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29 novembre 2023

Un vent de folie souffle sur ce pays

Maxime Tandonnet


29/11/2023 - Un vent de folie ou de bêtise devrais-je dire ? Mais la folie en un certain sens n’était-elle pas une forme de bêtise portée à son paroxysme ? Déconnexion du réel, affaiblissement du bon sens, divagation de l’esprit. La responsabilité des petites fripouilles, en nombre infime, qui paradent déguisées en miliciens dans les quartiers est immense. Ils servent de prétexte, ils ont permis aux médias et aux politiques bienpensants de réaliser une incroyable mystification : ce qui était à la base une profonde émotion nationale à la suite du massacre d’un adolescent de seize ans à Crépol par une bande de tueurs des cités armés de couteaux, est devenu, par un tour de passe-passe dont l’idéologie française est coutumière, une affaire politico-médiatique de « ratonnades » et de menace fasciste sinon nazi… Cette version est largement reprise par une partie de la presse, des médias, et dans la classe politique. Et circule partout la vidéo d’un journaliste connu, autorité morale prétendue, accusant quasiment Thomas d’avoir provoqué des « jeunes » venus simplement s’amuser. La victime devient le coupable et les coupables présentés les victimes. C’est le monde à l’envers. Qu’une telle imposture soit possible a deux explications : d’une part l’abêtissement global lié au déclin scolaire qui facilite toutes sortes de manipulations en affaiblissant l’esprit critique ; d’autre part, l’absence d’une autorité morale, de personnages au-dessus de la mêlée dont la pensée et la parole puissent servir de référence au pays : cela rejoint la question de la médiocrité.

La bonne aubaine du pourrissement

H16

29/11/2023 - Tristesse en République du Bisou Démocratique : des trous dans le vivrensemble sont brutalement apparus.

La presse avait pourtant tout fait, ces dernières décennies, pour que les événements comme ceux survenus récemment à Crépol soient correctement assimilés à de simples faits divers sans aucune dimension politique. Las, plus personne ne semble croire aux contes narrés avec force persuasion par les médias de grand chemin comme autant de pommades sur les plaies purulentes que la République, indigne, laisse se multiplier.

En même temps, en Irlande, le même vivrensemble est parti en fumée avec les bus pour clandestins que la foule, excédée par l’insécurité locale galopante, a pris pour cible dans un mouvement spontané assez peu inclusif.

De façon intéressante, ce regain de tensions et ces agitations provoquent plusieurs types de réaction.


Au sein de la bruyante extrême-gauche, largement relayée par des médias avides de bien retranscrire précisément toutes ses éructations, l’opinion est claire : ces soubresauts violents sont le résultat direct d’une montée du fascisme d’extrême-droite qu’il faut réprimer aussi sévèrement que possible. Et la liberté d’expression de cette frange brune doit être largement remise en question, car tout le monde sait que cette liberté d’expression ne peut s’entendre que dans un cadre démocratique strictement défini (sous-entendu “par l’extrême-gauche”).

Sans surprise, ce désir du pénal et cette volonté de museler l’opinion inconfortable ont tendance d’une part à réduire la crédibilité de cette gauche et d’autre part à augmenter l’envie d’en découdre d’une portion croissante de la population qui n’aime pas trop être caractérisée à tort d’extrême-droite par une bande de plus en plus minoritaire de crasseux d’extrême-gauche à la morale de plus en plus souple et au deux poids, deux mesures, si visible que même leurs têtes d’affiches bégayent péniblement en plateau des explications de plus en plus confuses sur leurs positions intenables.

De l’autre côté, à l’extrême-droite, les conséquences observés trouvent à peu près toutes leurs causes dans l’immigration au point d’oublier des pans entiers de problèmes et de dynamiques sociales installées depuis des lustres dans le pays. Pour cette droite, s’occuper de ce problème est non seulement prioritaire, mais permettrait de résoudre (magiquement ?) tous les autres problèmes ou presque.

Au milieu, les peuplades molles de l’extrême-centre jouent du fifrelin sur l’air du “en même temps” et tentent de composer avec ces deux extrêmes, les positions intermédiaires étant de toute façon gommées à l’ère du tout émotionnel médiatique qui a amplement remplacé l’analyse froide et posée des phénomènes que nous vivons. Cet extrême-centre, fabricant industriel d’hommes-soja, faibles et soumis à toutes les modes de pensées les plus invertébrées, est bien incapable de trancher entre les deux positions.

On pourrait croire que ce n’est pas plus mal, ces deux extrêmes représentant des non-solutions. En réalité, c’est encore pire puisque refusant le choix entre la soumission gluante de la gauche ou le combat sans stratégie ni tactique de la droite, on ne voit que des lapins ultra-centristes effrayés et immobiles, hypnotisés par la lumière puissante des gros phares du futur évident qu’ils vont se prendre en pleine poire.


En revanche, peu nombreux sont ceux qui notent que tout ceci semble se cristalliser vers une “solution” dont objectivement personne ne veut, à l’exception d’une très petite minorité de privilégiés actuellement au pouvoir.

En fait, que la solution qui se précise doucement soit voulue (c’est-à-dire qu’elle soit un but final, sciemment architecturé et obtenu avec différentes étapes clairement planifiées) ou non (par opportunisme politique qui, sans réellement planifier, reconnaît ce qui fait sa survie et ce qu’il est nécessaire de mettre en place pour garantir sa continuité et l’obéissance des troupes), l’actuelle situation contribue directement à la mise en place de l’ensemble des paramètres économiques, sociétaux et politiques pour l’avènement d’une véritable dictature.

Oui, le chaos qui se met en place, inexorablement, le pourrissement à venir d’une guerre civile larvée est une véritable aubaine pour une petite partie très sélectionnée de ceux qui nous dirigent actuellement.

De façon aussi ironique que triste, ceux qui crient sans arrêt au fascisme pour un oui ou pour un non vont s’en prendre une grosse goulée, à base de société de surveillance massive, répressive et intrusive comme jamais, et seront assez probablement les premiers à applaudir des deux mains, leur conformisme et leur grégarisme (largement démontré pendant la période covid) suffisant amplement à éteindre tout problème psychologique dans une dissonance cognitive hermétique comme un sous-marin soviétique.

Et non, ce n’est pas une exagération : il n’y a jamais de hasard en politique.

Il n’est qu’à voir la petite musique qui se met en place, discrètement mais sûrement, pour comprendre l’air qu’on va nous jouer dans les prochains mois : si vous voulez un retour à l’ordre (que tout le monde réclamera alors), la seule solution sera l’application pour tous d’une surveillance de masse, par exemple avec l’identité numérique que l’Europe s’emploie à pousser de tous les côtés.


L’apparition récente de lois de plus en plus contraignantes en matière d’ordre civil (sur le non-respect de futurs couvre-feux, par exemple) là encore ne doivent rien au hasard, tout comme le hasard n’a rien à faire dans l’accroissement massif des sanctions en cas de pensées interdites.

En réalité, la montée de ces tensions de plus en plus vives, la cristallisation des opinions en camps clairement séparés et irréconciliables (que ce soit sur ces questions migratoires ou sur d’autres sujets, depuis le conflit au Proche-Orient en passant par la guerre russo-ukrainienne, les vaccins ou d’autres encore) ne vise qu’un but : que les individus soient isolés, qu’ils ne puissent plus réellement faire corps, qu’ils ne puissent plus trouver de terrain commun pour résoudre les problèmes qu’on leur jette à la figure, voire qu’on leur crée à desseins.

Cet isolement permet de limiter la taille des rébellions, et de les écraser dès leurs prémices, dès l’apparition d’un noyau.

Car sinon, le peuple pourrait se souvenir qu’il est bien plus nombreux et plus puissant que les politiciens. Le peuple est dans leurs couloirs à leur tenir des portes, dans leurs salons à leur servir le café, dans leurs cuisines à préparer leurs repas, dans leurs voitures à les conduire, dans leurs écoles à enseigner ou garder leurs enfants.

Pour les politiciens, le pourrissement qu’on observe est une aubaine.

Pour le moment.

28 novembre 2023

LES QUESTIONS DONT FB NE PEUT ACCEPTER LA RÉPONSE

Gabriel Nerciat

Comme attendu, le Banquier Président ne consent pas à organiser un référendum sur l'immigration (qui eût été, obligatoirement, un troisième référendum - le second, de 2005, ayant été bafoué par Sarkozy et le PS - sur la légitimité du droit européen), alors même que plus de 7 français sur 10, selon toutes les enquêtes d'opinion, en réclament instamment la convocation.
Personne bien sûr n'en est surpris, mais est-ce pour autant une raison de n'exprimer aucune forme de colère devant cet énième affront ?
Surtout après le gage officiel que le même président de la République vient de donner à l'antijudaïsme islamiste à l'occasion de la marche de dimanche dernier (c'est un détail, mais il faudrait quand même arrêter de parler d'antisémitisme comme au siècle dernier, les Arabes étant eux-mêmes des Sémites - ce que tous les Juifs ne sont pas toujours).
Depuis 2005 au moins, en réalité depuis 1992 sinon même 1987 (date de ratification de l'Acte Unique), la France est devenue une sorte de régime hybride, mélange d'oligarchie technocratique de plus en plus autoritaire et d'anarchie endémique sur fond de colonisation allogène extensive et violente.
Les réactions les plus insupportables à mon sens sont encore celles de Ciotti et des vieux crabes LR, qui affectent de braver l'Elysée tout en refusant de déposer au Palais-Bourbon la motion de censure qui seule pourrait renverser le gouvernement d'Elisabeth Borne, ou celles des inévitables boudeurs conspirationnistes ou sceptiques qui, à chaque crachat de l'exécutif sur nos gueules enfarinées, ne savent que répondre lascivement avant même de s'essuyer : "Mais à quoi ça sert, un référendum, puisqu'il ne sera pas respecté et que les gens ne comprennent pas la question qu'on leur pose ?".
Vous me direz bien évidemment que tout cela n'a rien de très nouveau, mais néanmoins pourquoi continuer à faire semblant ?
Pourquoi rester poli ou civilisé quand un gandin de l'extrême centre vous fait la morale sur ce que doit être la démocratie, et la raison pour laquelle il vous juge indigne d'elle ?
Jusqu'à quand s'abstenir de leur faire comprendre que quitte à renoncer aux libertés réelles et à tout ce qu'implique l'exercice de la souveraineté du peuple, le moment inévitablement viendra où la majorité des Français préfèreront une vraie dictature qui s'assume (et assume surtout de "faire le boulot" exigé par les deux tiers de la Nation) plutôt qu'une démocratie d'apparat qui n'abuse même plus ceux qui affectent de croire encore en elle ?
Que Macron aime jouer avec le feu, c'est une chose, mais pourquoi ne pas enfin s'autoriser à lui faire comprendre ce que provoquerait un véritable incendie, maintenant que son stock d'allumettes commence à dangereusement se réduire ?
Je m'arrête là : la nuit tombe, et le reste ne peut être vraiment exprimable que sur X (ex-Twitter).

27 novembre 2023

Le ventre de la bête immonde est fécond de bruits de bottes

H16

27/11/2023 - Voilà, pas de doute, tous les experts, les analystes et les chroniqueurs officiels sont d’accord : on assiste actuellement à une véritable marée brune dans le monde !

Tenez, pas plus tard que la semaine dernière, les Pays-Bas sombraient à leur tour avec les élections parlementaires qui mettaient en tête le parti de Geert Wilders, l’actuel dirigeant du PVV, le “Partij voor de Vrijheid” c’est-à-dire le “Parti pour la liberté”, dont le nom seul entraîne des frissons de dégoûts chez la plupart des commentateurs. La vague n’est pas mince : les représentants de Wilders font plus que doubler la mise par rapport aux législatives de mars 2021 en passant de 17 à 37 élus, plaçant le PPV en premier dans le pays.

Expliquant clairement être pour une plus grande liberté des individus, une diminution aussi forte que possible sur leur vie de l’emprise de l’État et notamment des institutions européennes, se positionnant sans vergogne avec des éléments nationalistes, conservateurs et libéraux, rejetant l’immigration, bref, cochant absolument toutes les cases de la toutophobie rabique haineuse allant même jusqu’à déclamer des idées aussi radicales que “la Hollande aux Hollandais”, ce parti n’a pas traîné à être copieusement classé d’extrême droite (pour rappel à nos plus jeunes lecteurs, c’est le camp des méchants, des bêtes et des sales).


L’europhobie assumée de Wilders et son parti font redouter aux frétillants mondialistes que leurs petits plans ne soient momentanément freinées par cette arrivée soudaine de ces trublions. D’ailleurs, pour la presse de gauche, ce n’est pas d’abord l’expression du peuple et de son envie d’une politique différente, que nenni. C’est avant tout un avertissement : ici, le peuple a mal voté, il a rué dans les brancards de la bienséance, il a tempêté, nul doute que ce n’est pas vraiment ce qu’il voulait dire ou faire mais simplement qu’il s’agit d’envoyer un message, n’est-ce pas.

On se demande bien pourquoi… Peut-être est-ce en rapport avec la façon dont la crise pandémique fut gérée par Mark Rutte, la serpillière ministérielle totalement vendue aux buts socialistes de la clique mondialiste jusqu’à présent. Peut-être certains Néerlandais n’ont pas trop goûté le plomb qu’ont fait tirer les autorités sur des individus pourtant dans leur droit pendant cette funeste période ?

Peut-être que les opérations crapulo-mièvres du même Rutte pour exproprier des milliers de fermiers locaux sur des prétextes de plus en plus fumeux n’ont pas aidé, et peut-être les Néerlandais étaient-ils un peu trop attachés à leur culture (et leur agriculture) locale ? En tout cas, le remplaçant de Rutte, un certain Dilan Yeşilgöz, s’est fait déboîter comme une catin de Prisunic lors de ces élections, perdant une dizaine de sièges dans la foulée.

Peut-être surtout l’évaporation rapide du pouvoir d’achat des classes populaires et moyennes, la montée progressive de l’insécurité et les distributions de pouvoir d’achat à une immigration clandestine de plus en plus encombrante n’ont (bizarrement ?) pas amélioré l’opinion du peuple vis-à-vis du pouvoir en place ? Allez savoir…

Mais force est de constater que cette poussée populiste aux Pays-Bas intervient quelques jours après l’élection de Javier Milei en Argentine.

Partisan lui aussi de la liberté individuelle, d’une place restreinte de l’État, d’une refonte massive des administrations argentines et surtout décidé à lutter contre une inflation galopante dans le pays qui a lessivé les Argentins et réduit leur pouvoir d’achat à néant, Javier Milei a, inévitablement et lui aussi coché toutes les cases de la toutophobie rabique haineuse allant même jusqu’à déclamer des idées aussi radicales que “Vive la liberté”.

Sans surprise toujours, les médias ont, là aussi, brodé dans la fine dentelle de leurs puissantes analyses à base d’extrême-droite, d’ultra, giga ou turbo-libéralisme, présentant celui qui a clairement reçu le suffrage du peuple comme une véritable menace tant il semble acquis qu’il est aussi méchant que misogyne et qu’il fera tout, exactement comme Donald Trump, pour instaurer une dictature autoritaire, c’est absolument évident.

Du reste, en parlant de Donald Trump, la même presse et les mêmes analystes, les mains encore moites des constats précédents, ne peuvent s’empêcher de noter, la voix tremblante d’émotion péniblement contenue, que les sondages se multiplient aux États-Unis montrant tous que le 45ème président américain l’emporte dans tous les cas de figure si des élections devaient avoir lieu maintenant.

Las : malgré les procès bidons, les affaires fantaisistes et les allégations mensongères, l’actuel candidat continue de grimper dans les sondages.

Il faut dire que, là-bas comme en Europe ou en Argentine, le portefeuille joue beaucoup et la baisse drastique du pouvoir d’achat des Américains qui ont supporté le bide total des “bidenomics” n’arrange pas les affaires des Démocrates dont le niveau de panique et de corruption morale et politique atteint des niveaux rarement observés jusqu’à présent.

Bref, c’est véritablement la panique pour toute la classe jacassante occidentale bien-pensante et les éco-conscientisés collectivistes qui tentent de se raccrocher à toutes les branches dans leur chute pour essayer de comprendre ce qui se passe. Serait-ce une affaire de coiffure ?


En réalité, on constate surtout que la tendance, timide jusqu’à présent, commence à prendre de l’ampleur et surtout, touche maintenant des tranches de populations de plus en plus jeunes.

En fait, il apparait que la rhétorique débile de gauche qui consiste essentiellement à dire “nous sommes les gentils, à droite ce sont les méchants”, a fini par lasser.

Alors que le monde occidental baigne dans la gentillesse obligatoire et millimétriquement mesurée à coups de lois et d’injonctions gouvernementales (éventuellement saupoudrées de quelques coups de matraques agrées norme européenne), à tel point qu’on en accueille à présent tout ce que le reste du monde rejette, les peuples concernés commencent à réclamer un peu moins de moraline en barils bon marché et un peu plus de cette méchanceté qui permet de faire comprendre que trop c’est trop : trop de taxes, trop de distribution gratuite du pognon des autres à des gens qui n’ont aucune aspiration, aucun comportement et ne font aucun effort pour participer à la société dans laquelle ils se sont pourtant eux-mêmes placés, trop de décalage entre les ponctions et les résultats visibles, trop de baisse du pouvoir d’achat, trop d’insécurité, trop de chômage alors que la classe jacassante avait promis le contraire…

Dans les médias, cette tendance de la population, et notamment chez les plus jeunes, à vouloir s’opposer au discours dominant est non seulement niée mais elle est bien sûr activement cachée. Lorsqu’elle ne l’est pas, elle est dénoncée bruyamment sur le mode “♩ la bête immonde est de retour tagada ♪ et on entend déjà ♫ le bruit de ses petites bottes qui trottent sur le parquet ciré de la démocratie, tsoin tsoin ♬ “…

Mais justement, et les années passées nous l’ont amplement montré, lorsque la presse, les journalistes et toute la racaille politicienne habituelle commencent à monter au créneau, les yeux exorbités et la lippe tremblante, pour nous expliquer à quel point tout ceci n’est que rumeur et faussetés, désinformations et vilénies fomentées par quelques puissances étrangères, ou que tout ceci est une “vague brune” et le début d’une ère abominable à base de veuves, d’orphelins et de mort du petit cheval, bref, lorsque ces clowns font assaut de tressaillements pour expliquer à quel point c’est horrible et faux, alors vous pouvez en déduire que c’est assez probablement vrai.

La classe jacassante commence à trembler. Ne boudons pas notre plaisir.


Dystopie délirante

Dominique Ziegler

22/11/2023 - Depuis plus d’un mois, le monde semble avoir basculé dans une dystopie délirante. La puissance militaire israélienne extermine, au vu et au su de tous, la population civile de Gaza, et l’opinion publique mondiale se voit intimer de ne pas croire ce qu’elle voit (« ceci n’est pas un massacre ») ni de réagir en conséquence sous peine d’anathème. Nous sommes sommés de rester spectateurs impuissants d’une tragédie morbide. La trêve temporaire annoncée et la libération d’otages peuvent réjouir, il demeure un sentiment de dégoût profond devant les événements récents.

Face au meurtre de plus de 13 000 innocents, aux images d’enfants agonisants qui circulent sur les réseaux sociaux, aux appels désespérés des ONG, de l’ONU, face aux manifestations massives partout dans le monde, ni l’Union européenne ni les Etats-Unis n’ont envisagé la moindre action contraignante (ni même symbolique) envers Israël pour mettre fin à ce massacre, qui dépasse en nombre celui de Srebrenica.

Au contraire, après les effroyables attaques meurtrières perpétrées par le Hamas le 7 octobre, les gouvernements occidentaux ont délivré un véritable permis de tuer au gouvernement raciste d’Israël – au programme pourtant connu de tous – en lui concédant un « droit de se défendre ». Dans le même mouvement, les colons et l’armée assassinent plus intensément que jamais les civils en Cisjordanie.

La « plus grande démocratie du monde » n’a pas hésité à déployer deux porte-avions en soutien à Israël dès le début des opérations. La présidente de la Commission européenne a fait le voyage à Tel-Aviv pour apporter son soutien au gouvernement d’extrême droite, suivie par le président français. Le chancelier allemand, au plus fort de la boucherie, a réaffirmé son soutien indéfectible au gouvernement israélien. La Suisse, dépositaire des Conventions de Genève, a refusé d’appeler à un cessez-le-feu immédiat et continue sa coopération militaire avec Israël, dont le résultat trouve son application concrète dans l’hécatombe de ces dernières semaines. La sidération est immense. Aucun scénariste de politique-fiction n’aurait osé cauchemarder un tel monde.

La dystopie ne serait pas complète sans mensonge médiatique. Dans les médias dominants occidentaux – en particulier français –, on a d’ores et déjà explosé les scénarios les plus fous de Black Mirror et relégué 1984 au rang d’aimable pochade. Des présentateurs et pseudo-journalistes déchaînés légitiment vingt-quatre heures sur vingt-quatre les bombardements massifs ; des intervieweurs servent la soupe aux porte-parole ou laudateurs de l’armée israélienne et invectivent les invités qui auraient le malheur de défendre un point de vue favorable aux Palestiniens.

En Allemagne et en Suisse allemande, le débat est totalement verrouillé, et le chantage à l’antisémitisme fonctionne comme un rouleau compresseur envers toute voix discordante. On serait bien avisé de citer dans ce contexte les travaux de l’historien israélien Ilan Pappé, qui démontrent que « le sionisme est une forme de colonialisme », que « sionisme et judaïsme ne sont pas des notions équivalentes » et qu'à la racine de ce conflit, « l’exode des Palestiniens en 1948 fut causé par les exactions israéliennes ».

Derrière l’écran de fumée, il faut se rendre à l’évidence : pour nos gouvernants et médias dominants, une vie arabe ne vaut pas grand-chose ; les enfants morts de Palestine ne suscitent pas la moindre empathie, considérés au mieux comme des dommages collatéraux (quand ce ne sont pas « des animaux », comme l’assure un ministre israélien).

Mais malgré la propagande matraquée ad nauseam, le mensonge se lézarde à mesure que s’accumulent les cadavres. L’Occident politique, empêtré dans son double discours et le non-respect flagrant de ses valeurs « démocratiques » affichées, se révèle dans toute sa crudité comme l’entité coloniale qu’il n’a jamais cessé d’être ; le masque de la « démocratie à l’occidentale », finalement assez récent, camoufle mal l’ADN suprémaciste de nos élites qui, il n’y a pas si longtemps, régnaient encore sur l’Afrique, l’Asie, les Amériques et le monde arabe. Si les méthodes de domination ont muté, les fondamentaux demeurent. Le soutien aux violences répétées de l’indéfectible allié israélien à l’égard des Palestiniens s’inscrit dans cette longue et honteuse histoire, tel un anachronisme sanglant, reliquat des guerres coloniales des XIXe et XXe siècles.

Les subterfuges médiatiques, les recours à des concepts vaseux tels que « démocratie contre barbarie », « droit à se défendre » ou les analyses fumeuses quant à « la complexité du problème » et aux « efforts à faire des deux côté s» alimentent cette machine infernale. Rappelons que, pour ses zélateurs, le sionisme est un projet encore inachevé. Aussi fou que cela puisse paraître, le pire est peut-être à venir. Sans la pression populaire sur nos gouvernements pour que cesse définitivement le soutien aveugle à l’Etat colonial israélien et que s’applique une bonne fois pour toutes le droit international, rien ne changera jamais. Nous seuls, société civile, sommes la solution. De spectatrices et spectateurs, nous devons, de manière déterminée, devenir actrices et acteurs.

26 novembre 2023

La prochaine mauvaise surprise d’Israël viendra de Cisjordanie !

Juan Cuesta Barros

21/11/2023 - Dans ce texte Gideon Levy se préoccupe de l’explosion à venir en Cisjordanie, en se demandant combien de temps encore les Palestiniens peuvent-ils supporter les exactions de l’occupant.
La prochaine surprise ne sera pas une surprise. Elle sera peut-être moins meurtrière que la précédente, le 7 octobre, mais son prix sera élevé. Lorsqu’elle nous tombera dessus, nous laissant abasourdis par la brutalité de l’ennemi, personne ne pourra prétendre qu’il ne savait pas qu’elle allait arriver.
L’armée ne pourra pas le faire, parce qu’elle a constamment lancé des avertissements, mais n’a pas bougé le petit doigt pour l’empêcher. La responsabilité des forces de défense israéliennes sera donc tout aussi grande que lors du massacre dans le sud, et tout aussi importante que celle des colons et des politiciens qui les empêchent prétendument d’agir.
La prochaine cocotte-minute qui va nous exploser à la figure est en train de bouillir en Cisjordanie. L’FDI (Force de Défense d’Israël) le sait ; ses commandants ne cessent de nous mettre en garde à ce sujet. Il s’agit d’avertissements hypocrites et moralisateurs destinés à couvrir les arrières de l’armée. Ces avertissements sont éhontés, car les FDI, avec leurs propres mains et leurs propres soldats, attisent le feu tout autant que les colons.
Prétendre que nous pourrions nous retrouver à nous battre sur un autre front uniquement à cause des colons est un manque de sincérité et de duplicité. Si les FDI l’avaient voulu, elles auraient pu agir immédiatement pour apaiser les tensions. Si elle l’avait voulu, elle aurait agi contre les colons, comme une armée normale est tenue de le faire à l’égard des milices locales et des groupes armés.
Les colons font partie des ennemis d’Israël en Cisjordanie, et l’armée israélienne ne fait rien pour les arrêter. Ses soldats participent activement aux pogroms, abusant honteusement des résidents – les photographiant et les humiliant, les tuant et les arrêtant, détruisant les mémoriaux, comme celui de Yasser Arafat à Tulkarm, et arrachant des milliers de personnes à leur lit. Tout cela jette de l’huile sur le feu et fait monter la tension.
Des soldats revanchards, envieux de leurs compatriotes de Gaza, se déchaînent dans les territoires occupés, le doigt léger et enthousiaste sur la gâchette. Près de 200 Palestiniens y ont été tués depuis le début de la guerre, et personne ne les arrête. Aucun commandant régional, commandant de division ou commandant sur le terrain n’arrête le déchaînement. Il est difficile de croire qu’ils sont également paralysés par la peur des colons. Après tout, ils sont considérés comme courageux.
Les colons sont en extase. L’odeur du sang et de la destruction qui monte de Gaza les incite à se déchaîner comme jamais auparavant. Plus besoin de contes de fées sur les loups solitaires ou les mauvaises graines. L’entreprise de colonisation, avec son cortège de fonctionnaires politiques et de financements, ne se bat pas contre les pogroms qui en émanent. La guerre est leur jour de paie, leur grande chance. Sous le couvert de la guerre et de la brutalité du Hamas, ils ont saisi l’occasion de chasser autant de Palestiniens que possible de leurs villages – en particulier les plus pauvres et les plus petits – avant la grande expulsion qui aura lieu après la prochaine guerre, ou celle qui suivra.
Cette semaine, j’ai visité le no man’s land dans le sud des collines d’Hébron. Les choses n’ont jamais ressemblé à cela auparavant. Chaque colon est désormais membre d’une “équipe de sécurité”. Chaque “équipe de sécurité” est une milice armée et sauvage qui a le droit de maltraiter les éleveurs de bétail et les agriculteurs et de les expulser.
Seize villages de Cisjordanie ont déjà été abandonnés et l’expulsion se poursuit à plein régime. Pour l’essentiel, Tsahal n’existe pas. Israël, qui ne s’est jamais intéressé à ce qui se passe en Cisjordanie, n’en entendra certainement plus parler. Les médias internationaux s’y intéressent de près et comprennent où cela mène.
Derrière tout cela se cache la même arrogance israélienne qui a permis la surprise du 7 octobre. La vie des Palestiniens est considérée comme un déchet. S’occuper de leur sort et de l’occupation est perçu comme une nuisance obsessionnelle. L’idée dominante est que si nous l’ignorons, les étoiles s’aligneront d’une manière ou d’une autre.
Ce qui se passe en Cisjordanie reflète un état de fait incroyable. Même après le 7 octobre, Israël n’a rien appris. Si le désastre actuel dans le sud nous est tombé dessus après des années de siège, de déni et d’indifférence, le prochain tombera parce qu’après son prédécesseur, Israël n’a pas pris au sérieux les avertissements, les menaces et la gravité de la situation.
La Cisjordanie crie de douleur et personne en Israël n’entend son appel à l’aide. Les colons se déchaînent et personne en Israël n’essaie de les arrêter. Jusqu’où les Palestiniens peuvent-ils aller ? Israël devra payer la facture quoi qu’il arrive. Ce sera froid ou chaud, mais très sanglant dans tous les cas.


NB : Gideon Levy, né le 2 juin 1953 à Tel-Aviv, est un journaliste et écrivain israélien, membre de la direction du quotidien Haaretz. Lien vers sa biographie : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gideon_Levy

France-Soir

"Médecins de plateau" : Le Syndicat Liberté Santé porte plainte contre Gilbert Deray

Publié le 22 novembre 2023 - 11:55

Gilbert Deray, chef du service néphrologie de l'hôpital La Pitié-Salpêtrière (AP-HP). BFMTV

Après André Grimaldi et Karine Lacombe, c'est au tour de Gilbert Deray d'être visé par le Syndicat Liberté Santé (SLS), lancé dans une série de plaintes judiciaires contre les "médecins de plateaux". Prophète de la vaccination obligatoire et du passe sanitaire, il est donc le troisième des "neuf bonimenteurs".

En 2021, le chef du service néphrologie de l'hôpital La Pitié-Salpêtrière est sorti de l'ombre pour prendre place sur les plateaux télévisés. Et il y a dit bien des choses.

Dès juillet 2021, alors que la France faisait déjà face à la quatrième vague de Covid-19, il n'a pas hésité à comparer les anti-vaccin avec des "criminels". Déjà, il parlait d'un "vaccin sûr et incroyablement efficace". Durant le même mois, il publiait une tribune dans le JDD, dans laquelle il écrivait : "Ces anti-vaccins s'imaginent en De Gaulle, Jean Moulin ou Nelson Mandela, ils ne sont que des tristes clowns, des profiteurs de la guerre." Et d'ajouter : "Minables mais dangereux, car ils minent la confiance et créent la suspicion et le désordre." Pour conclure : "Et ce qui me réchauffent le cœur et l'âme, ce sont ces dizaines de millions de Français qui parce qu'ils ont confiance en la médecine et le sens de l'intérêt de la nation sont déjà vaccinés." Pour lui, l'appel à la résistance, c'était ça.

Début 2022, prenant cette fois la position de soignant, il tentait de nuancer : "En fait, ce n'est pas de la colère qu'on a d'abord, c'est de la peine."

Tout le monde ne l'a pas oublié. Si bien qu'aujourd'hui, le SLS porte plainte auprès de l'Ordre des médecins pour les motifs suivants :
Abus de crédulité publique et pratique de charlatanisme ;
Défaut aggravé de mesure et de prudence et non respect de l’obligation de délivrer une information médicale loyale et honnête dans son expression publique ;
Défaut de mise à jour de ses connaissances avant expression publique ;
Non déclaration de ses liens d’intérêt dans le cadre de son expression publique ;
Discrimination et manque de confraternité portant atteinte à l’honneur et à la probité de la profession.

Selon leur communiqué, les prises de paroles de Gilbert Deray ont "participé à la création et au maintien d’un climat de peur sur les Français, et ont ainsi vicié leur consentement libre et éclairé".

Enfin, le SLS explique que "cette procédure ordinale a pour but de défendre l’honneur de la profession et d’empêcher le Professeur Deray de nuire à la santé de millions de Français, en lui rappelant le Serment qu’elle a prêté."

Europe : vers la fin de nos nations

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


L’Europe devient folle, se cabre et fonce vers une soviétisation totale de son mode de fonctionnement. Est-ce la peur du réveil des peuples qui se rendent compte, enfin, que cette organisation n’apporte ni la prospérité, ni la paix et encore moins la sécurité ? La première contestation qui secoue les États membres est la politique migratoire. Il est impossible à présent d’en cacher les abus et méfaits. Certes les médias subventionnés, notamment en France, persistent dans un angélisme qui ne convainc plus personne et tentent, avec les outils de propagandes habituels, de trouver normal que des migrants se sentant repoussés égorgent, ou poignardent des innocents, quand ces mêmes évangélisateurs ne vont pas jusqu’à nier l’origine des agresseurs, ou émettre un doute difficilement tenable. Comprenez qu’il leur est insupportable de devoir admettre que les agresseurs sont tous issus de l’immigration arabo-africaine. C’est dans un contexte de scandales sur les vaccins et leurs effets secondaires, de ruine économique suite aux sanctions russes, et d’un afflux de migrants dont l’intégration et l’assimilation sont chimériques, que le parlement s’est dépêché de faire voter le principe d’une réforme de ses institutions, qui aura pour conséquence, si elle devait aller jusqu’au bout, la fin des nations. Ce projet vise essentiellement à :

Transformer la commission en exécutif, avec la fin de la représentation d’un commissaire par pays. Soit, des commissaires aux ordres, d’on ne sait qui et choisis non démocratiquement pour leur adhésion à un principe européen déconnecté des peuples.

L’extension des prérogatives européennes à de nouveaux domaines, les derniers qui n’étaient pas sous sa coupe, comme l’éducation, la protection civile, les menaces sanitaires, l’industrie… En gros c’est l’ultime pan de ce qui restait de nos souverainetés qui serait transféré à des personnes non élues, inamovibles et dont les décisions seraient inattaquables. Les plus européens devront nous expliquer où se trouve la démocratie dans une telle structure ? Ce n’est assurément pas l’esprit des lois de Montesquieu qui souffle sur un tel projet, c’est même l’inverse. Plus aucun contre pouvoir, plus aucun droit des peuples, qui se verront imposer des choix, sans même être autorisés à les contester, pire aucun État ne pourra exercer son droit de veto, pour sauvegarder ses intérêts nationaux. On fait un pas de plus vers la dictature totale. Prétendre le contraire sans nous démontrer qu’une politique qui est décidée sans concertation ni débat, dans un coin, par des personnes non élues est démocratique, est injure à l’intelligence et au bon sens.

Un tel projet aurait dû être rejeté par nos représentants soucieux de préserver l’intégrité nationale, et de garantir une indépendance à notre nation. Il n’en n’a rien été, et seuls les LR et le RN ont voté contre. Saluons ce fait, les LR n’ont cette fois pas tremblé ni tergiversé et se sont comportés en dignes patriotes. Pour cette position ils doivent être remerciés.

Pour ce qui est des autres ce ne sont que des félons, voire des « collabos », au sens historique du terme. LFI, PS, EELV, MODEM et Renaissance, tous ont choisi de donner les pleins pouvoirs à une puissance extra nationale qui décidera de tout et contre laquelle aucun recours ne sera possible. La soviétisation de l’UE aura atteint son apogée, ce qui n’est pas surprenant de la part de cette caste ouvertement idolâtre du communisme le plus dur, basé sur le contrôle de tout et l’obéissance aveugle, la planification totale et l’uniformisation des vies par l’abandon et l’effacement de nos racines, au profit d’une construction artificielle. Ce n’est pas nouveau pour ces traîtres, adorateurs d’une gauche héritière des comportements de la collaboration. Ils n’aiment pas la France et la destruction des nations, jugées par ces esprits insanes comme source d’instabilité, doit être accélérée. En votant pour une telle réforme, ils donnent les clés à la disparition de notre nation en tant qu’entité historique composante d’un ensemble européen vieux de plus de 2000 ans d’histoire. Pour eux, faire table rase du passé, argument socialiste et communiste, est une chance. Ces gens haïssent la souveraineté et feront tout pour qu’elle disparaisse. Cela revient à mépriser le peuple, puisqu’il est censé la représenter, mais pour eux, tout ce qui peut aller contre leur seul avis, auto proclamé éclairé, est insupportable. Il est donc urgent de les arrêter et cela peut et doit se faire en juin 2024, en votant contre ces classes traîtresses à la nation. Aucune voix ne doit aller aux représentants PS, LFI, EELV, MODEM et Renaissance : ce sont des parjures.

Face à cette attaque qui n’a même pas la sournoise attention de se dissimuler derrière une fausse présentation, il devient impossible de continuer à prétendre que l’Europe nous veut du bien, ces deux formations (LR, RN) vont-elles enfin dénoncer le principe même de cette Europe, qui tend à la déconstruction de notre pays ? À l’heure où les nations s’affirment et entendent montrer leur souveraineté comme force incontournable dans le concert mondial, les gauchistes européens prennent une autre voie, celle de la soviétisation des institutions. On connaît la réussite de ce modèle et c’est celui qu’ont choisi nos élites pour assurer l’avenir. Voulez-vous vraiment qu’une poignée de personnes non élues, attachées à des lobbys étrangers, vous dirigent et décident de ce qui est bon pour vous sans que vous ne puissiez jamais contester leurs décisions ? Accepteriez vous que votre voisin vienne vous dire comment vivre chez vous ? Au RPF, nous choisissons la méthode gaulliste de la coopération entre États, qui a par exemple, donné le Concorde. Vouloir par contre, tout uniformiser, est une utopie dangereuse, l’URSS s’y est employée pendant 70 ans, on a vu le résultat. Les mêmes causes produisent les mêmes effets. L’humanisme dont se réclame cette caste, n’est qu’un fallacieux argument pour détourner l’attention des effets pervers d’une telle ruine. Ils désirent créer une société nouvelle dans laquelle toute autonomie est supprimée, au profit d’une instance quasiment divine, qui s’impose à tous avec des lois sacrées. À quand une liste commune patriotique capable de contrarier les plans de cette gauche traîtresse, pendant qu’il y a encore des élections… Une chose est certaine, il faut les éjecter du Parlement européen, ils sont la menace pour notre identité et nos intérêts vitaux.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com

24 novembre 2023

Le problème d’Israël, ce n’est pas TikTok !

Juan Cuesta Barros

22/11/2023 - Les responsables israéliens sont mécontents. TikTok favoriserait trop les sentiments pro-palestiniens à leur goût, au détriment du soutien à Israël. Mais comme l’explique Catilin Johnstone, alors que des enfants sont massacrés par milliers à Gaza, le problème ne vient pas de TikTok. Pour Israël, le problème est que de nombreux jeunes à travers le monde n’ont pas encore perdu toute dignité morale.
Personne n’est prédisposé à soutenir une campagne de bombardements génocidaires qui tue des enfants par milliers. C’est une forme de compromission morale qui s’acquiert au fil du temps.
Tout au long de sa vie, un partisan d’Israël se voit offrir le choix : sacrifier une partie de sa conscience ou arrêter de soutenir Israël.
Ce choix lui est présenté chaque fois qu’il voit infliger à des Palestiniens des traitements qu’il n’accepterait pas pour lui ou ses proches. Cela peut être des bombes, des manifestants abattus par des snipers, des personnes chassées de leur maison, des organisations de défense des droits humains qui déclarent l’une après l’autre qu’Israël est un État d’apartheid, des histoires sur le racisme et les persécutions subis par les Palestiniens en Cisjordanie, ou encore des témoignages sur l’horreur de la vie que mènent les habitants de Gaza bien avant déjà la dernière série de massacres.
Ces informations sont incontournables à notre époque. Vous pouvez détourner le regard, vous pouvez essayer de vous en isoler dans une forme de bulle idéologique. Mais de temps à autre, l’information trouvera inévitablement son chemin dans votre champ de perception.
Et chaque fois que vous y êtes confronté, vous devez choisir : compromettre votre sens moral personnel un peu plus qu’il ne l’était déjà, ou abandonner votre soutien à Israël.
Un par un, vous découpez des morceaux de votre propre moralité pour éviter le malaise psychologique connu sous le nom de dissonance cognitive et qui va nécessairement de pair avec tout changement radical de la vision du monde. Puis, sans vous en rendre compte, vous vous retrouvez à refuser un cessez-le-feu qui pourrait stopper un assaut meurtrier ayant déjà tué des milliers d’enfants.
Au fond de vous, vous savez que vous faites fausse route. Vous savez que vous n’étiez pas comme ça au départ, vous savez que vous n’êtes pas censé vivre votre vie de cette manière. Mais vous étouffez cette petite voix intérieure par d’autres, beaucoup plus fortes, qui résonnent dans une société moderne industrialisée et qui souvent reçoivent des millions de dollars par an pour vous dire que votre vision du monde est la bonne.
C’est la raison pour laquelle il existe un fossé générationnel aussi important sur la question israélo-palestinienne ; les jeunes n’ont pas passé beaucoup de temps à éroder leur boussole morale pour en faire un bibelot sans valeur. Et ils ne consomment pas suffisamment de médias mainstream pour être convaincus que cela en vaudrait la peine.
Les jeunes n’ont pas été suffisamment endoctrinés dans une indifférence dépravée à l’égard de la souffrance des autres.
Dans un récent communiqué, TikTok rejette les accusations de la droite selon lesquelles ses algorithmes favoriseraient la Palestine et encourageraient les sentiments anti-israéliens. En réalité, si les sentiments pro-palestiniens sont si populaires sur la plateforme, c’est parce que les jeunes s’opposent statistiquement beaucoup plus à Israël que les générations plus âgées.
TikTok écrit ce qui suit :
“Le soutien à Israël (par rapport à la sympathie pour la Palestine) est plus faible chez les jeunes Américains depuis un certain temps. C’est ce que montrent les données des sondages Gallup sur les millennials depuis 2010, bien avant que TikTok n’existe. Un sondage Gallup de mars 2023, avant la guerre, montre que les jeunes adultes ont rapidement changé d’attitude à l’égard du conflit israélo-palestinien.“
Un document audio a fuité et a été obtenu par le Tehran Times. On y entend le directeur de l’Anti-Defamation League, Jonathan Greenblatt, déplorer la perte de la génération Z au profit du sentiment pro-palestinien.
“Mais je tiens également à souligner que nous avons un gros, gros, gros problème générationnel“, se plaint Greenblatt à ses collègues. “Tous les sondages que j’ai vus – ceux de l’ADL, de l’ICC, les sondages indépendants – suggèrent qu’il ne s’agit pas d’un fossé entre la gauche et la droite. La question du soutien des États-Unis à Israël n’est pas celle de la gauche et de la droite, mais celle des jeunes et des vieux.“
Et Greenblatt d’ajouter : “Nous avons vraiment un problème Tik-Tok, un problème Gen-Z.”
En réalité, ce que Greenblatt et ses associés ont, c’est un problème de moralité. Ils sont confrontés à un vaste groupe de personnes qui n’ont pas été endoctrinées pour accepter la folie et mutiler leur propre conscience au fil des ans ; ces personnes sont en mesure de constater le massacre de civils à Gaza avec un regard clair.
Et c’est vraiment tout ce dont vous avez besoin pour voir le massacre de Gaza pour ce qu’il est : un regard clair. Un seul coup d’œil, sans distorsion de la propagande ni préjugés cognitifs. C’est tout ce qu’il faut.
Le problème d’Israël, ce n’est pas que la propagande incite des gens à le détester ; c’est que la propagande n’incite pas les gens à le soutenir. Leur problème ne relève pas d’une influence malveillante, mais d’un manque d’influence.
De fait, il n’y a pas trente-six façons de tourner le meurtre de milliers d’enfants. Et toute l’obscurité médiatique du monde ne suffit pas à berner les regards neufs qui sont prêts à voir.

Message de la CPAM : "Ne choisissez pas !"

Radu Portocala

J’ai reçu plusieurs fois ce message publicitaire de la Sécurité sociale. Et, chaque fois, j’ai été horrifié par cette injonction : NE CHOISISSEZ PAS ! On me demande donc, et de manière impérative, d’abolir mon discernement, d’abandonner une partie de ma liberté, celle au nom de laquelle je prends une décision ou une autre. On me demande, en somme, de me soumettre sans penser.
Pendant la guerre, m’a-t-on raconté, le Reich avait placardé des affiches dont le texte était : « Allemand, ne pense pas, le Führer pense aussi pour toi ! » C’est à ce sinistre slogan que me fait penser cette réclame par laquelle on m’enjoint de me faire injecter un produit dont on sait qu’il ne protège pas.