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24 février 2024

Gilles La Carbona

24/2/2024 - (...) La tutelle de l’Europe est devenue insupportable mais elle l’est pour tout, notamment avec l’énergie, contraignant la France à des augmentations tarifaires injustifiées. C’est donc une réponse non pas financière directe qui pourra mettre un terme à cette crise mais bien politique, à savoir un grand débat sur l’avenir de notre nation au sein d’une organisation tentaculaire, technocratique et inhumaine. Doit-on se sacrifier au nom d’un fédéralisme qui ne tient pas compte des intérêts de nos paysans, pas plus qu’il ne se soucie de notre autonomie énergétique, sanitaire, militaire… La question de notre maintien dans cette UE doit être débattue et posée clairement. Reculer sous le prétexte qu’une indépendance souveraine n’est plus viable est un non-argument au regard de l’histoire et des capacités de notre pays. D’autres y parviennent qui ne sont pas mieux lotis que nous, serions-nous voués à n’être que des alliés obligés, vassalisés, au prétexte que nous sommes en Europe et français de surcroît ? Le bilan est sans appel, cette généreuse Europe qui devait nous apporter la paix et la prospérité, nous a conduits à la ruine et à la dépendance. Il est temps d’ouvrir les yeux et d’oser poser les vraies questions directement aux Français.

23 février 2024

Vincent Verschoore

23/2/2024 - L'armée ukrainienne manque de soldats, alors qu'elle affiche un contingent officiel de 800 000. Curieusement, peu d'euro-atlantistes se présentent aux bureaux de recrutement, alors qu'on les sent toujours très motivés pour faire couler le sang ukrainien - à bonne distance. La promesse euro-atlantiste faite par von der Leyen et Breton de livrer un million d'obus ne sera pas tenue. Bon, ça on le savait depuis le début, et les promesses de psychopathes n'engagent que ceux qui y croient. La guerre des drones FPV (pilotés) semble avoir atteint un plateau, avec des contre-mesures de chaque côté diminuant leur efficacité offensive.
Reste que cette mort qui tombe perpétuellement du ciel, sans prévenir, doit laisser des traces psychologiques assez terribles chez les survivants. De nombreux soldats américains (15% du contingent) ayant servi en Irak et en Afghanistan sont revenus avec le PTSD (post-traumatic stress disorder), alors qu'ils subirent d'assez faibles pertes (un peu plus de 5 000 morts et de 50 000 blessés, sur une période de vingt ans). En Ukraine, sur une période dix fois plus courte, les pertes sont 30 à 40 fois plus élevées. Dans quel état reviennent les survivants d'une telle boucherie, surtout s'ils se rendent compte que tout ceci sert avant tout les intérêts industriels et géopolitiques américains ?


Denis Collin

La razzia des terroristes du Hamas le 7 octobre 2023 a déclenché une riposte d'une violence insupportable. On voit des "amis d'Israël" qui soutiennent inconditionnellement les crimes de guerre commis sous la responsabilité du corrompu Netanyahou et avec des "amis" pareils, Israël n'a pas besoin d'ennemi. La destruction du Hamas, oui ! Au prix de la vie des milliers d'enfants, non ! Les frappes aveugles sur Gaza, la théorie de la responsabilité collective des Palestiniens, tout cela enclenche un cycle de violences et de guerre qui rend toute paix impossible et menacera à terme l'existence même d'Israël. 7 ou 8 millions de Juifs contre 300 ou 400 millions d'Arabes : en histoire, c'est le nombre qui finit toujours pas imposer sa loi. Il faut exiger un cessez-le-feu immédiat et arrêter le bras meurtrier de tous les meurtriers de la région. Rouvrir des négociations et préparer l'évacuation des colonies de Cisjordanie. Cela peut paraître purement utopique. Mais toute autre solution mène au chaos et s'inscrira comme un anneau de la chaîne qui conduit à une nouvelle guerre mondiale.

Les violeurs, quand ils sont de gauche, sont-ils moins traumatisants ?

H16

23/2/2024 - Sapristi, voilà encore un fois que les turpitudes sexuelles d’une personnalité de gauche la rattrapent !

Certes, la presse s’est fait discrète sur les petits ennuis qui semblent s’accumuler sur Gérard Miller, psychanalyste vedette des médias de gauche et distributeur automatique de morale pour ceux-là, mais il n’en reste pas moins qu’une cinquantaine d’accusations de viol et d’agressions sexuelles, cela commence à faire beaucoup.


De nos jours, il y a maintenant quelque chose de classique à observer la chute d’un de ces chantres du politiquement correct : plus les barils de moraline sont gros, plus ils sont nombreux, plus la personnalité les débite telle une usine en pleine frénésie, et plus le doute doit s’installer sur sa probité et sa rectitude réelle.

Néanmoins, Miller bénéficie dans la presse d’une mansuétude particulièrement importante et s’il y a bien sûr quelques articles consacrés à cette affaire, on en observe beaucoup moins, et beaucoup moins virulents que lorsqu’il s’agissait d’un autre Gérard, Depardieu en l’occurrence : de façon plaisante, au moins l’explosion en v(i)ol d’un homme de gauche provoque-t-elle moins de gaspillage d’encre et de tribunes passionnées dont on devrait au passage imposer des quotas (qui, pour 2024, auraient probablement été atteints dès ce mois de février).

Ce “deux poids, deux mesures” n’échappe qu’aux plus obtus tant il a été institutionnalisé : la publicité des actes sera d’autant plus grande que les perpétrateurs servent ou non le récit officiel (on se souviendra de l’amnésie commode des médias lors de la vague d’agressions sexuelles au nouvel an à Cologne en 2015, les agresseurs n’étant malheureusement pas assez occidentaux pour en faire un nouveau cas de dérapage du patriarcat blanc).

Pour Miller comme pour Depardieu, il reste encore du travail à la Justice pour trancher, même si le tribunal populaire s’en est déjà chargé pour l’acteur et n’a pas été convoqué pour le psychanalyste médiatique.

Cependant, on notera que ce genre d’affaires revient fréquemment, avec insistance même.

Récemment, c’est Sébastien Cauet, l’animateur de radio, qui s’est retrouvé accusé d’agressions sexuelles, et l’actuelle vague de témoignages suite aux accusations de Judith Godrèche envers le réalisateur Benoit Jacquot, semble pousser nombre de personnalités à révéler certaines pratiques du milieu du spectacle français au point que certains parlent déjà d’un #MeToo à la française.

Certaines font d’ailleurs ressortir leur indécrottable misandrie : tous les hommes sont des violeurs (et certains sont, en surcroît, ultranéolibéraux ce qui achève de les placer dans la case des démons ultimes), et, comme le résume une Sandrine Rousseau jamais en retard d’une ânerie, on ne peut plus compter sur aucun d’eux (mais on en reparlera quand il s’agira de porter quelque chose de lourd).


Au passage, s’il est très raisonnable de se méfier des hommes de gauche que Sandrine fréquente (la toxicité de l’une attirant sans le moindre doute la toxicité des autres), la généralisation est encore une fois la marque indélébile des collectivistes qui ne savent décidemment fonctionner que par gros ensemble : l’individu et ses complexités, ses spécificités semblent inatteignables pour Sandrine qui montre une fois encore ne pas parvenir à comprendre que non, même si elle le dit et le répète, non, décidément non, tous les hommes n’ont pas tous les mêmes comportements et l’actuelle multiplication des affaires ne démontre pas qu’ils sont des coupables, mais plutôt que certains milieux qui cultivent l’entre-soi, le réseautage et les influences, ont trop longtemps couvert les agissements criminels de certains de leurs membres et ont laissé prospérer certains comportements.

Le milieu de la culture est particulièrement gangrené, celui de la politique et des médias en sont deux autres, et la pauvre Sandrine, toxique égérie de ces milieux, aura bien du mal à en sortir. Pire, elle ajoute ses émotions mal canalisées à des situations déjà complexes dans une contre-productivité assez symptomatique des mouvements turbo-féministes actuels qui ont transformé la demande légitime pour une égalité en droit entre les hommes et les femmes (largement obtenue d’ailleurs) par une forme maintenant avancée de misandrie qui aboutit à des effets de bords de plus en plus problématiques.

Depuis les accusations à l’emporte-pièce qui aboutissent à des non-lieux, non sans avoir trainé certains dans la boue, jusqu’à certain procès retentissant qui se termine par une condamnation de celle que ces mêmes passionarias féministes présentaient comme victime, il apparaît que ces mouvements tendent surtout à diviser hommes et femmes de façon de plus en plus radicale.


En l’espace de quelques décennies, la société occidentale a vu la famille traditionnelle, l’un de ses piliers les plus fondamentaux, attaquée sans relâche sous différents prétextes. À présent, la misandrie est quasiment une opinion à la mode, ce qui n’est pas sans conséquence sociétale concrète : les hommes et les femmes se méfiant les uns des autres, les mariages sont en chute libre sans que les arrangements (notamment “pacs”) compensent, le célibat explose, et, plus fondamentalement, la natalité en prend un sérieux coup (et si cela devient compliqué pour les gens normaux, c’est presque impossible pour les militantes féministes hétéro)…

Alors, clairement, il faut moins de ces Miller et de ces Depardieu, et pas seulement dans le monde du spectacle, dans les médias et dans la politique. Mais il faut aussi moins de Sandrine Rousseau, de misandres sans bornes et autres semeuses de dissensions (dans les couples et ailleurs).

Il est plus que temps de revenir à un discours nuancé entre les hommes et les femmes et ce n’est malheureusement pas avec la classe médiatique et politique actuelle qu’on y parviendra…


https://h16free.com/2024/02/23/76861-les-violeurs-quand-ils-sont-de-gauche-sont-ils-moins-traumatisants
Cédric Zaroukian

SOUS CONTRÔLE (sanitaire)
une satire de la gestion sanitaire et de la docilité ambiante

Sommes-nous en train de glisser lentement mais sûrement vers une société de contrôle ? Une société faussement bienveillante où l'individu ne cherchera pas à résister puisqu'il ne se sentira pas enfermé mais protégé par ses oppresseurs.

⇒ https://youtu.be/nyFqcS-aDjo

22 février 2024

Adriana Kezaco

Je l'ai déjà expliqué je ne sais combien de fois. Le régime politique de la Russie ce n'est pas de la dictature c'est une démocratie autoritaire. Je ne vois pas d'autre termes pour la classer.

Par démocratie autoritaire il faut entendre un régime que ne peut comprendre une personne n'ayant jamais vécu en Russie.
- C'est, contrairement à ce qui est dit, plus démocratique que la France, la meilleure preuve étant la grande quantité de référendums proposés en Russie. En France c'est zéro depuis 19 ans !
- C'est démocratique dans le sens aussi on peut librement penser, donner son avis, exprimer son opinion avec d'autres personnes.
- On peut circuler librement dans toute la fédération à condition d'avoir sur soi une pièce d'identité. Accessoirement, un détail, il n'y a aucun péage d'autoroutes.
- On peut faire ce que l'on veut tant que l'on n'enfreint pas les lois.
Exemple : si vous avez un jardin ou des terres classées cultivables et que vous produisez plus de légumes que nécessaire, rien ne vous interdit de vendre vos légumes, voire des plats ou des conserves que vous avez préparés en posant une petite table dehors et en vendant votre marchandise. C'est toléré pour des quantités raisonnables car l'Etat comprend bien que c'est un complément utile quand vous avez un petit salaire ou une petite retraite.

Si vous voulez avoir des terres cultivables de grande superficie, ça ne s'achète pas, cela se loue pour un prix très bas et le bail est de 49 ans renouvelable.

Vous pouvez créer votre entreprise facilement et rapidement, les charges sont faibles. Si vous créez une entreprise individuelle (équivalent d'artisan) les charges fiscales et sociales se montent à 6% de votre chiffre d'affaire, rien de plus.

Que ce soit de jour comme de nuit les rues sont calmes dans le sens où personne ne vous importune ou insulte, vous ne vous faites pas arracher votre sac ni votre téléphone que ce soit dans la rue ou les transports en commun. (Comparez avec la France ...)

C'est autoritaire dans le sens ou si vous vous comportez mal en public on ne vous fera pas de cadeau.
Exemple : si la police fait un contrôle d'identité vous présentez vos papiers. Si vous commencez à insulter les policiers ou les menacer c'est direct les menottes et la garde à vue.
Autre exemple, celui qui tente de voler à une personne dans les transports en commun, c'est directement la tôle et pas pour 6 mois avec sursis !
Si vous frappez une personne dans les transports en commun c'est direct la tôle aussi et pour 5 à 15 ans de prison suivant la gravité des faits. Que vous soyez russe ou pas ce sera pareil.
Comparez avec la France, j'en dirai pas plus.

Tant que votre comportement public est correct on vous fout une paix royale. Le droit de manifester existe et soumis à autorisation comme ici. Hormis en cas d'émeutes, ce qui est extrêmement rare. En cas de manif non autorisée vous ne serez pas gazés, vous ne prendrez pas de coups de matraque ou de tirs de LBD dans la tronche. On vous conduira fermement dans un véhicule pour ensuite vous expliquer les règles et payer une amende qui du reste est d'un montant raisonnable. Si vous recommencez ça vous coûtera plus cher, c'est logique.

Et je terminerai par le fait que unanimement tous les Français qui se sont expatriés en Russie ne le regrettent pas et se sentent bien plus libre qu'en France.


Autres informations utiles :
France = alternance politique et mandats de 5 ans.
Russie = pas d'alternance politique et long mandat (déjà bientôt 20 ans pour Vladimir Poutine).
La non-alternance actuelle en Russie est considérée par ceux qui ne connaissent pas la Russie comme une preuve de dictature ou de non démocratie. Ceux qui affirment cela sont soit des crétins soit des propagandistes à la solde de qui vous savez.
Il y a des partis d'oppositions - 3 principalement, le plus important étant le parti communiste qui bon gré mal gré atteint 6%.
Poutine lui oscille entre 75 et 80%. Retenons cela pour la suite.

Explication : la Russie est un territoire immense composé de plusieurs ethnies ayant des religions différentes. Exemple : il y a des musulmans et des orthodoxes principalement mais d'autres également. mais TOUS partagent la même culture globale, les mêmes lois, le même système de société.
(Je vous laisse comparer avec la France ...)
Les dimensions de la Russie font que pour moderniser les infrastructures et les harmoniser il faut beaucoup de temps. 5 ans est bien trop court. En 20 ans la Russie a totalement changé, s'est modernisée à tous les niveaux - sociaux, médicaux, technologiques, transports etc. Arriver à un tel changement a demandé 20 ans d'efforts pour le régime en place.

Pas d'alternance : Ce qui est qualifié de preuve de dictature n'en est pas une. La raison est simple. Le peuple est à minima à 75% satisfait de la politique actuelle et donc de Vladimir Poutine.
Ce peuple est largement conscient de ce qu'était l'époque de l'URSS et de ce quelle est à présent.
Sur ce point d'ailleurs, l'histoire de la Russie est enseignée en détail à l'école, à cela s'ajoute la transmission par les anciennes générations aux nouvelles, ce qui est loin d'être négligeable.
Dans ce contexte pourquoi vouloir une alternance politique si le parti en place fait bien son travail ? Aucune raison.

Si on compare avec la France il y a constamment alternance et la raison est simple, le parti A fait mal son boulot, ça passe au parti B qui lui fait encore plus mal le boulot. Retour du A et ça continue à sombrer vers le bas Retour du B et ça empire encore !
Et on qualifie l'alternance comme étant meilleure ? Plus démocratique ? Alors qu'au fil des alternances les libertés s'effacent de plus en plus ?

Qui des deux est donc le mieux ? Pas besoin de sortir de St Cyr pour le savoir !
Si cela ne change pas de parti politique, c'est simplement parce que le parti en place depuis 20 ans fait bien son travail. Dans ce cas personne n'a envie de changer de parti politique c'est aussi simple que ça. Et donc le parti en place n'a nullement besoin de vouloir éliminer les autres puisqu'ils n'ont aucune chance de passer.
Le parti actuel fait son boulot dans tous les domaines nécessaires. Les autres n'ont plus de possibilité de démontrer qu'ils peuvent faire mieux.
Et ça, le Français ne le pige pas.


Le peuple est majoritairement satisfait alors pourquoi changer de président ? Les opposants ne pourraient pas faire mieux que lui ce qui explique le fait qu'ils stagnent à de faibles pourcentages et ne représentent donc pas une menace que d'après les abrutis, ce dernier voudrait éliminer.
Après, tout n'est évidemment pas parfait en Russie, soyons réaliste, le paradis ça n'existe pas. Alors il y a toujours une petite portion de grincheux et de contestataires qui vont voter pour des oppositions mais ça reste très faible. Par conséquent c'est bien une démocratie et qui, tant pis pour les propagandistes foireux, est une démocratie qui est plus démocratique que celle de la France.

Bruno Le Maire tente de faire des zéconomies

H16

21/2/2024 - Allons bon, zut, flûte, saperlipopette ! Voilà que les choses prennent une tournure embarrassante : alors qu’avec une crânerie que certains n’imaginaient possible que pour les cuistres les plus inconscients, le gouvernement français tablait sur une croissance tournant autour de 1,4% pour l’année 2024, Bruno Le Maire s’est dernièrement retrouvé dans un quelconque journal télévisé pour expliquer que “ahem bon finalement non, ce sera seulement 1%”.

Keuwâh ?! Comment diable ?!


Alors que tout semblait sourire à la fine équipe en place et que la France s’était fièrement mise En Marche vers des vallées de miel et de lait, la croissance n’est pas au rendez-vous ? Pire, voilà que Bruno doit même mettre “l’État à la diète” en trouvant 10 milliards (sur 491 milliards, soit 2%, une diète vraiment violente !)…

Ne reste plus qu’à espérer que cette baisse de croissance ne se transforme pas (inopinément, hein) en stagnation complète voire (surprise totale) en récession, ce qui obligerait le Bruno de Bercy à quelque aggiornamento qu’il n’est pour le moment pas prêt à faire.

Pendant ce temps et selon les petits chiffres tout ce qu’il y a de plus officiels des institutions occidentales, c’est plutôt pétillant en Russie pour laquelle le FMI revoit la croissance, la faisant passer de 1,1% à 2,6% en expliquant que tout ceci semble dû à l’économie de guerre dans laquelle le pays s’est placé.

Eh oui, tout se déroule comme prévu et les précédents billets de ces colonnes consacrés à la question se sont révélés exacts : non seulement, les sanctions n’ont pas fonctionné, mais elles se sont retournées contre l’Occident et lui coûtent à présent très cher.

En tout cas, cette belle vigueur économique russe explique assez bien pourquoi plusieurs personnalités européennes veulent que l’économie se tourne aussi vers la guerre (et pourquoi cette position aussi belliqueuse que dangereuse pour tout le monde est si lourdement relayée par les médias de grand chemin).

Cependant et même si l’on peut comprendre ce dangereux raisonnement, on ne peut s’empêcher d’en noter aussi l’indigence, compte tenu du contexte européen.

En effet, l’Europe n’est pas exactement dans la même position que la Russie, notamment parce que cette dernière dispose de ressources minérales que la première s’est consciencieusement interdit d’exploiter.

Ainsi, les 300 milliards d’euros de gaz de schiste que le sous-sol français contient nous sont très officiellement interdits. Les 3800 milliards de mètres-cube (soit un peu plus de 70 ans de consommation française) resteront sagement dans notre sol. Nous mourrons pauvres, sales, dans le froid, mais dignes d’avoir laissé notre pays propre à notre absence de descendance.

En attendant et parce que ce ne sont pas ces âneries qui nous chauffent, nous préférons très judicieusement importer comme jamais le fort coûteux gaz américain. Ce n’est absolument pas plus propre, c’est nettement moins économique et ça laisse totalement froid Bruno Le Maire qui, de toute façon, n’y comprend rien.

De la même façon, le nucléaire aurait pu constituer une ressource particulièrement efficace et bon marché. Si on avait eu la présence d’esprit de laisser se développer la filière des surgénérateurs (actuellement à l’étude en Chine, aux États-Unis et… en Russie) au lieu de l’arrêter discrètement, on disposerait à présent de la capacité de brûler les réserves d’uranium disponibles en France, soit… plusieurs millénaires d’énergie bon marché.

Comble de l’ironie : pour le moment, ces déchets (pourtant valorisables) sont simplement fourgués à… la Russie. Gageons qu’ils sauront, eux, s’en servir. Ils nous revendront sans doute l’électricité produite avec (ou l’hydrogène ou les engrais, peu importe), dans un nouveau tour de passe-passe que nos élites s’empresseront de camoufler.


Ce ne sont que quelques exemples, mais ils abondent et montrent tous que gérées comme elles le sont, la France et l’Europe peuvent bien se tourner vers une “économie de guerre” tant qu’elles veulent, le résultat ne pourra pas suivre : pendant que Bruno le Rigolo tente de bricoler 10 milliards d’euros économies, l’Europe fait le mariole avec l’énergie dont dispose la Russie, refuse d’exploiter ses propres ressources, tente une transition de genre énergétique avec une facture kolossale (et comme avec beaucoup d’opérations de transition, avec une forte probabilité de suicide quelques années après) pour se jeter dans les bras de pays tiers, États-Unis en tête.

Est-ce bien raisonnable ? Vu le résultat, clairement, non.

Mais baste, passons, la décision est prise : nous allons faire des économies ! Youpi !


Pour cela, on va donc arrêter d’envoyer de l’argent en direction de ce qui ne marche pas du tout (l’écologie punitive, Kiev, les États-Unis)… Ah tiens, non, on va continuer de plus belle.

Flûte alors !


Où seront donc trouvées les “économies” de Bruno ?

Il ne sera bien sûr pas question d’alléger le personnel pléthorique de fonction publique, quant à couper dans des dépenses débiles pourtant nombreuses mais électoralement indispensables, n’y pensez même pas. La lecture d’articles consacrés au sujet ne donne que quelques maigres pistes : mis à part quelques bricolages à la marge et autres petites modifications de certaines dépenses, quitte à réduire l’une et l’autre distributions pas encore en place et électoralement peu difficiles à faire oublier, on va avoir du mal à trouver des milliards (encore moins des douzaines).

Pour la moitié de ces efforts, soit cinq milliards d’euros, Bruno espère la raboter sur le budget de fonctionnement de tous les ministères, déjà passablement écornés les années précédentes. On sait déjà que ce sera un échec cuisant.

En pratique, pour vraiment “boucler” le budget (i.e. assumer un déficit simplement énorme et pas abyssal, comme les années passées), il ne restera qu’une solution réelle pour retrouver une marge de manœuvre à hauteur de ces 10 milliards.

Les lecteurs les plus perspicaces de ces colonnes l’ont déjà deviné : il s’agira bien sûr d’une hausse surprise des taxes et des impôts, d’autant plus probable que le pornographe dilaté de Bercy s’est clairement engagé à ne surtout pas choisir cette option : “nous n’augmenterons pas les impôts”, a ainsi promis le ministre de l’Économie. Tout le monde sait que les promesses de Bruno sont solides comme un ours à genoux.

Cela va tout de même poser problème : question impôts, la France est au maximum.


Vraiment, cela ne va pas être simple.

Devra-t-on recourir à un impôt sur le loyer fictif, comme on en entend régulièrement parler ? Quelle nouvelle taxe sur une assiette improbable et d’un montant obscène va voir prochainement le jour ? Quelle décision complètement stupide va venir s’ajouter aux précédentes actions que cette brochette de clowns a enquillées avec frénésie ces derniers mois ?

Le suspense est total mais soyez-en sûr : même si ce sera inattendu, au moins ce sera systématiquement débile.


https://h16free.com/2024/02/21/76894-bruno-le-maire-tente-de-faire-des-zeconomies

Des couilles dans le potage Pfizer

Lola-Jane Brooks

Chers amis, l'heure est graaave.
 
D'après ce cent millième article sur le sujet, les vaccins contre le Covid seraient à l'origine de "sérieux problèmes de santé", à savoir :
-péricardites,
-myocardites,
-syndrome de Guillain-Barré,
-paralysie de Bell,
-convulsions,
-risque accru de développement de caillots sanguins dans le cerveau,
en sus des troubles menstruels, voire des turbo-cancers.
 
Ce papier comme les milliers d'autres parus dès décembre 2021, est une infamie, une monstrueuse hérésie ! C'est pourquoi j'en appelle à l'application immédiate de la nouvelle loi contre les dérives sectaires car il s'agit purement et simplement d'une « provocation à l’abandon d’un traitement médical », derrière laquelle se cachent certainement de vilains antivax, qui n'ont toujours pas été emportés par la 136ème vague.
 
Sachez méchants antivax d'extrême droite-gauche que peu importe vos tentatives de déstabilisation, nous continuerons à tendre nos bras et à nous piquer tous les mois pour enrichir les actionnaires, nous protéger et protéger les zôtres vaccinés, car Pfizer est notre sauveur et que notre gouvernement ne veut que notre bien.
 
Ceux qui osent penser autrement ne sont que des irresponsables illettrés, des ennemis de notre Sainte Ursula et de notre Être de lumière.

21 février 2024

Le Pèlerin Bienheureux

Natalia Routkevitch

Le 16 février, on a perdu un très grand peintre de la vie russe, le photographe Dmitry Markov, mort à l’âge de 42 ans.
Un artiste dostoïevskien, dont le monde artistique révèle la misère, la solitude, l’injustice subie, la souffrance transcendante et l’intuition christique de petites gens – tous les thèmes chers à l’auteur des « Humiliés et offensés ».
L’homme au destin et au visage de l’un des personnages du grand Dostoïevski, Dmitry Markov a passé une bonne partie de sa vie dans des orphelinats, apportant particulièrement son aide aux adolescents aux conduites addictives. Le réalisateur Kirill Serebrennikov l’a appelé notre Cartier-Bresson national qui a réussi à attraper, avec son smartphone, l’âme russe, difficilement saisissable, cachée derrière une façade de maussaderie ostentatoire, d’indifférence feinte, de tristesse infinie…
Quelques jours avant son décès, Markov, réagissant à une salve d’insultes qui lui avaient été adressées, a écrit : "Contrairement à ceux qui sont partis, moi, qui reste ici, je ne peux pas déshumaniser les êtres qui m’ont toujours été chers, me mettre à les haïr subitement, arrêter d’avoir de la compassion pour eux. Je comprends que cela me rend haïssable pour certains. Je ne sais pas comment me conduire correctement dans cette situation, comment être bon pour tout le monde, et est-ce seulement possible ?"
Plus que la Russie éternelle, il a réussi à saisir et à transmettre la miséricorde éternelle qui luit dans le regard qu’il porte sur sa contrée et ses protagonistes. Puisse-t-elle demeurer avec nous, en nous.


















Notre époque n’aime pas beaucoup la liberté

Maxime Tandonnet

16/2/2024 - Autrefois, le mot liberté était au centre de tous les discours politiques. La France se présentait comme le pays de la liberté – contre la dictature. La liberté comptait plus que la vie, ou plutôt, la vie n’avait pas de sens sans la liberté. Et les guerres se faisaient pour la liberté et en son nom. Curieusement, cette valeur suprême de notre pays est tombée en désuétude. Il ne faut jamais oublier l’invraisemblable Absurdistan qui pendant la crise sanitaire, au prétexte de lutter contre l’épidémie, a balayé d’un revers de main les libertés publiques et individuelles, dans un climat de soumission collective sidérant. Sous l’emprise de la peur, les médias, les institutions, y compris théoriquement en charge de la défense des libertés (CE, CC), l’Etat, le pouvoir politique, les partis, tous les courants de l’opinion, l’air du temps ont fait allégeance à l’abolition des libertés dont le laisser-passer (ci-joint) fut l’incroyable symbole. N’oublions jamais. Mais aujourd’hui, sous d’autres formes, le renoncement à la liberté se poursuit dans la société française. Le Conseil d’Etat (billet d’hier), ouvre la voie au contrôle de l’opinion des intervenants à la télévision. L’article 4 du projet de loi sur la lutte contre les dérives sectaires engendre un risque d’une pénalisation des contestations du bienfondé des traitements médicaux. La réforme de la loi de 1881 sur la liberté de presse porte à 12 mois (et non plus 3) la période de recevabilité des plaintes pour diffamation et insultes publiques envers les élus (et eux seuls, curieusement)… Une brèche pourrait ainsi s’ouvrir dans ce monument de la liberté d’expression. La liberté prend l’eau de toute part et dans la quasi indifférence. On a envie de dire, pour parodier Churchill: « Vous avez renoncé à la liberté pour avoir la sécurité ! Vous perdrez la liberté et la sécurité » ! Il serait temps de réagir.


https://maximetandonnet.wordpress.com/2024/02/16/notre-epoque-naime-pas-beaucoup-la-liberte/