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20 janvier 2024

Gastel Etzwane

Après une mobilisation massive débutée en Allemagne, la Belgique et la France rejoignent le mouvement. De nombreuses actions de blocage, de destruction de radars ou encore de déversement de fumier sont en cours.
Emmanuel Macron demande aux préfets d'aller à la rencontre des agriculteurs dès ce week-end alors que la colère dans le monde agricole monte et menace de s'étendre à travers le pays.
Par ailleurs, le bâtiment de la DREAL a été soufflé par une explosion à Carcassonne. L'attaque a été revendiquée par le Comité d'Action Viticole (CAV), un groupe radical de vignerons qui semble reprendre du service après des années de sommeil.
Soutenons la révolte.


mélimélo

⬦ Personne n'est plus détesté que celui qui dit la vérité.
Platon

⬦ Plus le temps passe, plus il va être difficile de cacher la vérité.
C'est pour cela qu'ils envisagent un contrôle total d'Internet et aimeraient fermer X.
Alexis Haupt

⬦ Si j'étais Premier ministre, j'imposerais à tous les ministres, avant qu'ils ne soient autorisés à ouvrir leur bouche, une semaine en immersion dans leur administration, sur le terrain, auprès des personnels, à tous les postes, histoire de savoir un peu de quoi ils parlent. Je ne supporte plus ces déplacements de ministres, qui dans les écoles, qui dans les commissariats, qui dans les hôpitaux, à grand renfort de caméras et entourés de hauts fonctionnaires tous plus obséquieux les uns que les autres.
René Chiche

⬦ Je ne suis pas complotiste, je trouve juste que quand un milliardaire réunit les milliardaires les plus influents de la planète pour parler "projet de société", et s'adresse aux humains en ces termes : "Vous ne posséderez rien et vous serez heureux", ce n'est pas rassurant.
Alexis Haupt

⬦ Soldes. Vais faire un tour chez Anaïs Fripes. Ou Toto Soldes. Je crois qu'il est temps. Hier quelqu'un de gentil a voulu me donner la pièce. Et puis... On n'est pas bien traité quand on est mal habillé. Dans le même esprit, faire attention à ses dents. Très important, les dents (même Hollande l'avait compris). Rien de nouveau sous Sirius.
Catherine Gaillard

⬦ Si vous empêchez les personnes compétentes de s'exprimer, les ânes apparaîtront pour des aigles.
Gilles Casanova

⬦ Considérer que toute innovation constitue un progrès, quelles que soient ses conséquences, même funestes ou aberrantes, est un parfait délire !
Pourtant, depuis environ deux siècles, cette idée est devenue la norme en Occident, tout au moins au sein des élites dites progressistes, qui tiennent d'une main de fer les rênes du pouvoir.
Yann Thibaud

⬦ - Il y a une pandémie, que faire, Sire ?
- Boire son café assis !
- Et maintenant qu'ils sont tous au courant qu'on les a pris pour des cons et mis leur vie en danger, que faire Sire ?
- Censurer X.
Alexis Haupt

⬦ La nausée, c'est quand le chihuahua avec qui tu partages ton lit te regarde avec les mêmes yeux que Jean-Paul Sartre.
Catherine Gaillard

⬦ Crise du logement ?
En 2023, 3,1 millions de logements sont vacants en France, en hausse de 60 % (1,2 million) depuis 1990 (INSEE).
Gilles Casanova

Je ne peux plus supporter les mots « complotiste » ou « conspirationniste » pour désigner tous ceux qui ont encore un cerveau. En même temps, ça permet d’identifier immédiatement les plus cons d’entre nous, ceux à qui il est facile de tout faire gober sans qu’ils se posent trop de questions, et ça c’est pas mal.
Nicolas Mrt

Je pense qu'il est urgentissime de réhabiliter... le cerveau.
Le cerveau et ses circuits internes de la réflexion en toute autonomie et son corollaire, l'esprit critique. En finir enfin avec le cerveau moutonnier. Rien de possible sans ça.
Catherine Gaillard

Si l'OTAN cesse son expansion à l'est de notre continent, la Russie ne demandera qu'à commercer avec l'Union européenne.
Mais ça, ce n'est pas l'intérêt américain auquel se soumettent bêtement tous nos dirigeants européens et bellicistes de salon, qui veulent la guerre à nos frais et sans la faire, plutôt que la paix et la prospérité.
Yann Bizien

Je doute, donc je pense. Ne vous en déplaise.
Karine Bechet

JO 2024

Catherine Gaillard

Julien, marionnettiste du Champ-de-Mars est prié de fermer son petit théâtre avant le 31 mars.
Renato, propriétaire et animateur du plus vieux manège de Paris est prié de fermer avant le 31 mars.
Micha, propriétaire et animateur de l'attraction des petits kartings est prié de fermer avant le 31 mars.
Marie, propriétaire de la buvette et marchande de bonbons au Champ-de-Mars est priée de fermer avant le 31 mars.
Ces commerçants n'ont aucune assurance de pouvoir reprendre leur activité après les JO. Ils n'ont aucun revenu durant la fermeture, ils rejoignent les bouquinistes.
Qu'on se rassure, les vendeurs à la sauvette, les rats et les agresseurs et détrousseurs restent en activité.




Quand l’EMA fait disparaître les effets secondaires des vaccins

Gérard Maudrux

C’est bien connu, pour faire baisser la température, il suffit de casser le thermomètre. Pour qu’on ne parle plus des effets secondaires de tel ou tel traitement, il suffit de ne plus les enregistrer, voire d’effacer ceux qui ont déjà été enregistrés. Ainsi plus d’effets secondaires, plus de problèmes, le traitement devient sûr et efficace.

Catherine Theilhet est programmatrice retraitée de la mairie de Paris. Elle aime bien les chiffres et nous a déjà fait des billets (1,2,3), épluchant notamment les publications statistiques VAERS, EMA, et ANSM, interrogeant régulièrement ces institutions pour avoir plus de précisions. Elle conserve ces données pour mieux suivre et comparer, et vient de faire des découvertes concernant la base de données de l’EMA, Agence Européenne du Médicament. En comparant les chiffres de l’EMA de 2021 à 2023 avec ceux publiés au 1 janvier 2024, elle constate que des dizaines de milliers de cas, autrefois répertoriés, ont disparu dans les dernières publications.

Voici le fruit de ses découvertes, comparant les chiffres de 2021 à 2023 avec ceux publiés au 1 janvier 2024 :



Ont disparu : 2 827 cas de surdité, 2 282 cas de cécité, 14 969 myocardites, 11 424 péricardites, 7 079 thromboses, 7 295 embolies, 10 566 aménorrhées, 11 541 dysménorrhées, 4 241 morts, etc. Et quand Catherine Theilhet interroge l’EMA sur les dossiers qui disparaissent (et parfois réapparaissent), on lui répond qu’une base de données est « vivante » et qu’il est donc normal qu’elle change…

Des pays ne communiquent plus ces statistiques. D’autres, comme la Nouvelle Zélande, mettent en prison ceux qui les communiquent, non parce qu’ils donneraient des fausses informations, mais parce qu’ils communiquent les bons chiffres officiels. On dissuade de faire des autopsies pour éviter de connaître les vraies causes, entretenant le doute. On décourage ceux qui veulent transmettre, on les montre du doigt pour qu’ils se sentent coupables en faisant bien leur travail. J’en connais qui ne transmettent plus pour être tranquilles. Il est anormal de voir toutes ces déclarations faites par les familles ou les patients, alors que toutes devraient être faites par les médecins, c’est leur rôle, pire, c’est leur devoir.

Le témoignage de la femme de Jean-Pierre Pernaud est édifiant et résume bien la situation : son médecin, avant de présenter ses condoléances, lui a tout de suite dit « surtout, vous dites bien qu’il est mort de son cancer », alors que les derniers bilans montraient une rémission complète et que depuis sa dernière dose, il faisait AVC sur AVC jusqu’à l’accident mortel.

Dans ces conditions, avec le peu déclaré dont une partie est effacée, ce qui est relaté, ce que nous voyons, n’est que la partie émergée d’un iceberg.


Christophe de Brouwer

Je suis en train de terminer la lecture du livre d'Emmanuel Todd : "La Défaite de l'Occident".
Livre étonnant, original, en dehors des sentiers rabâchés jusqu'à la dégueulade, il remue notre réflexion, paradoxalement il (me) fait rêver d'un monde meilleur. Livre profondément pessimiste dans ses constats, il donne malgré tout envie à l'optimisme.
Il me fait penser au grand géographe Élisée Reclus et son extraordinaire somme : "L'Homme et la Terre". L'Homme est au centre, le moule humain façonne la terre qui le lui rend selon une puissante dialectique.
Ici aussi, l'Homme, à travers une étonnante dimension anthropologique, façonne et "explique" son environnement, même dans sa course actuelle au nihilisme.
À lire, à déguster page après page, à relire certains passage : croyez-moi, après le choc initial, vous ne serez pas déçu.
Procurez-le vous, même par les chemins de traverse. L'originalité vraie, d'autant que sa critique nous bouleverse - rejet et assentiment à la fois - n'a pas de prix en ces temps de platitudes et d'homogénéisation : c'est tellement rare.

19 janvier 2024

Licence to trigger

H16

19/1/2024 - Le petit monde des séries et du cinéma est en ébullition : tout le monde vient d’apprendre que Disney lançait sa nouvelle série, Echo, destinée à rassembler toujours plus d’enfants et d’adolescents autour de leurs produits, dont le thème, ultra-porteur actuellement, sera celui d’une super-héroïne amérindienne sourde et amputée d’une jambe.


Oui, vous avez bien lu : alors que la compagnie fondée par Walt Disney en 1923 enfile actuellement fours cinématographiques et séries catastrophiques, et alors même qu’une part croissante du public se détourne de ses productions, elle décide de contre-attaquer en lançant une nouvelle série… comprenant encore plus du message et de l’idéologie qui la met actuellement dans l’embarras.

Eh oui : Disney ajoute une nouvelle couche d’idéologie “woke”, qui promeut essentiellement une nouvelle forme de lutte de classe et de collectivisme camouflée derrière un ripolinage épais de justice sociale et autres gimmick gauchistes, à sa production déjà largement badigeonnée et dont les résultats – tant auprès du public qu’en bourse – confirment une fois encore l’adage selon lequel “go woke, go broke” (woke au début, faillite à la fin).

Il y a quelque chose de fascinant à voir une entreprise jadis si solide rechercher toutes les formules possibles pour un véritable suicide médiatique. On pourrait en effet disserter longtemps sur l’introduction forcenée de cette idéologie dans tous les produits de la firme depuis quelques années, les exemples abondants, avec cependant une mention spéciale dans la volonté troublante et véritablement inquiétante de réécrire leur propre passé ; on se souvient en effet qu’en 2020, la firme avait choisi d’intégrer des avertissements sur quelques unes de leurs œuvres pourtant anciennes (au motif de “descriptions culturelles démodées” chez “Peter Pan” – les Peaux-Rouges – ou “Les Aristochats” pour les chats siamois dépeints avec des yeux bridés)…


Et il y a quelque chose d’inquiétant à constater l’entêtement dans l’erreur, entêtement qu’on retrouve du reste dans d’autres entreprises et pour d’autres sujets.

Ainsi, sans même épiloguer sur les décisions de plus en plus hallucinantes de certaines autorités locales américaines de retirer certaines statues de leurs figures historiques, on découvre actuellement que, tout comme les dessins animés (ou desseins abimés, disons) de Disney, c’est au tour des James Bond – notamment – de subir les outrages de la brigade woke : les spectateurs de la nouvelle saison de films du British Film Institute de Londres ont été avertis au travers d’un message général placé sur tous les films présentés lors d’un hommage à l’œuvre du compositeur britannique John Barry – l’homme à l’origine de la musique de nombreux films de la série 007 – qu’ils risquaient “d’être offensants aujourd’hui”.

Le British Film Institute va plus loin et fait même des efforts marqués pour bien faire comprendre à ses membres et spectateurs qu’ils baignent dans une épaisse couche de politiquement correct puisqu’il va jusqu’à préciser que “Les titres sont inclus ici pour des raisons historiques, culturelles ou esthétiques et ces points de vue ne sont en aucun cas approuvés par le BFI ou ses partenaires”.

Ceci donne une assez bonne mesure de la pleutrerie ou du militantisme de ceux qui ont jugé bon de diffuser ce message, qui semblent terrorisés à l’idée qu’on puisse les associer de près ou de loin à du sexisme ou toute forme de machin-phobie, et décidés à bien nous asperger de leur point de vue dégoulinant.

De façon surprenante et alors même que l’essoufflement de cette idéologie mortifère commence à se voir outre-Atlantique, il semble que l’Europe (Grande-Bretagne en tête) continue, tête baissée, dans la même direction qui consiste à réécrire, aussi brutalement que possible, des pans entiers de son passé à l’aune de cette idéologie pathologique.


Ce n’est pas par hasard que certains titres de littérature sont revus et corrigés : on se souviendra de ceux de la littérature pour la jeunesse qui passent actuellement au hachoir woke, tout comme le roman d’Agatha Christie, “10 petits nègres”, avait lui aussi été la victime de ce mouvement visant à l’évidence à mieux coller à l’intelligence de poule et aux “trigger warnings” de femmelettes hystériques. Cela va si loin à présent que même Shakespeare est concerné.

Cette folle réécriture du passé, cette volonté de le juger à la lumière présente en dit long sur la capacité réelle quasi-nulle d’une petite troupe de militants à gérer leurs émotions et à imposer leur point de vue largement minoritaire à l’ensemble des individus, y compris et surtout ceux qui ont encore un assez bon contrôle émotionnel. Il semble évident qu’est ici appliqué le principe décrit par Orwell dans 1984 selon lequel réécrire le passé est indispensable :

“Celui qui a le contrôle du passé a le contrôle du futur. Celui qui a le contrôle du présent a le contrôle du passé.”

Pire encore : à force de pilonnage des éléments culturels du passé par les principes wokes – et quand il ne s’agit pas tout simplement de cancel culture – on en arrive au point où tout ce qui faisait le bonheur des générations précédentes et de notre jeunesse est consciencieusement raboté, poncé profondément pour qu’aucune aspérité ne soit présente au point que la forme générale en est altérée.

Or, cette culture (qu’elle soit cinématographique, littéraire, musicale, etc.) a toujours eu pour but modeste mais réel et fort souvent atteint de détendre son public, de lui permettre d’échapper au monde réel et d’oublier ses propres tracas le temps d’un livre, d’un film, d’un concert. En sabotant consciencieusement ce but, en forçant une nouvelle couche de réel et de problèmes sur un public qui cherche précisément à les éviter, on supprime cette soupape de sécurité que constituent les loisirs.

Petit à petit et de façon très contre-productive, les hordes de censeurs, militants du politiquement correct impératif, de la “cancel culture” et du wokisme de combat sont en train de miner et de pourrir ce qui donnait du rêve ou des échappatoires. Les frustrations qu’ils poussent s’accumulent et à la fin, le retour de balancier sera violent.


17 janvier 2024

Jonathan Sturel

Depuis la présidence Sarkozy tout particulièrement, nous sommes habitués à voir débarquer à la tête des ministères des gens improbables qui font tache.
Déjà à l'époque la nomination au ministère de la Justice de Rachida Dati était une anomalie institutionnelle dont la seule vraie motivation était de permettre à Sarkozy de "faire un coup" publicitaire.
Nous étions alors déjà très largement entrés dans l'ère de la politique spectacle, à cause notamment de l'irruption d'Internet et des chaînes d'information qui diffusent 24h/24, lesquelles ont eu pour effet entre autres d'imposer aux gouvernements d'être plus télégéniques que jamais.
Sous Hollande, je ne compte plus le nombre de ministres invraisemblables et farfelus, et Macron a évidemment continué dans cette direction jusqu'à nommer Gabriel Attal, bambin de 34 ans qui lui-même nomme son amant ou ex-amant Stéphane Séjourné, qui plus est à une fonction extrêmement sérieuse notamment dans les temps de tensions internationales que nous connaissons, à savoir le Quai d'Orsay, autrement dit là où se définissent les contours de la diplomatie française. Rien que ça.
Séjourné a 38 ans, c'est évidemment un gamin chouchouté qui n'a ni convictions ni compétences en politique mais qui, pour se retrouver là néanmoins, c'est-à-dire dans l'équipe de son amant ou ex-amant, doit en avoir dans des domaines que je ne préfère pas imaginer.
Et c'est là que je veux en venir. Bien que nous soyons habitués à voir défiler des clowns, des pitres, des golems interchangeables et qu'à vrai dire nous n'attendons plus rien d'eux depuis longtemps, la nomination, qui plus est à un tel poste, de Stéphane Séjourné, lorsqu'on connaît l'indigence absolue de ce personnage et ses liens avec le nouveau maître du gouvernement, en ce qui me concerne je n'arrive pas à l'accepter.
Ce second couteau qui fait à l'oral des fautes de français grotesques entre deux éléments de langage appris par cœur, qui ne présente, en matière politique, aucune originalité, aucune singularité notable, qui donc n'est qu'un modèle de série fade et plat, fait partie de ces ombres pâles qui, en devenant ministres, ne se hissent pas grâce à leurs nouvelles fonctions mais les abaissent à cause de leur nullité.
La macronie aura décidément tout détruit, jusqu'aux derniers soupçons de crédibilité que les optimistes voulaient encore bien accorder aux institutions de ce régime abominable qui ne tient plus que par la force des habitudes et les cordons de CRS.
Nous étions un si grand pays.

Zelensky à Davos

Vincent Verschoore

Zelensky à Davos, l'acteur en action. Il commence par poser trois vraies questions : quand la guerre va-t-elle finir, une troisième guerre mondiale est-elle possible, est-il temps de négocier avec Poutine ?
Ensuite, il charge Poutine de tous les maux, l'assimilant aux pires des régimes, la lie de l'humanité, le seul responsable et coupable. Il semble ignorer que la majorité de la planète est plutôt du côté de Poutine, non parce qu'elle serait contre l'Ukraine, mais contre l'Occident et ses mensonges, ses guerres, et ses doubles standards.
Il regrette avoir écouté le conseil de l'Otan: "don't escalate". Il réitère sa demande pour toujours plus de matériels en vue d'une guerre totale avec la Russie, semblant totalement ignorer la réalité du rapport de forces. Il demande toujours plus d'argent pour supporter et reconstruire l'Ukraine, tentant de se présenter comme le cœur battant de la lutte pour la démocratie, alors même qu'il mène un régime corrompu jusqu'à l'os, décime sa population en refusant toute négociation prenant en compte la réalité du rapport de forces, lui imposant une police (SBU) digne du KGB et une mobilisation par la force d'hommes en bonne partie inaptes au combat.
La situation en Ukraine est misérable, d'abord et avant tout pour les Ukrainiens. L'Amérique, qui n'a pas d'amis mais que des intérêts, va lâcher Zelensky, comme elle lâche tout le monde (sauf Israël, et encore), car ses objectifs sont atteints : tirer un profit économique de la situation de guerre, et casser pour longtemps le lien Europe-Russie qui menaçait sa propre emprise sur le vieux continent. De l'Ukraine, elle se fiche complètement, et ne fera que la piller.
J'imagine que l'audience qui applaudit Zelensky à Davos le sait. Elle sait que tout ceci n'est qu'un théâtre morbide, où les riches se font plaisir sur les corps déchiquetés des soldats de fortune. J'imagine que Zelensky sait qu'elle sait. Ils sont tous à vomir. 17/1/2024