Translate

1 février 2024

Europe : l’heure du grand choix

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


1/2/2024 - Entre vent de panique et amateurisme, le flottement est palpable au sein de notre gouvernement. Totalement dépassé, Attal cherche la formule magique qui pourra apaiser la colère des agriculteurs. Cette fois il semble que l’exaspération soit plus compliquée à calmer. Il faut dire que plus de vingt 49.3 ont été certes, la fierté goguenarde de Macron, mais portent aujourd’hui les fruits de cette ironie, durs à faire avaler.

Déboussolée, la macronie tremble et voit la contestation doucement se propager à travers les autres couches de la société, comme une vague qui grossit au large et dont on mesure peu à peu la force qui sera la sienne au moment de l’impact sur le rivage. La marge de manœuvre est très mince pour la macronie, face à cette Europe qui ne cesse de jouer contre les nations et leur souveraineté. Gardons en mémoire qu’il est prévu en juin, après les élections, une grande réunion pour en finir définitivement avec les États nations. Le voilà en mission presque suicide contraint de ressortir les vieux arguments qui ont fait mouche quand la catastrophe n’était que prémonition lancée par des « insensés » rétrogrades. Le mirage de la puissance bienfaitrice d’une Europe de prospérité de liberté et de paix battait son plein, et si les choses n’allaient pas assez vite ou bien, c’était parce qu’il fallait plus d’Europe. Associé à l’UE tout devait être mieux, mais la réalité est impossible à dissimuler à présent. Nos frontières sont des passoires voulues, notre système social est démantelé pour suivre les injonctions de Bruxelles, dictées par les lobbies financiers qui tirent les ficelles. Notre énergie est massacrée sous couvert d’une fausse concurrence qui là encore ne sert que les intérêts d’investisseurs étrangers, notre agriculture est sacrifiée pour faire plaisir aux multinationales qui donnent le tempo de la politique agricole commune, la fameuse PAC. Voilà l’inexpérimenté Attal qui vient, la larme à l’œil et des trémolos dans la voix nous expliquer la chance que nous avons de bénéficier de cette PAC, et qu’il serait folie de la quitter car elle consacre 9 milliards à nos agriculteurs. Mon Dieu, ces chiffres ! La France verse 28 milliards, et en reçoit 19. Elle en perd chaque année 9...

La démonstration du trop jeune Attal est déjà boiteuse, d’autant qu’elle ne résiste pas à la comparaison du rang mondial que nous avions en 2005 et celui que nous tenons aujourd’hui. Sous tutelle de la PAC nous sommes passés du 3ème rang au 6ème. Quelle évolution, comment va-t-il nous expliquer ce décrochage ? Si c’était si avantageux pour nous, nous serions à minima au même niveau, mais en aucun cas nous n’aurions reculé. Il est une évidence, l’apprenti Premier ministre a cru bon de se lancer dans cette bataille pour éviter le fond du problème : le Frexit. Le plus navrant des symboles dans cette attitude, est de constater que cette nouvelle génération panique à l’idée de devoir se débrouiller seule. Il donne l’impression de son incapacité à être autonome et d’imaginer une politique souveraine sans devoir s’en remettre à l’avis extérieur. En réalité, il y est lui aussi obligé, sinon il ne serait pas là.

D’autres responsables sont attendus pour tracer les lignes d’une politique agricole, mais pas que, conforme aux intérêts de la France, tout en négociant au mieux avec nos partenaires étrangers. Attal et ceux de sa génération, ont été lancés dans le bain national et international dès 20 ans et sans expérience, vendus comme la crème des crèmes, mais sans charisme et sans vision, sous influence, dans une clique où la jeunesse est devenue une « qualité ».

La seule chose qu’il semble avoir cernée, c’est que l’issue de cette grogne ne peut se faire avec des promesses qui devront être validées par Bruxelles. Les mensonges ne tiendront pas longtemps, et les mesurettes seront bien insuffisantes au regard des enjeux. Le fond du problème restera entier. Les accords commerciaux ruinent l’agriculture française, et européenne, les normes ne sont là que pour l’affaiblir un peu plus. Dernier exemple, on apprend que l’UE vient de programmer la fin de la filière volailles fermières française en échange d’autres marchés : je t’achète tes voitures et tu me prends mes poulets. Pour corriger ces dégâts, les technocrates ont la solution : subventionner nos exploitants pour compenser les pertes de revenus et la destruction de leur outil de travail. C’est là le système le plus pervers et toxique qui soit. Ça ne résout rien, bien au contraire. Une fois qu’il n’y a plus que les aides pour vivre, il suffit de les supprimer et cette classe d’agriculteurs disparaît au profit des très grosses structures, ou des spéculateurs financiers, tels que Bill Gates qui se retrouve être le plus important propriétaire terrien des USA. Les uns comme les autres arrivent au bout du processus de négociation, il n’y a plus qu’une seule chose à faire pour se sortir de cette impasse : un référendum sur le Frexit. Tout le reste n’est que bavardages. Venir nous dire qu’ils vont faire changer les règles de l’intérieur est une fumisterie déjà entendue et restée sans effet. Nous sommes arrivés à l’heure d’un choix de survie : le Frexit, ou la dissolution de la nation. Et c’est bien le peuple de France qui doit choisir son destin.

31 janvier 2024

Radu Portocala

Un jour de l’été 1991, je me rendais en Normandie. Arrivant vers le troisième péage (il y en a quatre entre Paris et Caen), j’ai vu toutes les barrières levées et une certaine agitation autour d’elles. J’avançai jusqu’à l’endroit où j’aurais dû payer et m’arrêtai. Un très jeune homme, à peine sorti de l’adolescence, vint à ma fenêtre et me dit : « Les paysans vous font passer gratuitement. » Et il me tendit un tract. Je regardai ses mains. À ses 16 ou 17 ans, elles étaient élargies, calleuses, des mains qui travaillaient et qui allaient travailler toute une vie.
Quelques instants plus tard, ayant repris la route, je pensai qu’il ne peut y avoir de pays sans paysans - cette évidence, cette formule simple qu’ils n’employaient pas encore et que j’ai été heureux de voir, ces derniers jours, inscrite sur leurs tracteurs.
Presque 33 ans sont passés et pour eux tout est pire. Ce jeune homme de 1991, pouvait-il imaginer que sa vie devait être une chute permanente ? Pouvait-il imaginer que ce qui est fait depuis la nuit des temps par d’autres comme lui, ses ancêtres en quelque sorte, allait finir sous forme de dossiers sur les bureaux d’une poignée de bureaucrates imbéciles ? Des bureaucrates de Bruxelles qui régentent d’autres bureaucrates à Paris - créatures malfaisantes dont le seul soin est de prendre un air entendu pour cacher leur terrible inutilité. Ils n’ont jamais tenu entre leurs mains une motte de terre, mais on leur a donné le droit de dire aux paysans comment travailler leurs champs. Ils n’ont jamais rien fait que débiter des inepties dans des réunions futiles, mais ils se croient en mesure de dicter, assis derrière leurs bureaux, les bonnes dates pour labourer, semer et récolter.
Nous mangeons, donc, et nous buvons ce que les bureaucrates décident que nous devons manger et boire. La terre est à leur merci et, petit à petit, toute notre existence se trouve soumise à leur volonté. Le bureaucrate tout-puissant travaillant main dans la main avec le politicien inepte est le plus terrible cauchemar, la pire déchéance qui pouvait s’imaginer pour l’humanité.
Je me demande si le très jeune paysan de 1991 se trouve sur l’un des tracteurs qui encerclent Paris. Sans réponse possible, je me dis qu’il est dans chacun de ces hommes qui cherchent à retrouver leur liberté et leur dignité d’êtres de la terre.

30 janvier 2024

LES ÉLITES DE DAVOS RÊVENT D'UN MONDE SANS FRONTIÈRES...

Marc Amblard

30/1/2024 - C’est un fait, qu’il s’agisse de l’Europe ou des Etats-Unis, la gauche moderne milite pour un accueil illimité des migrants illégaux et la défense de leurs droits.
Cependant, n’imaginez pas un seul instant que la démarche relève de l’altruisme, de la volonté d’améliorer le sort de tous les miséreux du monde.
Non, cette stratégie de submersion migratoire sert un but non avoué, celui de provoquer des transformations sociales gigantesques au premier rang desquelles la dissolution des nations et partant, la disparition progressive de ce sentiment profond qui relie chaque individu à un territoire donné.
Je n’invente rien. Depuis plusieurs décennies, les élites mondialistes et leur dirigeants inféodés n’ont qu’une expression à la bouche : le nouvel ordre mondial. Attention, n’y voyez aucun complot ou autre fantasme. Ce concept est le fruit d’une idéologie visant à constituer l’unité politique du monde. Elle s’oppose à son fractionnement comme nous l’avons toujours connu où la nation, souveraine par essence, s’impose (s’imposait ?) comme le centre principal de décision.
Pour les mondialistes qui se déplacent d’un point à un autre du globe, à la vitesse d’un jet, les grands problèmes contemporains (qu’ils ont souvent contribué à provoquer ou inventer) ne peuvent être résolus qu’à l’échelle du monde. Un monde homogénéisé par le brassage sans fin des populations. Un monde dont ils se voient prendre le contrôle via des organisations transnationales non élues telles l’ONU, le FMI, L’OMS…
Les peuples, qui se déplacent plutôt à la vitesse d’un cheval, nourrissent pour leur part des aspirations infiniment moins ambitieuses. Ils ne vivent pas dans la même dimension. Ils pensent « local ». Ils sont attachés à leur identité, à leur culture, leur histoire. Et comme ils aiment leur patrie (un mot exécré à Davos), ils souhaiteraient qu’on défende son intégrité en contrôlant ses frontières. Et surtout, ils n’entendent pas qu’on fasse leur « bien » contre leur gré. Ils veulent rester libres et autodéterminés.
C’est donc cette opposition radicale de perspective qui alimente une guerre sournoise et ô combien dangereuse pour nos libertés fondamentales. Les crises frontalières que nous vivons actuellement au Texas ou ailleurs, n’en sont qu’une manifestation parmi d’autres.

Pierre Duriot

Je me marre… il y va fort le petit. Il veut dé-smicardiser, donc précédemment on a smicardisé ? Il veut réarmer, donc avant, on a désarmé ? Il veut redonner des moyens à l’hôpital, donc avant, on lui a enlevé des moyens ? Il veut instaurer le principe du « qui casse paye », donc avant les casseurs ne payaient pas ? Mais sans « stigmatiser », les mecs des quartiers sont sauvés, on va continuer à payer pour eux. Sacré gamin, chaque phrase contredit la précédente et chaque envolée lyrique prend la direction opposée à ce qui a été fait avant. Une heure trente pour expliquer qu’il va refaire ce qu’avec son patron, il a défait. Et le patron en question, depuis la Suède, le contredit alors même qu’il n’a pas fini de causer : « On va continuer comme ça et pis c’est tout ». Il n’y a guère que les imbéciles pour croire qu’il va réparer ce qu’il casse depuis sept ans. Comme de toute façon, aucune voie juridique ou institutionnelle n’est respectée, qu’aucune contradiction, même argumentée ne porte, on ne sait pas trop ce qu’il va falloir pour arrêter ce qu’il faut bien appeler désormais, une dictature présidentielle.
Jonathan Sturel

Je reconnais ceux qui s'avancent vers la marche contre l'antisémitisme pour s'y joindre, ce sont les mêmes que je voyais s'avancer vers les centres de vaccination pour s'y faire pfizeriser.
Ce sont toujours les mêmes qui vont où les médias leur disent d'aller. Toujours les mêmes qui font ce que les médias leur disent de faire.
Les médias leur annoncent l'existence d'une menace, ils tournent en boucle sur le sujet et transforment ainsi des masses en troupeaux effrayés qui se précipitent vers de prétendues solutions qui ne solutionnent jamais rien mais qui permettent au système de donner l'illusion de l'action.
Y participer c'est se rendre complice de cette manipulation.

29 janvier 2024

CONTRE JÉRÔME BAYLE, le faux ami des agriculteur en colère

Jonathan Sturel


28/1/2024 - Avec Jérôme Bayle, nous avons la démonstration de tout ce qu'il ne faut pas faire, à plus forte raison lorsque vous prétendez être à la tête d'un mouvement social et populaire. Et au catalogue des choses à ne pas faire, l'une des premières, peut-être la première est de croire sur parole un homme politique professionnel dont le métier est précisément d'endormir les gens.
De les endormir avec des promesses pendant les campagnes électorales, de les endormir ensuite pendant l'exercice de son mandat pour justifier qu'il n'applique finalement pas les promesses de la campagne. L'homme politique professionnel est moins digne de confiance que le dernier de loubards que vous croiserez dans une ruelle sombre. Je préfère traiter avec Jacques Mesrine plutôt qu'avec un homme politique professionnel.
Jérôme Bayle est un éleveur et je vais lui accorder le bénéfice du doute, c'est-à-dire penser qu'il est plutôt ignorant des codes politiques que complice des hommes politiques. Le bougre n'a eu besoin que de quelques minutes à côté de Gabriel Attal pour décider que le combat était terminé - et il est tellement loin du compte qu'il s'imagine même que le combat est gagné. Pauvre pomme, va !
Il faut dénoncer et détester les briseurs de grève, ceux qui, émus et flattés d'avoir été choisis pour discuter par les hommes en costards, s'imaginent pour cette raison qu'ils ne sont déjà plus tout à fait du parti des gueux qui marchent dans la boue des champs mais qu'ils sont devenus en quelque sorte des «presque décideurs politiques».
Lorsque j'observe l'attitude de Jérôme Bayle, à tous les niveaux je constate qu'il y a des problèmes. Outre le fait d'avoir lâché un combat qui ne faisait que commencer contre trois promesses vaporeuses formulées par un Premier ministre qui n'était là que pour se mettre en scène tout en sachant qu'il est empêché par les traités européens d'agir réellement sur les racines du mal, il a montré, ce M. Bayle, jusque dans son attitude physique, des signes de sa grande fragilité :
D'abord, cette façon de frétiller d'excitation lorsqu'il marche avec le Premier ministre et son cabinet d'hommes endimanchés venus de Paris, cette sorte de petite jubilation presque malsaine qu'il a l'air de ressentir à l'idée d'être « celui avec qui parlent les puissants » et cette sensation qu'il a l'air d'en concevoir d'être quelqu'un d'important nous le rendent assez pitoyable et pathétique.
Ce pauvre homme n'a pas compris qu'il n'était qu'un pion dans le dispositif et que s'il a été choisi pour devenir l'interlocuteur privilégié du gouvernement, ce n'est certainement pas parce qu'il serait un adversaire redoutable mais à l'inverse parce qu'on avait identifié très tôt qu'il était du genre à se blottir facilement en ronronnant dans le creux de la main venue lui tapoter démagogiquement l'épaule devant les caméras.
Leçon politique : si le pouvoir fait de vous son interlocuteur, ce n'est pas bon signe pour vous et cela veut presque certainement dire que le pouvoir sait déjà comment il va vous peser et vous emballer.
Ensuite, outre tout ce que je viens de dire sur Gabriel Attal, il reste que l'homme est le Premier ministre de la France, même si cela nous écorche l'âme. Et porter une casquette à l'envers en présence d'une autorité de cette importance constitue à mon avis une erreur, erreur que je pardonne d'autant moins que celui qui la commet s'imagine pouvoir la faire au nom de sa qualité d'homme du peuple. Or être du peuple n'a jamais voulu dire mépriser les règles élémentaires de la politesse et de la bienséance.
J'aime trop les petites gens pour accepter qu'un pitre qui s'improvise leur représentant s'avance débraillé devant le monde. Lorsque je regarde ce M. Bayle, je ne vois pas un homme du peuple mais un énième sous-produit de la sous-culture moderne où toutes les verticalités sont abolies au point que se présenter devant le Premier ministre avec une casquette à l'envers Dragon Ball Z ne pose aucun problème de conscience. Moi qui suis du peuple des petites gens, j'ai vu depuis toujours mes anciens se découvrir devant des autorités, s'habiller dignement pour sortir y compris lorsqu'il ne s'agissait que d'aller faire une promenade dans un parc. Voyez les photos d'hier, les hommes y sont systématiquement bien tenus même s'ils sont ouvriers ou paysans, exactement comme les dames qu'on ne voyait jamais dans un mariage, devant le maire ou à l'église autrement qu'en habit soigné.
Je formule évidemment le souhait que les agriculteurs non seulement se désolidarisent de ce misérable mais qu'en plus ils se mettent désormais à le prendre pour ce qu'il est : un petit joueur, un ennemi de la cause, un retourné, un médiocre petit agitateur que le pouvoir s'est offert pour moins de trente deniers payés en minutes de temps d'antenne.
La crise agricole est semblable à un cancer ; jusqu'à présent le pouvoir s'imagine le guérir en donnant à boire aux agriculteurs une décoction où dans une eau trouble baignent quelques promesses faciles et trois mesurettes stériles. Dans ce pitoyable spectacle, Jérôme Bayle a accepté d'être l'aide-soignant chargé de porter cette coupe empoisonnée à la bouche de ses confrères pour les achever en s'imaginant les sauver.
Comme à l'époque des Gilets jaunes, le complexe médiatico-politique, pour décrédibiliser le mouvement, fait le choix de mettre en avant des personnages invertébrés, des puceaux de la chose politique et des psychologies fébriles.
Gilles Casanova

Des idiots ou des gens mal intentionnés essaient de nous faire croire qu'un complot mondial dirige la planète, tenu en main par des extraterrestres ou un petit groupe secret qui voudrait s'emparer de la richesse.
Rien n’est plus faux.
Il existe tout simplement des instances politiques, par exemple l'OCDE qui siège à Paris, au château de la Muette et rassemble les pays les plus riches du monde, qui y délèguent chacun un ambassadeur, dans le but de les aider à consolider leur forme d'organisation politique et sociale.
Cela n'a rien d'un complot, l'OCDE, c'est même tout le contraire : c’est parfaitement ouvert, c'est parfaitement public, les documents sont totalement accessibles et publiés intégralement.
Il n'y a aucune raison d'imaginer qu'il y a le moindre secret dans ces organisations qui sont payées avec nos impôts.
Le problème c'est que les médias n'attirent absolument jamais l'attention sur les travaux de ces organisations lorsqu'ils ont un peu d’intérêt.
On ne nous parle de l'OCDE que pour dire que la France a reculé dans tel ou tel classement fait par cette instance mais on ne nous dit pas à quel point elle réfléchit pour inspirer nos gouvernants.
Voici un extrait d'un document public dont je vous donne l'adresse du texte intégral*, et vous allez voir que ça ressemble beaucoup à la politique pratiquée ici, et vous allez voir que c'est sans fard, avec un cynisme absolument hallucinant qu’est écrit ce conseil aux gouvernants contre les peuples.
Il n'y a pas de complot mondial, il y a cependant une alliance des plus riches pour le rester et l'être encore plus.
Et des gouvernants qui, quelle que soit la couleur sous laquelle ils se font élire, quelle que soit la promesse qui peut les conduire à la place où ils se trouvent, sont encouragés à mener la politique qui conduit à ce que quelques individus possèdent plus que la moitié de l'humanité.
Non, ce n'est pas un malheur dont personne ne connaît la cause, ce n'est pas la résultante involontaire de tel ou tel événement, c'est une politique délibérée, c'est un choix.
Lisez vous n'allez pas le regretter…


Maxime Tandonnet


La France unie contre :

Le totalitarisme « vert » (sans lien avec la protection de la nature et de l’environnement)
La destruction systématique de la démocratie parlementaire comme référendaire
La banalisation de l’autocratie impuissante
Le mépris des gens, le mépris du peuple
Le grand naufrage de la politique dans l’esbroufe narcissique
L’obscurantisme bureaucratique sous couvert « d’Europe »
Marc Amblard

RÉPUBLIQUE ET DICTATURES

Gabriel Nerciat

Pendant plus d'un demi-siècle (depuis le massacre du Champ-de-Mars de juillet 1791, supervisé par le dégoûtant marquis de La Fayette, jusqu'aux sanglantes journées de juin 1848 où le si "républicain" général Cavaignac expédia dans la fosse commune en l'espace de trois jours plusieurs milliers d'ouvriers parisiens), les élites libérales françaises adeptes des théories approximatives du baron de Montesquieu n'eurent de cesse de s'opposer au suffrage universel afin d'être en mesure d'exercer seules, dans une relative irresponsabilité politique, la totalité du pouvoir exécutif et législatif, source de la souveraineté de la Nation.
Mais au bout du compte, elles durent capituler.
Le suffrage universel s'imposa, de même que le principe de la responsabilité des gouvernements devant le Parlement élu (ce que Montesquieu aurait jugé, comme ses disciples américains George Washington ou Alexandre Hamilton, tout à fait inacceptable).
Entre 1958 et 1962, Charles de Gaulle en rajouta une couche, si l'on peut dire, se souvenant de quel côté avaient été les notables orléanistes en 1940 et les gandins libéraux ou démocrates-chrétiens du MRP en 1946 : il leur imposa sans ménagement l'usage constitutionnel du référendum et l'extension du suffrage universel direct à l'élection du président de la République. S'il en avait eu le temps, il se serait aussi payé le Sénat.
Les libéraux ont accusé le coup, mais ils ont fini par trouver la parade, en combinant deux pouvoirs qu'ils espéraient à vocation dictatoriale, car institutionnellement indépendants de toute forme d'exercice du suffrage universel ou de contrôle politique : l'Union européenne de Jean Monnet et Jacques Delors d'une part, et le Conseil constitutionnel de René Cassin et Gaston Palewski d'autre part.
Force est de reconnaître, cinquante ans plus tard, qu'ils ont réussi leur coup.
Dès lors, deux questions se posent :
1) Une dictature qui ne verse pas le sang est-elle plus amendable ou acceptable qu'une autre ?
2) Est-il légitime d'user envers la dictature des juges constitutionnels et des commissaires européens de la même violence insurrectionnelle qu'envers des tyrannies classiques, militaires, claniques ou à parti unique ?
Pour ma part, je n'hésite pas à répondre non à la première question et oui à la seconde.
Mais quelles que soient les réponses qu'on fait, je reste de plus en plus persuadé que ces deux questions seront celles à propos desquelles se jouera, chaotiquement, le destin de la nation dans la décennie qui vient.
P.S : "Méfiez-vous des juges : ils ont eu la peau de la Monarchie, ils peuvent avoir celle de la République." (François Mitterrand à Michel Rocard en 1990)