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10 janvier 2024

La France s’appauvrit car ses politiciens sont de plus en plus stupides

H16

10/1/2024 - Mi-décembre, une surprenante proposition de loi passait devant le sénat. Passée inaperçue alors que les esprits s’occupaient des festivités à venir, cette loi – proposée par des élus écologistes, eh oui – se fixe pour but de mettre en location des voitures destinées à la casse afin d’aider les ménages les plus modestes.

Oui, vous avez bien lu : des élus écologistes proposent que des voitures destinées à la casse soit proposées en location pour des ménages modestes, illustrant ici de façon assez complète l’incroyable débilité (le mot n’est pas trop fort) d’une partie croissante de notre classe politique.

Sans même plus s’étonner qu’on puisse envisager sérieusement, dans ces périodes d’écolo-hystérie sécuritaire, de remettre sur les routes des voitures destinées à la destruction, force est en effet de se rappeler que si tant de voitures encore valables sont ainsi poussées à la casse, c’est précisément parce qu’elles ont été artificiellement déclarées impropres à la circulation par les lois (sécuritaires et anti-pollution notamment) poussées par ces mêmes guignols écologistes, dans une sorte d’obsolescence programmée que ces andouilles prétendent pourtant combattre par ailleurs.

Autrement dit, on assiste ici une nouvelle fois à l’un de ces effets parfaitement prévisibles des contraintes que des élus ont stupidement cru bon d’imposer à tous sans tenir compte des effets de bords évidents qu’elles allaient provoquer, à savoir ici, augmenter le nombre de foyers incapables d’acquérir ou de conserver un moyen de déplacement indispensable à leurs activités sociales et économiques de base.

De façon plus inquiétante, cette loi démontre aussi que directement à cause des précédentes logorrhées législatives, nombre de Français se sont très effectivement appauvris.

Et ce n’est pas cantonné aux salariés, puisqu’on apprend aussi qu’un patron de petite entreprise sur cinq gagne moins d’un SMIC mensuel : la caricature du chef d’entreprise en costume fumant un gros cigare continue de prendre du plomb dans l’aile, surtout en France, dans ce pays où, à présent, un tiers (oui, un tiers) des Français vit avec moins de 100 euros dès le 10 du mois, et ou près de la moitié d’entre eux (47%) est en découvert au moins une fois par an.

Cette réalité est pourtant niée avec véhémence par le Dilateur d’anus de Bercy qui récuse l’idée même d’un appauvrissement des Français pourtant aussi visible que documenté.


Il est clair que les signes sont là et sont si visibles que la presse, notamment celle tendrement amourachée de l’actuel pouvoir, n’hésite plus à proposer des défis ludiques pour tenter de pousser les Français à faire des économies, les considérant probablement trop amoindris intellectuellement pour entreprendre par eux-mêmes ce genre de mesures de bon sens.

Mais pourquoi diable la France s’appauvrit-elle, et aussi vite actuellement ?

Les raisons sont multiples et, pour certaines, largement connues de tous : il y a bien sûr cette inflation provoquée d’une part par des décisions géopolitiques d’une stupidité abyssale, et d’autre part par une création monétaire destinée à des dépenses inconsidérées pendant trop d’années, notamment pendant la crise pandémique qui aura vu un coup d’accélérateur sans précédent à la plus désastreuse allocation de capitaux dans toute l’histoire de l’Humanité. Quand vient le moment de la facture, on se retrouve tout d’un coup plus pauvre que prévu…

En outre, les décisions politiques débiles se sont multipliées : l’obligation d’abandonner les moteurs thermiques en fut une comme évoqué en introduction, le choix encore plus stupide de fermer des réacteurs nucléaires en fut une autre.


Mais réellement, pourquoi a-t-on pris ces décisions (dette colossale, confinements, politique énergétique calamiteuse, sabotages industriels en série) ?

Il y a bien sûr l’évidence d’un gouffre maintenant évident entre les buts (pas humanistes) des dirigeants et ceux du peuple : les dirigeants, élus ou non, se sont tous monté le bourrichon à force de quatrième révolution industrielle, d’Agenda 2030, de contrôle de la population, de contrôle du climat et de leur propre pouvoir.

Mais il serait trop facile d’exonérer les élus d’une tare plus grave, et aussi plus lourde de conséquence : ils sont progressivement de plus en plus stupides.

Car oui, on peut très bien empiler les objectifs les plus grandioses ou délirants, manipuler toujours mieux les médias, le langage et les foules, mais En Même Temps faire preuve d’une sottise toujours plus visible et plus profonde.

Il suffit de constater l’application avec laquelle ces élus enfilent systématiquement les propositions les plus délétères et s’étonnent ensuite avec une naïveté confondante des résultats qu’elles provoquent une fois appliquées : pour compenser une mesure inutile de fermeture obligatoire des commerces pendant la pandémie, ces imbéciles injectent des milliards d’euros dans l’économie qui provoquent une inflation redoutable, que ces mêmes imbéciles compensent en distribuant des chèques et des bonus gouvernementaux.

Ces derniers entraînent une augmentation des prix des biens et services concernés mais chez les imbéciles, la surprise est pourtant totale : diable, les réparations d’appareils ménagers sont plus chères depuis qu’on a créé un bonus étatique à ce sujet, mais qui aurait pu le prévoir ?!


Certes, ces élus sont en partie le reflet de la population qu’ils sont censés représenter.

Mais en partie seulement car ils sont surtout le reflet de ce que le système actuel, peu démocratique et très peu représentatif, permet de faire accéder au pouvoir : ce ne sont pas les plus doués intellectuellement, ce sont juste les plus doués pour se faire élire, pas plus. Il suffit de parcourir les rangs de l’actuelle Assemblée nationale pour comprendre que rares sont les élus qui peuvent se targuer d’une vraie finesse intellectuelle, et encore plus rares d’une solide culture politique et économique.

Au final, le peuple récolte surtout des politiciens doués pour se faire élire mais incultes et intellectuellement limités qui enchaînent donc âneries sur âneries. L’actuel système ne permet plus de sélectionner des politiciens réellement intelligents. C’est aussi pour cela que ce pays est foutu.


9 janvier 2024

Nouvelles du déclin intellectuel

Maxime Tandonnet


Un sondage OpinionWay, paru ce 7 janvier dans La Tribune Dimanche, met en lumière les lacunes historiques, culturelles et civiques des jeunes âgés de 16 à 24 ans. Et le résultat est alarmant. Selon ce document, seuls 54% des sondés savent que la Révolution française a commencé en 1789, quand plus de 77% d’entre eux sont incapables de préciser à quel moment la peine de mort a été abolie en France. À la question « en quelle année Hitler a-t-il accédé au pouvoir en Allemagne », seulement 37% des jeunes ont répondu correctement. Si les jeunes nés entre 1999 et 2007 ont du mal à dater les grands événements historiques, le sondage révèle également des lacunes quant à leur compréhension. Ainsi, 38% des sondés n’ont jamais entendu parler de la « rafle du Vel d’Hiv », quand 32% d’entre eux ne savent pas ce que veut dire le terme « Solution finale ». Mais ce n’est pas de la faute des écoliers, des collégiens et des lycéens. La vérité, c’est que le déclin scolaire et intellectuel a été organisé. En quelques décennies, l’enseignement de l’orthographe, de la grammaire, de la littérature, de l’histoire événementielle, des sciences et des mathématiques a été volontairement étranglé, à l’image de la réforme Blanquer du lycée de 2019 qui, en supprimant les séries (littéraire, économique, scientifique) et en achevant de massacrer le bac, a représenté une étape supplémentaire dans la course au nivellement et à la médiocrité. Mais tout le monde est coupable, la gauche bien sûr mais aussi la droite qui naguère voulut supprimer l’enseignement de l’histoire en série scientifique. Et les coups de menton viril sur « l’uniforme scolaire », les redoublements ou le SNU ne feront qu’amplifier la catastrophe en détournant l’attention des véritables enjeux. Faire croire que le clonage vestimentaire est une réponse à l’effondrement intellectuel contribue méchamment à la crétinisation de masse. Bêtise, bêtise, bêtise… L’abêtissement passe aussi par le culte des jeux vidéos, l’idolâtrie footballistique, l’effarante stupidité des deux tiers de la télévision. Le renouveau de la France passe, avant toute autre considération, par la réhabilitation de l’excellence, du mérite, de l’esprit critique, de la liberté de pensée et de la curiosité intellectuelle. A l’inverse du conformisme ambiant et de la passion uniformisatrice.

LE SEUL NOM QUI S'IMPOSE

Gabriel Nerciat

Franchement, je ne comprends pas l'embarras du Banquier Président.
Pourquoi ne nomme-t-il pas à Matignon Pierre Palmade ?
Cela me semble le candidat idéal, au point précis de l'évolution idéologique actuelle du macronisme.
Ni de droite ni de gauche, d'origine girondine, profondément disruptif dans son usage de l'alcool et de la cocaïne (même en janvier), "en même temps" proche de Michèle Laroque, l'ex-Madame Barouin, et de Muriel Robin précurseur du néo-féminisme woke en France, marié quelque temps à une femme beaucoup plus âgée que lui et "en même temps" fervent adepte des amours de Sodome, partisan d'une régulation avertie et d'une régularisation administrative généreuse des mignons et des gitons originaires du Maghreb, expert dans l'art de prendre sans nuance les tournants de la vie, sceptique et frivole sans être pour autant véritablement drôle, indifférent à tout ce qui n'est pas lui et son mal-être, assez bourgeois dans ses moeurs pour affecter d'éprouver le mépris du peuple qui roule en diesel et respecte le code de la route mais suffisamment progressiste dans ses amitiés pour être invité à déjeuner par François Bayrou chez Ledoyen, dégagé de toute allégeance partisane et peu suspect de mettre un jour sa main dans la culotte des filles, il est, je crois, le seul nom qui s'impose.
Franchement, qui dit mieux ?
De toute façon, il ne sera pas plus insignifiant qu'Elisabeth Borne ou Jean Castex, et il doit savoir compter jusqu'à 49,3.
Alors ?
C'est moi que Macron devrait embaucher à l'Elysée, pas Bruno Roger-Petit ou Alexis Kohler.

Des tracteurs dans les rues allemandes

Gilles La Carbona


Les agriculteurs allemands sonnent la révolte, c’est du moins ce qu’on aimerait voir et croire. Ce lundi 8 janvier plus de 380 points de blocages d’autoroutes et voies principales ont eu lieu contre la suppression des subventions sur le diesel. Se sont joints les camionneurs et les bateliers. En toile de fond se profile aussi une contestation sur la loi de restauration de la nature voulue par l’UE et qui aura pour conséquence de pouvoir confisquer les propriétés privées et les terres agricoles, rendant la sécurité du droit de propriété caduque. S’ils ne sont pas évoqués, les traités de libre-échange signés avec la Nouvelle-Zélande, ou celui avec le marché commun d’Amérique du Sud, ne sauraient être écartés du mécontentement, tant ces coups portés à nos agricultures sous le prétexte de lutter contre le réchauffement climatique, n’auront que des incidences rapides, visibles et prévisibles : la disparation d’une profession et la fin de l’autonomie alimentaire. C’est un préliminaire nécessaire à l’instauration d’une situation de famine qui sera l’occasion d’instaurer de nouvelles restrictions ou impôts. Comprenez que nos brillantissimes fossoyeurs crieront à la crise alimentaire, les yeux exorbités faussement étonnés de découvrir une fois de plus un problème qu’ils auront créé. Comme ils l’ont déjà fait pour la santé, l’énergie, l’armée, l’école, l’immobilier, bref tout ce qu’ils ont touché.

C’est exactement ce pour quoi manifestent nos propres paysans, depuis des semaines, mais dans un isolement et une indifférence grandioses. En regardant outre-Rhin, ils doivent se rendre compte ce que le terme solidarité véhicule de puissance, eux qui, éparpillés, trahis par leurs syndicats ayant appelé à voter Macron et adulateurs d’une Europe plus forte selon les mots de la FNSEA qui prônait l’ouverture internationale.

Les agriculteurs allemands, moins pressés de jouer les sacrifiés sur l’autel du libre-échange sont en colères et le font savoir. Organisés, ils entraînent même d’autres professions. Cette solidarité laisse songeur tant elle semble impossible en France pour la simple raison que le corporatisme, qui prévaut dans l’hexagone, cultive la division et non la cohésion. Chacun regarde son nombril en se désintéressant de celui du voisin. Cet égoïsme offre à notre pouvoir la maîtrise totale du jeu quand une fraternité interprofessionnelle permettrait de le faire plier. Utopique entente, ici c’est chacun pour soi, et chacun se retire dès qu’il pense avoir été plus malin que les autres, pour avoir obtenu des miettes, qui seront à terme toujours bien difficiles à avaler. Le résultat est éloquent. À part les panneaux des villes mis à l’envers, c’est tout ce qu’on retient de l’hallali de notre agriculture. En ce début d’année, on pourrait formuler le vœu que toutes les professions se concertent pour combattre unanimement un pouvoir qui entretient la casse de l’ensemble de notre économie et ne vise qu’à accélérer un agenda dément taillé pour les plus riches.

Mais ne nous leurrons pas, pour parvenir à un tel retournement de situation, il faudrait que la lucidité s’empare des acteurs, qu’ils aient le cran de renverser leurs instances corrompues et décident de ce qui est bon pour eux, sans attendre de secrètes tractations dont ils n’auront que des miettes. Imaginez que routiers, paysans, transporteurs maritimes fluviaux, pêcheurs, ouvriers, infirmiers, policiers, enseignants se mettent à agir ensemble, sans se préoccuper des consignes syndicales qui ne seront jamais que le reflet de ce que le pouvoir veut bien tolérer. Combien de temps durerait l’arrogance de nos politiciens ? L’Allemagne est observée avec attention, feu de paille ou début d’un bras de fer du peuple contre ses dirigeants ? Les jours qui viennent nous le diront, mais il semble que nos voisins aient compris avant nous que leur avenir se jouait à présent. Ne rien faire c’était non seulement accepter la faillite, mais aussi entraîner leur pays dans une crise alimentaire autrement plus grave que la fausse pandémie. La minorité écolo qui est derrière ces mesures doit être écartée des décisions qui concernent la sécurité des nations et l’alimentation en fait partie. De Gaulle faisait de l’autonomie alimentaire la première des sécurités. La transition écologique n’est qu’une fumisterie pour détruire une filière, un monde et au bout, un pays, au profit d’une idéologie devenue une religion imposée par une minorité intransigeante et haineuse contre tout ce qui n’épouse pas son délire.

Cette fronde, si elle s’installe durablement, sera difficilement dissimulable par nos médias. Le gouvernement allemand prendra-t-il le risque d’un conflit long et forcément fratricide ? L’Allemagne n’est pas la France, et nos voisins n’ont le sens du sacrifice que s’il est pour une cause nationale, non supra nationale. Scholz n’a-t-il pas, de fait, enterré la voiture électrique pour sauver son industrie automobile, en annonçant la fin des subventions justifiées par l’incohérence de promouvoir des véhicules trop chers, à l’autonomie défaillante et au bilan écologique désastreux, tout en avouant la perte d’un savoir-faire technologique préjudiciable à l’économie allemande ? Quand la réalité rattrape les dirigeants allemands, ils changent de paradigme, à la différence des idéologues français qui jouent avec l’argent des contribuables et foncent dans le mur, sans jamais devoir rendre des comptes. Il y a donc de fortes chances pour que ce mouvement cesse rapidement pendant qu’en France, le massacre se poursuivra au non de l’exemplarité écologique, histoire de se gausser dans les salons parisiens entre gens de bonne compagnie, ravis de voir les gueux de la campagne crever en direct.

Quand le peuple de France se réveillera-t-il, pour cesser de suivre un corbillard ? Et pas une voix de l’opposition pour dénoncer haut et fort les destructions en cours de tout ce qui faisait de la France, un pays de cocagne, devenu pays en voie de sous-développement.

8 janvier 2024

Ce n'est pas seulement l'histoire des Palestiniens, mais aussi l'histoire des humains

Anna Holewa-Cosar

Revenons à 2001. Le monde occidental a été choqué par la nouvelle qu'en Afghanistan, la plus grande statue de Bouddha sculptée dans la pierre, a été explosée par les talibans fanatiques et radicaux. Statue datant du 6ème siècle de notre ère. Cela s'est passé malgré la protestation de nombreux pays, même musulmans. Ces événements ont été largement commentés à travers le monde.

Année 2023. Plus de 198 sites historiques à Gaza ont été détruits lors d'une opération spéciale contre le Hamas.
(Minus bien sûr les 20 000 civils plus...)
Le monde est étrangement silencieux et paisible.
Je ne sais pas si tout le monde réalise que pendant plus de quatre millénaires Gaza a été un point de rencontre des empires et des civilisations européens, asiatiques et africains, un carrefour de conquérants et le principal port de commerce méditerranéen.
Gaza était autrefois une ville d'État puissante qui a survécu aux raids des armées égyptienne, babylonienne, persane, grecque, romaine, israélienne et byzantine, arabe, Seljut, Mameluk, turque et croisés. La culture et la technologie de haut niveau favorisaient le commerce avec le monde civilisé.
Gaza s'est dotée d'une grande bibliothèque, d'une administration efficace et de plusieurs bâtiments magnifiques, pour les Byzantins une grande église érigée par l'empereur Eudoxie, une école de rhétorique, un forum, des rues avec des colonnes et le conseil municipal.
Gaza est l'une des plus vieilles villes du monde. Habitée continuellement depuis l'âge de bronze.
Il y avait sur son territoire des monuments canaans, égyptiens, romains, grecs, byzantins et bien d'autres, qui représentent des milliers d'années d'héritage lié à l'établissement humain dans ces zones.
Aujourd'hui, ce patrimoine est détruit de manière barbare avec une gourmandise digne des talibans radicaux.
Les églises historiques, les mosquées, les bâtiments sont bombardés.
Même le palais du Pacha du XIIIème siècle, transformé en musée aux collections inestimables, comme des verres vieux de 5000 ans, n'a pas été épargné. Le bâtiment a été bombardé et des bulldozers l'ont écrasé.
Alors je me demande : où est l'UNESCO ?
Où est le souci du patrimoine culturel de l'humanité ?
Où peut-on entendre les voix de l'indignation et de la condamnation ?
D'une façon ou d'une autre, le silence est vrai ?
Ce n'est pas seulement l'histoire des Palestiniens, mais aussi l'histoire des humains !
Le patrimoine mondial de l'humanité !

Ci-dessous une liste de certains des monuments qui ont été endommagés ou détruits :

- Église byzantine de Jabalia,
- Église des Porphyrios,
- Mosquée Omari,
- Mosquée de Cheikh Shaaban,
- Meczet Al Zafar Al Damari,
- Cher Al-Saqa,
- Tel Al Mansater et le Cimetière anglais
- Monastère de Saint-Hilarion,
- Tal Al-Aql,
- Téléphone 86 Balqara,
- Magasin de marché,
- Lieu de Khalil Al-Rahman,
- Colline archéologique de Rafah,
- Meczet Al-Omari,
- Meczet Sayyid Hashem,
- Palais Al-Basha,
- Cmentarz Angielski,
- Al-Khader (Deir Al-Balah),
- Muzeum Deira Al-Balaha,
- Côté d'Al Fakhari,
- Sanctuaire du prophète Joseph.








Pier Paolo Pasolini

Je suis un homme ancien, qui a lu les classiques, qui a récolté les raisins dans la vigne, qui a contemplé le lever ou la chute du soleil sur les champs. (...) Je ne sais donc pas quoi en faire d'un monde créé, par la violence, par la nécessité de la production et de la consommation. Je déteste tout de lui : la précipitation, le bruit, la vulgarité, l'arrivée. (...) Je suis un homme qui préfère perdre plutôt que de gagner par des manières déloyales et impitoyables. Et la beauté c'est que j'ai l'effronterie de défendre cette culpabilité, de la considérer comme une vertu.

Susanna et Pier Paolo Pasolini - Éd. Macula
Yann Thibaud

Les huit présidents qui se sont succédés à la tête de l'État, au cours de la 5e République, ressemblaient respectivement à un homme d'affaires amateur d'art (Pompidou), à un fonctionnaire des impôts (Giscard), à un représentant de commerce blagueur (Chirac), à un gangster survolté (Sarkozy), à un employé des PTT ou de la sécurité sociale (Hollande) et à un acteur de sitcom spécialisé dans les rôles de gendre idéal (Macron).
Il n'en fut que deux qui ressemblaient vraiment à des présidents de la République et qui, quels que fussent leurs mérites respectifs, ont pleinement incarné la fonction et imprimé leur marque dans l'inconscient collectif des Français : de Gaulle et Mitterrand.

Des histoires d’OQTF

H16

Ah, vraiment, la France a plus d’un incroyable talent dans son sac.

Ainsi, il n’est pas impossible d’y trouver un SDF héroïque qui, au péril de sa vie, intervient pour empêcher le viol d’une jeune femme en plein après-midi. On saluera la performance du sans-abri qui n’a pas hésité à venir en aide à Lola alors qu’elle était sur le point de se faire violer par un clandestin nigérian violent armé d’un couteau.

Mais le talent de la France ne s’arrête pas là puisqu’on apprend que ce clandestin avait l’intention de tuer la femme.


Encore plus fort : on découvre à la lecture des articles de presse relativement discrets sur ce qui passe maintenant pour un fait divers (il y a tellement de talents dans le pays qu’on ne sait plus où donner du couteau de la tête) que le clandestin avait été précédemment concerné par la justice du pays et qu’il était sous le coup de non pas une, non pas deux, non pas trois, non pas quatre mais bien cinq obligations de quitter le territoire français (OQTF).

Gageons que cette petite mésaventure de tentative de viol sous la contrainte doublée d’une tentative d’homicide sera suffisante pour obtenir une sixième obligation de quitter le territoire français qui sera, n’en doutons pas, suivie des mêmes effets que les cinq précédentes.

À ce rythme, on devrait renommer les OQTF en OMQTF, Occasion Manquée de Quitter le Territoire Français, nettement plus représentative de ce qui se passe réellement.

Et ceci n’est pas une exagération puisqu’il suffit de parcourir les gros titres de la presse malheureusement subventionnée pour retrouver ce terme OQTF saupoudré dans un nombre croissant de “faits divers” de plus en plus sordides et crapuleux, ce qui montre bien le caractère particulièrement aléatoire de “l’obligation”.

Les déboires de Guy Baldissar, un agriculteur propriétaire d’un camping dans le Var, en paraissent presque comiques en comparaison : ce dernier a tenté d’évincer un squatteur d’une maisonnette abandonnée en bordure de son camping. Ce squatteur voisin était en effet devenu rapidement problématique pour sa clientèle, ce dernier se servant (franchement mal et tout à fait sans payer) des sanitaires du camping, menaçant à l’occasion d’égorger tant le propriétaire que certains clients.

Bien mal à pris pour l’agriculteur de tenter d’expulser le gêneur au tractopelle : les autorités sont promptement intervenues pour protéger le pauvre malheureux squatteur, qui est pourtant, l’apprend-on sans surprise dans la presse, lui-même sous obligation de quitter le territoire français.


Tout porte donc à croire que le territoire français ne s’étend pas dans la maisonnette que le squatteur occupe illégalement puisque la justice semble impuissante à agir. On supposera dès lors que des tractations diplomatiques ont été ouvertes par les autorités avec le Foutagedegueulistan, cette enclave extraterritoriale impromptue, afin de régler au plus vite le différend qui préoccupe l’agriculteur. Vu les pointures actuelles du quai d’Orsay, on espère un dénouement rapide.

On pourrait en rire si la situation n’était pas reproduite à l’identique un nombre considérable de fois sur tout ce qui représente encore vaguement le territoire français, dont la maille devient de plus en plus trouée à force de zones de non-droits, d’enclaves “diplomatiques” intouchables et autres squats inclusifs, Gaïa-compatibles ou non, apparemment devenus imperméables à la justice et à l’Etat de droit.

En pratique, plus de 92% des OQTF ne sont suivies d’aucun effet et les agitations du clown pathétique qui sert de minustre de l’Intérieur n’y changent rien : les expulsions sont parfaitement anecdotiques face aux nécessités. Pour 1,8 milliards d’euros par an, c’est un échec plutôt salé. Du reste, tout a été fait pour qu’il en soit ainsi : une OQTF est très pénible à obtenir. La procédure comporte de nombreux recours possibles qui sont généralement tous bien pilotés et assez systématiquement tentés par les associations humanitaroïdes abouchées aux hordes de migrants qui sont leur raison de demander des subventions par millions.

Mais surtout, du côté de la Justice, ces affaires permettent de constater qu’il n’y a plus aucun effort d’application des lois et, encore plus grave, d’un certain bon sens.

Ainsi les citoyens respectueux des lois ne priment plus sur les délinquants ou les criminels. Pire : les Français ou – Schengen l’imposant – les Européens ne peuvent plus prétendre à être mieux entendus, mieux protégés et mieux servis par la Justice qu’ils financent que les ressortissants étrangers et comble de l’affaire, à plus forte raison si ces derniers sont clandestins et criminels. Le contribuable, le cotisant, le citoyen légitime compte moins que le criminel clandestin.

Mieux encore : alors que la Justice elle-même s’est clairement prononcée pour l’éviction d’un clandestin, elle n’agit pas pour que cette éviction survienne et s’interpose courageusement pour empêcher quiconque de finir son travail qu’elle est pourtant et démontrablement infoutue de mener à bien.

Ces histoires illustrent de façon croissante que les Français ne doivent surtout plus rien attendre de leur système de justice : au mieux impotent, au pire complètement corrompu et d’ailleurs politiquement inféodé à des lubies collectivistes suicidaires, il est devenu un instrument supplémentaire d’oppression du peuple, rejoignant les administrations devenues folles et la classe jacassante des politiciens et des journaleux, complètement détachés des réalités de terrain.

Ceux qui continuent de prétendre avoir confiance dans la justice de leur pays sont au pire naïfs, au mieux sont ceux qui corrompent et pilotent cette institution devenue cancéreuse.

Ce pays est foutu.


7 janvier 2024

Gastel Etzwane

Propagande habituelle des médias de grands chemins. La liste des noms liés à Jeffrey Epstein commence à sortir, on y trouve quantité de gens connus, et s’il y en a un qui n’est jamais allé sur l’île et qui n’a jamais pris l’avion avec Epstein, c’est Donald Trump. Mais bien sûr, les médias continuent leur désinformation, et pour détourner l’attention de personnes comme Clinton ou Bill Gates et bien d’autres, ils en reviennent toujours et encore à Trump.
Pourquoi les grands médias détestent X ? C’est parce qu’il est possible de combattre la propagande.

6 janvier 2024

mélimélo

⬦ Lorsque, comme moi, l'on déteste les avalanches de niaiseries et de bons sentiments, la période des vœux s'avère une véritable épreuve !
Yann Thibaud

⬦ En excluant Russes et Biélorusses, la France a plus de chances de médailles.
Mais à vaincre sans péril on triomphe sans gloire.
Gilles Casanova

⬦ Pour 2024 je vous souhaite bon courage.
Segundo Cimbron

⬦ "À l’époque, on ne savait pas".
Souvenez-vous de cette phrase, faites une capture d’écran de ce tweet ou ce que vous voulez mais vous verrez : c’est précisément ce qu’ils diront quand l’ampleur de l’affaire sera telle qu'il leur sera impossible de la dissimuler.
Alexis Haupt

⬦ "La singularité du totalitarisme est dans son ambition de la domination totale, le règne sans partage sur les corps et les esprits, le refus catégorique de toute forme d'opposition, le règne par la terreur."
Ariane Bilheran, Psycho-pathologie du totalitarisme

⬦ Remarqué le titre de l'édito du jour dans "Les Dernières Nouvelles d'Alsace" : Macron en panne de son.
L'auteur met l'accent sur l'inaudibilité du discours présidentiel, mais on peut le comprendre autrement... Le Président serait-il un âne sous-alimenté ?
Igor Uibo

⬦ La ministre Rima Abdul-Malak
La Rima quoi ?
La Rima rien.
La ministre rien.
(d'après Jacques Prévert)
Christian Romain

⬦ Que faut-il de plus aux gens pour comprendre ce qu'il se passe ?
Peut-être le Goulag. Et encore, c'est pas certain : la soumission intellectuelle et le déni de tyrannie sont tellement puissants que les gens auraient vite fait de cautionner le récit qui justifie le Goulag.
Alexis Haupt

⬦ L'Amérique, c'est Guantanamo emballé dans du Walt Disney.
Bruno Saint Vaast

⬦ Je suis partisan de l'arrêt des subventions à la presse et de l'interdiction de son financement par des entrepreneurs, ce qui mettrait tous les titres sur un pied d'égalité, et l'on verrait alors quels sont ceux qui intéressent vraiment les lecteurs !
Yann Thibaud·

⬦ Souvent les gens ne veulent pas voir ou entendre la vérité parce qu'ils ne veulent pas que leurs illusions soient détruites.
Friedrich Nietzsche