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14 décembre 2023

Michel Sardou, empêcheur de piquer en rond ?

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


Michel Sardou, 76 ans, a été victime d’un nouveau malaise. Hospitalisé en urgence, il a été contraint d’annuler ses concerts de Brest et de Clermont-Ferrand. Touché par le COVID, il s’est autorisé à une déclaration qui devrait faire réagir. Le chanteur, connu pour ne pas avoir sa langue dans sa poche, a dit : « J’avais tous mes vaccins, donc je me sentais à l’abri. Et finalement je l’ai eu dans le c.l, comme tout le monde ».

Ces propos devraient lui attirer les foudres des promoteurs du vaccin, vous souvenez-vous, ceux qui soutenaient qu’on pouvait discuter de tout sauf des chiffres. Où sont-ils à présent ? Ceux qui annonçaient, comme Pelloux, qu’on savait qui serait mort en décembre 2021. Ou Cymes, qui affirmait que les non vax devaient chaque matin, en se rasant ou se regardant dans le miroir, se dire qu’aujourd’hui ils allaient potentiellement tuer quelqu’un. Pour les autres, au contraire, rien n’est nouveau, il y a longtemps qu’ils ont fait le lien entre vaccin et effets secondaires, considérant que les injections ne servaient à rien, pire qu’elles étaient dangereuses. Michel Sardou n’est pas le seul à subir ces atteintes, nombreux sont les artistes, les sportifs, ou des gens de nos entourages proches, à être atteints de troubles graves. Mais il est proscrit de faire le rapprochement. C’est la faute à l’âge, au réchauffement climatique, à Poutine, ou à l’influence de la lune aussi, tant qu’on y est, mais certainement pas parce qu’ils ont dans le sang un truc curieux qui a fait brusquement augmenter les turbos cancers, les myocardites, les avc, les thromboses, les troubles menstruels et bien d’autres choses.

À tout cela, le corps médical, autorisé à parler, élude la question, de peur d’être vilipendé, poursuivi, et parfois même interdit d’exercer, pour oser douter et, données à l’appui, contester la sécurité des vaccins. Car en macronie, il y a deux sciences. Celle habilitée à s’exprimer, qui en général va dans le sens du plan et l’autre, celle qui ne se fie qu’aux résultats, analyses, et s’interroge. Cette dernière est pourchassée, condamnée.

Pourtant, de l’autre bout de la planète, nous parviennent en écho des études ou des déclarations qui font froid dans le dos. Le ministre colombien admet que « les vaccins COVID ont fait l’objet de manipulations et de tromperies ». Admettre ce n’est pas supposer, c’est confesser, donc avouer. En Nouvelle-Zélande, Barry Young, 56 ans, statisticien a été arrêté pour avoir mis en évidence un taux de mortalité variable en fonction des lots de vaccins utilisés, amplitude qui va de 4% à 21%. En août 2022, une étude largement passée sous silence, a mis en lumière que l’un des 4 sous-types d’anticorps, l’IgG4, se produit après plusieurs vaccinations et provoque des maladies longues et graves en cas d’infection et se trouve impliqué dans les turbo-cancers.

En Suisse, le plus grand assureur maladie du pays constate une augmentation supérieure à 100% du nombre de receveurs de médicaments contre le cancer, après l’introduction de la vaccination. Une autre étude, elle aussi censurée, réalisée par les docteurs Denis Rancourt et Marie Baudin, annonce que 17 millions de personnes seraient décédées dans l’hémisphère sud depuis les vaccins, et que le pic de mortalité précéderait les doses de rappel. Dans les 17 pays étudiés, il y a l’Australie, la Nouvelle-Zélande, toute l’Amérique du Sud.

L’Islande à cessé les injections.

Les faits dénoncés à l’étranger sont nombreux, mais rien ne filtre en France, comme c’est curieux tout de même. On peut espérer que la déclaration de Michel Sardou contribue à poser les bonnes questions. Il est vrai que nous assistons en France à tout autre chose, la tentative de mise hors de poursuites des Delfraissy, Véran, Lacombe, Pelloux et consorts, par la volonté d’instaurer des lois capables, à minima de les exonérer d’avoir poussé les Français à se faire injecter un produit expérimental qui s’avère aujourd’hui douteux. Pourtant la macronie persiste à en faire la promotion. Quel pourra être le niveau de responsabilité de ces gens qui incitent à s’injecter un produit dont les conséquences s’avèrent dramatiques dans de trop nombreux cas ? Pourront-ils feindre l’ignorance, ou se retrancher derrière les avis d’une science qu’ils ont sciemment ignorée pour ne retenir que ce qui satisfaisait à leur plan ? Ils ne devront pas s’en sortir à si bon compte. Mais en entendant, la France, ce pays donneur de leçon en matière de liberté, planche sur :

Interdire les critiques sur les vaccins

Interdire les critiques sur Israël

Interdire les moteurs thermiques

Interdire les critiques sur le réchauffement climatique

Interdire la location des logements mal isolés

Interdire la vente de ces mêmes logements

Interdire RT France (déjà en place)

Interdire Rumble (déjà en place)

Interdire Twitter, ou du moins le contrôler sévèrement.

La macronie se distingue par cette rengaine : interdire, interdire, interdire…

13 décembre 2023

Pfizergate

Vincent Verschoore

Plus de deux ans se sont écoulés depuis le début du scandale, souvent appelé "Pfizergate". L'affaire tourne autour du fait que la chef de la Commission, Ursula von der Leyen, a non seulement commandé des quantités inutilement importantes de vaccins COVID-19 à Pfizer avec l'argent du contribuable - obligeant finalement les pays à se débarrasser de centaines de millions de doses périmées - mais qu'elle l'a fait en négociant le prix avec le PDG de l'entreprise (et l'associé de son mari) par le biais de sms qui n'ont toujours pas été divulgués, ce qui est la manière la moins transparente possible.
L'affaire a été portée devant le médiateur européen en septembre 2021 et a été clôturée en juillet de l'année dernière, l'organe de surveillance juridique déclarant officiellement que la Commission avait fait preuve de "mauvaise administration" et demandant à plusieurs reprises que les textes soient à nouveau recherchés et publiés.
C'est pourquoi la médiatrice européenne M. O'Reilly s'est tournée vers les médias lors d'un récent événement organisé par le cabinet de conseil stratégique SEC Newgate, basé à Bruxelles. Elle s'est demandée pourquoi les journalistes semblaient se taire lorsqu'il s'agissait de Mme von der Leyen et de ce qui pourrait être le plus grand scandale de corruption de l'histoire de l'Union européenne.
Les covidistes espèrent évidemment que l'affaire disparaisse d'elle-même sous le poids des événements qui secouent le monde. Les médias collabos de la dictature sanitaire ne risquent pas de creuser l'affaire, ni les instances sanitaires le plus souvent corrompues par Big Pharma. À nous de ne rien lâcher.

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Yann Thibaud

Étrange époque où les masques tombent, où chaque être révèle sa vraie nature, où se montrent au grand jour les authentiques résistants comme les perfides collabos, où les déceptions s'accumulent autant que naissent de fortes admirations.
C'est le moment du grand test, de l'examen de passage final, du grand réveil humain, afin que s'accomplisse le destin de chacun : sera-t-on prêt à faire partie d'une nouvelle humanité, apte à construire un nouveau monde de gloire et de beauté ?
Ou bien s'en montrera-t-on pour le moment incapable, devant remettre à plus tard ce brillant et prodigieux moment ?
Moment de tristesse et de désespérance, mais aussi d'attente et d'ardente curiosité, moment où tout semble perdu et où tout devient possible, moment qui exige de redevenir enfin nous-mêmes, de savoir et montrer de quoi nous sommes capables, de surmonter les défis et ensemencer l'avenir !
Étrange époque vraiment, à laquelle nous avons pourtant été préparés, des vies et des vies durant, étonnante et stimulante époque, où il s'agit de perdre tout repère et de nous ouvrir et nous abandonner à la mélodie du sentiment intérieur !
Sera-t-on prêt à vivre sans maître, à n'avoir d'autre dieu que notre propre savoir et notre propre vertu, à découvrir et exercer le pouvoir de la beauté et la beauté du pouvoir, et à avancer hardiment sur le sentier qui fera de nous précisément des maîtres ?

Les crapules restant libres, leurs actes se multiplient

H16

Parfois, en France, il ne fait pas très bon tenter de vendre sa voiture sur certains sites de petites annonces : un individu l’a tenté récemment, s’est fait poignarder et voler son véhicule. Ce n’est pas le premier cas.

Parfois, en France, il ne fait pas très bon tenter de vendre un pantalon de jogging dans certains quartiers. Un adolescent l’a tenté récemment et s’est fait poignarder et tuer pour un vêtement de quelques dizaines d’euros. Apparemment, les guet-apens aux fausses petites annonces sont depuis plus de dix ans une “spécialité” des petits délinquants de ces quartiers.


Parfois, en France, il ne fait pas très bon enseigner l’histoire ou le français dans certaines communes, la représentation de certains tableaux classiques pouvant choquer nos petites têtes blondes ou presque, ce qui ne manque pas, toujours dans certaines communes, de déclencher des angoisses d’autant que ce n’est qu’un nouvel épisode “d’une longue liste depuis la rentrée”… Angoisses du reste compréhensible lorsqu’on découvre parfois des armes à feu ou des couteaux dans les mains des élèves. Rassurez-vous, le rectorat a clairement identifié que le danger n’était ni grave ni imminent. Ouf.


Parfois, en France, la jeunesse s’improvise cambrioleuse et manque de tuer une femme enceinte. Heureusement, cette jeunesse, affûtée comme du beurre chaud, laisse des indices subtils que la police parvient parfois à remonter.


Les cas se multiplient de jeunes déçus un peu virulents, de supporters anglais agités, de Kevin ou de Mattéo un peu trop vigoureux, d’adaptations ratées car trop passionnées d’un Roméo et Juliette modernisé

Ne verrait-on pas là encore une fois une nouvelle preuve d’un réchauffement climatique délétère ?

Ou n’est-ce pas encore une fois la preuve indéniable d’une montée en puissance de l’ultra-droite violente et revancharde sur laquelle on va donc devoir cogner très fort, à coup de dissolutions et de discours martiaux ?

La question est complexe, et on comprend qu’elle titille. Le gouvernement, en ébullition, montre chaque jour qu’il s’est emparé du sujet.


Malheureusement, le travail de fond sur la justice n’est pas fait. C’est ballot.

Les propositions de réformes s’empilent comme autant de bricolages à la marge pendant que les budgets sont mesquinement inadéquats pour un pays comme la France. Comme dans tout le reste du système social français, la bureaucratie engloutit le plus gros morceau du gâteau : les procédures judiciaires sont devenues si complexes et si longues qu’elles nécessitent toujours plus de moyens qui ne sont plus dévolus à rendre la justice, mais simplement à huiler les petits engrenages de l’Institution, ce qui n’a plus rien à voir.

Concrètement et contrairement à ce qu’en rapporte une presse toujours plus veule, la racaille qui pourrit l’existence de millions de Français n’est tout simplement pas condamnée.

La prison et l’isolement qui la caractérise sont sous-utilisés, ne permettant donc aucun répit aux populations confrontées toujours aux mêmes crapules. Petit-à-petit infuse l’évidence qu’à ne plus mettre en taule que les pires numéros (et encore), on favorise l’émergence obstinée de tous les autres dont les pires penchants s’expriment d’autant plus librement que les sanctions peinent à trouver application.

On dit (certes facilement) que la prison transformerait les délinquants en criminels. Ce n’est pas si certain puisque cela dépend avant tout de l’organisation (logistique notamment) de la mise à l’écart des individus dangereux, de la dynamique des groupes présents, de l’encadrement. Et il est clair que la France a d’énormes efforts à faire de tous ces côtés ; les gardiens sont en sous-effectif chronique, mal formés et mal payés, l’accompagnement et l’encadrement ou la formation des prisonniers sont insuffisants voire inexistants.

Mais surtout, la prison n’étant plus utilisée qu’à titre exceptionnel pour des crimes particulièrement graves, elle devient un véritable rite de passage bien plus efficace à marquer l’entrée dans la vie adulte qu’un diplôme en carton comme l’actuel Baccalauréat ou le Brevet des collèges qui fait rire tout le monde.

On sait inversement que l’application de sanctions systématiques et rapides (i.e. pas rares, fluctuantes et molles) est l’unique façon réellement testée et éprouvée de discipliner les individus qui n’y parviennent pas autrement sans d’ailleurs que la sévérité soit la règle. L’important reste de la cohérence de ces sanctions d’une personne à l’autre et dans le temps, ce qui est devenu une vaste blague en France.

Enfin, les sanctions ne peuvent être suivies de récompenses imméritées, qui envoient des signaux parfaitement contradictoires. Là encore, le système pénal français, distribuant des sanctions trop souvent inadéquates, de façon aléatoires, et après des temps calamiteusement longs, s’ajoute à un environnement d’aides sociales délirantes, trop nombreuses et saupoudrées de façon aussi laxiste qu’aveugle qui ne parvient pas à encourager les comportements désirables par rapport aux autres.

Ici, on se heurte à un problème idéologique : on a décidé depuis un demi-siècle qu’il était inconcevable de garantir l’utilisation logique et normale de la sanction, en la posant aussi rarement que possible. La société sociale-démocrate, câline et bisounoursique, s’est voulue douce, aimable, ouverte, ultra-inclusive et cotonneuse, maternelle au point de refuser l’usage raisonné de la force.


Et en France Bisounours, le manque de prisons constitue une excellente excuse pour ne pas en user.

Cependant, compte-tenu de la taille de la population, on pourrait (devrait !) doubler le nombre de cellules disponibles et on serait encore en-dessous des besoins réels, notamment pour compenser la vétusté de certains établissements qui feraient honte même à des pays du Tiers-monde. Mais là encore, comme pour l’application de sanction de façon rapide et logique, on se heurte à un problème idéologique profond que je détaillais dans un précédent article.

Dans une société équilibrée, l’application des sanctions fait aussi partie du rôle des autorités parentales, des institutions d’encadrement. Or, lorsque les parents sont globalement absents et que leurs enfants ne sont plus soumis à des figures d’autorité parce que les institutions, partout, refusent d’user de la force, de la contrainte et de la sanction, pourtant seuls marqueurs de l’interdit, alors c’est le groupe qui se charge de le faire et ce dernier s’auto-alimente et se calibre en boucle interne ce qui ne peut aboutir qu’à toujours plus de violence et de comportements extrêmes (ce qu’on observe assez bien actuellement).

L’aboutissement est toujours l’auto-destruction, vers laquelle on se dirige de façon assez guillerette si l’on en juge par la gourmandise avec laquelle les clowns au pouvoir nous y emmènent.

Ce pays est foutu.


https://h16free.com/2023/12/13/76141-les-crapules-restant-libres-leurs-actes-se-multiplient
Pierre Duriot

Conversation presque imaginaire

EM : Tu vois, ta démission, c’est pas possible, j’ai personne à mettre à ta place, plus personne ne veut participer au meilleur gouvernement de toute l’histoire de la Cinquième République… incompréhensible.
GD : Alors, je fais quoi moi maintenant ?
EM : Tu te prépares un argumentaire et tu retournes à la baston.
GD : Alors… euh… ceux qui sont contre nous cherchent à déstabiliser le pays et les institutions.
EM : Ah oui, excellent ça.
GD : Tout cela est orchestré par l’extrême droite…
EM : Très bon !
GD : Les gens intelligents ne peuvent qu’être d’accord avec nous.
EM : C’est ça, continue.
GD : La population attend notre loi, à 72 %.
EM : Oui bon, on fait 24 % avec les sondages bidons de nos amis, 12 % en réalité, alors 72 %… mais enfin, tu peux toujours le dire, tous ceux qui ne sont pas d’accord, on les traitera de fachos.
GD : J’allais y venir, ceux qui ne sont pas d’accord avec nous, sont des fachos.
EM : Évidemment.
GD : On peut rajouter qu’ils sont c… ?
EM : Bien sûr, s’ils ne sont pas macronistes, ils sont forcément c…

La COP, le clap et le clash

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


13/12/2023 - Rions un peu… la COP28 est terminée et le moins qu’on puisse dire c’est que l’Occident déclassé n’est pas content. Le motif est la déclaration des membres des pays de l’OPEP. Ils ont rejeté tout accord qui visait à se libérer des énergies fossiles. Certains Européens, toujours les mêmes, découvrent horrifiés que des pays puissent vouloir préserver leurs intérêts nationaux et sauver leur économie au lieu de se tirer une balle dans le pied, comme nous. Étonnant en effet que des pays qui n’ont que la vente d’hydrocarbures pour vivre, n’aient pas envie de mourir. Nous avons eu d’abord la ministre espagnole de la transition climatique qui l’a jugé « répugnante », rien que ça, et bien entendu la nôtre, Agnès Pannier-Runacher s’est dite « stupéfaite » et… « en colère »… Ne riez pas, la France est en colère, le monde tremble, non on plaisante, la voix de notre pays ne compte plus, les récents camouflets subis par Macron, justement lors de ce sommet en sont l’éclatante illustration.

Elle n’est pas contente parce qu’elle voudrait que le monde entier suive les délires de cette classe dégénérée qui confond dogme et science. Mais qui se soucie de son ire ? Mais au fait madame la ministre, votre patron s’est rendu à Dubaï à vélo ? Pas que nous sachions. Ces gens « bien » pratiquent tout de même les énergies fossiles, quand c’est pour se promener sur toute la planète, afin de porter la parole vertueuse climatique. Bien entendu, il y a eu l’intervention de Tina Stege, émissaire pour le climat des îles Marshall, archipel du Pacifique, qui y est allée de son offuscation, puisque ses îles sont menacées par la montée des eaux… c’est bien connu. Al Gore, en 2006, avait prédit avec le concours du GIEC, l’engloutissement des îles Cayman sous dix ans. Et que dire des Maldives qui attendent depuis 20 ans de sombrer, submergées elles aussi. Fichtre, ça tarde tout de même à venir, toutes ces catastrophes, faudrait voir à accélérer le mouvement pour crédibiliser un peu le discours alarmiste et donner du poids aux mesures débiles et suicidaires que nos brillantes élites pondent en permanence.

L’Espagne est d’ailleurs d’une hypocrisie sans commune mesure, elle qui achète de très grandes quantités de pétrole et de gaz russes, comment fera-t-elle sans ces énergies fossiles pour s’en sortir ? Quant à la France, les déclarations de notre ministre sont du niveau de tout ce qui peut se faire en macronie, sur n’importe quel sujet. Bien entendu elle y est allée du couplet larmoyant et effrayant, sur les populations les plus démunies qui seront les premières victimes de cet égoïsme. Faire peur pour obtenir une obéissance aveugle, voilà leur méthode. Il faudrait sans doute que nous options tous pour des voitures électriques, dont un chercheur canadien a souligné l’absurdité, révélant, ce que tout esprit à peu près normalement constitué sait depuis longtemps : que la planète, dont le destin est si précieux aux dirigeants occidentaux, ne possède pas les matières premières suffisantes pour ne plus produire que des véhicules électriques. Ces mêmes humanistes ne semblent pas trop préoccupés par le sort des enfants africains, 40 000 environ, qui travaillent dans les mines de cobalt, pour permettre aux bobos européens de sauver la planète. Il est un fait, le reste du monde n’adhère plus aux thèses hystériques de l’Occident.

La masse des scientifiques qui n’est pas d’accord avec l’origine du fameux changement climatique est plus importante que ceux qui embrassent la théorie et qui de fait, sont les seuls autorisés à s’exprimer sur le sujet, créant ainsi l’illusion d’un consensus. La réalité est différente, comme sur tous les thèmes que traitent les mêmes responsables. Les effets secondaires des vaccins, il n’y en avait pas, il était sûr et on devait se vacciner pour les autres. On masque les chiffres, mais la vérité éclate partout, c’est une hécatombe. Les mesures contre la Russie. Ils nous avaient certifié qu’elles allaient mettre à genoux le pays, la croissance y sera supérieure à 3%, l’isolement de Poutine ? Sa tournée dans les pays arabes, nous démontrent l’inverse. Sa mort imminente ? Il était atteint d’au moins 6 ou 7 cancers. L’effondrement militaire et la victoire de l’Ukraine grâce au génie de l’OTAN et à son armement qui était si nettement remarquable… par la force des choses, et à contrecœur, les journalistes de LCI et BFM sont bien obligés de reconnaître que l’armée ukro-atlantique est défaite et prend une sacrée déculottée. Ils ne le disent pas de cette façon, certains mots leurs gercent les lèvres. Il en est de même pour le climat, s’il y a un problème de pollution, qui lui doit être pris au sérieux, pour ce qui est du changement climatique, il serait présomptueux de penser que l’homme peut jouer sur les grands bouleversements naturels que l’univers impose.

Pour autant, les décideurs occidentaux restent enfermés dans leur croyance et dévoient systématiquement tout ce qui contredit leur religion, car c’en est une, qu’ils maquillent en science. Cette science n’existe pas, le climat n’en est pas une, plusieurs sciences peuvent aider à en comprendre certains mécanismes, mais il n’y a aucune théorie, aucun théorème capable de prédire ce qui va se passer et comment les éléments réagiront. Rappelons, sans entrer dans les détails, que la Terre connaît des variations climatiques depuis qu’elle tourne et de bien plus grande ampleur que celle qui nous frappe aujourd’hui. Des facteurs essentiels comme l’inclinaison de son axe de rotation, la distance de son elliptique, l’activité solaire, et bien d’autres, sont des acteurs importants qui aujourd’hui, sont tout simplement ignorés au profit d’un seul responsable, l’homme et son activité. Les pays du sud ou ceux qui en ont marre de voire les US et l’Europe dicter la bonne conduite au reste de la planète, se désolidarisent de cette morale punitive et de l’universalisme qu’ils ordonnent, sous couvert d’un monopole de la vérité, décrété par eux même, et qui ne saurait être remise en question.

Car c’est bien là le problème pour ces soi-disant dirigeants. Ils sont incapables, et c’est propre à l’Occident, de s’interroger, d’admettre la controverse et d’écouter les arguments des uns et des autres. C’est normal, ils ne sont pas là pour découvrir la vérité mais pour en construire une, en fonction des objectifs que Davos a imposés. L’art de la contradiction leur est inconnu donc insupportable. Ils s’expriment, arrêtent une pensée, et tout le monde doit s’y plier. Quand ça ne marche plus, ils se disent en colère, oubliant l’Espagne et la France entre autres, qu’ils n’ont plus les moyens de cette ambition, et que leurs états d’âme, le monde entier s’en moque et passe outre. Compte tenu des réactions de ces personnages, on mesure bien que l’atterrissage n’est pas pour demain et qu’ils sont toujours prêts à enfoncer nos économies déjà agonisantes, pour satisfaire à la rhétorique climatique. Ils ont envoyé l’Ukraine dans le mur, ils feront pareil avec l’ensemble de nos économies, si personne ne les sort d’une manière ou d’une autre.

L’homme et le système (essai de réflexion sur la politique actuelle)

Maxime Tandonnet

9/12/2023 - Aujourd’hui, l’exaspération se focalise sur la seule personnalité d’EM. Se contenter de cette approche est une erreur. La question n’est en aucun cas de nier la responsabilité individuelle, mais justement de dépasser cette exaspération et de réfléchir à ce qu’elle recouvre. S’en tenir à la seule question de la personnalité est, de mon point de vue, superficiel. Car derrière, il y a un système, un mode de fonctionnement, qui est à la source du malaise.

Le système politique (englobant les institutions, la puissance économique et financière, les médias, le jeu des partis, la technostructure, l’opinion), en l’état, ne peut pas produire autre chose qu’un président sur le modèle de l’actuel ou son équivalent. D’abord, pour vouloir être chef de l’État, dans le contexte présent, c’est-à-dire le rayonnement de la politique spectacle, il faut une mentalité particulière dominée par un hubris démesuré, écrasant toute autre considération, notamment de bien commun. Dans le contexte d’aujourd’hui, il est sans doute presque impossible d’imaginer un honnête homme, simplement désireux de servir efficacement et utilement son pays, candidat pour cette fonction.

En outre, compte tenu de l’influence des médias dans l’élection présidentielle (les chances d’être élu sont proportionnelles à l’exposition médiatique), cette personnalité doit être conforme à l’homo-médiaticus, la moyenne de ce que sont les dirigeants ou influenceurs médiatiques (radio-télé). Ils choisiront toujours quelqu’un qui leur ressemble : une capacité de séduction hors du commun (vendue comme une « intelligence exceptionnelle ») comme couverture d’une authentique médiocrité morale et intellectuelle.

Ensuite, comment pourrait-il en être autrement? L’élection présidentielle s’accompagne à chaque fois d’une espérance de renouveau. En 2017, ce fut la « transformation » et le « renouvellement », puis en 2022, la « refondation ». Mais il se trouve qu’élu dans un sorte de feu d’artifice vaniteux, vendu comme un sauveur providentiel, un héros ou protecteur, le président (en général) ne dispose absolument pas des outils lui permettant d’accomplir ses promesses illusoires qui l’ont fait élire en thaumaturge. L’essentiel des compétences normatives a été transféré à Bruxelles de même que la compétence monétaire et le contrôle des frontières. Et au-delà, le mur des réalités – constant – fait obstacle au rêve engendré par le scrutin présidentiel (FM en 1981). Dès lors, la fuite dans le grand Guignol n’est rien d’autre qu’une manière sans doute inéluctable, de compenser l’impuissance et de combler la déception collective. Ensuite, l’intensité de la gesticulation est proportionnelle à la vitesse de l’effondrement du pays – dans tous les domaines.

Mais là n’est pas l’essentiel : le personnage, tel qu’il a été sélectionné par le pouvoir médiatique, est un personnage de séduction – un style, une prestance, un narcissisme – en aucun cas un décideur, un responsable capable de prendre des risques, de risquer sa place, d’opérer des choix authentiques, de parler un discours de vérité. Par définition, de par son mode de désignation – en principe par le peuple mais de fait, par l’influence du pouvoir médiatique – il ne peut faire autrement que de privilégier son image personnelle sur l’intérêt collectif. Dès l’origine, il est désigné pour cela. Et le système fondé sur la séduction débouche naturellement sur une banalisation de la courtisanerie au cœur de son fonctionnement.

Me comprenez-vous? Je n’essaye pas de nier l’importance de la personnalité et de la responsabilité personnelle, mais de comprendre ce qui la façonne. La réflexion doit nous conduire à ne pas viser une solution idéale, inconcevable et surtout à bannir le rêve d’un sauveur. Le système tel qu’il est en ce moment, ne produira jamais autre chose que ce que nous vivons aujourd’hui – le tandem esbroufe/impuissance et indécision – même sous une forme un peu différente.

La politique doit redevenir l’art du possible et la France doit renouer avec un régime parlementaire où l’Assemblée nationale redevient le creuset de la souveraineté politique avec un Premier ministre responsable de ses actes et de ses paroles, chargé d’accomplir la volonté collective et un chef de l’État au-dessus de la mêlée, autorité morale et intellectuelle, responsable de la représentation internationale. Certes, aujourd’hui, la médiocrité parlementaire n’a rien à envier à la médiocrité élyséenne ou gouvernementale, mais supprimer l’interdiction des cumuls, permettre l’élection de l’AN, avant celle du président, aurait un effet de réhabilitation de la représentation parlementaire et de susciter des vocations dignes de la démocratie française. Surtout, cette démocratie doit être référendaire : toute décision de portée nationale, engageant le destin du pays, doit être soumis à référendum. Le peuple n’est pas moins intelligent et éclairé que les élites dirigeantes et c’est à lui qu’appartient le pays. Aujourd’hui, le mépris du peuple est l’envers de la grandiloquence. Et le respect du peuple, la clé du redressement.


12 décembre 2023

Marc Amblard

LE COVIDISME EST UNE MALADIE PSYCHIATRIQUE (COMME LA BIPOLARITÉ OU LA SCHIZOPHRÉNIE)

Elle s'apparente à un trouble obsessionnel par lequel le sujet est convaincu de la présence d'un virus mortel. L'autre est de facto identifié comme une menace en tant que porteur du danger.
Les études scientifiques, les statistiques de mortalité... ne sont d'aucune utilité, l'individu étant dans l'incapacité pathologique d'accéder à la raison.
Soyons compréhensifs et compatissants (je sais c'est difficile. Très difficile...).

Denis Collin

Avant, pour prendre le train, il suffisait de prendre un billet pour aller de A et B et ensuite, on montait dans le train qui nous convenait. Aujourd'hui, c'est devenu un enfer bureaucratique et au moindre incident, vous êtes renvoyés de "société" en "société", entre sncf-connect qui vend des billets et se contrefout du reste, les sociétés de Ter, les Intercités, les TGV Ouigo et TGV Inoui. Si vous n'avez pas eu le Ouigo par suite d'une rupture de correspondance, il faut racheter un Inoui et se faire rembourser le Ouigo par une procédure que seuls des sachants spécialistes en management pouvaient inventer. Où l'on voit comment le "libéralisme" chiraco-sarkozo-hollando-macronique ressemble comme deux gouttes d'eau au système soviétique. Conséquence, nombreux sont les voyageurs qui renoncent à se faire rembourser, épuisés par les démarches à n'en plus finir. La SNCF est devenue une entreprise de vol organisé. Elle ne nous transporte pas, elle nous roule ! Un gouvernement sérieux devrait renationaliser entièrement le chemin de fer, supprimer l'énorme pyramide de bons à rien et de parasites qui constituent les managements de toutes ces sociétés et envoyer tous ces gens au boulot, par exemple à s'occuper de la maintenance des voies et du matériel roulant. À bas les voleurs et à bas les parasites !

Motion de rejet préalable du projet de loi immigration, un séisme politique

Maxime Tandonnet

12/12/2023 - Parmi les arguments destinés à dénigrer l’adoption de la motion de rejet, il est particulièrement dérisoire de fulminer contre le vote commun de forces politiques au prétexte qu’elles n’envisagent pas de gouverner ensemble (le RN, LR et les Verts) : de fait, plusieurs partis politiques dont les députés, régulièrement élus ayant toute légitimité pour représenter la Nation, se sont entendus pour combattre un projet qu’ils désapprouvaient pour des raisons diverses, formant ainsi une alliance de circonstance. Un tel scénario est parfaitement compatible avec les traditions et les valeurs de la démocratie parlementaire dès lors que le Parlement a aussi pour mission de contrôler et de sanctionner un gouvernement. Quant à l’accusation de « refuser le débat », elle détonne au regard du recours fréquent de l’exécutif à l’article 49.3 (à 20 reprises en un an) et d’autres outils constitutionnels destinés à abréger les discussions (à l’image de la réforme des retraites pour laquelle l’exécutif à utilisé tous les artifices de procédure à cette fin, en particulier les articles 40, 47, 49.3).

Ensuite, cet événement marque sans doute un tournant politique dans le quinquennat pour plusieurs raisons :

En mettant fin au tabou d’un vote commun à des forces diverses qui (répétons-le) sont formées de députés régulièrement élus et donc tous dépositaires d’une part de la légitimité démocratique, l’adoption de cette motion de rejet souligne que désormais, le gouvernement, extrêmement fragilisé, n’est plus à l’abri d’une motion de censure.

La motion de rejet, sur un sujet aussi fondamental, enterre l’idée d’une coalition commune de LR et des partis macronistes qui permettrait au pouvoir de reconstituer, par des combinaisons de couloir, une majorité absolue dont la Nation n’a pas voulu en juin 2022. C’est une victoire pour les partisans d’une droite fermement ancrée dans l’opposition et une lourde défaite pour le camp du ralliement à la majorité présidentielle.

Cette motion de défiance est un désaveu du macronisme et de son emblématique « en même temps ». Le projet de loi ouvrait la voie d’une large régularisation « de plein droit » pour contenter la gauche tout en affichant quelques mesures destinées à la lutte contre l’immigration illégale pour rassurer la droite : le Parlement vient de balayer cette contradiction.

Cette motion de défiance est révélatrice des tensions internes à l’exécutif. L’absence de la Première ministre à l’AN sur un vote de cette importance est significative. Elle montre ainsi la fragilité d’un gouvernement désormais probablement en sursis.

Elle souligne l’impasse phénoménale de la politique française : un président isolé, un gouvernement de plus en plus réduit à l’impuissance et l’épuisement accéléré du macronisme.

Elle affaiblit un mode de gouvernement d’inspiration césariste en opérant de fait un rééquilibrage du pouvoir en faveur du parlement dont on peut concevoir qu’il sera durable. Ce vote est aussi celui d’une réaction contre les humiliations et le mépris qui reflète, au-delà du parlement, une exaspération populaire. La représentation nationale a cette fois-ci rempli sa mission de représentation de la Nation.

Cette situation sans précédent ne pourrait trouver d’issue que dans un réflexe d’homme d’État : le recours au peuple par la dissolution de l’AN ou un référendum engageant la poursuite du mandat présidentiel. Mais hélas, l’incapacité à décider, à choisir, à prendre un risque personnel est l’une des caractéristiques de l’époque. La préférence pour l’incruste à n’importe quel prix, notamment le pourrissement sur les 3,5 ans qu’il reste du quinquennat, finira toujours par prévaloir sur l’intérêt du pays. Saut énorme surprise…