Je reviens et j'insiste sur les causes et les conséquences de la tragédie de Crépol :
BFMTV estime qu'il s'agit de pain bénit pour l'extrême droite. France inter, France info effleurent les faits.
Les journalistes en oublient le sang qui a coulé, la mort du jeune Thomas, les deux victimes en urgence absolue et les 14 autres blessés. Ils ne voient plus les criminels, ni leurs motivations et surtout pas leur haine. Ils ne condamnent plus franchement et moralement la violence.
Au nom de la culture de l'excuse d'une minorité islamisée et agressive, il ne faudrait surtout pas la stigmatiser. Au contraire, il faudrait quasiment l'amnistier, l'acquitter et la blanchir.
Un certain journalisme est devenu indigne, ignoble et complice de la racaille, des voyous et des criminels.
Le silence des médias ou leur interprétation des faits favorise toujours plus l'impunité et la violence. Ces jeunes anti France n'ont plus peur des forces de l'ordre, plus peur de la justice et plus peur de la prison.
Emmanuel Macron s'était prononcé sur la mort de Nahel. Mais il n'a toujours pas fait part de son indignation sur le massacre de Crépol.
Gérald Darmanin est dans son ambiguïté, dans l'attente des conclusions d'une enquête qui ne dira pas tout sur les motivations réelles des assaillants armés de couteaux aux lames de 25 centimètres.
Tout ce qui nous arrive n'est pas la "faute de la société". Il ne s'agit pas de notre faillite personnelle ou collective. C'est la responsabilité de la classe politique au pouvoir depuis plus de 40 ans. Elle n'a jamais rien entrepris de sérieux pour empêcher ce phénomène. Aujourd'hui, elle est débordée et dépassée.
Nous ne sommes plus à l'abri de cette menace dans la France profonde. Mais les Français en danger ont bien conscience de ce qui se passe dans tout le pays. L'État ne peut plus garantir leur sécurité. Ils vont donc s'adapter. Ils doivent aussi voter massivement contre les responsables politiques pour les sanctionner.