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6 décembre 2023

Radu Portocala

Les gazettes s’empressent de reprendre l’annonce du service européen Copernicus qui dit que 2023 a été l’année « la plus chaude de l’histoire ». Par la faute de l’homme - cela va de soi.
Parlent-ils de l’histoire depuis son insondable commencement ? Ce serait, bien entendu, parfaitement stupide, puisqu’ils ne peuvent pas savoir quel temps il faisait il y a quatre mille ans ou même deux mille.
Entendent-ils, par histoire, les même pas deux siècles qui se sont écoulés depuis que la température est mesurée et enregistrée dans des statistiques ? C’est également stupide, car la période est bien trop courte par rapport à la très longue vie de la Terre pour en tirer des enseignements péremptoires.
Mais il y a autre chose. Ces affirmations sont faciles à faire pour la simple raison que si des scientifiques les contestent, on peut toujours les faire taire, et, par ailleurs, elles sont invérifiables par le commun des mortels. On peut toujours dire à l’homme de la rue que, par exemple, le 5 juillet 2023 la température à la surface de la Terre a été plus élevée de 2 degrés que le 5 juillet 1886, il n’aura ni les moyens ni la volonté de se livrer à des vérifications.
On peut toujours, et très facilement, mentir à l’homme de la rue, lui induire des angoisses afin de le manipuler plus facilement.
La Royal Society de Grande Bretagne vient de publier une étude qui démontre qu’une augmentation de la température a été la cause et non l’effet (!) d’une plus grande concentration de CO2 dans l’atmosphère. Bien entendu, on n’en tiendra pas compte et on rangera ses auteurs parmi les complotistes dangereux.

Il a bien envie d’emmerder tous les Français

H16

Ouf, la sévère flambée d’inflation qui a touché l’Occident ces derniers mois montre des signes d’affaiblissement. Ceci s’accompagne immédiatement d’un grand soulagement chez Bruno Le Maire dont certains des sphincters vont à nouveau pouvoir se dilater normalement.

“Nous sortons de la crise inflationniste”, se réjouit-il en n’imaginant pas une seule seconde que le pays sort de cette crise inflationniste pour mieux rentrer dans une crise plus générale, à base de récession par exemple. Bruno ne s’inquiète pourtant pas : quoi qu’il arrive (quoi qu’il en coûte ?), il va continuer son sacerdoce ministériel sachant que, quelle que soit la crise qui va s’abattre sur les Français, il n’en ressentira pas les effets.


En cela, il sera rejoint par tous les autres ministres et toute la nomenklatura du pays qui, il faut bien le dire, ne semble guère inquiète de son sort et peut donc continuer d’emmerder les Français comme jamais. Si l’actuel locataire de l’Élysée entendait, le 4 janvier 2022, emmerder les non vaccinés, il apparaît à présent qu’il va tout mettre en œuvre pour emmerder aussi tous les autres (par souci d’égalité je présume).

Pour y parvenir, lui, son gouvernement et les députés qui forment l’indépassable brochette de clowns de l’actuel Cirque Républicain Permanent vont donc multiplier les mesures pour transformer le quotidien pénible des Français en véritable cauchemar.

Ainsi, prenant l’habituel prétexte de la santé (un classique inusable, apparemment), les autorités vont donc augmenter encore les prix du tabac, avec un paquet de cigarette prévu à 12€ en 2025 puis 13€ courant 2026. Rassurez-vous, il augmentera aussi de 40 à 50 centimes dès janvier 2024.

L’inflation marque le pas ? Le gouvernement prend la relève !

Bien évidemment, cette augmentation de prix s’accompagne d’une nouvelle bordée d’interdictions sans lesquelles cette inflation taxatoire passerait pour une aimable plaisanterie : même être à l’extérieur ne sera plus suffisant pour pouvoir fumer, puisque l’actuel ministricule a décidé l’extension des espaces sans tabac aux plages, aux parcs, aux forêts et aux abords de lieux publics.

En utilisant une définition assez large de “abords”, nos dirigeants devraient parvenir à faire de la France un espace non fumeur intégral.

Au passage, on ne pourra s’empêcher de noter que, comme le prévoient tous les économistes un peu sérieux, ces mesures ont un effet très mesurable sur le marché noir : à mesure que les tarifs officiels, soumis à l’inflation gouvernementale, grimpent toujours plus haut, les Douanes notent des trafics et des ventes transfrontières en nette augmentation.


Dans la même veine, et toujours parce qu’il s’agit à l’évidence d’emmerder tous les Français, des sénateurs proposent actuellement d’instaurer un prix plancher, situé autour de 50 centimes par unité d’alcool pur, sur les boissons alcoolisées. Encore une fois, l’argument de la santé est mis en avant (8% des Français engloutissant à eux seuls plus de la moitié de l’alcool bu dans le pays) pour créer ainsi une nouvelle vague d’inflation dirigée sur certains prix et taxer ainsi un peu plus le moutontribuable français. En effet, si la proposition devait passer, plus aucune bouteille de vin ne pourrait coûter moins de 3,50 euros. Quant aux autres formats, l’inflation serait encore plus forte. Fini les cubis à 10 euro, aucun ne pouvant plus être à moins de 24…

Enfin, rappelons que les buvettes parlementaires ne seront de toute façon pas concernées par ces prix planchers, ce qui mettra les sénateurs et les députés à l’abri de toute désintoxication dangereuse.

Il serait dommage de s’arrêter en si bon chemin : la route vexatoire française est toute tracée et sur celle-ci ne roule que des véhicules dûment incités par l’État, trop content de pouvoir attacher un nouveau fil à la patte de ses contribuables. C’est ainsi qu’en 2024, la guerre contre les véhicules à moteurs thermiques va redoubler de violence puisque le gouvernement, dans son projet de Loi de Finances, a entrepris un véritable tapis de bombes, pardon de malus à destination de toute une catégorie de véhicules dont les prix vont exploser.

Les écolo-hystériques seront ravis. Momentanément cependant puisque l’actuel projet, peu au fait des particularité du marché et comme d’habitude construit avec une trop forte dose d’idéologie et assez peu de pragmatisme, va conduire nombre de véhicules à des prix si prohibitifs qu’on peut raisonnablement tabler sur de nombreux effets de bords. Outre l’effondrement évident de certaines ventes (avec une compensation plus que partielle vers des véhicules électriques dont la plupart ne sont en réalité pas adaptés aux demandes réelles des acheteurs) qui mettra directement en péril fabricants, concessionnaires et tous les commerçants autour de ce secteur, on se doit de noter que les malus appliqués concerneront aussi les véhicules professionnels ce qui promet, là encore, des ajustements plus ou moins violent du marché.

Notons que dans cette histoire, ce sont surtout les fabricants chinois qui vont se frotter les mains, puisqu’ils sont les premiers à produire des véhicules dans une gamme de prix accessible au pouvoir d’achat français qui se rétrécit de jour en jour… D’autant plus que même si l’inflation ne grimpe plus aussi vite (au grand réjouissement de Bruno qui ne comprend décidément pas grand chose à l’économie), cela ne se traduira pas par des baisses sur les prix des produits alimentaires en rayon.

Alcool, tabac, voiture, interdictions tous azimuts et taxations en folie ; voilà qui fournit des exemples précis de la guerre larvée mais permanente que mène contre les Français l’occupant intérieur (les administrations et la nomenklatura parasitique actuelle) et son chef qui a manifestement très envie de continuer à emmerder tous les Français.


5 décembre 2023

« La fête »

Gilles Casanova

Depuis le début de la pandémie de Covid la fortune des milliardaires français s’est accrue de plus d’un tiers !
Le Covid est une fête, le Covid est une grande fête, la grande fête des milliardaires, l’argent coule à flot, on n’a jamais commandé autant de yachts, on n’a jamais commandé des yachts aussi grands, aussi chers !
L’industrie du luxe bat des records, plus les prix augmentent, et plus les produits se vendent bien.
Ce qui se produit en France, se produit aussi dans de nombreux pays occidentaux, mais en France c’est un peu particulier.
En monnaie courante, les milliardaires ont gagné plus d’argent depuis l’élection d’Emmanuel Macron qu’entre 1960 et l’élection d’Emmanuel Macron…
La France est chaque année le premier verseur de dividendes au monde, et comme vous l’a expliqué dans son dernier grand discours le télévangéliste de l’Élysée, la France est enviée partout dans le monde, le plus fort taux de croissance, les plus grands succès dans tous les domaines, le bonheur pour ses citoyens.
Il n’y a que quelques dizaines de millions de grincheux qui se tiennent en marge de la table du festin, et pour qui la réalité, c’est la régression dans leur situation sociale pour les classes moyennes, dans leur revenu et leur pouvoir d’achat pour les catégories moins favorisées.
Progressivement, depuis quelques années on voit se séparer, dans un séparatisme assumé, une communauté extrêmement séparatiste, la communauté des plus riches. Son rythme de vie n’a progressivement plus rien de commun avec celui du reste de la société, quand tout va mal pour les uns, tout va bien pour eux, et quand tout va mieux pour les autres, tout va encore mieux pour eux.
La seule difficulté c’est que pour s’enrichir autant, en si peu de temps, il faut bien appauvrir le reste de la société, il y a un effet de vases communicants qu’on le veuille ou non. Le plus grand séparatisme ce n’est pas une religion, le plus grand séparatisme c’est le monde de l’argent !
De plus en plus d’endroits sont interdits à la circulation, et à l’intérieur fleurissent de très belles demeures qui échappent aux risques et aux problèmes qui se multiplient dans la société, la délinquance, les trafics, l’insécurité, là, il n’y en a pas. Des milices privées font régner un ordre impeccable, mais n’essayez pas d’en approcher. Si on a chaque jour de la compassion pour les migrants, et qu’on condamne chaque jour les Français égoïstes de ne pas leur ouvrir leur cœur et leur porte, on ne les accueille cependant pas du tout dans ces endroits là.
Il y a progressivement deux mondes dont celui du haut ignore celui du bas, et qui s’écartent chaque jour un peu plus, celui du haut terrorisant celui du bas pour qu’il ne remarque pas le phénomène. L’OMS nous dit que le variant Omicron n’a tué personne, eh bien les sommets de la société nous disent que c’est une des pires menace que la Terre ait connue !
Le Covid a détruit notre système hospitalier, car tant et tant de gens sont morts à l’hôpital : il y a eu 2% d’occupation des lits des hôpitaux et 5% d’occupation des lits de réanimation qui sont liés au Covid.
Et les mensonges coulent à flots.
La mort par le Covid frappe chaque jour plusieurs dizaines de personnes – pour plus de 80% d’entre elles, déjà très malades –, elles ont en général une moyenne d’âge de 82 ans, il faut avoir peur. 1700 autres personnes meurent chaque jour avec une moyenne d’âge de 79 ans, pourquoi attirer inutilement votre attention là-dessus ? N’en parlons pas.
Réduisons plutôt vos libertés au nom du nouveau variant, au nom d’une nouvelle peur, d’une nouvelle crainte, les attentats islamistes sont partout, la maladie est partout, tout est dangereux, partout, renoncez à votre liberté comme l’a dit le président « c’est si simple » d’avoir la liberté si vous faites exactement ce que je vous dis.
La globalisation néolibérale a une caractéristique, elle rapproche les unes des autres les classes des riches de tous les grands pays, et elle rapproche tout autant les unes des autres, les classes des pauvres de tous les grands pays. Il y a 25 ans aucun milliardaire français ne pouvait soutenir la comparaison avec les milliardaires nord-américains, aujourd’hui nos milliardaires sont dans les tout premiers mondiaux. Il y a 25 ans le nombre de gens vivant à la rue ne ressemblait pas à ce qu’il est aujourd’hui, c’est du même ordre…

Des bienfaits de la peur

Natalia Routkevitch

Dans « La loi naturelle et les droits de l’homme » Pierre Manent faisait remarquer que la société occidentale a éliminé la notion de la peur du dispositif intellectuel à l’aide duquel nous concevons l’ordre collectif et organisons la vie commune. Il déplorait cet oubli, car la peur aurait une vertu politique singulière : réprimer l’orgueil de ceux qui se croient bénis par les dieux et donc supérieurs aux autres ; les faire redescendre sur terre ; et, de manière générale, inciter l’espèce humaine à l’humilité.

"Qui dresserait l’index des notions principales du libéralisme politique, du gouvernement représentatif ou de la démocratie moderne pourrait omettre sans scandale l’entrée « peur ». Son absence en vérité ne serait pas remarquée, ça serait plutôt sa présence qui surprendrait et même choquerait. Un affect si rébarbatif, voire glaçant, que la peur jetterait une ombre sinistre sur l’architecture de notions positives, voir riantes, qui organisent la politique moderne.
Plus profondément, tandis que les notions usuelles sont résolument abstraites, qu’il s’agisse des droits humains, de la représentation, des intérêts matériels et moraux ou encore de la séparation des pouvoirs, la peur est chose concrète, douloureusement concrète, désignant directement une composante primordiale de la nature humaine tel que chacun de nous peut l’observer ou l’éprouver.
De fait, aussi désireux que nous soyons d’être les auteurs souverains de l’ordre humain et de ne dépendre que de notre liberté, la construction politique moderne n’aurait jamais pu s’enclencher, sans prendre appui sur notre nature. Plus précisément sur la passivité de notre nature, telle qu’elle s’impose à nous spécialement dans l’affect de la peur. C’est ce rôle politique décisif de notre nature dans sa passivité sous l’aspect de la peur que la lecture de Machiavel et Hobbes met devant nos yeux.
Il est vrai, en même temps, que nous avons peine à concevoir qu’un édifice aussi complexe et raffiné que l’ordre politique moderne puisse reposer sur une base aussi simple, si vulgaire que la peur. Non seulement notre amour propre en est froissé mais notre bon sens se rebiffe. Celui-ci fait peur ; celui-là a peur, et peut-être celui-là, en retour, fait-il peur à celui-ci Comment tirer un principe d’ordre de ce nœud passionnel ?
(…)
Hobbes place la peur en position de cause et de cause morale ou plutôt moralisante : c’est l’affect lui-même - la passion de la peur donc - qui est le ressort ou le pivot de ce que Hobbes appelle encore la loi naturelle, « loi naturelle » qui n’est pas proprement une loi mais plutôt une conclusion ou un théorème dérivé de la peur humaine de mourir.
(…)
Il donne à la peur une fonction et même une mission morale, il fait ressortir la puissance moralisante de cet affect. Non seulement la peur est le mobile humain le plus constant, le plus puissant, partant le plus fiable, mais il a la vertu singulière de réprimer l’affect le plus toxique de l’espèce humaine, comme des individus qui la composent, et que Hobbes désigne par le terme de pride, cet "orgueil qui empêche que chacun reconnaisse l’autre comme son égal par nature". Il s’agit de cette tendance irrésistible du cœur humain qui fait que les hommes ne cessent de se raconter des histoires dangereusement séduisantes sur eux-mêmes, chacun en son particulier mais aussi sur l’espèce humaine en général.
En réprimant la vaine gloire ou l’orgueil, la peur non seulement promet et produit la paix entre les sociétaires, garantissant ainsi l’ordre extérieur, mais elle rabroue à l’intérieur de chacun la maîtresse d’erreur et de fausseté, l’imagination ambitieuse et prétentieuse de ceux qui croient et de ceux qui se croient et qui sont souvent les mêmes - de ceux qui croient que les dieux ont pour eux une bienveillance particulière et qui donc se font volontiers les porte-parole de la divinité, et de ceux qui se croient supérieurs aux autres en quelque façon, et que cette supériorité leur donne un titre pour les commander ou les rabaisser."

4 décembre 2023

Malgré le demi-tour nucléaire de la COP28, Jancovici veut vous sucrer vos animaux de compagnie

H16

Le monde de l’acrobatie compte une nouvelle figure d’importance : Emmanuel Macron, l’actuel locataire de l’Élysée, vient en effet de réaliser une cascade particulièrement osée, un salto arrière carpé doublé d’un 180° virevoltant afin de… relancer le nucléaire.

Eh oui, le cru de la COP28 de cette année promet d’être franchement charpenté : après des années d’atermoiements, de pleurnicheries sur l’avenir de la planète et sur l’indispensable nécessité de planter des moulins à vent et des miroirs magiques un peu partout, voilà qu’une majorité de dirigeants mondiaux, confrontés aux rendements anecdotiques de ces technologies, se retrouvent à présent à pousser l’énergie nucléaire : c’est ainsi qu’une une vingtaine de pays ont appelé à tripler les capacités de l’énergie nucléaire dans le monde d’ici 2050, par rapport à 2020.


On attend donc avec une certaine gourmandise que ces déclarations grandiloquentes se traduisent par des actes et des projets politiques concrets que notre président s’empressera de présenter devant le peuple : après tout, si l’on doit tripler la capacité nucléaire du monde, la France doit faire sa part et devrait donc, en toute logique, construire sur son territoire de nombreux nouveaux réacteurs. Évidemment, après les petites envolées lyriques du frétillant Macron sur Fessenheim, le virage intégral promet quelques moments croustillants et les têtes révulsées et apoplectiques des militants écolo-hystérique du pays promettent de fournir une grosse cargaison de support mémétique .


Et à propos de virage, cette COP28 est aussi l’occasion pour le même Macron d’en réclamer un concernant le charbon : que voulez-vous, c’est cracra, cette source d’énergie, et il faudrait vraiment songer à ne plus l’utiliser.

Certes, mais à qui donc s’adresse le président français ? Certainement pas aux Français qui n’utilisent quasiment pas le charbon, mais plutôt aux Chinois, de loin les plus gros consommateurs de charbon dans le monde : selon le BP Statistical Review of World Energy, ils comptent pour 51,7% de la consommation mondiale de charbon en 2019, suivis par l’Inde (11,8%) et les États-Unis (7,2%).

Dès lors, on peut s’interroger sur la portée réelle des exhortations de Macron, président d’un pays en perte de vitesse sur à peu près tous les sujets (sauf l’imposition de ses contribuables, hein), et ce alors qu’il ne peut même pas faire valoir une quelconque constance dans ses avis, ses projets ou ses dispositions.

En outre, Macron semble un peu oublier que la Chine consomme tout ce charbon pour ses besoins énergétiques gigantesques et notamment lorsqu’elle fait tourner ses usines qui fabriquent les panneaux solaires, les éoliennes, les batteries et les véhicules électriques que le même freluquet pousse à utiliser partout chez nous et en Europe. L’incohérence d’ensemble (appelée État stratège, n’est-ce pas) étant devenu une marque de fabrique macronienne, elle n’étonnera que les plus endoctrinés.


Et si l’on peut malgré tout se réjouir que cette COP28 marque enfin un vague retour au bon sens de certains dirigeants qui comprennent l’absurdité des solutions écologiques “alternatives”, intermittentes et économiquement désastreuses au nucléaire, au pétrole et au charbon, on doit rappeler que ce genre de raouts internationaux ne sont que des spectacles hypocrites proposés par des brochettes de clowns se déplaçant en jet qui crament des tonnes de kérozène pour aller à Dubaï, c’est-à-dire un endroit climatisé et refroidi à grand coup d’énergies fossiles, clowns qui essaient ensuite de nous expliquer comment nous passer de climatisation et de voyages en avion.

D’ailleurs, puisqu’on parle de supprimer les voyages en avion, comment ne pas rappeler le cas (clinique, pour ainsi dire) de Jean-Marc Jancovici qui, récemment, voulait tendrement nous assigner à résidence pour le bien de la planète (un peu) et de son porte-monnaie perso (surtout) via des conférences sur l’énergie à la clef, en limitant de façon arbitraire et ridiculement basse le nombre de vols aériens autorisés par personne dans une vie.

De façon coïncidente, le même verdolâtre vient de nous infliger une nouvelle réflexion, cette fois-ci sur les animaux de compagnie, estimant à tort qu’ils avaient un impact sur le climat. Harpant sur le fait (sans intérêt pour le climat, du reste) qu’un chien représenterait 1 tonne de CO2 (et 12.5 grammes de poudre de perlimpinpin, selon les calculs précis du laboratoire Jancobobar) soit 10% de l’empreinte carbone d’un Français, il en conclut qu’il faudrait tout faire pour se passer d’eux.

Après l’interdiction larvée des voyages aériens (puis de tout voyage, hein, après tout, quel besoin d’aller plus loin que le département ?), après la volonté de masquer les animaux d’élevage, on sent nettement poindre l’envie d’interdire les animaux de compagnie qui mangent, qui occupent de la place et qui pètent sans arrêt.

Finalement, c’est toujours la même chose avec l’écologie punitive : d’abord on calcule tout, on mesure, on vérifie ce qui dépasse et ce qui rentre dans les bonnes cases. Tout doit être connu, compté, avec cette précision que le ridicule ne peut jamais atteindre. Une fois les calculs faits, inévitablement, on commence à limiter, à restreindre pour qu’enfin, les observations rentrent dans les prévisions, qu’enfin la réalité se plie aux plans (quinquennaux). Le côté soviétique n’est pas fortuit : c’est la même pensée mécaniste, collectiviste et anti-humaniste qui est à l’œuvre.

L’étape ultime est bien sûr atteinte lorsqu’on commence à interdire et à punir ceux qui ont bravé les interdictions en leur donnant ensuite le choix entre le goulag ou le plomb.

On pourra cependant faire remarquer à Jancovici que l’Humanité se tournant vers le nucléaire et abandonnant le charbon (notamment chez les plus gros consommateurs), les efforts punitifs des Français en terme de voyages et d’animaux domestiques seront (en plus d’êtres nanométriques) parfaitement inutiles. Il devrait donc garder ses bonnes idées et se les appliquer soigneusement, ce qui lui interdira tout voyage en dehors des frontières française, le brave écolo ayant déjà amplement dépassé son quota personnel de délires carbonés en avion.


https://h16free.com/2023/12/04/76057-malgre-le-demi-tour-nucleaire-de-la-cop28-jancovici-veut-vous-sucrer-vos-animaux-de-compagnie

3 décembre 2023

Radu Portocala

Il y a eu, d’abord, l’auto-permis de sortir de chez soi – test d’obéissance d’une stupidité vertigineuse, mais qui a très bien fonctionné.

Il y a eu, ensuite, le certificat de vaccination – dont l’absence limitait gravement les droits fondamentaux.

Il y a eu, aussi, l’application sur les téléphones – qui créait, en premier lieu, l’obligation de posséder un tel appareil, et qui enregistrait et contrôlait les mouvements des individus et leurs rencontres.

On a entendu, bien sûr, ici ou là, quelques protestations, la société a rouspété, mais elle s’est soumise, elle a laissé le pouvoir étouffer son droit au choix, à la liberté. Le test a été un succès.

Il y aura, l’été prochain, le QR code permettant aux uns et aux autres de sortir de chez eux et d’y retourner – et, à la suite de ce qui a été accepté ces trois dernières années, il était tout à fait naturel que le pouvoir imagine cette nouvelle entorse à la liberté individuelle. On pourrait croire que, dans leur immense bêtise, ils imaginent que ce QR code arrêterait d’éventuels terroristes dans leur élan meurtrier. Supposition absurde ! En réalité, le pouvoir, engagé sur le chemin d’un totalitarisme aimable (et la France n’est pas une exception) se fait plaisir à raccourcir encore un peu la laisse par laquelle il tient la société, de se livrer à un test supplémentaire de servitude. Il sait que la société, dûment conditionnée, l’acceptera comme elle a accepté les autres.
Catherine Gaillard

On pourrait se sentir bien, là, sous ce beau soleil d'hiver, à jouir de la vie dans le pays que nos aïeux et nous-mêmes avons construit à force de sacrifices y compris, souvent, celui de leur vie pour les premiers. On ne l'aurait donc pas mérité ? On aurait seulement mérité les cyniques et les nains politiques qui se succèdent au pouvoir depuis 40 ans ? Et il nous faut supporter la mise au pilori et les insultes si on rechigne à se soumettre ? Il nous faut supporter les services publics en déliquescence, la baisse incessante des salaires, la précarité tous azimuts ? On a tout révisé à la baisse, y compris la sécurité que l'État doit à sa population. L'angoisse et la colère nous mordent toujours plus aux talons chaque jour, chaque heure pour nos enfants et petits-enfants, nos amis, nos voisins, nous. Comment un pays pourrait-il ne pas s'effondrer sur TOUS les plans dans ces conditions ?
Simplement, modestement, profiter d'une simple fin de semaine ensoleillée, reprendre un peu souffle sans le poison mortel qui se distille sans plus de trêve dans notre pays, même ça c'en est fini.

Florian Philippot

Encore un exemple concret du drame que représente le fait d’appartenir à l’UE !
- En mai dernier, Ursula a renégocié en douce les contrats de « vaccins » #Pfizer, ajoutant un avenant au contrat principal de mai 2021.
Or la #Pologne et la #Hongrie ont dit « Non, ça suffit ! On ne veut plus de doses. Plus personne n’en veut ! »
Et ont donc refusé de payer.
- Le problème c’est que c’est l’UE qui décide… Et donc aujourd’hui #Pfizer se retourne en justice contre la Pologne et la Hongrie et réclame à la première 1,5 milliard d’euros ! On saura bientôt le montant demandé à la Hongrie.
Du pur racket !
Libres, les pays auraient fait ce qu’ils voulaient et auraient pu envoyer balader Pfizer !

La Science face au Pouvoir

Avec la collaboration de Pryska Ducœurjoly et en partenariat avec BonSens.org

Avec la pandémie de Covid-19, nous sommes brutalement entrés dans l’ère du « biopouvoir », qui prétend s’appuyer sur des « vérités » scientifiques pour imposer des mesures liberticides et totalitaires. Peut-on encore parler de « science » quand le débat est censuré, quand toute critique est discréditée, voire pénalisée et ostracisée ?

Loin du pseudo-consensus fabriqué pour étouffer les voix dissidentes, des chercheurs indépendants résistent aux nouveaux dogmes, dont la biologiste Hélène Banoun, qui, avec ce livre, traite des questions cruciales : d'où vient le virus SARS-CoV-2 ? Que sait-on vraiment de cette maladie ? Pourquoi cet acharnement du pouvoir à ne pas la soigner ? Que penser de ces vaccins insuffisamment testés ? Quelles sont les conséquences de l'ARN messager injecté massivement ? Pourquoi tant d'effets indésirables graves ? En quoi cette gestion de crise préfigure-t-elle les prochaines ? Peut-on encore faire confiance aux autorités de santé ?

L'auteure nous livre des réponses dont il est urgent de prendre conscience, d'autant plus que les expériences sur les virus continuent et que le biopouvoir étend ses projets de vaccination généralisée à partir de thérapies géniques hasardeuses, en contournant les règles de sécurité élémentaires au nom de la « science » pour masquer le profit et la cupidité.

Un citoyen informé en vaut deux, c'est pourquoi La Science face au Pouvoir constitue un atout précieux pour rester vigilant face à ce que prépare le biopouvoir. Il en va presque de notre survie.

Pharmacienne-biologiste et ex-chargée de recherches à l'Inserm, Hélène Banoun est l'une des figures du Conseil Scientifique Indépendant, qui a offert de nombreuses vidéos pendant la crise Covid-19 sur la plateforme Crowdbunker. Plume régulière du site d’information médicale et scientifique Aimsib.org, elle publie également des articles sur le virus et la maladie Covid-19 dans des revues scientifiques à comité de lecture en tant que chercheuse indépendante. La Science face au Pouvoir est un livre sans concession et... sans conflit d'intérêt. C'est de plus en plus rare du côté du... biopouvoir.

2 décembre 2023