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19 février 2024

MACRON ET L'HÉRITAGE DE LA RÉSISTANCE

Gabriel Nerciat

Cela commence à bien faire, cette histoire d'arc républicain sans flèche que la macronie ressort à l'approche de chaque consultation électorale.
Pour trois raisons.
D'abord parce que le RN est devenu depuis 2022 le premier parti d'opposition parlementaire, et qu'un chef de l'État, garant des principes constitutionnels de la République qu'il préside, ne peut pas, surtout lorsqu'il a perdu les élections législatives, décréter une fois sur deux que la principale opposition à sa coalition gouvernementale n'appartiendrait pas de façon légitime au champ républicain. À fortiori lorsqu'il prétend donner des leçons de démocratie libérale à la Russie ou à la Hongrie.
Ensuite, parce que Marine Le Pen ou Jordan Bardella sont aussi républicains qu'un banquier-technocrate maastrichien jamais élu dans la moindre circonscription ni le moindre patelin, ou que des traîtres d'opérette comme Bruno Le Maire, Rachida Dati, Gérald Darmanin, Nicole Belloubet et tutti quanti.
Enfin, parce que concernant la panthéonisation de Manouchian, il faudrait peut-être poser publiquement la question que les anathèmes du Banquier Président ou de la gauche post-marxiste appellent : à l'exception notable de Pierre Brossolette, mort héroïquement pour échapper à la Gestapo en 1944, est-ce qu'il y a eu beaucoup de libéraux de centre-gauche dans la Résistance française, entre 1940 et 1944 ?
C'est drôle : je n'ai pas de noms qui me viennent à l'esprit. Mais c'est peut-être à cause de mon inculture historique flagrante.
Par contre, des grands commis de l'État ou des patrons de banque, radicaux-socialistes ou SFIO, qui ont servi Vichy ou l'occupant, il y en a eu à la pelle (un certain Pierre Laval, par exemple, ou Jean Coutrot, le légendaire fondateur de la Synarchie).
Ce serait bien de le rappeler aux belles âmes de l'extrême-centre, la prochaine fois qu'une pulsion d'indécence les saisit. ↴


USA – UNE VASTE ÉTUDE INDÉPENDANTE SUR L’EFFICACITÉ ET LES EFFETS INDÉSIRABLES DU VACCIN À ARN A ÉTÉ PUBLIÉE SUR LE SITE DU MINISTERE DE LA SANTÉ (NIH)

Marc Amblard

« Vaccins à ARNm contre la COVID-19 : leçons tirées des essais et de la campagne mondiale de vaccination »
Inutile de lire l’intégralité, cela n’intéressera que les chercheurs. En revanche, le résumé et les conclusions sont parfaitement accessibles à tous.
Je suis très surpris qu'elle ait été rendue publique tant ce qui en ressort est pour le moins très inquiétant. Voici une traduction.

RÉSUMÉ
Notre compréhension des vaccinations contre la COVID-19 et de leur impact sur la santé et la mortalité a considérablement évolué depuis les premiers déploiements de vaccins. (…)
Des problèmes sont apparus concernant les méthodes, l’exécution et les rapports de ces essais pivots. Une nouvelle analyse des données de l’essai Pfizer a identifié une augmentation statistiquement significative des effets indésirables graves dans le groupe vacciné (…), notamment des décès, des cancers, des événements cardiaques et divers troubles auto-immunes, hématologiques, reproductifs et neurologiques. De plus, ces produits n’ont jamais été soumis à des tests de sécurité et toxicologiques adéquats, conformément aux normes scientifiques. Parmi les autres sujets majeurs abordés dans cette revue figurent les analyses publiées sur les dommages graves causés aux humains, les problèmes de contrôle qualité et les impuretés liées aux processus, les mécanismes sous-jacents aux effets indésirables, les bases immunologiques de l'inefficacité des vaccins et les tendances de mortalité (…). Le déséquilibre risque-bénéfice étayé par les preuves à ce jour contre-indique d’autres injections de rappel et suggère qu’au minimum, les injections d’ARNm devraient être retirées du programme de vaccination des enfants jusqu’à ce que des études de sécurité et toxicologiques appropriées soient menées.
L’approbation par l’agence fédérale des vaccins à ARNm contre la COVID-19 ne s’appuyait pas sur une évaluation honnête de toutes les données pertinentes et sur une considération proportionnelle des risques par rapport aux avantages (…).

CONCLUSIONS
Depuis début 2021, les décès excessifs, les événements cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux et autres effets graves ont souvent été attribués à tort au COVID-19 plutôt qu’aux vaccinations à ARNm. De multiples injections de rappel semblent provoquer un dysfonctionnement immunitaire, contribuant ainsi paradoxalement à une susceptibilité accrue aux infections au COVID-19. Pour la grande majorité des adultes de moins de 50 ans, les avantages perçus des boosters d’ARNm sont largement contrebalancés par leurs inconvénients potentiels invalidants et potentiellement mortels.
Les préjudices potentiels causés aux personnes âgées semblent également excessifs.
Compte tenu des effets secondaires graves, bien documentés et du rapport préjudice-récompense inacceptable, nous exhortons les gouvernements à approuver et à appliquer un moratoire mondial sur ces produits à ARNm modifiés jusqu'à ce que toutes les questions pertinentes relatives à la causalité, à l'ADN résiduel et à la production aberrante de protéines soient résolues. ↴

Une incompétence géostratégique vertigineuse

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


18/2/2024 - La compétence et la crédibilité d’un personnage politique se jaugent aussi à ce qu’il est capable de dire sur les situations internationales. Il faut bien le reconnaître, la France en ce domaine est dotée d’une brochette d’incompétents et d’incultes qui donne le vertige.

Nous avons d’abord eu Séjourné, à l’Assemblée Nationale, déclarant que la Russie allait très mal, que les élites fuyaient et que les investissements s’écroulaient, « alors que c’étaient nos économies européennes qui étaient beaucoup plus puissantes ». Ne riez pas, la macronie rêve à voix haute et croit ses propres mensonges. Chez elle la réalité est un brouillard où tout se mélange. Dans son élan, il oublie simplement les faits. Ce n’est pas étonnant, il donne toujours l’impression de se réveiller et de chercher quelque chose avant de prendre la parole. La France accuse un déficit extérieur de 100 milliards, une croissance de moins de 1%, contre presque 4% pour la Russie. L’Allemagne est aussi en récession, avec son industrie qui plonge, disparaît, ou se délocalise. Séjourné devrait plutôt évoquer notre déclin. Ce besoin atavique de mentir à tout prix est stupide et surtout ridicule. Si dans l’hémicycle quelqu’un croit à ces balivernes, c’est bien plus grave que tout. Asséner des invraisemblances pour faire mentir la réalité est d’un niveau désastreux. C’est un peu comme quand il a affirmé quelques jours plus tôt que la Russie perdait sur le terrain, citant les mots d’Ursula von der Leyen, lors du forum de Davos. Répéter inlassablement les mêmes stupidités n’en fait pas des réalités et surtout ne grandit pas ce piètre élève, tout juste bachelier, passé dans l’adoration des maîtres, jusqu’au ridicule.

On est pris de vertige, dans d’autres circonstances on aurait honte pour lui, mais il est le représentant des ennemis de la France, nous ne l’épargnerons pas. Si la Russie perd alors il n’y a plus de problèmes pour l’issu du conflit, tout va bien monsieur le ministre. Mais une armée qui perd est censée reculer non ? Elle ne recule pas, elle avance. La macronie ne peut s’empêcher de raconter n’importe quoi, toujours et encore, comme si la vérité était impossible à avouer. Il y a aussi, sans doute, une forme d’exaspération qui frappe la macronie, à ne pas voir la réalité coller à son propos. Et ce besoin d’être au centre des regards et admirée. Alors elle gesticule, elle brasse du vent, parle, parle, parle, tout en se regardant le nombril, puis se congratule, s’applaudit. Mais à l’international le show ne remplit pas la salle, tout le monde se moque de cette macronie et de ce qu’elle peut dire. Plus personne ne nous écoute, surtout, la Russie n’a que faire de ce que nous pensons d’elle.

Séjourné n’est hélas pas le seul à étaler son incompétence sur le sujet. La récente saillie de Bardella vaut largement la triste comparaison. Décidément, une formation sur la géopolitique et la diplomatie est nécessaire pour redonner de la crédibilité à toute cette jeune classe, qui se voit bien plus brillante qu’elle n’est et qui doit surtout s’instruire, si elle veut incarner une alternative crédible. Interrogé sur les buts de guerre supposés inavoués de Poutine, le jeune homme tient un propos lunaire. Il y a une réalité qu’il méconnaît lui aussi, c’en est désolant. Il déclare douter des intentions de Poutine de ne pas vouloir envahir les autres pays Baltes, et se glorifie même d’avoir été le meilleur élève de la classe politicienne française en ayant condamné en premier l’agression de la Russie, subodorant que l’Ukraine ne soit qu’une étape dans cette conquête de l’Ouest… pathétique. Par son effectif et son positionnement, l’opération russe était bien, à l’origine une opération spéciale et pas une armée de conquête massive. Il faudra qu’il reprenne le cours de l’histoire et se plonge dans les déclarations de Hollande et Merkel, sur les accords bidons de Minsk, ainsi que sur les 14000 civils tués par le régime de Kief, au seul motif qu’ils étaient russophones. Visiblement il n’a étudié le dossier qu’à partir de 2022 et il lui manque donc pas mal d’éléments. Mais il ne s’arrête pas là. Il évoque le préalable retrait des troupes russes, chose que même l’oncle Sam n’envisage plus et parle d’une volonté de mettre en place une grande conférence de la paix, dont la France serait à l’initiative. Il devrait reprendre quelques manuels d’histoire pour comprendre comment se passent ces réunions. Soit elles sont à l’initiative du vainqueur qui fait signer la paix, à ses conditions, au perdant. Soit c’est un pays neutre qui se charge de réunir les belligérants et de jouer les médiateurs. Un pays neutre monsieur Bardella, c’est un pays qui ne se mêle pas du conflit, c’est-à-dire qui ne sanctionne personne et qui ne fournit pas d’armes. La France comme tous les pays européens est totalement disqualifiée pour jouer ce rôle. Il y a fort à parier que Poutine ne voudra à la table des négociations aucun des ces cobelligérants qui s’ignorent. Il avait même relégué Macron, lors de sa dernière visite, au bout d’une table de dix mètres de long, ce qui avait fait rire la planète informatique et les chancelleries du monde entier.

Le niveau de nos élites est d’une faiblesse à faire peur. Ces questions sont trop importantes et portent des conséquences suffisamment graves pour n’être confiées qu’à des spécialistes. Avant de se chercher une stature d’homme d’État, Bardella doit prendre la peine de s’informer auprès de gens compétents, il doit bien y en avoir au RN, non ? Que la macronie raconte n’importe quoi, soit, on est habitué, mais si même les oppositions, qui sont notre espoir, se laissent entraîner dans semblable médiocrité, on peut avoir des doutes sur le reste. La France doit travailler au changement de paradigme, sortir de la doctrine de la victoire de l’Ukraine comme seule alternative, sortir de la co-belligérance et travailler, au niveau européen à sortir d’un système de sanctions économiques dont le seul effet à été de ruiner nos finances et nos industries. Bardella ne doit pas s’enferrer avec la macronie dans l’impasse mais proposer une autre façon de s’en sortir, il n’en prend hélas pas le chemin.

Politique française et parasitologie

H16

19/2/2024 - Dominique Voynet a récemment servi à nous rappeler que certains politiciens relevaient régulièrement le défi de provoquer des dégâts bien après leur mandat.

Son nom est en effet réapparu alors que des troubles secouent actuellement le département français de Mayotte, dans lequel elle a eu l’occasion de sévir en tant que directrice, jusqu’en 2021, de l’Agence Régionale de Santé locale : interrogée en avril 2023 au sujet des centaines de milliers de Comoriens qui affluent dans l’île sans qu’un contrôle efficace des frontières n’endigue leur flot, elle proposait alors de leur distribuer des visas pour venir en métropole, jugeant qu’en les saupoudrant un peu partout en France, l’impact de leur venue serait à peu près invisible.

Voilà qui ne manquera pas d’animer le débat en cours actuellement, même si on doit légitimement se poser des questions sur la pertinence et l’efficacité réelle de la proposition de Voynet, d’autant que son historique, en matière de résultats palpables, est absolument consternant.


Eh oui : l’idée de saboter la filière nucléaire française, c’est essentiellement elle, comme certaines archives en témoignent, alors qu’elle était ministre de l’Environnement sous le gouvernement Jospin entre 1997 et 2001, et qu’elle s’est assurée que cette filière ne serait pas épargnée par les malus taxatoires européens qui touchent le pétrole, le charbon et le gaz.

Eh oui : la fermeture de Superphénix, c’est essentiellement à cause d’elle, et on se souviendra à bon escient de ses déclarations à ce sujet.


Elle explique ainsi, frétillante d’aise, avoir fait “économiser” des milliards d’euros aux Français en faisant arrêter le surgénérateur, qui, au moment de son arrêt, montrait pourtant qu’il fonctionnait très bien et permettait de recycler efficacement les déchets des réacteurs traditionnels, ce qui permettait de garantir à relativement court terme l’indépendance électrique de la France pour quelques siècles au moins… Le projet Astrid en sera d’ailleurs la continuité avant d’être arrêté, avec la même vista politique, par une autre brochette de nos parasites indéboulonnables : le projet fut mis en pause pendant le quinquennat de Hollande, placardisé par différents minustres de l’environnement comme Hulot ou De Rugy, et arrêté définitivement par nul autre que Macron.

Car c’est bien de cela qu’il s’agit en fait : cette surprenante capacité de certains de nos politiciens à durablement engendrer la misère et la destruction dans leur sillage, qu’ils soient ou non aux commandes, et ce même bien longtemps après que les électeurs se soient débarrassés d’eux.

La tristesse est ici bien sûr que Voynet est très loin d’être la seule dont les Français n’arrivent pas, semble-t-il, à se dépêtrer. En pratique, le pays est actuellement rempli de ces grouillants dont on ne fera jamais de farine qu’ils s’emploient pourtant à nous insérer dans toutes les préparations culinaires industrielles du moment.

Prenez François Bayrou, qui parvient malgré tout, en usant essentiellement de son pouvoir de nuisance dans l’extrême-centre mou républicain dans lequel il grenouille depuis plus de quarante ans : bien qu’ayant amplement démontré l’ampleur de sa médiocrité dans tous les postes qu’il a occupés, la République semble ne pas savoir se passer de lui. Les derniers rebondissements judiciaires le concernant donnent une assez bonne idée du taux d’agacement de ses petits copains-coquins autour de lui, actuel chef de l’État en premier…

Doit-on évoquer le parcours de Laurent Fabius, dont la trajectoire aurait dû l’emmener, dans un pays sain et bien géré, au fond d’une cellule de prison pendant quelques années, et qui se retrouve pourtant à la tête du Conseil constitutionnel et dont les performances ont été si furieusement négatives que l’institution a maintenant perdu toute crédibilité ?


Peut-on évoquer, sans glousser, le cas de Jack Lang, indépassable vestige de la Mitterrandie triomphante et dont l’âge avancé ne semble en aucun cas poser obstacle à émarger aux frais de la République ?

Ce ne sont que quelques exemples, mais ils illustrent bien le recyclage systématique et navrant d’individus qui n’ont jamais réussi à démontrer leur capacité réelle à réaliser quoi que ce soit de positif pour les Français. Alors que le patrimoine personnel de ces politiciens n’a jamais cessé de croître, le gain des Français à leur présence n’a lui jamais été évident et il semble clairement négatif pour beaucoup voire abyssal pour quelques spécimens.

Il en va de même pour la dernière gagnante d’un tour gratuit de manège au frais du contribuable, Nicole Belloubet, dont une partie des Français semble avoir oublié qu’elle leur a pourtant déjà coûté fort cher, rien que sur le plan sociétal.

Pour rappel, celle qui vient d’être collée à la place d’Oudéa-Castéra comme ministre de l’Éducation nationale s’était illustrée comme Garde des Sceaux (eh oui) pendant les années de pandémie. Après avoir consterné nombre de Français en inventant – dans la plus parfaite décontraction juridique – le délit de blasphème (en France laïque, c’était assez phénoménal) en tentant de calmer ce qui allait devenir l’affaire Mila, elle avait eu la riche idée de libérer un paquet de prisonniers pendant la pandémie.

Que peut-on attendre d’elle dans son nouveau ministère ?

Probablement une nouvelle enfilade de renoncements et d’aplatissements, indispensables nuggets de cette faillite française que l’actuel pouvoir s’obstine à insérer partout où il le peut pour camoufler son propre vide politique… Et ce alors même que l’institution est déjà gravement détériorée précisément par ses renoncements multiples sur les dernières décennies (que ce soit en matière de niveau général des enseignements ou même de discipline basique) et son aplaventrisme lamentable devant l’entrisme assez clair des islamistes (Samuel Paty, Dominique Bernard n’auront pas l’occasion de le constater davantage, hein), le #pasdevague y ayant été érigé en véritable modus operandi.

Autrement dit, comme les précédents exemples évoqués dans ce billet, Belloubet a été récompensée des dégâts visibles et profonds qu’elle a fait sur la société française par un poste lui donnant l’occasion d’en remettre une nouvelle louche.


L’évidence crève les yeux : tous les parasites républicains se tenant tous par la barbichette les uns les autres, les institutions françaises se retrouvent à se refiler les patates chaudes, les escrocs et les incompétents dans un jeu perpétuel de chaises musicales entre imbéciles, corrompus, pervers et psychopathes (cumul et panachage possibles). On n’arrive plus à se débarrasser de ces aigrefins qui hantent maintenant les couloirs républicains depuis des décennies, indéboulonnables malgré les dévastations qu’ils ont provoquées de façon systématique quand ils étaient en poste.

Certes, les limitations strictes du nombre de mandats et de la durée totale à des postes électifs entraîneraient en partie un très nécessaire renouvellement d’une partie de cette caste grouillante de parasites. Ne nous leurrons pas : cela resterait bien sûr insuffisant et tous les problèmes français ne sont pas dus, loin s’en faut, qu’à une poignée d’apparatchiks indéboulonnables…

Mais cela constituerait cependant un indispensable début pour envisager enfin la purge dont le pays a le plus grand besoin.


https://h16free.com/2024/02/19/76787-politique-francaise-et-parasitologie

18 février 2024

mélimélo

⬦ Macron annonce encore trois milliards pour rétablir l'hôpital français où s'enchaînent les décès de gens laissés sans soins aux urgences, et pour sortir de la crise agricole.
Rectification : 3 milliards pour Zelensky.
Catherine Gaillard

⬦ L'Allemagne réunifiée veut maintenant la guerre.
Ce n'est pas une bonne nouvelle.
Ah oui, Scholz est un « Socialiste »…
Le dernier en Allemagne qui voulait la guerre et qui était « Socialiste » était aussi « National ». Ça devrait inquiéter.
« L'Union européenne, c'est la paix ! »
Gilles Casanova

⬦ Le fascisme prend naissance dans la croyance que quelques hommes, prétendument supérieurs, sont autorisés à faire le bien de l’humanité contre son gré.
Marc Amblard·

⬦ Quand un pouvoir veut tout contrôler et tout censurer, quand il ne cesse de dire à ses sujets, par des lois contraignantes et punitives, ce qui est bon ou mauvais pour eux dans quelque domaine que ce soit, quand il ne supporte aucune opinion contraire aux siennes, ce pouvoir se nomme dictature. C’est ce qu’il est en train d’arriver à la France.
Radu Portocala

⬦ Dans un monde submergé par l'absurde et l'angoisse, les narratifs biaisés mais caressant dans le sens du poil les affects de populations désinstruites, trouveront toujours preneurs.
Vincent Verschoore

⬦ Je me marre… dans certaines capitales d’Asie, il y a des singes en liberté dans la ville, qui sont sacrés. Ils zonent toute la journée, font leurs besoins partout, vivent de rapines et se promènent en bandes. Ils s’en prennent régulièrement aux riches touristes, pour les dépouiller de leurs biens, ce qui se mange et qui brille. Heureusement que chez nous il n’y a pas de singes sacrés…
Pierre Duriot

⬦ On résume l'avis du Conseil d'État : « Si vous êtes un chroniqueur fiévreusement macroniste ou woke, vous êtes un journaliste neutre et objectif ; si vous émettez des critiques au woke ou au macronisme vous êtes alors un militant dont le temps de parole doit être décompté pour l'opposition » !
Gilles Casanova

⬦ Les gens négatifs qui sont positifs au covid, ça doit leur faire drôle d'être positif à quelque chose...
Nathy

⬦ Je le vois bien autour de moi, l’ingénierie sociale a tellement bien fonctionné que les plus cons qualifient quiconque pense différemment du discours émanant de la TV, de complotiste, de conspirationniste, d’extrémiste, d’anti science, de pro Poutine, tous ces qualificatifs à la mode…
Nicolas M

⬦ La peine de mort n'est pas abolie en France, il suffit de lire les faits divers.
Pascal Biston

⬦ Les signes s'accumulent que l'OTAN se prépare à une confrontation directe avec la Russie. Une petite guerre en Europe, ce serait tout bénéf pour l'oncle Sam. Problème : la Chine ne pourrait pas rester les bras croisés.
Tout montre que l'Ukraine n'est qu'un prétexte - comme le furent les Balkans en 1914 - pour le grand repartage du monde. Ceux qui ne veulent pas voir ce qui est sous nos yeux devraient consulter l'ophtalmo...
Denis Collin

⬦ Récit : Ce qui menace les citoyens, ce sont les dérives sectaires.
Réel : Ce qui menace les citoyens, ce sont les dérives totalitaires.
Alexis Haupt

16 février 2024

Radu Portocala

Je regarde très rarement CNews, et toujours à petites doses. Mais cela, bien entendu, n’a aucune importance. Ce qui est important, c’est que Reporters sans Frontières, organisation autrefois respectable, ait saisi le Conseil d’État au sujet des émissions diffusées par cette chaîne, et de ce que les délateurs considèrent être une absence de « pluralisme » et de « diversité des courants de pensée » tant chez les modérateurs que chez les invités. Le Conseil d’État, ayant trouvé que la délation était opportune, a demandé à l’ARCOM de faire le nécessaire.
Il faut se demander, d’abord, qu’entend-on par pluralisme d’une chaîne d’information. Faut-il, avant de les embaucher, vérifier les sympathies politiques des journalistes et organiser des rédactions bigarrées - qui, par la force des choses, se trouveraient dans un blocage permanent ? Faut-il, en préparant une émission, prendre soin d’avoir sur le plateau un représentant de chaque mouvement politique et faire signer à ces gens, auparavant, une déclaration sur l’honneur ? Faut-il compter, à la seconde près, leur temps de parole, afin que l’équilibre soit parfait ? Ou faut-il, tout simplement, pour être acceptable, n’avoir que des journalistes de gauche et des invités de gauche, qui débattent exclusivement des bienfaits de la politique de gauche ?
De vastes opérations de censure se mettent en place - et pas seulement en France, mais dans tout le monde occidental. La bien-pensance totalitaire est sur le point de s’installer dans nos sociétés, et rien, ou presque rien, ne s’y oppose. Des écrivains - et non des moindres - ont été interdits de publication et doivent se contenter de « samizdats » comme dans l’URSS de Brejnev. Des journalistes n’ont plus leur place dans aucune publication. Des conférences sont interdites par les révolutionnaires. Des journaux sont punis par le retrait des réclames. On finira bien par museler ou interdire une chaîne de télévision.
Et on se contentera de rouspéter un temps, puis on oubliera. On oubliera même qu’une époque fut où il était possible de dire et d’écrire ce que l’on pensait. Et quand on sera tous muets - et, finalement, contents de l’être - ILS ne seront plus embêtés pas qui que ce soit et ILS pourront laisser ouvertes les portes de la prison. Parce que l’envie ou les raisons d’en sortir auront été étouffées par le grand, le sinistre silence de l’orde nouveau.

L’article 4 signe la fin de la démocratie

Gilles La Carbona


« L’idéologie ! C’est elle qui donne au crime sa justification et au scélérat la fermeté durable dont il a besoin. Elle lui fournit la théorie qui lui permet de blanchir ses actes à ses propres yeux comme à ceux des autres et de recueillir, au lieu de reproches et de malédictions, louanges et témoignages de respect. Ainsi a-t-on vu les inquisiteurs s’appuyer sur le christianisme, les conquérants sur la grandeur de leur patrie, les colonisateurs sur l’idée de civilisation, les nazis sur la race, les Jacobins et les bolchéviks sur l’égalité, la fraternité et le bonheur des générations futures ». A. Soljenitsyne, l’Archipel du goulag.

Hier par manque de députés, la macronie irritée du premier vote défavorable de l’article 4 de sa loi sur les dérives sectaires, à enlevé une virgule ici, remplacé un mot par son synonyme là et en seconde lecture a trouvé une majorité aveuglée par l’argutie, pour le rétablir. La démocratie a une fois de plus chancelé sous les coups répétés et ignobles de ce pouvoir qui n’hésite plus à détruire tout ce qui peut le mettre en difficulté. Le débat contradictoire est dangereux pour lui, il l’évite, le contourne et face à ses mensonges n’a d’autre alternative pour s’en sortir que de l’interdire, non sans se gausser de quelques insultes et ostracisations au passage. On ne peut supprimer les idées, alors on les rend illicites et leur énoncé devient un délit. A l’heure où ces hypocrites vont se rassembler pour un vibrant hommage à Badinter, incarnation de la justice, les mêmes s’autorisent à piétiner le principe de liberté d’expression, au nom d’un scientisme idéologique des plus nauséeux. La forfaiture est d’autant plus douce à leurs yeux qu’elle se vautre dans la fraude sémantique, l’amoralité la plus abjecte.

L’imposture est de taille, elle est la marque des pires individus, ceux qui se réclament d’une exemplaire loyauté pour sauver la liberté et qui agissent contre le précepte même, qu’ils prétendent défendre. Ce sont des pervers narcissiques, jouant sur l’emprise des contraires pour désorienter et influencer les esprits, au point de faire adorer ce que le bon sens hier honnissait à raison. L’article 4 n’est rien d’autre que l’arbitraire, autorisé pour mettre en prison des médecins qui ne penseront pas comme le pouvoir exige qu’ils le fassent, ou réfuteront les traitements qui auront été décrétés comme seuls valides. Mais c’est Poutine l’ignoble dictateur, Trump l’infâme extrémiste, Marine Le Pen la menace pour notre nation ! Ceux qui ont voté cet article, conscients des avis du Conseil d’État sur sa non-constitutionnalité, ont commis un crime. Le terme n’est pas plus exagéré que n’est l’idée de pouvoir emprisonner toute personne qui aura le malheur de ne pas penser comme les liberticides macronistes. Comme toujours, la critique qu’ils ne supportent pas est mise à l’index, déclarée subversive parce que gênante.

Que direz-vous à vos enfants lorsqu’ils se rendront compte qu’exprimer une opinion peut les conduire en prison et que c’est vous, leur parent, qui en êtes à l’origine ? Est-ce le visage d’un pays libre, mieux, d’une science ouverte et prospère ? Bâillonner des Raoult ou des Peronne, sous le seul prétexte que leur discours vous dérange, comme l’explique Véran, ne protège personne. Aujourd’hui vous vous en prenez à la médecine, et demain, quel sera l’autre thème pour lequel vous jugerez que tout débat doit être prohibé car proclamé par vos soins comme déviant ? En rétablissant cet article vous vous inscrivez dans la lignée des dictatures les plus infâmes, de celles qui ont brûlé les livres. Aucun esprit libre ne peut accepter ces relents de goulag, aux faux accents de justice et de vérité. Vous n’avez pas œuvré pour protéger la liberté de pensée, vous lui avez sectionné les ailes. Il y a des principes que l’on défend et qui grandissent les hommes, et des actes qui les salissent. Celui d’avoir voté l’article 4 entre dans la seconde catégorie.

Ceux qui n’étaient pas là, jugeant que l’important était ailleurs, ont failli. Leur désintérêt pour le sujet a mis en péril l’équilibre précaire qui fait tenir debout une démocratie. L’heure est très grave. Une telle loi est digne des pires dictatures, de celles qui menèrent au Goulag des écrivains pour avoir contesté un pouvoir, affiché des idées contraires à celles martelée comme bonnes. Il ne restera plus qu’à attendre le jugement du Conseil constitutionnel, en espérant qu’il suive les conclusions de ses collègues du Conseil d’État. Le Sénat retirera sans doute une fois de plus l’article incriminé, et la Commission Mixte Paritaire échouera. Le gouvernement donnera le dernier mot à l’Assemblée nationale et il ne restera qu’une motion de censure pour faire tomber le gouvernement : peu probable. Seul le Conseil constitutionnel devra trancher. On peut donc craindre le pire, mais on attendra avec impatience les arguments qu’il avancera pour aller contre l’avis étayé du Conseil d’État. Pour l’heure les députés ont failli, une fois de plus. Grâce soit rendue à ceux qui se sont battus contre cet article, honte aux autres. On a vu les artistes se répandre en tribune pour dénoncer la loi immigration, vont-ils se mobiliser avec la même fougue pour la liberté d’expression, ou ce sujet-là ne les intéresse-t-il pas ?

Une extension galopante du domaine de la censure

H16

16/2/2024 - La macronie panique et l’extrême-centre, devenant totalitaire, a visiblement les mains moites. Cette semaine, ils ont mis les bouchées doubles pour enfin faire taire la dissidence. Il était temps : un peu plus, et les gens allaient s’exprimer librement !

D’un côté, l’Assemblée a voté mercredi la nouvelle loi de lutte contre les sectes et, notamment, son article 4 offrant une véritable autoroute (de celles qui virent le jour en Allemagne dans les années 30) à des dérives massives en matière de liberté d’expression, puisque cet article vise à créer et punir un nouveau délit de provocation à l’abstention ou à l’abandon de soins médicaux, cette “provocation” pouvant prendre des formes extrêmement variées, allant du démarchage direct jusqu’à la publication d’opinions, même étayées, sur internet.

De l’autre, ce mardi, un petit télégraphiste de la macronie, Christophe Deloire, commodément nommé en novembre 2023 à la tête des États généraux de l’information alors qu’il est en même temps Directeur général de Reporters Sans Frontières (RSF), exulte de la récente décision du Conseil d’État de demander à l’ARCOM (ex Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, CSA) de prendre des mesures pour forcer CNews à mieux respecter le “pluralisme politique” sur son antenne. En effet, Deloire avait en novembre 2021 et au nom de RSF demandé à l’autorité de mettre en demeure cette chaîne afin qu’elle respecte ses obligations légales “relatives à l’honnêteté, à l’indépendance et au pluralisme de l’information”, tsoin tsoin.

Depuis et si l’on s’en tient aux informations officielles, les quelques protestations entendues ici et là furent feutrées, limitées et n’auront pas d’impact tant elles proviennent des mêmes groupes séditieux de complotistes sectaires et des franges extrêmes de nos politiciens dont on peut s’affranchir de tenir compte entre gens de bonne compagnie. Circulez, il n’y a rien à voir.


En revanche, pour ceux qui fréquentent un peu les réseaux sociaux (surtout ceux que le pouvoir n’a pas oint), la macronie met clairement le turbo sur la censure de l’opinion publique dissidente.

L’article 4, par exemple, n’est pas exactement passé sans heurts à l’Assemblée.

Dénoncé pour son côté liberticide par le Conseil d’État, le Sénat et le Conseil national des Barreaux, il a sans surprise déclenché le dépôt d’un amendement d’une partie de l’opposition pour le supprimer. Amendement qui est passé malgré le vote des petits soldats macronistes. Qu’à cela ne tienne : à l’instar d’un certain traité qui avait été rejeté par un référendum populaire et qu’il fallut valider en douce par un vote de godillots parlementaires, un nouveau vote rétablissant effectivement cet article fut imposé en fin de journée.

On appréciera, au passage, la montée au micro d’Olivier Véran pour expliquer l’importance du vote de cet article, prétendant sans vergogne que cette loi permettra de protéger les plus fragiles. Ils ont pourtant été copieusement piétinés par lui et sa clique méphitique pendant les Gilets jaunes, pendant la pandémie et ils le sont encore actuellement, à chaque fois qu’un type se fait larder de coups de couteau fou, qu’un autre meurt sur un brancard aux urgences, qu’un agriculteur se suicide, qu’un chef d’entreprise plie bagage, qu’un pauvre coupe son chauffage, et à chaque fois qu’un type osera décrire le réel, remettre en cause la doxa gouvernementale et que cette loi condamnera.

Mais bon, après tout, qu’attendre d’un valet sans vertèbres dont la parole s’est démonétisée d’elle-même à chaque fois qu’il s’est approché d’un micro ?


Quant à l’admonestation de l’ARCOM à l’encontre de CNews, elle laisse pantois puisqu’elle aboutit à ficher les journalistes et les chroniqueurs en fonction de leurs penchants politiques, afin de déterminer le temps d’antenne des uns et des autres et juger de la neutralité de l’une ou l’autre chaîne. On attend donc avec gourmandise l’obligation qui sera faite aux chaînes du service public de recevoir quelques personnalités qu’elles refusent jusqu’à présent d’inviter.


Ne rêvez pas, il n’en sera jamais rien : si la chasse est ouverte, c’est exclusivement contre les sorcières “de droite”, c’est-à-dire tout ce qui n’est pas de gauche marxiste, collectiviste et trotskiste, d’extrême-gauche mélenchoniste ou de ce centre gluant actuel qui rappelle furieusement la pure gauche socialiste d’il y a 20 ans.

En réalité, le glissement qui s’est opéré depuis au moins 20 ans aboutit à la situation actuelle où tout ce qui n’est pas purement à gauche de la gauche est immédiatement qualifié de fasciste par une intelligentsia tournée exclusivement sur elle-même. Pire, la racaille macronienne n’a rien trouvé de mieux qu’utiliser cette dérive pour étiqueter toute opposition comme provenant forcément d’un extrême, et lui distribuer du “facho” d’autant plus pratique que cela lui permet d’utiliser la loi pour lui intimer le silence.


On assiste simplement à la radicalisation ultime de cette population férocement conformiste et violemment bien-pensante, à mesure qu’elle saisit avec effroi la perte d’influence de plus en plus rapide de ses idées de merde.

Comme je le soulignais déjà dans un récent article précédent, il devient impossible de nier cette rapide déconfiture des médias traditionnels, complètement inféodés à l’État soit par connivences, soit par subventions directes et indirectes, soit simplement par l’autorisation officielle d’émettre, donnée ou refusée en fonction des humeurs du pouvoir.

Or, pour celui-ci, cette déconfiture est vraiment problématique : il tient en place grâce à une propagande servie sans arrêt, qui jusqu’à présent, permettait de camoufler les écarts croissants entre ses discours et la réalité.

Malheureusement, quelques rares plateformes numériques et chaînes d’information refusent de jouer totalement le jeu et laissent une part jugée trop belle aux discours alternatifs, discours qui trouvent là un public en progression quasi-exponentielle : le baratin gouvernemental ne prend plus, et ministres, parlementaires, journalistes et chroniqueurs de révérence le savent et pètent un câble.

L’article 4 n’est qu’une extension de lois déjà existantes (lois Gayssot par exemple) visant à museler les discours alternatifs. D’autres suivront, comme à chaque fois qu’un état totalitaire se met en place, obstinément.

Tout comme les mesures contre RT France, contre Rumble n’ont pas suffi, on peut d’ores et déjà garantir que les mesures qui sont en train d’être mises en place contre CNews ne suffiront pas et que de nouvelles seront rapidement installées. Est-il utile de rappeler que X (la plateforme de Musk) est très officiellement dans le viseur de Thierry Breton ? Quant à la toute récente censure pure et dure de canaux Télégram pour des motifs fumeux, elle ne doit rien au hasard et tout à cette panique qui s’empare des dirigeants actuels : vite, agissons, des gens pourraient lire des opinions et des informations contraires à la Voix Officielle !

La volonté de censure du pouvoir en place ne fait plus aucun doute et il ne s’agit plus de projets.

Ce sont des actes, des lois et bientôt, soyez-en sûr, des condamnations.


https://h16free.com/2024/02/16/76823-une-extension-galopante-du-domaine-de-la-censure

15 février 2024

UNE TROUBLE ODEUR DE SAINTETÉ

Gabriel Nerciat

15/2/2024 - En lisant ce qu'on écrit sur lui depuis trois jours dans le cadre d'un très hâtif procès en canonisation laïque, j'ai réalisé que les deux grands combats de sa vie - celui en faveur de l'abolition de la peine de mort (ainsi que de la perpétuité réelle), puis celui en faveur de la QPC, question préalable de constitutionnalité - étaient sans doute à l'origine des deux "avancées" du droit qui ont le plus affaibli l'État dans l'exercice de sa souveraineté et de ses pouvoirs régaliens depuis quatre décennies.
Je crois qu'il ne faut pas chercher ailleurs la raison pour laquelle libéraux progressistes macroniens et anarcho-socialistes de la NUPES communient dans le culte de l'ancien ministre, dont ils veulent faire prestement, sa dépouille pas encore froide, un "grand homme" de la République.
Pour certains esprits, proches comme le défunt de la grande bourgeoisie d'affaires ou comme ses laudateurs des marges interlopes de la société, la grandeur de la République passe d'abord et avant tout par la contestation assumée des pouvoirs mais aussi des restes de sacralité symbolique qui s'attachent traditionnellement à la figure de l'État.
Abolir la peine capitale, c'est d'abord affirmer dans le cadre solennel de la loi que l'individu même le plus résolument criminogène est investi d'une valeur supérieure à celle de l'État souverain garant de la sécurité et de l'intégrité physique de ses citoyens et de ses fonctionnaires.
Que cette conviction soit défendue au nom des droits du Dieu de la Bible ou au nom des droits universels de l'Homme revient exactement au même.
Mais c'est aussi parce qu'une bonne partie des Français, par-delà l'anathème lancé par Elisabeth Badinter sur les députés RN et LFI qui représentent à peu près 1 Français sur 2, rejettent cette hiérarchie des valeurs progressistes (et/ou chrétiennes) qu'ils n'admireront jamais un personnage de cette envergure, et par conséquent lui dénieront toute légitimité à reposer au Panthéon - surtout aux côtés de Voltaire et de Rousseau qui, par-delà leurs désaccords, pensaient sur ces questions éthiques et politiques exactement le contraire de l'ancien garde des Sceaux.
Il va de soi que je me range dans cette dernière catégorie de citoyens.



LA VERITE D'ELISABETH BADINTER

14/2/2024 - Certains, dans les milieux souverainistes ou conservateurs, affectent d'apprécier ou d'admirer Elisabeth Badinter, cette détestable héritière Bleustein-Blanchet apologiste des mères porteuses, sous prétexte qu'elle défend la laïcité contre l'islamo-gauchisme et ses avatars divers.
Ce ne fut jamais mon cas, et sa décision d'hier confirme que j'avais raison.
Et, en l'occurrence, je ne sais trop qui de Marine Le Pen ou d'Eric Coquerel a raison : ne pas se rendre à l'hommage national comme elle l'a exigé, ce qui vous dispense d'honorer publiquement la mémoire de quelqu'un qu'on n'a jamais admiré et n'avait rien d'admirable ; ou bien s'y rendre afin de montrer publiquement à cette grande bourgeoisie progressiste agonisante que son temps est passé et que la République française n'est pas ou n'est plus sa propriété privée.

14 février 2024

Vaccins covid : de l’intolérance

Gérard Maudrux
14/2/2024

« L’intolérance est une faiblesse d’esprit. » Vauvenargues

LES FAITS

Dans cette crise Covid, j’ai été frappé et attristé de voir émerger les plus vils défauts incontrôlés de la race humaine. On attend des hommes politiques et des médecins qu’ils comprennent l’opinion des autres, même si ce n’est pas la leur, qu’ils comprennent les craintes des autres, qu’ils aient un peu de compassion, qu’ils expliquent au lieu d’insulter. Rien de tout cela. Pire, ils sont très fiers de leurs défauts, l’affichant sur les réseaux sociaux et sur les plateaux télé.

Je veux parler du comportement de certains à l’égard de ceux qui ne voulaient pas se faire vacciner avec un produit totalement nouveau, n’ayant pas fait ses preuves, et surtout dont on ne connaissait absolument pas les effets à moyen et long terme.

On a commencé par les traiter d’» antivax », mot devenu une insulte au même titre qu’assassins, alors qu’ils étaient à jour de tous leurs vaccins, étaient prêts à se faire vacciner comme ils le font chaque année pour la grippe, mais qu’ils voulaient que l’on réponde à leurs questions avant de franchir le pas : qu’est-ce que cela peut faire d’autre ? Au lieu de répondre à ces questions, ne pouvant le faire, on les a agressés, fait passer pour des parias, des nuisibles, des ennemis de la société.

Ce qui m’a frappé dans ce conflit entre vax et non vax, c’est que le conflit ne venait que d’un côté. On a vu des vax, beaucoup de vax, agresser les non vax, mais personnellement, je n’ai pas vu l’inverse. Je ne me suis jamais fâché avec un vax, ni même critiqué. C’est leur choix, leur problème, ce n’est pas le mien, et j’ai toujours respecté leur choix. Par contre j’en ai plaint beaucoup qui l’on fait sans consentement, car contraints, pour survivre, non médicalement mais socialement.

Je ne suis pas le seul à avoir fait cette constatation, une étude a même été faite sur le sujet, publiée dans Nature. Cette étude danoise a pour titre « Attitudes discriminatoires à l’égard des personnes non vaccinées pendant une pandémie mondiale ». Les résultats de l’étude sont basés sur une évaluation de

15 233 personnes, dans 21 pays différents. Le diagnostic est sans appel : conflit à sens unique, ne venant que d’un côté.

« Nous montrons ici que les individus vaccinés contre le COVID-19 expriment des attitudes négatives à l’égard des individus non vaccinés sous la forme d’antipathie, de stéréotypes, de soutien à l’exclusion des relations familiales et de soutien à la suppression des droits politiques… La recherche a révélé que les personnes vaccinées expriment des attitudes discriminatoires à l’égard des personnes non vaccinées à des niveaux aussi élevés ou supérieurs que des attitudes discriminatoires à l’égard d’autres cibles courantes comme les immigrés, les toxicomanes, les détenus. Ce préjugé tend à être unilatéral et ce dans tous les pays, à l’exception de la Hongrie et de la Roumanie ».

En conclusion les auteurs suggèrent que « les autorités devraient éviter d’alimenter une profonde animosité entre les citoyens lors de la gestion de grandes crises sociales, telles que la pandémie de COVID-19 ».

LES RAISONS

Qu’est-ce qui a fait que ces politiques, ces médecins et ces journalistes traitent une partie des Français comme les pestiférés ou des lépreux et fassent ce retour intellectuel dans le XIVe siècle pour la peste noire ou en 1900 avec les lépreux ?

Ignorants, stupides ? Oui. Ces intolérants n’avaient qu’un seul motif pour justifier leur intolérance : vacciner pour éviter de transmettre la maladie aux autres. Or cette affirmation ne reposait sur aucune base scientifique, ce qui n’a pas empêché l’Académie de médecine, l’Ordre des médecins, la Haute Autorité de Santé de se joindre au concert d’ignorants. Il suffisait de lire l’étude préliminaire de Pfizer pour constater que cela n’avait pas été testé, et d’observer pour constater que d’une part cela n’empêchait pas d’attraper la maladie, et que malade, cela n’empêchait pas de transmettre. Soit ils ne savaient pas, et leur discours agressif était inacceptable, soit ils savaient, et leur discours était malhonnête. Pourquoi ne sont-ils pas poursuivis par l’Ordre pour avoir tenu un discours mensonger ?

Là où la malhonnêteté de tous est sans appel, c’est quand on a demandé aux soignants vaccinés et malades de continuer à exercer. On a empêché des soignants non vaccinés, non positifs d’exercer au motif fallacieux qu’ils pouvaient contaminer, tout en poussant des soignants contaminants à continuer de travailler. Où est la logique médicale qui aurait dû être dénoncée par l’Académie et l’Ordre ? Point besoin d’être médecin non plus pour constater la stupidité de ces propos, de ces actes. Ils ont validé cette escroquerie intellectuelle. On a volontairement, en toute connaissance de cause, condamné à une mort professionnelle nombre de soignants dévoués, alors qu’on en manquait ! Au nom de la santé publique ? Non, au nom de la pure bêtise. Ils ont délibérément poussé à des mutilations quand on constate que 65% des EI sont survenus chez les moins de 65 ans, population qui n’avait pas plus à craindre qu’une bonne grippe saisonnière et pour laquelle on n’oblige pas à vacciner. Les premières statistiques venant de Wuhan montraient clairement que la population à risque était âgée, mais qu’il fallait aussi des comorbidités pour que le virus soit létal.

Ces intolérants devraient lire Voltaire et son traité de l’intolérance de 1763 : « Si vous voulez qu’on tolère ici votre doctrine, commencez par n’être ni intolérants ni intolérables », ou encore : « Rien n’est plus dangereux que lorsque l’ignorance et l’intolérance sont armés de pouvoir », et encore : « l’intolérance a couvert la terre de carnage.”

MEA CULPA

Ces fans de l’inquisition, qui rêvent de brûler ceux qui ne font pas partie de leur religion devraient lire Le Monde Diplomatique de février 2024, qui titre : « Soignants suspendus, autopsie d’une erreur ». 
Seront-ils capables de reconnaître un jour qu’ils se sont trompés ? Je ne le crois pas, il leur manque pour cela une case dans leur cerveau. Vous verrez qu’ils sont prêts à recommencer demain, leur caractère est dans leurs gènes.

“Face à l’intolérance et à la haine, il n’y a pas de transaction possible, pas de compromission possible, pas de débat possible.” Discours de Jacques Chirac à Rennes le 23 Avril 2002.

LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ.

Ces fanatiques ont bafoué les valeurs de la France.

Liberté ? Ils ont bafoué la liberté de réfléchir, de penser, de débattre, de choisir, d’opinion, d’expression, de décider… Cette secte prône même la prison pour toutes ces libertés (Art 4).

Égalité ? L’égalité des droits, c’est aussi le droit pour chacun d’être différent et les excès de l’égalitarisme conduisent au totalitarisme, à la dictature.

Fraternité ? Ne parlons plus de fraternité quand on monte les Français les uns contre les autres, quand on monte des professionnels les uns contre les autres, quand on détruit des familles. Pour les médecins, je citerai toujours Voltaire et son traité sur la tolérance : « Puissent tous les hommes se souvenir qu’ils sont frères”.