Pierre Duriot
Porte-parole du Rassemblement du Peuple Français (RPF)
15/12/2023 - À quelques années de la fin de son dernier mandat, Macron se demande, paraît-il, comment il pourrait entrer dans l’Histoire ? Dernier avatar d’un président s’attaquant à tout et n’importe quoi, bille en tête et abandonnant la partie dès que la réalité de l’échec lui devient insupportable. Toute la question de ces deux quinquennats, oscille entre deux thèses. Les uns, comme Etienne Chouard, expliquant que ce qu’il fait devient clair, si on part du principe qu’il est là pour détruire le pays sur commande. Auquel cas on comprend les échecs en cascade qui ont déstabilisé le pays et l’ont réduit à un rôle de figurant économique et diplomatique sur la scène internationale. D’autres, comme beaucoup d’opposants, estiment qu’il est simplement incompétent, entourés d’incompétents, plus incompétents que lui, afin qu’il puisse rester le patron. S’en suit une interminable série de bévues, boulettes, mauvais choix, non-sens, qui nous amènent à la ruine d’à peu près tout ce qui faisait le bonheur de vivre en France.
L’affaire était mal emmanchée avec le scandale Alstom, lequel n’a finalement pas pu éclater suffisamment fort pour déstabiliser le pouvoir. Puis, les Gilets jaunes et petit à petit, les ministres mis en cause, ou en examen, les scandales d' « amis » de la macronie, avec Ferrand, El Guerrab et bien d’autres. Le Covid et sa gestion calamiteuse, les scandales liés au Covid, le Rivotril mortel de Véran, les mensonges en série sur l’efficacité des vaccins, des médicaments, des confinements… les dispositions carrément hors la loi, mais qui passent quand même avec Fabius, le responsable mais pas coupable du sang contaminé à la tête du Conseil Constitutionnel, qui avalise à peu près tout, même quand ça n’est pas constitutionnel. Le gouvernement le plus cher, avec un nombre de ministres record, des plafonds de fonctionnement explosés, pour l’Élysée, le record de mises en examen, les nominations entre amis et les recasages dorés, comme Castex à la RATP. Pour la partie institutionnelle… et on en oublie.
Pour les services publics, mêmes constats. L’hôpital à bout de souffle, une reprise en main des médecins, empêchés de prescrire pendant l’épisode Covid, des personnels licenciés en dehors de toute forme de déontologie, les millions de Français sans médecin traitant, une pénurie chronique de personnels, une gestion calamiteuse et hors de prix. L’école, avec désormais, des professeurs menacés, un niveau scolaire abominable, une pénurie de jeunes professeurs et l’impossibilité même d’enseigner correctement dans les quartiers les plus difficiles. À la clé, des pertes de compétences qui se font ressentir dans tous les domaines industriels. Une justice au fonctionnement particulier, avec laquelle les uns, issus de l’immigration arabo-afro-musulmane, bénéficient d’une mansuétude et de remises en liberté incompréhensibles, qui fait que l’on retrouve des récidivistes dans de nombreuses affaires sordides de viols, coups de couteau, affaires de drogue, meurtres, règlements de comptes et attentats. Pendant que d’autres, natifs solvables, se voient méthodiquement poursuivis jusqu’en enfer pour des infractions routières mineures, ou des faits dérisoires, sans commune mesure avec ceux des « invités ».
Les finances, avec un déficit record, une désindustrialisation record, un déficit du commerce extérieur record, des faillites d’entreprises record, un budget de l’État devenu ingérable, dans lequel la dette est devenue le principal poste de dépense. Des chiffres du chômage trafiqués, devenus tellement mauvais que même les artifices ne suffisent plus à les masquer. La note de la France qui échappe à la baisse par miracle, une surveillance par les instances économiques européennes et l’ensemble des indicateurs dans le rouge, dès aujourd’hui, à plus de trois ans de l’échéance présidentielle, sans compter les augmentations à venir de l’énergie, le futur coût des Jeux olympiques, les dépenses sociales en explosion. Les agriculteurs dans la rue, dont personne ne parle et des catégories socio-professionnelles quasiment toutes au bord de l’explosion. Déficits tous azimuts donc, malgré une fiscalité record, dans un hexagone devenu champion toutes catégories des prélèvements, sur la propriété et le travail et passé de la 6ème à la 25ème place en termes de richesse par habitant. Les rares qui réussissent encore, le font dans l’adversité, écrasés par les taxes et les normes, et la plupart du temps, sans faire appel à l’État.
Macron, c’est aussi plus de trois millions de migrants, pour la plupart, des hommes, arabo-afro-musulmans, une main-d’œuvre peu diplômée, cantonnée à des tâches subalternes… quand elle travaille.
C’est aussi une France déclassée au niveau international, avec un pays qui ne pèse plus rien dans les négociations de paix, où que ce soit, plus rien non plus au niveau économique. Le président, totalement ignoré, humilié régulièrement lors de sommets, quand il n’est pas pris en photo, ivre, dans une boîte de nuit africaine. Après avoir fermé Fessenheim, il s’en va à la COP28, expliquer qu’il faut mettre du nucléaire partout, au comble du « en même temps », qui aura été le fil rouge de ses mandats sans vision et sans moyen. Le corps diplomatique défait, la politique africaine en déshérence, le départ la queue basse des militaires de Barkhane, des manifestations anti-françaises dans les pays d’Afrique et un président de l’île confetti des Comores, qui se paye notre tête. Un acharnement européen et français à aider l’Ukraine, alors que la guerre est perdue et que l’économie russe fait de meilleurs scores qu’attendus pour l’année 2023, avec un Poutine sûr d’être réélu : l’Europe de Macron et von der Leyen a eu tout faux et elle s’entête.
Macron donc, cherchant un universalisme impossible, pour laisser une trace dans l’histoire de l’humanité, ne devrait pas se donner ce nouveau souci. Il est d’ores et déjà entré dans l’Histoire de France, comme le président de tous les records négatifs de la Cinquième République. Le Général de Gaulle ne reconnaîtrait ni son pays, ni sa Constitution. Les natifs de l’époque du Général de Gaulle non plus, ne reconnaissent plus leur pays, celui du Concorde, du France, de la Citroën DS, des ingénieurs Bertin et Leduc, du Mirage IV, de Marcoule, du TGV, des Chantiers navals, du Quai de Javel et des liesses du 14 juillet sur les Champs-Élysées. Ce pays exportait du savoir, de la sagesse et des richesses, il importe désormais de l’incompétence, de la pauvreté et de la sauvagerie.