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27 janvier 2024

Cette FNSEA pro-Macron…

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


27/1/2024 - Le problème des agriculteurs ne se réglera pas comme le laisse entendre la FNSEA, par les mesures d’accompagnement financières et le versement des subventions prévues par la PAC. C’est un dû, et ils doivent percevoir cet argent, mais ce n’est qu’une piètre bouteille d’oxygène. Ils ne sont pas là pour obtenir des aides, des allocations, pour compenser les contraintes et normes qui les étouffent. C’est la logique de la collectivisation de la société, telle que prônée par l’UE, elle ne mène à terme qu’à leur disparition. Ils veulent pouvoir travailler normalement et vivre de leurs exploitations sans être des assistés. Du côté de Macron, on sent bien qu’il veut faire avec l’agriculture, comme avec le reste, la noyer dans une obligation aux libres échanges internationaux et la dépendance de l’étranger. En clair, il veut liquider l’auto-suffisance alimentaire, pilier du gaullisme. La FNSEA sait tout cela parfaitement, mais refuse de pointer le responsable de cette catastrophe : l’Europe. Normal, elle soutient cette organisation depuis des lustres, l’adore au point d’en avoir fait l’apologie lors du second tour des élections présidentielles de 2022, en appelant à voter Macron. Ce syndicat n’est pas fiable. C’est même le cheval de Troie de la Macronie. Comment la base peut-elle faire confiance à Arnaud Rousseau, son patron. Son CV en dit long sur ce qu’il représente et qui il défend.

Il n’est pas agriculteur, il est aux commandes dans une quinzaine de grosses entreprises, dont la multinationale Avril, 9 milliards de chiffre d’affaires, obtenus en augmentant sa marge sur le dos des agriculteurs, il est l’administrateur de Saipol, leader français dans la transformation de l’huile végétale, il est le président de Sofipretol, une société financière qui endette les agriculteurs. Cet homme a fait une école de commerce, ce n’est pas un agriculteur, simplement un spéculateur financier qui bénéficiera lui, des nouvelles mesures, mais pas le paysan lambda. Vous comprenez pourquoi il ne dénoncera jamais les vraies causes, les normes draconiennes, les taxes en tous genres, les contraintes imposées par une réglementation européenne qui s’échine à passer des contrats absurdes avec l’Amérique du Sud, la Nouvelle-Zélande, bref, le reste du monde, pour permettre aux produits agricoles de ces pays, non soumis aux mêmes réglementations, d’inonder notre marché intérieur.

La seule solution pérenne pour nos agriculteurs c’est l’abandon de la soumission aux injonctions de l’UE. Il est vital pour notre pays de retrouver sa souveraineté alimentaire, n’en déplaise aux bobos écolos, Rousseau ou Jadot, qui ne voient en eux que les sacrifiés obligés, pour une transition écologique réussie. Ils ne considèrent nos paysans que comme des culs-terreux, responsables de tous les maux, pollueurs et barbares, utilisant sans compassion, la vie des animaux, ou l’utilisation des terres à des seules fins mercantiles. Cette transformation énergétique n’est qu’une fable inventée par les adorateurs de Davos, pour servir les intérêts de puissances financières étrangères. Attal affiche déjà toute l’impuissance liée à sa soumission à Bruxelles, en proposant de recevoir doléances et solutions envisagées pour réduire les contraintes administratives. Totalement désorienté, il joue la montre, pratique le verbiage fumeux, sachant pertinemment, du moins on l’espère, que le problème ne vient pas que d’une succession de formulaires à remplir, mais bien des accords internationaux destinés à inonder nos marchés de produits étrangers. Bref, une mort savamment orchestrée sous couvert de nécessité climatique et de sécurité alimentaire. Autre baliverne, comme si nos productions n’étaient pas depuis longtemps suffisamment suivies et surveillées par les exploitants eux-mêmes, conscients que la qualité est gage de débouchés.

Si un syndicat ne doit rien négocier pour l’ensemble de la paysannerie française, c’est bien la FNSEA, qui ne traitera que pour les spéculateurs, déguisés en travailleurs de la terre. Nos agriculteurs doivent se défendre seuls, faire valoir qu’ils sont le fer de lance d’un progrès en devenir pour peu qu’on leur redonne la liberté de travailler et de produire sans les harceler de contrôles et de normes, aussi contraignantes qu’absurdes, sans les trahir en laissant des marchandises à bas coût leur imposer une concurrence déloyale, puisque exonérées des mêmes contraintes techniques et qualitatives. L’agriculture est notre pétrole vert qui peut, par son dynamisme, relancer des pans entiers de nos industries. Nous ne pouvons sacrifier un tel atout pour faire plaisir à quelques illuminés, bien souvent étrangers. En suivant les seules demandes de la FNSEA, aucune chance de construire un avenir serein. Le versement des aides ne compensera jamais l’impossibilité chronique de vendre les produits nationaux soumis à la concurrence organisée, faussée, donc perverse. L’arrêt de la soumission à l’Europe et ses directives contraires à l’intérêt de nos agriculteurs sont nécessaires.

Il y a des chances que le prince président fasse semblant d’accéder à une partie des revendications, il ne fera en réalité aucune concession, payer les subventions non perçues n’est pas un exploit. Mais il n’ira jamais contre Bruxelles et sans ce préalable, l’avenir n’existe pas pour nos agriculteurs. Ils l’ont compris. Ils ont surtout compris que Macron était un menteur professionnel. Ils le constatent sur la santé, il a continué à supprimer des lits, au point que les urgences dans de nombreuses villes, sont fermées la nuit. La culpabilisation des malades qui viennent saturer les hôpitaux est abjecte, comment ne pas engorger les services quand ceux-ci sont vidés des personnels et des moyens ? Il ment sur l’énergie en se gargarisant de produire une électricité la moins chère d’Europe tout en la rachetant à prix d’or après l’avoir bradée. Il a aussi trompé les Français sur l’armée, en vidant ses stocks au profit de l’Ukraine et en étant incapable de remettre en état le matériel existant, concédant une disponibilité des moyens lamentables. Il fabule sur l’école et le niveau des élèves, qu’il entend relever avec des cours de théâtres et l’art des pratiques sexuelles, en lieu et place de celles de la grammaire et du calcul.

Toute initiative de sa part concernant l’avenir de notre agriculture ne sera que cautère sur jambe de bois, que sournoise manipulation pour tuer un mouvement qui pourrait bien réveiller le reste de la société. Peut-être, on peut rêver, que nous assistons là au début de la grande bataille pour la reconquête de notre souveraineté nationale et contre l’hégémonie de l’Europe. Qui sait, à force de colère et indignation, de mouvements sociaux à répétition, sortira dans le grand public, la prise de conscience d’une grande Europe dirigée contre les intérêts des peuples et des nations.

26 janvier 2024

Pour en finir une bonne fois pour toutes avec les promotions

H16

26/1/2024 - Malgré les exhortations de Bruno Le Maire, l’inflation continue de se faire sentir : le panier de la ménagère (ou plutôt, son caddie de supermarché) n’en finit pas de coûter toujours plus cher, avec une augmentation de plus de 20% en deux ans comme l’a récemment noté Le Parisien.

Au premier abord, on pourrait croire que cette situation constitue un vrai défi pour le gouvernement : des denrées plus chères, des Français qui tirent la langue devant les prix, des impôts qui augmentent, des taxes qui font mal, tout semble réuni pour qu’une grogne sociale s’installe durablement.

Mais comme on pouvait s’y attendre de la part d’un gouvernement particulièrement affûté dont le ministre de l’Économie, en place depuis plus de six ans maintenant, nous a amplement prouvé ses capacités, tout a déjà été prévu. Oui, rassurez-vous : contre ces hausses de prix, contre cette inflation qui galope, des mécanismes ont été mis en place et seront bientôt puissamment activés. La loi est prête et, comme le tigre sur les cacahuètes apéritives, va bondir pour protéger comme jamais le consommateur.


Cette loi, c’est la loi Egalim 3, dont les précédents avatars avaient nourri ces colonnes où, dans quelques billets consternés, on apprenait que cette législation mal boutiquée déclenchait une série d’effets de bords aussi indésirables que prévisibles que toute la députaillerie s’était pourtant précipitée pour voter goulûment.

Ainsi, grâce à cette loi débile, les prix de certaines denrées augmentèrent (de 1 à 10%), les consommateurs en firent les frais et les producteurs (au premier rang desquels les agriculteurs dont la loi était censée améliorer le sort) ne virent pas la couleur de ces augmentations de prix. Des entreprises, dont le modèle d’affaires se basait quasi-intégralement sur des ventes promotionnelles dorénavant interdites, se retrouvèrent dans des difficultés suffisantes au point de devoir licencier. Si l’on ajoute les gains dodus engrangés par les distributeurs (comme prévu mais contre toute attente du législateur décidément bien stupide) et les conclusions sénatoriales qui montrèrent que cette loi ne satisfaisait absolument personne (sauf l’État), on aboutit à la conclusion d’un désastre aussi total que prévisible.

Eh oui : la loi Egalim a été un ratage intégral, comme très souvent en République du Bisounoursland lorsque le pays, piloté par une bande d’idéologues incompétents, refuse de se plier à ses injonctions paradoxales mais s’en tient à la dure réalité, au crépi duquel les fesses des citoyens et de leurs politiciens ne cessent de se frotter.

Mais ce frottement n’est pourtant pas assez fort puisque, même devant le désastre, on se rappelle que le député Descrozaille avait tout fait pour prolonger cette loi débile. Et comme prévu, à partir du 1er Mars prochain, cette loi entre en application et interdira de fait les réductions de plus de 34% sur les articles d’hygiène, d’entretien et de beauté. De façon logique (et à l’opposé de ce que cette loi cherchait donc à obtenir), les enseignes multiplient donc les promotions avant la date fatidique : voilà que certaines enseignes affichent des -50% à -80% sur certains prix afin d’écouler leurs stocks avant que ce genre de remises soit définitivement enterré.


Autrement dit, à partir de Mars, on peut s’attendre à de nouveaux effets délétères : d’une part, les prix de ces rayons vont connaître une hausse notable puisque les réductions et autres remises n’y seront plus possibles. D’autre part et comme l’indiquent de nombreux témoignages, les ventes vont en prendre un coup puisque beaucoup de Français comptaient sur ces remises pour pouvoir payer ces achats : beaucoup ne peuvent se permettre ces produits que lorsqu’ils sont à prix très réduits, ce que cette loi va courageusement interdire.

Et puis, autant il est difficile de moduler à la baisse la consommation de nourriture (que cette loi inique touche aussi et depuis plus longtemps du reste), autant s’abstenir de produits d’hygiène semble plus simple lorsque la conjoncture devient vraiment délicate.

Pour rappel, cette loi fut à l’époque (il y a un an) pensée pour aider les industriels du secteur dans leurs négociations avec la grande distribution. On sent poindre un nouvel échec retentissant avec une grande distribution qui s’alignera sur des prix plus élevés, des ventes qui tomberont, des consommateurs moins heureux et des industriels dont le bilan risque clairement d’être négatif.

Décidément, l’erreur est humaine, mais il faut l’acharnement de députés et tout l’appareil d’État pour transformer l’erreur en catastrophe industrielle.


Petit à petit, de secteur en secteur, chaque produit rentre dans le rang c’est-à-dire celui d’un prix quasiment piloté par l’État avec des lois et des taxes qui garantissent un plancher, de plus en plus élevé, et une inflation qui garantit que le plafond ne sera jamais atteint. En noyant ainsi le marché avec des lois de plus en plus complexes, en intervenant de plus en plus ouvertement entre producteur, distributeur et consommateur, l’État essaye de camoufler une inflation dont, on doit le rappeler, il est l’unique et entier responsable (le quoi qu’il en coûte n’est pas sorti des étables à licornes de la République mais bien des délires humides de Macron et sa clique).

Et ce faisant, l’État provoque des distorsions de plus en plus importantes de prix.

Or, son bilan est déjà désastreux.

Dans l’immobilier, les empilements de lois régulant ce marché (depuis l’ultra-favoritisme des locataires en passant par les DPE de plus en plus bidons) ont abouti à son véritable verrouillage. La tension y est maintenant maximale, avec un nombre croissant de logements non loués et, en même temps, un nombre croissant de mal logés ou de SDF.


Dans l’alimentation, l’hygiène, les médicaments, l’énergie, les empilements législatifs, les taxes et les contraintes légales comparables aboutissent – à la surprise générale de la députaillerie toujours aussi inculte en économie – aux mêmes effets délétères avec, progressivement, l’apparition de pénuries et de Français modestes qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts, du marché noir et des contournements de ces lois de chaque partie intéressé (producteur, distributeur, consommateur).

Ce constat aurait largement dû imposer une claque de réalité aux tâcherons sans tête qui pondent actuellement de la loi comme des saucisses industrielles.

Mais non ! On continue donc de plus belle vers un contrôle des prix total avec la garantie d’un succès retentissant.


mélimélo

Quand je pense qu'avant, je croyais que Trump était un fou dangereux. Je croyais aussi que les démocrates étaient plus modérés. J'étais manipulée par les médias et je l'ignorais.
Véronique Faucheux


⬦ Le ministre de l'Intérieur de Macron nous dit qu'on ne peut pas envoyer les CRS contre des gens qui souffrent.
Et les Gilets jaunes ?
Gilles Casanova

⬦ [JO 2024] Tout est fait pour que le maximum de Parisiens désertent la ville. On annonce une grande fête populaire, mais sans le peuple.
Gastel Etzwane

⬦ Dans un monde de fous on médicamente les hommes sains.
Lhyn Sedrin

⬦ Il faut aussi que le crime d'improbité envers l'État chez les hommes publics soit effectivement puni plus sévèrement que le vol à main armée.
Simone Weil

⬦ À quoi servent les idéologies ?
À apprendre aux êtres humains à ne plus y croire et à cesser d'acquiescer naïvement à tout ce qu'on leur raconte.
Ce qui prend, pour chacune ou chacun, plus ou moins de temps...
Yann Thibaud

⬦ La Caverne de Platon en 2023 :
1. On leur dit que la TV désinforme
2. Ils allument la TV pour voir si c'est vrai
3. Ils reviennent en criant au complotisme car la TV n'en a pas parlé.
4. Ça commence à devenir compliqué de les faire sortir du médiavers quand même.
Alexis Haupt

⬦ Il y a des gens qui disent avoir L'ESPRIT OUVERT et c'est sûrement vrai.
Tellement ouvert que le cerveau est parti se promener...
Véronique Faucheux

⬦ Demain, la gauche et les syndicats bobo vont défiler pour une immigration sans frein, afin de faire baisser les salaires des moins qualifiés.
Encore bravo.
Gilles Casanova

⬦ Je ne vois pas pourquoi il nous faudrait détester le peuple russe et le considérer comme un ennemi, alors même que nous avons vocation à coopérer avec lui et plus généralement à vivre en paix avec l'ensemble des peuples du monde.
Yann Thibaud

⬦ Mettre du marbre aux cochons ne rend pas les lieux plus propres.
La crasse et la bêtise humaine me fatiguent.
Lhyn Sedrin

⬦ Quand la police ne m'a pas laissé voir mon père isolé et sortant d'une lourde opération du poumon ou quand un vigile n'a pas voulu que je rentre aux urgences sans pass pour soutenir ma compagne, je n'ai pas eu la sensation de vivre une pandémie mais un épisode de Black Mirror.
Alexis Haupt

⬦ Il est primordial, et même vital, que vous conserviez toujours votre esprit critique et votre indépendance d'esprit. Que vous ayez raison en dépit du bon sens ou tort sans le savoir, ne vous contentez jamais de ce que vous disent les autres pour vous faire votre propre opinion.
Tiephaine Soter

25 janvier 2024

Gilles Casanova

Une urgence pour montrer aux agriculteurs comme aux salariés la voie à suivre probablement ?

Gilles Casanova

Encore des complotistes ?
Non, passé un certain délai le discours « complotiste » condamné devient vérité officielle, timidement au début puis franchement ensuite… Attendons sagement la suite !

Denis Collin

On peut dire tout le mal que l'on veut d'Antoine Rousseau, le PDG de la FNSEA, mais la question est d'abord de savoir si les paysans ont raison ou non de manifester. Les manœuvres des uns et des autres ne peuvent changer la réalité qui est que l'agriculture de ce pays est prise dans la grande tourmente de la hausse du prix de l'énergie et de la concurrence libre et parfaitement faussée, imposée par l'UE. Il faut protéger les paysans, ces centaines de milliers voués à la disparition. Et pour les protéger, il faut être protectionniste et pour être protectionniste, rompre avec l'UE. Tout le reste n'est que diversion.
Pierre Duriot

Je me marre… notre très chère presse subventionnée, qui a fait le forcing pour ne pas parler des agriculteurs allemands, qui a tenté d’enterrer, en ne lui donnant aucune visibilité médiatique, les débuts de la révolte des paysans français, a été débordée et n’a pas pu faire autrement que d’en parler. Il y a sans doute un moment où ils ont dû raconter à leur donneur d’ordre que la situation n’était plus tenable. Maintenant donc, il ne parlent plus que de ça. On se demande bien ce que va pouvoir leur proposer le faux premier de la classe, avec ses diplômes de complaisance, après que le patron ait remis les clés de la politique agricole aux idéologues dingues de Bruxelles.

USA - DANS UN PEU PLUS DE NEUF MOIS SE DÉROULERONT DES ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES SOUS TRÈS HAUTE TENSION (I)

Marc Amblard

25/1/2024 - Ceux qui me suivent connaissent déjà mon point de vue sur les prochaines échéances électorales américaines :

1. Joe Biden ne sera probablement pas candidat à sa réélection. Il est sénile, corrompu et grillé. Il sera remplacé par quelqu’un de plus présentable (comme Michelle Obama ou autre). La seule éventualité de son maintien serait l’empêchement de D. Trump avant novembre prochain. Auquel cas, la seconde candidate républicaine Nikki Haley, très « démocrate compatible » bénéficierait du soutien de la gauche pour remporter les élections.

2. Donald Trump ne sera pas réélu. Qu’il ait le soutien d’une forte majorité du peuple américain ne change rien à l’affaire. Les élections se gagnent désormais grâce aux votes par correspondance qu’on envoie par la poste ou bien qu’on dépose dans des boîtes de rue. Ils représentent désormais plus de 70% des voix exprimées et ne subissent aucun contrôle. Les démocrates peuvent en produire autant que nécessaire. Soyons bien conscients qu’ils n’ont absolument pas l’intention de laisser revenir Trump. Et ce, quoi qu’il en coûte. Ce serait pour eux catastrophique. Comme ils contrôlent à présent toutes les commissions électorales et les juridictions compétentes, cela ne représente pas un obstacle insurmontable.

3. De nombreux États rouges (républicains), majoritaires sur le plan national, n’accepteront pas le verdict des urnes. Les manipulations seront cette fois-ci trop visibles. Bien plus qu’en 2020 et 2022. Le pouvoir fédéral sera alors incité à prendre des mesures liberticides pour contenir les tentations de révolte. Des mesures que rejetteront les États les plus concernés. En contestant la légitimité de la Maison blanche et du Congrès, ils feront acte de sécession. Le pays a déjà connu cette situation et force est de constater que tous les voyants sont en train de clignoter.

Vous en doutez ? Observez le bras de fer qui se joue actuellement entre le Texas et Washington au sujet de l’immigration illégale. La police d’État chargée de stopper les migrants sur la frontière affronte actuellement la police fédérale mandatée pour favoriser leur accueil. Et le Texas est actuellement rejoint par d’autres États qui adoptent la même position.

24 janvier 2024

Vincent Verschoore

Dans sa lettre à l'euro-député Raphaël Glucksmann, François Ruffin décrit tout ce qui ne va pas avec le modèle politique accaparé par la classe hors sol, irresponsable et arrogante que représente Glucksmann.
Extrait :

"Ce déni, ce mépris, nourrissent un profond ressentiment, qui pèsent sur les âmes comme un couvercle. Parfois, rarement, le couvercle saute. Ainsi du 17 novembre 2018, quand les Gilets jaunes se sont installés sur les ronds-points. Je lisais quoi, sur les chasubles ? « Faire l’amour une fois tous les cinq ans, ce n’est pas une vie sexuelle. Voter une fois tous les cinq ans, ce n’est pas une vie démocratique. » Et cette exigence s’est répandue, très vite, avec une demande, une revendication : le Ric, le référendum d’initiative citoyenne. Vous connaissez la suite : les éborgnés, le blabla du Grand débat, les pelleteuses détruisant les cabanes… De quoi remettre le couvercle, de force.
Puis la France a enchaîné les calamités : la crise Covid, la guerre en Ukraine, la réélection de Macron. Et avec son hubris, sa folie, plutôt que d’apaiser, plutôt que de rassembler, il est venu déchirer encore : la réforme des retraites, seul contre sept Français sur dix, contre neuf salariés sur dix, contre les syndicats unis, contre des manifs records jusqu’aux plus reculés des sous-préfectures, et même contre les députés à l’Assemblée. Une loi ratifiée sans vote, à coup de 49.3.
Voilà les derniers temps forts de notre démocratie représentative. « Il faut accepter d’être représentés », dites-vous. Mais les gens l’acceptent, très volontiers même : ce qu’ils refusent, c’est d’être trahis. Et les dernières expériences n’inspirent pas la confiance."

L'UE étant devenue le cœur de cette pseudo-représentativité, où la grande majorité des acteurs sont corrompus et ne fonctionnent qu'en vertu de leurs propres intérêts, il est essentiel de virer les gens comme Raphaël Glucksmann, virer les von der Leyen et autres Thierry Breton, et l'élection parlementaire de cette année est probablement la dernière chance avant l'installation définitive de l'EuroSoviet.
Soit le nouveau parlement reprend le contrôle de la Commission européenne et agit dans l'intérêt général des populations, soit ce n'est pas le cas et il faudra alors défaire le monstre. En Allemagne, l'AFD prévient déjà que si l'UE ne se réforme pas, si elle accède au pouvoir elle proposera un référendum sur le "Dexit".


Totale solidarité avec le monde paysan

Maxime Tandonnet


Les agriculteurs sont les premières victimes de l’hypocrisie nationale. Ils ont choisi leur métier par fidélité à des traditions familiales, par amour de la nature et de la liberté. Leur rémunération moyenne est de 1500 € par mois mais beaucoup vivent avec quelques centaines d’€. Ils ne connaissent ni les samedi-dimanche ni les vacances. Ils doivent s’endetter à mort dans des conditions qui ne permettent pas les remboursements. Leur profession compte 150 suicides chaque année. Les paysans sont accusés de tous les maux, y compris de polluer la terre. Or, c’est à eux que nous devons l’entretien des paysages de France. Sans les agriculteurs, la campagne française ne serait qu’une friche ou une jungle. Hier, une mère de famille de 36 ans et sa fillette de 12 ans ont été tuées sur un barrage. Elles n’auront sans doute pas droit aux marches blanches ni aux hommages nationaux à l’Assemblée. Le monde agricole proteste contre son étranglement par les prix du carburant et des normes environnementales inapplicables. J’ai absolument honte de ce pouvoir politique qui verse des larmes de crocodile, fustige aujourd’hui les normes européennes qu’il a lui-même approuvées à Bruxelles. Une telle hypocrisie dépasse l’entendement. Nous avons eu les Gilets jaunes, deux mouvements sociaux sur les mauvaises réformes des retraites, surtout la plus imbécile, la seconde, une explosion de violence dans les banlieues et aujourd’hui une révolte du monde paysan qui pourrait bien faire tâche d’huile. Ce chaos permanent est le résultat direct du discrédit de la parole politique, d’un mode d’exercice du pouvoir politique fondé sur le mépris, l’exaltation vaniteuse, l’autocratie et le népotisme hors sol, et surtout de l’absence de toute perspective d’alternance visible dans un paysage politique en ruines – ruiné par le maquignonnage, la courtisanerie et la félonie. Les agriculteurs n’ont plus d’autre choix que la révolte. Nous les comprenons et nous les soutenons, sans la moindre réserve.

https://maximetandonnet.wordpress.com/2024/01/24/totale-solidarite-avec-le-monde-paysan/