant national qu’européen, fut douloureuse et doit servir : quoi qu’il arrive, ne vous conformez pas. N’utilisez pas ce passeport numérique, véritable usine de pavés pour l’enfer à l’échelle continentale. Arrêtez le conformisme, ne suivez pas le troupeau car sa funeste destination ne fait plus aucun doute.

Pour ceux qui le peuvent, contournez-en l’usage : prétendez n’avoir aucun smartphone, refusez d’utiliser internet pour vos interactions avec les administrations et à plus forte raison les entreprises privées (quitte à boycotter celles qui s’afficheront un peu trop volontaires dans le déploiement et l’usage de cette future prison numérique).

De la même façon, rabattez-vous dès que possible sur l’argent liquide pour retarder l’avènement du système d'”argent numérique” et, si vous le pouvez, familiarisez-vous avec les cryptomonnaies et leur usage. Des collectifs existent pour vous y aider, contactez-les, entraînez-vous.

L’identité numérique européenne arrive et le pire n’est pas à craindre : il est certain. Préparez-vous en conséquence.


https://h16free.com/2023/11/15/75895-le-portefeuille-didentite-numerique-arrive-et-avec-lui-la-prison-europeenne-a-ciel-ouvert

14 novembre 2023

Véronique Faucheux

Pourquoi l'antisionisme ne peut pas être assimilé à de l'antisémitisme ?
Pour une raison simple : les antisionistes sont généralement ceux qui combattent aussi le racisme.
L'antisémitisme est traditionnellement associé au racisme et au nazisme.
Pourtant, dimanche, on a vu des skinheads participer à la marche contre l'antisémitisme.
Bizarre, non ?
En réalité, pas vraiment...
Car la politique israélienne est résolument raciste et proche de l'idéologie d'extrême-droite, qui a donné naissance au nazisme.
En conclusion, on peut affirmer deux choses sans prendre le risque de se tromper :
1) l'antisionisme et l'antisémitisme s'opposent,
2) le sionisme et le fascisme se superposent.
Jonathan Sturel

Message pour les adversaires politiques ou non, de gauche ou de droite :

Hier vous avez vu les présidents des Assemblées, les ministres, des anciens présidents de la République et des anciens Premiers ministres, des grands personnages du système derrière une bannière pleine de slogans. Vous pensez peut-être que ces images sont réconfortantes et vous pensez qu'après ce défilé votre sécurité, pour laquelle vous craignez, sera mieux assurée.
Erreur. Pour deux raisons :

1. Les personnes qui tenaient ces banderoles sont les mêmes qui ont importé en France les gens que vous avez peur de croiser dans les rues aujourd'hui. Nous comprenons votre peur : nous autres, non Juifs, nous faisons aussi le nécessaire pour éviter de les croiser.
Les gens qui tenaient ces banderoles ont planté les arbres d'où tombent aujourd'hui les fruits pourris qui nous empoisonnent. Pour autant : ils nient avoir fait cela et vont même jusqu'à continuer de penser et de dire que la France est et doit rester une terre d'asile, de tolérance et de vivre-ensemble. Leurs fruits sont pourris mais ils veulent quand même nous les faire manger, et à vous aussi.

2. Ce matin de lundi lendemain de marche contre l'antisémitisme, vous allez, comme nous, prendre le métro, les transports, votre voiture, pour vous rendre au travail et vous verrez, partout autour de vous, les mêmes visages des mêmes gens que vous préférez éviter de croiser. Ils sont toujours là, ils n'ont pas disparu dans la nuit malgré la marche de la veille.
Savez-vous pourquoi ? Parce que ceux qui ont le pouvoir de les renvoyer d'où ils viennent sont les mêmes qui ont organisé leurs arrivées ici. Ce sont les mêmes : les gouvernements de ces dernières décennies, hier représentés par Hollande, Sarkozy, Valls, Fabius, Castex, tous présents à vos côtés pour vous dire combien ils compatissent à votre malheur et comprennent vos inquiétudes.
Et croyez-vous que ces gens vont se dédire ? Qu'ils vont admettre avoir planté les arbres d'où tombent aujourd'hui des fruits pourris et empoisonnés ? Non. Bien sûr que non, ils ne se dédiront pas et les gouvernements actuels, représentés hier par les ministres actuels, n'ont pas non plus l'intention de renoncer avec l'idéologie immigrationniste, avec le mondialisme, avec l'anti-France, avec l'antiracisme importateur officiel du Tiers-monde en France.
Les gens qui marchaient avec vous hier ne sont pas plus vos avocats qu'ils sont les nôtres : ils sont, pour vous comme pour nous, des croque-morts qui ne vous tiennent la main que pour vous conduire jusqu'à la fosse.
Ils ont organisé cette marche pour vous faire croire que votre drame touche à sa fin. C'est faux : votre drame, comme le nôtre, ne fait que commencer. À moins d'un sursaut... ou d'un miracle ! C'est encore possible mais le temps presse. 14/11/2023

13 novembre 2023

Lutter contre le harcèlement, vraiment ?

H16

Vendredi dernier, le Chef de l’État s’est fendu d’un message à rallonge sur X, la plateforme de Musk : dans son style habituel de lycéen confus, il a tenté d’interpeler les jeunes générations sur un fléau qu’il prétend prendre à coeur, le harcèlement scolaire.

Pas de doute : Emmanuel Macron veut absolument montrer qu’il comprend le problème et entend le résoudre avec, notamment, une législation aux peines renforcées. Le locataire de l’Élysée évoque ainsi les 10 ans de prison et 150.000 euros d’amende qu’encourt potentiellement un vilain harceleur à l’école.


Ici, on sent qu’il mise habilement sur la mémoire de poisson rouge des élèves français qui ne se souviendront pas que même les violeurs multirécidivistes ne sont que très rarement aussi fermement condamnés, et que le même Macron avait clairement émis le désir, il y a deux ans, “d’emmerder les non vaccinés”, faisant de lui un exemple assez parlant de ce que peut justement être un harceleur.

Plus prosaïquement, plusieurs raisons ont présidé à retrouver ainsi ce dossier dans l’actualité tel un cheveu sur la soupe.

De façon assez évidente, il y a le besoin grandissant de mobiliser les journalistes sur d’autres sujets que l’actualité franco-française (les indicateurs économiques actuels sont affolants), de la récession qui n’est plus dissimulable et dont les conséquences sont en train de se compter en kilomètres de queues devant les soupes populaires, et encore plus de les éloigner des gesticulations parfaitement incohérentes du chef de l’État en matière d’affaires étrangères notamment au Proche-Orient.

D’autre part, il fallait occuper le petit Gabriel Attal dont l’arrivisme et la toxicité deviennent difficiles à camoufler.

Le lancement de la campagne contre le harcèlement est donc l’occasion de lui coller dans les pattes à la fois le Premier Ministre Babette Borne et l’autre moitié du couple Macron, ce qui ne manque pas de faire un tableau croquignolet lorsque ce trio se rend sur le terrain où gêne et crispation se lisent sur leurs visages à chaque étape du calvaire communicationnel.


Calvaire qui se traduit d’ailleurs par l’interaction embarrassante de Borne avec un élève harcelé, dialogue malaisant qui n’a d’ailleurs pas manqué d’alimenter la polémique, pendant que ce qu’on peut lire comme du mépris de la part de Brigitte Macron est pudiquement passé sous silence.

Au moins le ministricule Attal aura-t-il eu la présence d’esprit d’être aussi incolore, inodore et insipide que possible lors de ce douloureux épisode : cela valait mieux puisque lorsqu’il est lâché sans surveillance, il se laisse aller à bobarder ouvertement à la télévision, s’inventant un passé de harcelé repris avec une telle ferveur dans tous les médias de grand chemin que la moindre once d’esprit critique impose de ne pas y croire une seconde…

En réalité, cette campagne va très pratiquement servir de chausse-pied au programme de lutte contre le harcèlement en ligne, programme qui servira de boulevard évident à toute une série de dispositions légales permettant d’ajouter une belle couche de dystopie orwellienne sur les réseaux sociaux : l’actuel pouvoir ne supporte pas de voir ses narratifs grotesques mis en pièce et comprend que son emprise, décroissante, sur le noyau dur des retraités scotchés aux médias traditionnels ne va pas suffire à tenir le pays à mesure que la situation se dégrade.

Et pendant qu’on occupe le peuple en prétendant garantir la sécurité de ses enfants dans le cadre scolaire, les administrations (suivant en cela l’exemple donné par nul autre que le chef de l’État lui-même) s’emploient chaque jour à pister le citoyen, ne le lâchant absolument jamais tant qu’il y a quelques sous à grapiller : cotisations, impôts, taxes, règlementation délirante et contraintes légales à n’en plus finir qui finiront, toutes, par des amendes d’une façon ou d’une autre, il apparaît clair que certains harcèlements sont, eux, parfaitement autorisés et ce, même s’ils conduisent leurs victimes (et le pays avec elles) vers les pires extrémités.


Le harcèlement des Français par leurs administrations se double de celui d’institutions et de politiciens qui ne se cachent même plus de vouloir leur imposer un agenda pour lequel ils n’ont pas été élus : alors qu’aucune plateforme majoritaire ne demandait à imposer les véhicules électriques, des éoliennes pour tous, le financement délirant de guerres étrangères, la mise en place de programmes éducatifs sexuels controversés ou l’introduction de délicieux insectes chitineux un peu partout dans notre nourriture, on aboutit à abandonner toute volonté d’électricité pas chère, d’eau courante propre et peu coûteuse ; la guerre à la voiture (thermique d’abord) est ouvertement déclarée ; celle à la propriété privée n’est pas encore officialisée exclusivement pour des raisons de constitutionnalités.

Le harcèlement des Français par des mouches du coche de plus en plus agressives devient préoccupant et dans ce constat, la lutte contre le harcèlement à l’école ressemble encore une fois à la pose d’une cautère mal taillée sur une jambe de bois.

En effet, le harcèlement à l’école est d’abord et avant tout un problème de discipline qu’il est maintenant impossible de faire régner par démission de l’intégralité du corpus enseignant (ou à peu près), cette démission étant elle-même le résultat inévitable de la volonté farouche de toute l’administration de ne surtout pas faire de vagues, de toujours plier devant la moindre adversité. Pour rappel, #PasDeVague date de 2018, mais la dérive consternante de toute l’Éducation nationale date de plusieurs décennies, l’abandon de la discipline s’inscrivant bien dans l’air du temps des années 80 et 90.

À la démission commode et rapide des pouvoirs publics a succédé celle des enseignants puis des parents eux-mêmes et enfin des élèves entre eux.


Le harcèlement scolaire n’est qu’un symptôme de plus dans l’effondrement (ici moral) du pays, de l’abandon des valeurs essentielles qui fondent non pas la République ou je ne sais quel autre concept aussi ronflant que creux, mais bien l’humanisme basique dont tout individu normalement constitué devrait faire preuve. Chacun laisse faire, les victimes subissent, parce que les hiérarchies, veules, corrompues et terrorisés par le qu’en dira-t-on, se terrent et ne font plus rien, que la justice, borgne, idéologisée et débordée, s’en fout.

Le fait que le harcèlement soit rampant dans le système éducatif français en dit long sur le délitement total de la société, et l’incapacité des autorités à comprendre la racine du problème – son laxisme compulsif – impose de voir qu’il n’y aura pas de salut venant d’elles et certainement pas venant des tristes bouffons qui nous gouvernent, eux qui sont les principaux promoteurs de toutes les tendances qui ont abouti exactement à ces résultats et qui permettent d’affirmer une chose simple :

Ce pays est foutu.


https://h16free.com/2023/11/13/75889-lutter-contre-le-harcelement-vraiment
Vincent Verschoore

Le Grand-Duché du Luxembourg (640 000 habitants) annonce aujourd'hui la destruction de 755 000 doses de vaccins covid périmés, pour une perte sèche de plus de 16 millions d'euros. Quelque 300 000 autres doses seront détruites fin novembre.
En mars 2022 déjà, la destruction de 240 millions de doses non utilisées avait fait (un tout petit) scandale au Sénat français, et même les pays dits pauvres, tel le Nigeria, ayant reçu des reliquats proches des dates de péremption, doivent aussi les jeter.
Tout ceci est directement lié aux contrats opaques associant l'industrie pharmaceutique, la Commission européenne et les pays membres. Une énorme surcapacité payée au prix fort, pour le plus grand bénéfice de l'industrie et, j'imagine, de von der Leyen et autres intermédiaires. Des milliards d'euros partent ainsi en fumée, argent qui aurait pu et dû servir à soigner des gens.
Incidemment, on peut aussi se demander pourquoi la demande à autant baissé suite à la levée des mesures de coercition, vu que le truc est réputé "sûr et efficace".
Incompétence et corruption, les deux mamelles de L'Union européenne et des institutions de santé.

Véronique Faucheux

(...) Je reste résolument favorable à un contrôle plus strict de l'immigration. Je considère en effet qu'un pays doit préserver son identité culturelle en gardant une population relativement homogène.
En 2014, je suis retournée à Londres. Cela faisait bien 15 ans que je n'y étais pas allée. Je n'ai plus reconnu Londres tellement il y avait de résidents étrangers. Il était loin le temps où je croisais encore quelques vieux messieurs distingués arborant fièrement leur chapeau melon en s'appuyant sur leur canne.
J'en ai éprouvé un sentiment de nostalgie. J'ai pensé : Londres n'appartient plus aux Anglais.
Une culture, c'est l'héritage de nos ancêtres. C'est important de la préserver. Le melting pot à la sauce ketchup peut paraître exotique à certains mais je n'y vois qu'un immense gâchis. Et loin de moi d'être traversée par des sentiments racistes et xénophobes en disant cela. 13/11/2023

12 novembre 2023

Elon Musk, sur le conflit israélo-palestinien :

"À moins que vous ne commettiez un génocide, par exemple, contre un peuple entier, ce qui serait évidemment inacceptable, vraiment, et ça ne devrait être acceptable pour personne, vous allez laisser en vie, en fait, un grand nombre de personnes qui haïront Israël par la suite. La question est donc de savoir combien de membres du Hamas vous avez tués et combien vous en avez créés. Et si vous en créez plus que vous n'en tuez, alors vous avez perdu. Telle est la réalité de la situation. Et on peut dire que si vous tuez l'enfant de quelqu'un à Gaza, vous avez créé au moins quelques membres du Hamas qui mourront juste pour tuer un Israélien.
… Et ce sera sans fin… de pire en pire…"

Cliquez sur l'image ↴

EMMANUEL MACRON PARLE AUX JUIFS DE FRANCE

Gabriel Nerciat

Qu'est-ce que vous me voulez, encore ? Je vous ai dit que je pensais très fort à vous, ça ne vous suffit pas ?
Vous voulez vraiment me voir défiler sous la pluie à côté du gros Larcher, qui empeste l'ail et le mauvais vin de Bourgogne, et de cette dinde de Braun-Pivet, que j'ai été contraint d'accepter comme présidente du Palais-Bourbon à la place de Gilles Legendre ? Franchement, vous pensez que je n'ai que ça à faire de mes journées, moi ? Vous croyez que je suis déjà un tocard du genre de Valls ou de Wauquiez ?
Qu'est-ce que vous voulez, je sais bien que c'est triste ce qui vous arrive, mais quand vous m'avez élu, pour la plupart d'entre vous, contre la fille du Menhir, vous saviez ce que ça signifiait, non ?
Je n'ai rien contre vous, notez bien, mais vous ne m'intéressez pas. Même, vous commencez à me déranger sérieusement, désormais que je n'ai plus besoin d'être réélu.
Déjà, j'ai dû me taper Bibi (pas Maman, l'autre) pendant vingt-quatre heures ; vous ne croyez pas que c'est suffisant, comme supplice ? Zelensky, au moins, quand il me pète dans le nez, j'arrive à m'arranger pour ne rien sentir.
Le RN est maintenant entre 32 et 45% d'intentions de vote dans les enquêtes d'opinion ; alors vous êtes bien gentils avec votre trouille atavique et votre amour vintage de la République, mais moi je sais déjà que ce ne sont pas quelques six cent mille individus apeurés et vaguement désespérés qui vont suffire à maintenir mon bloc central au pouvoir dans quatre ans, hein. Les banlieues sont jeunes, et vous vous êtes des vieux. Presque aussi vieux que mes électeurs centristes, c'est dire.
Que voulez-vous : comme dit l'un des vôtres, vous ne faites plus le poids.
Pas seulement au niveau du nombre (vous avez toujours été minoritaires), mais d'abord et surtout au niveau de la marque, et de ce que vous représentez. La mondialisation a besoin de l'islam, de la Chine, de masses, de marchés, de pétrole et de gaz, pas de vous. Et moi, je suis là pour que rien n'entrave le cours de la mondialisation. C'est mon métier.
Quand je pense qu'Edouard Drumont, le Jean-Marie Le Pen de la Belle Epoque, vous appelait "la Race mondiale" ! Mais vous n'êtes plus que des déclassés : la seule race mondiale, c'est la nôtre, celle des technocrates anglophones, des financiers connectés, des ingénieurs sur-diplômés et des cosmopolites brasseurs de vide.
Israël, c'est sympa comme "start-up nation", mais par rapport à ce que je voulais faire ici, c'est à peu près de la dimension d'un village du Cantal où les derniers habitants passent leur temps à se foutre sur la gueule avec les gens de la ville voisine. C'est du dernier plouc, la guerre des boutons en plus sanglant. Le pire, c'est que c'est chez Rothschild que je l'ai appris.
Certes j'aime bien les boîtes de nuit de Tel-Aviv, la poudre brillante sur la piste et les éphémères rencontres nocturnes qu'on y fait, mais désolé de vous le dire : ça ne mérite pas d'engager une troisième guerre mondiale. Les boîtes de Dubaï sont tout aussi bien, plus modernes, même si un peu plus chères (j'ai les moyens).
En plus, ce n'est pas très malin, je trouve, de se sentir liés à l'observance d'une Loi depuis trois mille ans. C'est comme les cagots que détestait ma grand-mère, qui se croyaient le sel du monde parce que leurs ancêtres avaient eu la lèpre et qu'on les craignait pour ça. "A-t-on idée d'hériter pendant des siècles du souvenir d'une maladie ?", me disait-elle quand elle en croisait un à la sortie de la messe.
La Loi de Moïse aussi, c'est une sorte de maladie. Mon vieux maître Habermas me l'avait dit : il n'y a que le droit qui compte et rend plus fort ; la Loi c'est une relique encore plus barbare que les dieux.
Quant au Sinaï, je l'ai vu une fois dans ma vie ; aujourd'hui je ne m'en souviens même plus. Vos pères auraient dû m'imiter, et aujourd'hui vous ne seriez pas à vous geler sous vos parapluies.
Entendons-nous bien : si tout à l'heure, vous envoyez quelques crachats à la gueule de Marine Le Pen ou de Bardella et si vous refusez de serrer la main de Marion Maréchal, on pourra prendre soin de vos écoles et de vos lieux de culte pendant encore quelque temps. Mais tout a une fin, et vous l'avez toujours su. Ce n'est pas pour rien que j'ai envoyé ce crétin de Véran torpiller la manif depuis deux jours. Je connais la musique, moi.
Bon, sur ce, je vous laisse. Sans rancune, hein. J'ai une visio-conférence avec le vieux Joe, qui ne sait plus quoi faire de vous lui non plus, et l'émir de Doha.
Lui au moins il me ramène des otages, et il me sert à quelque chose.