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5 février 2024

Vincent Verschoore

La probabilité croissante d'un Trump 2.0 en novembre inquiète les "élites" européennes, et l'une des raisons est le discours de Trump au sujet de l'Otan. Entre le retrait pur et dur de l'Amérique et un "réexamen" de la chose, l'incertitude plane, sauf sur le fait que Trump n'aime pas l'Otan. Il estime que cela coûte bien trop cher au contribuable américain, pour pas grand chose.
Si l'Otan, que Macron décrivait à juste titre comme "cérébralement mort" voilà encore pas si longtemps, avait une utilité objective, il serait assez facile d'en défendre l'existence, mais ce n'est pas le cas et cela oblige les Européens à en faire des tonnes sur "la grande Amérique protectrice de la démocratie" et, surtout, de faire acte d'allégeance en achetant pour des fortunes de matériel militaire US. C'est ce que font les Polonais, massivement, mais aussi les Grecs (qui viennent de commander des F-35) et la plupart des pays concernés.
Pour ces pays, l'Otan c'est le parapluie défensif pas trop cher. Pour les USA, l'Otan est ce qui leur permet de piloter la géopolitique européenne selon leurs intérêts, comme on le voit dans le cadre de la guerre en Ukraine. Mais c'est aussi un vaste marché captif pour le complexe militaro-industriel US (qui fait vivre directement ou indirectement quelque 10 millions de personnes aux USA).
L'Otan a besoin de guerres pour justifier son existence, et fera donc tout pour maintenir un état de tension avec les Russes, comme avec la Chine via son alliance avec le Japon. Mais autant la situation lors de la Guerre Froide pouvait justifier d'un tel organisme face à l'URSS, ce n'est plus du tout le cas : la Russie est un pays autoritaire et traditionaliste, grand producteur agricole, minier et pétrolier, doté d'une population minuscule par rapport à sa taille, mais aussi d'une industrie de l'armement associée à une profonde culture défensive qui ne tolère pas les provocations de l'Otan, d'où la guerre actuelle.
Les euro-atlantistes nous promettent une invasion russe si l'Otan disparaissait. Pour y faire quoi, hors y trouver un tas d'ennuis, on se le demande. d'autant que les 500 millions d'Européens, s'il le fallait vraiment, auraient de quoi tenir tête à 140 millions de Russes.
La disparition de l'Otan serait une excellente chose pour l'Europe. Elle pourrait alors s'organiser selon ses propres intérêts plutôt qu'en fonction des intérêts US et de leurs agents locaux genre Stoltenberg, von der Leyen & Cie. Mais ce n'est pas ce que vous diront les médias aux ordres, of course.


4 février 2024

Gastel Etzwane

Si le Monde parle d’un quart des députés, c’est que c’est probablement beaucoup plus. Par ailleurs, il faut rappeler que les députés européens n’ont strictement aucun pouvoir. C’est la Commission européenne, composée de non élus, qui détient tous les pouvoirs. Il suffit de regarder Ursula, et la façon dont les chefs d’État viennent se prosterner à ses pieds pour comprendre.
Rappelons enfin qu'Ursula avait été écartée du gouvernement allemand en raison de son incompétence et des accusations de corruption qui pesaient sur elle. Voilà qui dirige nos vies.

3 février 2024

Kuzmanovic Georges

Même Le Figaro reconnaît que les Etats-Unis donnent les directives pour mener la guerre en Ukraine

Rumeurs de limogeage de Valeri Zaluzhni :
"Le commandant ukrainien avait finalement ignoré les directives des États-Unis visant à concentrer ses forces dans le Sud, ce qui, selon lui, aurait entraîné des pertes bien plus importantes, sans appui aérien."

Cette révélation n'en est évidemment pas réellement une, et on croira difficilement que Le Figaro est à la solde du Kremlin (mais il y a des complotistes extrêmes, on les laisse à leurs lubies). C'est juste que les choses sont dites de plus en plus clairement en Occident.

En dehors du fait qu'il est maintenant établi que les USA mènent une guerre de proxy contre la Russie par Ukrainiens interposés, cela pose un sérieux problème géopolitique et de sécurité, spécifiquement pour la France : quelle est la limite de mise en tension militaire face à un pays disposant de 6000 têtes nucléaires ?

Qui décide, et pourquoi, de jouer avec nos vies et celles de nos enfants au risque d'un Armageddon nucléaire planétaire ?
On ose espérer que ce n'est pas juste pour qu'un vieillard de 82 ans qui devrait être au chaud dans un EHPAD se fasse réélire à la Maison Blanche ?

2 février 2024

L’État s’occupe de vous, de la gonade au cercueil

H16

2/2/2024 - La guerre est lancée, et ce sera la guerre contre le dépeuplement : notre indépassable Président de la Starteup Naichione l’a clairement exprimé, le réarmement démographique est “en marche” !


Tout part d’un constat quelque peu inquiétant que ces colonnes posaient déjà en 2022 : une ferme baisse de la natalité touche l’Occident, et les chiffres français des naissances se sont d’ailleurs assez nettement affaissés ces deux dernières années (2022 et 2023) sans qu’on sache vraiment très bien pourquoi.

Oh, bien sûr, quelques explications sont tentées ici et là : il y a bien sûr la tendance globale des économies occidentales dont la natalité ne cesse de baisser doucement depuis la sortie de la Seconde guerre mondiale, au point d’être passées en dessous du seuil de renouvellement (placé autour de 2,1 enfants par femme en moyenne).

Cependant, pour expliquer la baisse marquée des deux dernières années, certains offrent des explications complémentaires : entre l’éco-anxiété (cette angoisse de l’avenir climatique à 30 ans qui poussent certains à – au choix – jeter de la soupe sur des tableaux ou à se coller les mains sur le bitume routier) et les confinements, le désir d’enfants aurait été nettement amoindri chez beaucoup de couples qui ont donc sagement attendu 2024 pour tenter une saine reproduction.

Et si l’on peut évidemment écarter toute cause pharmaceutique (une expérience un peu trop hardie qui aurait mal tourné et aurait rendu certains et certaines infertiles), on ne peut en revanche pas écarter que la tendance globale de certains à carburer au jus de navets, au soja en biodynamie et autres foutaises branlométriques les ai dépossédés de l’élan vital minimal (et des protéines de base) pour procréer efficacement.


En tout cas, l’interrogation est si fermement posée que, toujours dans le cadre de ce “réarmement démographique” qui sent bon un besoin mal exprimé de chair à canon, le gouvernement a récemment lancé l’idée d’instaurer un “bilan fertilité” pour les jeunes autour de 25 ans.

Nous sommes en France et dès qu’on parle santé, on parle évidemment gratuité avec l’argent des autres et immédiatement, il a été fait savoir que ce bilan serait bien sûr intégralement remboursée par la Sécurité sociale dont les missions s’étendent maintenant jusqu’à vos gonades (et ce d’autant plus qu’il va falloir sinon des soldats – avec service national universel, je vous prie – au moins de fiers petits travailleurs pour payer toutes ces belles retraites et ces croisières Costa à la génération Papy-Boom qui a cotisé pour, mais si puisqu’on vous le dit) : moyennant un examen gynécologique complet pour les femmes (ou les hommes à vagins) et un spermogramme pour les hommes (ou les femmes à testicules), on pourra enfin noyer le signal statistique visible sur l’inquiétant graphique précédent dans la masse des examens devenus d’autant plus routiniers qu’ils seront “gratuits” (payés par tout le monde).


Pour l’Exécutif, il semble apparemment important de pousser l’idée de reproduction dans la tête des individus, voire de « créer un effet signal pour dire aux jeunes “ne vous posez pas la question à 35 ans” » … En outre et dans les raisons avancées pour que l’État se lance ainsi dans l’étude approfondie de vos gonades, on trouve aussi les explications tentées par Aurore Bergé, l’actuelle cucurbitacée en charge de l’Égalité entre les Zoméléfames : apparemment, la question de l’infertilité n’est pas (du tout ou suffisamment) abordée dans la vie des femmes et des hommes et lorsqu’elle l’est, c’est bien “souvent quand c’est trop tard”.

On ne s’interrogera pas sur le fait, pourtant évident, que cette question ne se posait pas plus il y a 20 ans mais qu’à l’époque, la France bénéficiait pourtant d’un taux de naissance bien plus vigoureux. Logiquement, on se demande alors en quoi le fait de propulser maintenant la question sous le sexe nez des Français va modifier leur comportement… On peut même aussi se demander si cela ne va pas en crisper un peu plus certains, au risque d’aggraver la situation au lieu d’apporter des solutions.

Bien sûr, on pourra noter le fait qu’une fois encore, les questions sociétales sont largement mises en avant en lieu et place de tout débat de fond sur les questions, bien plus épineuses, d’économie ou de politique globale, questions qui pourraient (en apportant des solutions efficaces au niveau de vie – en chute libre – des Français) aussi améliorer la natalité du pays : en général, on peut plus facilement envisager d’avoir des enfants dans un pays en pleine croissance et dont l’ambiance est pleine de joie de vivre que dans un pays dont absolument tous les mantras officiels sont bâtis sur l’inéluctable décroissance et l’insupportable empreinte environnementale ou coloniale ou patriarcale ou culturelle que nous laissons tous honteusement derrière nous et que nous devons âprement combattre.

Mais voilà : l’État a posé comme principe qu’il allait s’occuper de chacun de nous, à chaque instant de notre existence. Et lorsque ce n’est pas pour nous blâmer d’être ce foutu carbone que le gouvernement entend réduire, ce sera pour calculer ce qu’on doit lui laisser de notre part de travail en échange de notre droit à exister.


Autrement dit, non seulement l’État s’occupe de nous du berceau au cercueil, mais il entend étendre le champ de son intervention avant même ce berceau pour s’occuper de votre appareil sexuel.

L’offensive d’interventions est déjà lancée depuis un moment, mais elle se concrétise de plus en plus : un nombre croissant de sujets sur ce qui concerne l’aspect le plus intime des individus est activement scruté par les pouvoirs publics, et l’envie d’y mettre les gros doigts boudinés de l’État ne peut plus être cachée.

Outre l’envie moite d’inscrire l’avortement dans la constitution – qui fait trépigner d’impatience une petite clique très vocale de militants, alors qu’en même temps, on semble manquer de naissance, l’ironie de la situation n’échappant apparemment qu’à nos politiciens – on ne peut s’empêcher de noter les efforts répétés du gouvernement de pousser des cours d’éducation sexuelle et affective tout le long de la scolarité des jeunes Français.

Sans doute nos dirigeants se sont-ils persuadés, après leur succès assez flamboyant à gérer votre emploi, votre argent, à gérer votre santé, à gérer votre logement et vos transports ainsi que vos sources d’énergies, qu’il était plus que temps qu’ils s’occupent – avec un brio comparable – de vos gonades.

Rien de tel que les déposer délicatement dans leurs mains expertes pour garantir qu’on va instantanément se sentir mieux.


1 février 2024

COVIDES, QR CODES, SOLIDARITE

Lola-Jane Brooks

Chers amis, l'heure est grave.
Alors que je me promenais, les moufles aux mains et le FFP2 au vent, quelle ne fut ma stupéfaction en découvrant devant un arrêt de bus, une odieuse affiche complotiste et antivax où était inscrit en lettres capitales que le vaccin ne protégeait pas.
J'en perdis l'équilibre, heureusement ma combinaison intégrale de protection chimique me permit d'amortir la chute.
Immédiatement, je cherchais les irresponsables à l'origine de cette monstrueuse publicité afin de les dénoncer à Olivier Variant, le meilleur Sinistre de la Zanté que la France ait jamais connue.
Je découvris ébaubie, qu'il s'agissait d'une association de patients atteints de maladies rénales, soutenue par l'Union des Syndicats de Pharmaciens d’Officine. Je faillis en recracher mon Paxlovid.
Comment des malades et des professionnels de la santé labotomisés pouvaient oser remettre en cause l'efficacité totale et indubitable de ce merveilleux antidote pfizerien ?
Rappelons-nous des grandes heures covidiennes, où Sieur Jean Castex et l'intégralité des médias gouvernementaux nous répétaient nuit et jour qu'avec deux doses, nous étions protégés à vie, que le covid ne passerait pas par nous, que nous ne pourrions ni l'attraper, ni le transmettre.
Certes, nous apprîmes ensuite qu'il fallait prendre une troisième dose, un premier rappel de la 4ème dose... et un 17ème rappel de la 47ème dose pour être sûrs de ne pas être contaminés mais nous étions saufs, contrairement aux non-vaccinés qui étaient tous morts dans d'horribles souffrances.
Certes, nous découvrîmes finalement que même après 487 doses, le vaccin ne nous empêcherait pas de choper le covid 487 fois, ni de le transmettre, mais les plus grands médecins de plateaux nous certifièrent la main sur l'action Pfizer, que le vaccin nous protégeait des formes graves.
Et qui risquait les formes graves ? Les personnes très âgées, les personnes immunodéprimées, greffées, les personnes avec un cancer, les obèses, les diabétiques.
Or, ces vils irresponsables osent désormais coller dans l'espace public, au nez et à la barbe (non islamiste) des bons citoyens covidistes, que le vaccin ne protègerait pas les personnes très âgées, les personnes immunodéprimées, greffées, les personnes avec un cancer, les obèses, les diabétiques.
Je rentrais abattue et au 36ème dessous quand mon conjoint, ragaillardi par les annonces de Notre Être de Lumière, m'accueillit la seringue au vent, une gélule bleue pfizerienne dans la main pour m'annoncer qu'il voulait me réarmer démographiquement.
Je vous laisse donc sur cette chute car en tant que bonne citoyenne covido-macroniste, le devoir m'appelle. 19/1/2024

Vincent Verschoore

Alors que les agriculteurs en colère sont aux portes du Parlement européen pour protester contre le délire technocratique, contre l'importation légale mais illégitime de marchandises non conformes aux règles internes à l'UE, la clique corrompue qui y règne vient de confirmer le transfert de 50 milliards d'euros à l'Ukraine. Le seul rempart encore debout, Orban, s'est finalement couché, sans même mettre la main sur "ses" 20 milliards, toujours bloqués car la Hongrie ne respecte pas les modalités LGBTQ+ imposées par l'UE.
L'entièreté du revenu fiscal ukrainien part à l'armée (et dans la corruption), ce qui fait qu'elle n'a plus les moyens de fonctionner hors aide internationale (dont une partie part aussi dans la corruption). La logique voudrait que l'on arrête sa destruction et le massacre des forces vives qui lui restent, de reconnaître que la guerre n'est pas un jeu et qu'il faut bien, à un moment, que cela s'arrête - surtout lorsque l'on perd -, mais non. Et tous ces gens parlent de faire la guerre aux Russes, ce qu'ils font déjà par Ukrainiens interposés, mais il va se passer quoi lorsque l'armée ukrainienne aura de facto disparu ?
Au-delà des euro-atlantistes qui applaudissent depuis leurs salons, quelqu'un connait-il quelqu'un prêt à aller mourir sur le front russe pour les beaux yeux de Macron, de von der Leyen et du complexe militaro-industriel ? 1/2/2024


Europe : l’heure du grand choix

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


1/2/2024 - Entre vent de panique et amateurisme, le flottement est palpable au sein de notre gouvernement. Totalement dépassé, Attal cherche la formule magique qui pourra apaiser la colère des agriculteurs. Cette fois il semble que l’exaspération soit plus compliquée à calmer. Il faut dire que plus de vingt 49.3 ont été certes, la fierté goguenarde de Macron, mais portent aujourd’hui les fruits de cette ironie, durs à faire avaler.

Déboussolée, la macronie tremble et voit la contestation doucement se propager à travers les autres couches de la société, comme une vague qui grossit au large et dont on mesure peu à peu la force qui sera la sienne au moment de l’impact sur le rivage. La marge de manœuvre est très mince pour la macronie, face à cette Europe qui ne cesse de jouer contre les nations et leur souveraineté. Gardons en mémoire qu’il est prévu en juin, après les élections, une grande réunion pour en finir définitivement avec les États nations. Le voilà en mission presque suicide contraint de ressortir les vieux arguments qui ont fait mouche quand la catastrophe n’était que prémonition lancée par des « insensés » rétrogrades. Le mirage de la puissance bienfaitrice d’une Europe de prospérité de liberté et de paix battait son plein, et si les choses n’allaient pas assez vite ou bien, c’était parce qu’il fallait plus d’Europe. Associé à l’UE tout devait être mieux, mais la réalité est impossible à dissimuler à présent. Nos frontières sont des passoires voulues, notre système social est démantelé pour suivre les injonctions de Bruxelles, dictées par les lobbies financiers qui tirent les ficelles. Notre énergie est massacrée sous couvert d’une fausse concurrence qui là encore ne sert que les intérêts d’investisseurs étrangers, notre agriculture est sacrifiée pour faire plaisir aux multinationales qui donnent le tempo de la politique agricole commune, la fameuse PAC. Voilà l’inexpérimenté Attal qui vient, la larme à l’œil et des trémolos dans la voix nous expliquer la chance que nous avons de bénéficier de cette PAC, et qu’il serait folie de la quitter car elle consacre 9 milliards à nos agriculteurs. Mon Dieu, ces chiffres ! La France verse 28 milliards, et en reçoit 19. Elle en perd chaque année 9...

La démonstration du trop jeune Attal est déjà boiteuse, d’autant qu’elle ne résiste pas à la comparaison du rang mondial que nous avions en 2005 et celui que nous tenons aujourd’hui. Sous tutelle de la PAC nous sommes passés du 3ème rang au 6ème. Quelle évolution, comment va-t-il nous expliquer ce décrochage ? Si c’était si avantageux pour nous, nous serions à minima au même niveau, mais en aucun cas nous n’aurions reculé. Il est une évidence, l’apprenti Premier ministre a cru bon de se lancer dans cette bataille pour éviter le fond du problème : le Frexit. Le plus navrant des symboles dans cette attitude, est de constater que cette nouvelle génération panique à l’idée de devoir se débrouiller seule. Il donne l’impression de son incapacité à être autonome et d’imaginer une politique souveraine sans devoir s’en remettre à l’avis extérieur. En réalité, il y est lui aussi obligé, sinon il ne serait pas là.

D’autres responsables sont attendus pour tracer les lignes d’une politique agricole, mais pas que, conforme aux intérêts de la France, tout en négociant au mieux avec nos partenaires étrangers. Attal et ceux de sa génération, ont été lancés dans le bain national et international dès 20 ans et sans expérience, vendus comme la crème des crèmes, mais sans charisme et sans vision, sous influence, dans une clique où la jeunesse est devenue une « qualité ».

La seule chose qu’il semble avoir cernée, c’est que l’issue de cette grogne ne peut se faire avec des promesses qui devront être validées par Bruxelles. Les mensonges ne tiendront pas longtemps, et les mesurettes seront bien insuffisantes au regard des enjeux. Le fond du problème restera entier. Les accords commerciaux ruinent l’agriculture française, et européenne, les normes ne sont là que pour l’affaiblir un peu plus. Dernier exemple, on apprend que l’UE vient de programmer la fin de la filière volailles fermières française en échange d’autres marchés : je t’achète tes voitures et tu me prends mes poulets. Pour corriger ces dégâts, les technocrates ont la solution : subventionner nos exploitants pour compenser les pertes de revenus et la destruction de leur outil de travail. C’est là le système le plus pervers et toxique qui soit. Ça ne résout rien, bien au contraire. Une fois qu’il n’y a plus que les aides pour vivre, il suffit de les supprimer et cette classe d’agriculteurs disparaît au profit des très grosses structures, ou des spéculateurs financiers, tels que Bill Gates qui se retrouve être le plus important propriétaire terrien des USA. Les uns comme les autres arrivent au bout du processus de négociation, il n’y a plus qu’une seule chose à faire pour se sortir de cette impasse : un référendum sur le Frexit. Tout le reste n’est que bavardages. Venir nous dire qu’ils vont faire changer les règles de l’intérieur est une fumisterie déjà entendue et restée sans effet. Nous sommes arrivés à l’heure d’un choix de survie : le Frexit, ou la dissolution de la nation. Et c’est bien le peuple de France qui doit choisir son destin.

31 janvier 2024

Radu Portocala

Un jour de l’été 1991, je me rendais en Normandie. Arrivant vers le troisième péage (il y en a quatre entre Paris et Caen), j’ai vu toutes les barrières levées et une certaine agitation autour d’elles. J’avançai jusqu’à l’endroit où j’aurais dû payer et m’arrêtai. Un très jeune homme, à peine sorti de l’adolescence, vint à ma fenêtre et me dit : « Les paysans vous font passer gratuitement. » Et il me tendit un tract. Je regardai ses mains. À ses 16 ou 17 ans, elles étaient élargies, calleuses, des mains qui travaillaient et qui allaient travailler toute une vie.
Quelques instants plus tard, ayant repris la route, je pensai qu’il ne peut y avoir de pays sans paysans - cette évidence, cette formule simple qu’ils n’employaient pas encore et que j’ai été heureux de voir, ces derniers jours, inscrite sur leurs tracteurs.
Presque 33 ans sont passés et pour eux tout est pire. Ce jeune homme de 1991, pouvait-il imaginer que sa vie devait être une chute permanente ? Pouvait-il imaginer que ce qui est fait depuis la nuit des temps par d’autres comme lui, ses ancêtres en quelque sorte, allait finir sous forme de dossiers sur les bureaux d’une poignée de bureaucrates imbéciles ? Des bureaucrates de Bruxelles qui régentent d’autres bureaucrates à Paris - créatures malfaisantes dont le seul soin est de prendre un air entendu pour cacher leur terrible inutilité. Ils n’ont jamais tenu entre leurs mains une motte de terre, mais on leur a donné le droit de dire aux paysans comment travailler leurs champs. Ils n’ont jamais rien fait que débiter des inepties dans des réunions futiles, mais ils se croient en mesure de dicter, assis derrière leurs bureaux, les bonnes dates pour labourer, semer et récolter.
Nous mangeons, donc, et nous buvons ce que les bureaucrates décident que nous devons manger et boire. La terre est à leur merci et, petit à petit, toute notre existence se trouve soumise à leur volonté. Le bureaucrate tout-puissant travaillant main dans la main avec le politicien inepte est le plus terrible cauchemar, la pire déchéance qui pouvait s’imaginer pour l’humanité.
Je me demande si le très jeune paysan de 1991 se trouve sur l’un des tracteurs qui encerclent Paris. Sans réponse possible, je me dis qu’il est dans chacun de ces hommes qui cherchent à retrouver leur liberté et leur dignité d’êtres de la terre.

30 janvier 2024

LES ÉLITES DE DAVOS RÊVENT D'UN MONDE SANS FRONTIÈRES...

Marc Amblard

30/1/2024 - C’est un fait, qu’il s’agisse de l’Europe ou des Etats-Unis, la gauche moderne milite pour un accueil illimité des migrants illégaux et la défense de leurs droits.
Cependant, n’imaginez pas un seul instant que la démarche relève de l’altruisme, de la volonté d’améliorer le sort de tous les miséreux du monde.
Non, cette stratégie de submersion migratoire sert un but non avoué, celui de provoquer des transformations sociales gigantesques au premier rang desquelles la dissolution des nations et partant, la disparition progressive de ce sentiment profond qui relie chaque individu à un territoire donné.
Je n’invente rien. Depuis plusieurs décennies, les élites mondialistes et leur dirigeants inféodés n’ont qu’une expression à la bouche : le nouvel ordre mondial. Attention, n’y voyez aucun complot ou autre fantasme. Ce concept est le fruit d’une idéologie visant à constituer l’unité politique du monde. Elle s’oppose à son fractionnement comme nous l’avons toujours connu où la nation, souveraine par essence, s’impose (s’imposait ?) comme le centre principal de décision.
Pour les mondialistes qui se déplacent d’un point à un autre du globe, à la vitesse d’un jet, les grands problèmes contemporains (qu’ils ont souvent contribué à provoquer ou inventer) ne peuvent être résolus qu’à l’échelle du monde. Un monde homogénéisé par le brassage sans fin des populations. Un monde dont ils se voient prendre le contrôle via des organisations transnationales non élues telles l’ONU, le FMI, L’OMS…
Les peuples, qui se déplacent plutôt à la vitesse d’un cheval, nourrissent pour leur part des aspirations infiniment moins ambitieuses. Ils ne vivent pas dans la même dimension. Ils pensent « local ». Ils sont attachés à leur identité, à leur culture, leur histoire. Et comme ils aiment leur patrie (un mot exécré à Davos), ils souhaiteraient qu’on défende son intégrité en contrôlant ses frontières. Et surtout, ils n’entendent pas qu’on fasse leur « bien » contre leur gré. Ils veulent rester libres et autodéterminés.
C’est donc cette opposition radicale de perspective qui alimente une guerre sournoise et ô combien dangereuse pour nos libertés fondamentales. Les crises frontalières que nous vivons actuellement au Texas ou ailleurs, n’en sont qu’une manifestation parmi d’autres.

Pierre Duriot

Je me marre… il y va fort le petit. Il veut dé-smicardiser, donc précédemment on a smicardisé ? Il veut réarmer, donc avant, on a désarmé ? Il veut redonner des moyens à l’hôpital, donc avant, on lui a enlevé des moyens ? Il veut instaurer le principe du « qui casse paye », donc avant les casseurs ne payaient pas ? Mais sans « stigmatiser », les mecs des quartiers sont sauvés, on va continuer à payer pour eux. Sacré gamin, chaque phrase contredit la précédente et chaque envolée lyrique prend la direction opposée à ce qui a été fait avant. Une heure trente pour expliquer qu’il va refaire ce qu’avec son patron, il a défait. Et le patron en question, depuis la Suède, le contredit alors même qu’il n’a pas fini de causer : « On va continuer comme ça et pis c’est tout ». Il n’y a guère que les imbéciles pour croire qu’il va réparer ce qu’il casse depuis sept ans. Comme de toute façon, aucune voie juridique ou institutionnelle n’est respectée, qu’aucune contradiction, même argumentée ne porte, on ne sait pas trop ce qu’il va falloir pour arrêter ce qu’il faut bien appeler désormais, une dictature présidentielle.