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5 janvier 2024

INDIGNITÉ NATIONALE

Gabriel Nerciat

Quand un homme a passé toute sa vie à entreprendre de détruire la souveraineté de la nation dont il était le fils, à lui retirer sa monnaie, son indépendance économique, sa liberté législative comme sa simple faculté politique et institutionnelle à persévérer dans son être, usurpant de surcroît le pouvoir et les privilèges qui sont normalement issus du verdict du suffrage universel (qu'il méprisa toujours), on juge décent de lui offrir à sa mort des funérailles grandioses assorties d'un hommage présidentiel, alors que la moindre des choses eût été de lui faire passer ses trente dernières années relégué dans la citadelle de l'île d'Yeu.
Heureusement d'ailleurs que Jacques Delors est mort presque centenaire ; sinon le Banquier Président l'aurait expédié dès son premier mandat au Panthéon, temple républicain assez équivoque et déjà profané par la présence de la dépouille de Jean Monnet en son sein.
Tout ce qu'a dit aujourd'hui Macron dans la Cour des Invalides résume et justifie l'aversion que la moitié des Français disent éprouver envers lui.
Curieux d'ailleurs comme ceux qui s'évertuent à répandre le poison de la guerre civile ou des divisions les plus inexpugnables entre les élites et le peuple d'une nation ne perdent jamais une occasion de parler de réconciliation ou d'unité républicaine dès qu'on leur tend un micro.
Cela devrait être un signe - comme dans les romans d'Agatha Christie celui ou celle qui s'évertue à paraître le plus indifférent aux passions meurtrières s'avère toujours à la fin être bel et bien le seul coupable de l'assassinat qu'on cherche à élucider.
Il paraît que Jacques Delors au terme de sa vie n'aimait pas beaucoup ce qu'était devenue l'UE. Pourtant, c'était bien celle qu'il a enfantée, avec la complicité de Mitterrand et du chancelier Kohl.
Sans parler de celle du monstrueux croquemitaine Wolfgang Schäuble, providentiellement mort quelques heures avant lui.
Le mieux à faire maintenant que leurs corps sont redevenus poussière est de miner patiemment ce qu'ils ont laborieusement construit. C'est sûrement ce que devait intérieurement se dire Viktor Orban, présent ce matin dans la cour des Invalides.
Quant au premier édile qui s'aventurera à donner le nom de Jacques Delors à une rue ou une place quelconques, il faudra se faire un devoir d'aller visiter sa ville, munis d'une petite sacoche à outils.
Il n'y a pas que les woke qui savent déboulonner les statues...

Pierre Duriot

Je me marre…
-43.6°C en Suède, une vague de froid s'abat sur les pays scandinaves, tout ça, ma brave dame, à cause du réchauffement climatique, parce que, plus la Terre se réchauffe, plus il fait froid l’hiver, un peu comme la pluie sèche de notre été dernier. Heureusement, pour circuler par ces températures, les Suédois, très écolos, ont massivement acheté des voitures électriques. Ca va leur faire l’occasion de voir comment elles sont habitables en cas de batterie à plat, la nuit, dans la neige.

Véronique Faucheux

La distance culturelle n'a jamais été un réel problème pour moi. La distance émotionnelle, par contre, en est un. Je me suis toujours sentie plus proche des personnes sensibles même si elles sont d'origine culturelle différente que des personnes venant du même milieu mais dont la sensibilité est si éloignée de la mienne que la communication s'avère impossible, quand elle n'est pas une source permanente de conflits.
C'est aussi pour cette raison que je n'ai jamais été et ne pourrai jamais être raciste bien qu'étant toujours consciente des différences.
Mais l'expérience m'a appris que c'est le manque de respect qui creuse le fossé entre les humains, que l'on soit de la même famille ou non, proches géographiquement ou séparés par des milliers de kilomètres, que l'on parle la même langue ou pas, que l'on soit athée ou croyant, et ce quelle que soit la religion dans laquelle on croit.

4 janvier 2024

La lente agonie de l’hôpital public

Pierre Duriot
Porte-parole du Rassemblement du Peuple Français


La patiente qui témoigne a des difficultés respiratoires et tousse depuis six jours sans arrêt, étouffe, a de la fièvre, est épuisée, annule son réveillon et s’en va pour une hospitalisation dans un hôpital de préfecture de province. Il y a beaucoup de problèmes respiratoires autour d’elle, dont on pourra toujours disserter sur l’origine. L’âge moyen des personnes présentes est de soixante ans. Le problème est que ces personnes sont sur des lits brancards, dans le couloir, depuis des heures. La patiente subit une prise de sang et la pose d’un cathéter, puis une mise sous masque à oxygène pour la soulager, dans le couloir, au bout de six heures, avant d’être prise en charge dans un box, où elle reste en blouse, pendant encore des heures.

À l’autre bout du couloir, un jeune pète les plombs. On lui avait dit qu’il y avait trois heures d’attente, mais au bout de ces trois heures, il n’y a rien, il s’agace, hausse le ton, menace de leur « rentrer dedans ». C’est « de la faute à Macron », répète-t-il. Les policiers rappliquent, discutent avec l’homme qui veut un arrêt de travail.

Ils ne sont que deux médecins plus un interne pour soixante patients, dont une partie dans les couloirs. Certains partent et d’autres prennent la place, dans un jeu de chaises musicales surréaliste. La patiente qui témoigne est dans le box, depuis plus de deux heures et toujours personne. Elle se sent comme dans un pays du tiers monde. Finalement, une infirmière l’emmène vers la radio et explique qu’il n’y a plus de place dans l’hôpital, alors ils sont obligés de laisser les gens dans les couloirs. Les repas sont donnés dans les couloirs, pas le choix. Certains sont sur des brancards depuis deux jours, dont on ne sait pas trop, au premier regard s’ils sont morts ou encore vivants. Bonne âme, elle cède son brancard et prend une chaise, se sent mieux assise. Le personnel est en rupture de tout. Une infirmière part chercher une bouteille d’oxygène dans une pharmacie de garde.

La réalité est que 75 000 lits d’hôpitaux ont été fermés en seize ans, soit une baisse de 16%, toutes spécialités et tous secteurs confondus. Il s’agit d’une dynamique de fermetures de lits antérieure à celle perpétuée par Emmanuel Macron, le tout dans un pays dont on sait qu’il vieillit et qui a été marqué par une épidémie. Laquelle n’a représenté en fait que 2 à 5% des statistiques hospitalières, tout en occupant 100% de l’espace médiatique. Le mandat d’Emmanuel Macron a confirmé la tendance à la suppression et ce, malgré les « Ségur » et autres promesses qui sont passées on ne sait où. Les directeurs de CHU ont confirmé la fermeture de 14 à 18% des lits en Île-de-France. Dans les autres régions, dans les plus grands hôpitaux on oscillerait entre 1 et 12%. Même si les pouvoirs publics soutiennent le développement de l’ambulatoire, dans les faits, il reste presque une moitié d’hospitalisations classiques avec hébergement. À noter que les fermetures de lits ont continué pendant la crise du coronavirus.

À cela s’ajoute un manque de personnel soignant, un épuisement global, des démissions et le licenciement déguisé des soignants non vaccinés, dont on sait maintenant que cela n’a servi à rien. Certains lits seraient donc fermés temporairement, du fait du manque d’infirmières et de médecins, pour accueillir et soigner tous les patients et être en mesure de « remplir » ces lits convenablement. Une « logique comptable » de l’hôpital public est donc bien à l’œuvre, mais pas pour tout le monde puisque l’argent disponible pour l’aide médicale aux étrangers, l'AME, est en très forte augmentation, ce qui fait que les patients français peuvent avoir légitimement l’impression de passer après les autres, alors qu’ils cotisent.

La dette des hôpitaux publics a atteint 30 milliards d’euros en 2020, quand les bénéfices cumulés des hôpitaux privés s’élevaient à 533 millions d’euros pour 17,6 milliards de recettes. 99% des établissements publics rencontrent des difficultés, faute de personnels suffisants, notamment dans les hôpitaux de province, hors CHU, où la situation en matière de ressources humaines s’est fortement dégradée, avec des postes d’infirmiers non pourvus.

Il est donc urgent de revaloriser ces personnels, de les former, d’améliorer les conditions de travail et de rationaliser la gestion. Le gouvernement Macron a bien fait des annonces, mais elles restent largement insuffisantes et le système ne redécolle pas pour autant, dans une ambiance de liquidation pure et simple, certes à petit feu, de cet hôpital public, qui comme le système éducatif, fut à une époque, le plus envié au monde.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com

3 janvier 2024

Marc Amblard
Gilles Casanova

Voilà le visage de la France d'aujourd'hui…
L'Humanité devrait cependant en parler à l'adjoint communiste de la maire de Paris parce qu'il est justement chargé du logement, dans cette ville qui est maintenant la plus chère du monde avec Hong Kong et Singapour, grâce à 20 ans de gestion de « la gauche » au service de son éléctorat bobo…

Conte de Nouvel an

Catherine Gaillard

En bas de chez moi il y a un homme, jeune, pas 40 ans, qui "vit" dans sa voiture, une petite Peugeot bleue presque neuve. Un voisin me dit que cet homme a un boulot. Je l'ai vu l'autre jour, de très bonne heure, alors qu'il faisait froid, torse nu, en train de se laver et se brosser les dents à la pompe. Moi qui "vit" avec pas tout à fait 1 000 euros, j'ai quand même honte, et pourtant je sais bien (oh comme je le sais, "des fois" j'en ai du mal à dormir) qu'il n'existe qu'une ligne de démarcation très mince et fragile entre lui et moi que j'entretiens en ne voyageant plus, en ne partant plus en vacances, ne m'habillant plus de neuf, en ne sortant pas de ma liste quand je fais mes courses, en n'offrant pas à mes enfants et mes petits-enfants ce que j'aimerais, impuissante à les aider en cas de coup dur pour eux aussi, etc., etc...
Qu'est-ce-qui s'est passé pour que le gars mérite de se retrouver à la rue ? Il faut, j'imagine, avoir fait de très très grosses bêtises pour en arriver là dans "un grand pays démocratique" en... 2023, sans qu'on ait volé ni tué personne ? Il n'est pas en prison, non, il est juste DEHORS. Allez hop, toi, dehors ! Tu ne sais pas te débrouiller pour pouvoir continuer à tout payer, honorer ton loyer et tes factures avec ton smic, ton mi, ton tiers-temps ou ton chômage, pauvre type, feignasse, assisté ? Tu as un jeune et beau président, pourtant, éminemment moderne, avec des beaux costards, un beau sourire carnassier, qui sait tout, qui a tout compris, qui sait bien où placer ses respirations et ses clins d'œil pendant ses discours fleuve, qui prend les gens dans ses bras, pose sa main sur la tête des enfants comme le Père de la nation, tu vis dans la start-up nation, pointe du progrès (du progrès humain ?) et comme d'autres, de plus en plus nombreux, tu es foutu sur le palier ?
Un peu plus loin sifflent et hurlent les choufs, dans les halls et les recoins la dope fait ruisseler le fric, de temps en temps une Porsche ou une Lamborghini avec des types typés sillonne la teuci, passe près de toi recroquevillé dans ta bagnole sous tes couches de fringues froides, la nuit il arrive que des balles soient tirées, et toi tu mérites de "dormir" là avec pour unique protection l'habitacle de ta voiture. Un bon investissement, ta voiture, "soit dit en passant" comme dit M. Bock-Côté, si ça se trouve c'est à cause de ton crédit pour l'acheter que tu es là.
Radu Portocala

Je viens de lire le discours du 31 décembre de Macron. (Je ne l’écoute plus parce que sa voix m’est insupportable, ainsi que son interprétation qui, quoi qu’il fasse, est celle d’un très mauvais acteur).
À part le fait que le texte soit, comme toujours, bien trop long, et que l’on retrouve - mais c’est une triste habitude - des slogans sans aucun intérêt, je découvre :
- qu’il a employé huit fois le mot réarmement, ce qui me fait penser à la volupté puérile avec laquelle il nous a annoncé que « nous sommes en guerre » au début et pendant l’épidémie, puis lorsque l’armée russe est entrée en Ukraine. Il a sans doute une passion militaire inassouvie, et le pays ferait bien de lui offrir une collection de soldats de plomb.
- qu’il nous annonce le nécessaire « choix d’une Europe plus forte, plus souveraine, à la lumière de l’héritage de Jacques Delors ». Donc, une Europe fédérale, telle que Delors la voulait.
L’alignement de drapeaux européens qui formait un étrange décor pour cet exercice de vacuité, était soit un symbole mégalomaniaque, voulant signifier qu’il se prend pour le président de tous, soit d’affirmer (sans l’assentiment des peuples intéressés !) que la fédération est en bonne voie.
Dans la réalisation de ce projet à la fois monstrueux et imbécile, la France, ainsi que toutes les autres nations européennes vont perdre leur souveraineté et, finalement, leur identité, se fonderont dans le magma bureaucratique de Bruxelles et se précipiteront vers une ruine certaine.
Maxime Tandonnet

Mes souhaits d’une excellente année 2024


Longtemps, j’ai gardé l’espoir d’un réveil collectif, politique et d’une lueur d’espoir dans ce pays. L’année dernière a achevé d’enterrer mes dernières illusions. Rarement les douze mois qui s’achèvent n’ont été à tel point dominés par le mensonge, la trahison, l’incroyable bêtise de ceux-là même sur qui on comptait pour apporter un peu de lumière dans le brouillard. Je pense qu’en terme de fuite dans l’esbroufe, l’hypocrisie et la grandiloquence, 2024 sera encore pire. Une consolation : à l’évidence beaucoup de monde partage ce désarroi. Un jour viendra, peut-être… Mes vœux sont donc principalement personnels. Que peut-on espérer pour l’année qui vient ? Un maximum de satisfactions familiales et professionnelles, faire de beaux voyages, lire d’excellents livres et écouter de l’excellente musique. Il existe toujours un endroit, un jardin secret à protéger du cynisme et de la bêtise. C’est lui qu’il faut cultiver. Alors, en ce sens, je souhaite aux visiteurs, lecteurs et contributeurs habituels de ce site une excellente année 2024 et les remercie de tout cœur pour leur intérêt et leur fidélité.

2 janvier 2024

Bonne année les gentils !

Didier Raoult

Cette nouvelle année nous ramènera peut-être à la raison :
Les médecins auront le droit de soigner.
Les ministres ne seront pas corrompus par des conflits d’intérêts (URGO). Les « experts » déclareront comme la loi l’exige leurs conflits d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique.
La directrice de l’agence nationale de sécurité des médicaments rendra des comptes sur sa publication illégale (sa seule publication internationale sans validation éthique pourtant obligatoire) plutôt que d’inventer des essais illégaux nous concernant (tuberculose, covid).
Nous aurons enfin les documents détaillants les milliards distribués pendant la crise.
Nous saurons si les fonds Marianne distribués par Mme Schiappa ont servi entre autres à financer la horde d’énergumènes qui nous ont harcelés.
Nous aurons peut-être connaissance des documents de l’Europe sur l’achat massif (un milliard d’euros) de remdesivir la veille du jour où même l'OMS reconnaissait son inefficacité (mais toujours recommandé en France) !
Nous saurons peut-être la nature des sms échangés entre la présidente de la commission européenne et Pfizer pour l’achat de vaccins d’une telle quantité qu’une grande partie ne fut pas utilisée et est périmée.
Nous saurons peut-être pourquoi la composition du vaccin (richesse inattendue en ADN) et son expression chez l’homme (protéine imprévue) n’était pas connus.
Peut-être que la justice se saisira de nos plaintes pour diffamation et harcèlement et usage de faux.
Espérons que les parlementaires, comme en Angleterre ou aux États-Unis, se mettent à faire l’analyse des décisions concernant le Covid.
Enfin, le temps des élections revenant, espérons que la crise morale, sanitaire et financière du Covid devienne enfin un enjeu politique et l’objet d’un débat démocratique au lieu d’une censure indigne de notre histoire.