Translate

24 février 2024

Yann Thibaud

24/2/2024 - Les propos systématiquement haineux et hostiles envers la Russie et son actuel dirigeant, sont aujourd'hui devenus la norme, qui nous est assénée quotidiennement de la part non seulement de la quasi-totalité de la classe politique et médiatique, mais également, de façon plus surprenante, des milieux artistiques et intellectuels.
Tout ceci prétendument au nom des valeurs de l'Occident.
Or cette détestation et cette condescendance envers la Russie constituent en réalité une négation et l'exact opposé de nos véritables valeurs.
Car l'Occident et sa culture se fondent sur une double filiation, celle de l'enseignement du Christ qui a prêché, si j'ai bonne mémoire, l'amour universel et la coexistence pacifique entre tous les êtres humains, et celle de la raison invoquée par les philosophes grecs et actualisée par la philosophie européenne des Lumières.
Or la russophobie effarante de notre supposée élite viole tout à la fois l'idéal christique de bonté et d'amour, bien évidemment, mais aussi la rationalité, puisque les sanctions occidentales n'ont pas fait s'écrouler l'économie russe, mais bel et bien notre propre économie, et puisque la diabolisation de la Russie se fonde sur des éléments factuellement erronés et une ignorance à peu près totale du contexte géopolitique, ainsi que l'ont montré les analyses des meilleurs connaisseurs de la question comme Jacques Baud ou Caroline Galacteros notamment.
De surcroît, les discours enflammés appelant, de manière hystérique et hyper-émotionnelle, à la guerre me semblent constituer une régression inacceptable et une trahison de tous nos principes et de toutes nos valeurs.
Aujourd'hui le rideau tombe et se révèlent l'hubris et l'hypocrisie inouïes de notre classe dirigeante, comme si l'expérience et les leçons des deux précédentes guerres mondiales n'avaient toujours pas été tirées.
Comment allons-nous donc retrouver enfin la raison et emprunter réellement le chemin de l'amour ?
À l'évidence, la haine de la Russie ne concerne aucunement le peuple, qui la considère avec un mélange de consternation et de désintérêt, mais exclusivement l'élite progressiste, qui n'accepte pas et ne supporte pas qu'un grand pays si proche géographiquement ne partage pas ses goûts et ses diktats.
En vérité, la guerre actuelle est donc bel et bien une guerre de civilisation, qui oppose une version décadente de l'Occident à une version traditionnelle de celui-ci.
Qui va donc l'emporter ?
Assurément personne, puisqu'il s'agit clairement d'une guerre fratricide.
Aussi est-il urgent de nous réconcilier avec nos frères et sœurs russes, dont le pays fait de toute évidence partie intégrante de l'Europe, et dont la culture constitue un pilier essentiel de l'héritage occidental.
Ainsi, confrontés à une élite incapable, incompétente et inconsistante, il nous appartient d'en constituer une nouvelle, celle qui émerge déjà précisément à travers les nouveaux médias alternatifs des réseaux sociaux.

Peut-on encore sauver l'agriculture française ?

Vincent Verschoore

Il n'y aura pas de solution sans coopération de la population: protéger l'agriculture, et notamment l'agriculture artisanale qui se fait rouler dans la farine par la FNSEA et l'Etat, implique de comprendre en quoi elle est nécessaire à notre santé autant biologique que mentale, mais qu'elle ne peut exister dans un marché de libre concurrence face à des producteurs n'ayant rien à voir en termes de coûts de production et de normes environnementales.

Soit on veut un vaste choix de choses pas chères plus ou moins merdiques en termes de qualité intrinsèque et d'empreinte (engrais, désertification des sols, biodiversité, transports, etc..), soit on veut des produits plus qualitatifs mais à des prix raisonnables (accessibles à tous), et il faut s'organiser pour cela.

Cela implique du protectionnisme, de l'économie d'échelle, un choix plus limité, et l'intégration du facteur alimentaire et agricole dans la notion de santé générale de la population. En effet, acheter du low cost industriel blindé de sucre et d'additifs pour ensuite dépenser des fortunes en soins contre le cancer n'a aucun sens, sauf pour l'industrie médicale bien sûr. Si on prend tout en compte, l'alimentation industrielle coûte en réalité beaucoup plus cher (du fait de ses effets sur l'environnement et sur la santé) que ce qu'indique le prix affiché sur le produit. Evidement, le lobby de l'agrobusiness et du pharmaceutique qui tire les ficelles de l'UE ne veut pas que cela se sache.

Le problème, c'est que l'on ne peut pas payer en même temps le prix réel d'une alimentation propre en magasin, et les coûts cachés de l'alimentation industrielle via les impôts, les taxes et la dette. Il faut diminuer le prix du premier en éliminant au maximum le second, mais ceci implique un vrai choix politique que les élites corrompues actuelles ne risquent pas de faire.

Il faudrait donc ne plus leur laisser le choix, en commençant pas casser le monopole actuel de ces élites au Parlement européen et à la Commission.

Il est désormais fébrile

Pierre Duriot
Porte-parole du Rassemblement du Peuple Français


La posture de Macron est mise à mal. Il est allé au Salon de l’agriculture, aux abois. Il a clairement peur et cela se voit. Entrée par une porte dérobée, cheminement soigneusement étudié pour éviter toute mauvaise rencontre, regard halluciné et ministres peu à l’aise à ses côtés. Les CRS sont partout, omniprésents, en tenue de combat, caparaçonnés, eux aussi aux aguets, sans compter les agents en civil planqués aux alentours. La peur est de son côté. Et quand il prend la parole, il ment effrontément, explique qu’il a toujours soutenu l’agriculture, cherche l’assentiment qu’il ne trouve pas, dans les regards. Il emploie un ton arrogant, il est sur la défensive et tente de contre-attaquer. En face, heureusement pour lui, personne n’a le cran de lui faire remarquer qu’il ment. Personne non plus, ne lui demande de changer de ton. Il n’est plus le temps, où sûr de lui, il bonimentait les Gilets jaunes avec aisance, roulant tout le monde dans la farine grâce à une évidente habileté rhétorique : ça n’est le plus le cas. Il n’est plus assuré, compense par de l’arrogance, affiche une gestuelle fébrile. Mais il est conscient qu’il ne berne personne, conscient aussi que ses contradicteurs n’osent pas lui rentrer dedans, uniquement parce qu’il est président. Il fanfaronne maladroitement, avec un bluff mal assuré et se stabilise dans cet équilibre précaire, artificiellement maintenu par un service d’ordre carrément prêt à bondir. A l’arrière-plan, il y a le soutien massif du peuple à la colère paysanne, le mécontentement général, les sondages très mauvais, les JO, dont il sait déjà que cela ne se passera pas comme prévu et les caméras du monde entier qui captent aisément sa réelle difficulté à être. On ne peut pas à la fois travailler à la liquidation de gens et leur expliquer les yeux dans les yeux qu’on va les sauver. Il renvoie une image de la France et de ce qui s’y passe de plus en plus effrayante.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com
Gilles La Carbona

24/2/2024 - (...) La tutelle de l’Europe est devenue insupportable mais elle l’est pour tout, notamment avec l’énergie, contraignant la France à des augmentations tarifaires injustifiées. C’est donc une réponse non pas financière directe qui pourra mettre un terme à cette crise mais bien politique, à savoir un grand débat sur l’avenir de notre nation au sein d’une organisation tentaculaire, technocratique et inhumaine. Doit-on se sacrifier au nom d’un fédéralisme qui ne tient pas compte des intérêts de nos paysans, pas plus qu’il ne se soucie de notre autonomie énergétique, sanitaire, militaire… La question de notre maintien dans cette UE doit être débattue et posée clairement. Reculer sous le prétexte qu’une indépendance souveraine n’est plus viable est un non-argument au regard de l’histoire et des capacités de notre pays. D’autres y parviennent qui ne sont pas mieux lotis que nous, serions-nous voués à n’être que des alliés obligés, vassalisés, au prétexte que nous sommes en Europe et français de surcroît ? Le bilan est sans appel, cette généreuse Europe qui devait nous apporter la paix et la prospérité, nous a conduits à la ruine et à la dépendance. Il est temps d’ouvrir les yeux et d’oser poser les vraies questions directement aux Français.

23 février 2024

Vincent Verschoore

23/2/2024 - L'armée ukrainienne manque de soldats, alors qu'elle affiche un contingent officiel de 800 000. Curieusement, peu d'euro-atlantistes se présentent aux bureaux de recrutement, alors qu'on les sent toujours très motivés pour faire couler le sang ukrainien - à bonne distance. La promesse euro-atlantiste faite par von der Leyen et Breton de livrer un million d'obus ne sera pas tenue. Bon, ça on le savait depuis le début, et les promesses de psychopathes n'engagent que ceux qui y croient. La guerre des drones FPV (pilotés) semble avoir atteint un plateau, avec des contre-mesures de chaque côté diminuant leur efficacité offensive.
Reste que cette mort qui tombe perpétuellement du ciel, sans prévenir, doit laisser des traces psychologiques assez terribles chez les survivants. De nombreux soldats américains (15% du contingent) ayant servi en Irak et en Afghanistan sont revenus avec le PTSD (post-traumatic stress disorder), alors qu'ils subirent d'assez faibles pertes (un peu plus de 5 000 morts et de 50 000 blessés, sur une période de vingt ans). En Ukraine, sur une période dix fois plus courte, les pertes sont 30 à 40 fois plus élevées. Dans quel état reviennent les survivants d'une telle boucherie, surtout s'ils se rendent compte que tout ceci sert avant tout les intérêts industriels et géopolitiques américains ?


Denis Collin

La razzia des terroristes du Hamas le 7 octobre 2023 a déclenché une riposte d'une violence insupportable. On voit des "amis d'Israël" qui soutiennent inconditionnellement les crimes de guerre commis sous la responsabilité du corrompu Netanyahou et avec des "amis" pareils, Israël n'a pas besoin d'ennemi. La destruction du Hamas, oui ! Au prix de la vie des milliers d'enfants, non ! Les frappes aveugles sur Gaza, la théorie de la responsabilité collective des Palestiniens, tout cela enclenche un cycle de violences et de guerre qui rend toute paix impossible et menacera à terme l'existence même d'Israël. 7 ou 8 millions de Juifs contre 300 ou 400 millions d'Arabes : en histoire, c'est le nombre qui finit toujours pas imposer sa loi. Il faut exiger un cessez-le-feu immédiat et arrêter le bras meurtrier de tous les meurtriers de la région. Rouvrir des négociations et préparer l'évacuation des colonies de Cisjordanie. Cela peut paraître purement utopique. Mais toute autre solution mène au chaos et s'inscrira comme un anneau de la chaîne qui conduit à une nouvelle guerre mondiale.

Les violeurs, quand ils sont de gauche, sont-ils moins traumatisants ?

H16

23/2/2024 - Sapristi, voilà encore un fois que les turpitudes sexuelles d’une personnalité de gauche la rattrapent !

Certes, la presse s’est fait discrète sur les petits ennuis qui semblent s’accumuler sur Gérard Miller, psychanalyste vedette des médias de gauche et distributeur automatique de morale pour ceux-là, mais il n’en reste pas moins qu’une cinquantaine d’accusations de viol et d’agressions sexuelles, cela commence à faire beaucoup.


De nos jours, il y a maintenant quelque chose de classique à observer la chute d’un de ces chantres du politiquement correct : plus les barils de moraline sont gros, plus ils sont nombreux, plus la personnalité les débite telle une usine en pleine frénésie, et plus le doute doit s’installer sur sa probité et sa rectitude réelle.

Néanmoins, Miller bénéficie dans la presse d’une mansuétude particulièrement importante et s’il y a bien sûr quelques articles consacrés à cette affaire, on en observe beaucoup moins, et beaucoup moins virulents que lorsqu’il s’agissait d’un autre Gérard, Depardieu en l’occurrence : de façon plaisante, au moins l’explosion en v(i)ol d’un homme de gauche provoque-t-elle moins de gaspillage d’encre et de tribunes passionnées dont on devrait au passage imposer des quotas (qui, pour 2024, auraient probablement été atteints dès ce mois de février).

Ce “deux poids, deux mesures” n’échappe qu’aux plus obtus tant il a été institutionnalisé : la publicité des actes sera d’autant plus grande que les perpétrateurs servent ou non le récit officiel (on se souviendra de l’amnésie commode des médias lors de la vague d’agressions sexuelles au nouvel an à Cologne en 2015, les agresseurs n’étant malheureusement pas assez occidentaux pour en faire un nouveau cas de dérapage du patriarcat blanc).

Pour Miller comme pour Depardieu, il reste encore du travail à la Justice pour trancher, même si le tribunal populaire s’en est déjà chargé pour l’acteur et n’a pas été convoqué pour le psychanalyste médiatique.

Cependant, on notera que ce genre d’affaires revient fréquemment, avec insistance même.

Récemment, c’est Sébastien Cauet, l’animateur de radio, qui s’est retrouvé accusé d’agressions sexuelles, et l’actuelle vague de témoignages suite aux accusations de Judith Godrèche envers le réalisateur Benoit Jacquot, semble pousser nombre de personnalités à révéler certaines pratiques du milieu du spectacle français au point que certains parlent déjà d’un #MeToo à la française.

Certaines font d’ailleurs ressortir leur indécrottable misandrie : tous les hommes sont des violeurs (et certains sont, en surcroît, ultranéolibéraux ce qui achève de les placer dans la case des démons ultimes), et, comme le résume une Sandrine Rousseau jamais en retard d’une ânerie, on ne peut plus compter sur aucun d’eux (mais on en reparlera quand il s’agira de porter quelque chose de lourd).


Au passage, s’il est très raisonnable de se méfier des hommes de gauche que Sandrine fréquente (la toxicité de l’une attirant sans le moindre doute la toxicité des autres), la généralisation est encore une fois la marque indélébile des collectivistes qui ne savent décidemment fonctionner que par gros ensemble : l’individu et ses complexités, ses spécificités semblent inatteignables pour Sandrine qui montre une fois encore ne pas parvenir à comprendre que non, même si elle le dit et le répète, non, décidément non, tous les hommes n’ont pas tous les mêmes comportements et l’actuelle multiplication des affaires ne démontre pas qu’ils sont des coupables, mais plutôt que certains milieux qui cultivent l’entre-soi, le réseautage et les influences, ont trop longtemps couvert les agissements criminels de certains de leurs membres et ont laissé prospérer certains comportements.

Le milieu de la culture est particulièrement gangrené, celui de la politique et des médias en sont deux autres, et la pauvre Sandrine, toxique égérie de ces milieux, aura bien du mal à en sortir. Pire, elle ajoute ses émotions mal canalisées à des situations déjà complexes dans une contre-productivité assez symptomatique des mouvements turbo-féministes actuels qui ont transformé la demande légitime pour une égalité en droit entre les hommes et les femmes (largement obtenue d’ailleurs) par une forme maintenant avancée de misandrie qui aboutit à des effets de bords de plus en plus problématiques.

Depuis les accusations à l’emporte-pièce qui aboutissent à des non-lieux, non sans avoir trainé certains dans la boue, jusqu’à certain procès retentissant qui se termine par une condamnation de celle que ces mêmes passionarias féministes présentaient comme victime, il apparaît que ces mouvements tendent surtout à diviser hommes et femmes de façon de plus en plus radicale.


En l’espace de quelques décennies, la société occidentale a vu la famille traditionnelle, l’un de ses piliers les plus fondamentaux, attaquée sans relâche sous différents prétextes. À présent, la misandrie est quasiment une opinion à la mode, ce qui n’est pas sans conséquence sociétale concrète : les hommes et les femmes se méfiant les uns des autres, les mariages sont en chute libre sans que les arrangements (notamment “pacs”) compensent, le célibat explose, et, plus fondamentalement, la natalité en prend un sérieux coup (et si cela devient compliqué pour les gens normaux, c’est presque impossible pour les militantes féministes hétéro)…

Alors, clairement, il faut moins de ces Miller et de ces Depardieu, et pas seulement dans le monde du spectacle, dans les médias et dans la politique. Mais il faut aussi moins de Sandrine Rousseau, de misandres sans bornes et autres semeuses de dissensions (dans les couples et ailleurs).

Il est plus que temps de revenir à un discours nuancé entre les hommes et les femmes et ce n’est malheureusement pas avec la classe médiatique et politique actuelle qu’on y parviendra…


https://h16free.com/2024/02/23/76861-les-violeurs-quand-ils-sont-de-gauche-sont-ils-moins-traumatisants
Cédric Zaroukian

SOUS CONTRÔLE (sanitaire)
une satire de la gestion sanitaire et de la docilité ambiante

Sommes-nous en train de glisser lentement mais sûrement vers une société de contrôle ? Une société faussement bienveillante où l'individu ne cherchera pas à résister puisqu'il ne se sentira pas enfermé mais protégé par ses oppresseurs.

⇒ https://youtu.be/nyFqcS-aDjo

22 février 2024

Adriana Kezaco

Je l'ai déjà expliqué je ne sais combien de fois. Le régime politique de la Russie ce n'est pas de la dictature c'est une démocratie autoritaire. Je ne vois pas d'autre termes pour la classer.

Par démocratie autoritaire il faut entendre un régime que ne peut comprendre une personne n'ayant jamais vécu en Russie.
- C'est, contrairement à ce qui est dit, plus démocratique que la France, la meilleure preuve étant la grande quantité de référendums proposés en Russie. En France c'est zéro depuis 19 ans !
- C'est démocratique dans le sens aussi on peut librement penser, donner son avis, exprimer son opinion avec d'autres personnes.
- On peut circuler librement dans toute la fédération à condition d'avoir sur soi une pièce d'identité. Accessoirement, un détail, il n'y a aucun péage d'autoroutes.
- On peut faire ce que l'on veut tant que l'on n'enfreint pas les lois.
Exemple : si vous avez un jardin ou des terres classées cultivables et que vous produisez plus de légumes que nécessaire, rien ne vous interdit de vendre vos légumes, voire des plats ou des conserves que vous avez préparés en posant une petite table dehors et en vendant votre marchandise. C'est toléré pour des quantités raisonnables car l'Etat comprend bien que c'est un complément utile quand vous avez un petit salaire ou une petite retraite.

Si vous voulez avoir des terres cultivables de grande superficie, ça ne s'achète pas, cela se loue pour un prix très bas et le bail est de 49 ans renouvelable.

Vous pouvez créer votre entreprise facilement et rapidement, les charges sont faibles. Si vous créez une entreprise individuelle (équivalent d'artisan) les charges fiscales et sociales se montent à 6% de votre chiffre d'affaire, rien de plus.

Que ce soit de jour comme de nuit les rues sont calmes dans le sens où personne ne vous importune ou insulte, vous ne vous faites pas arracher votre sac ni votre téléphone que ce soit dans la rue ou les transports en commun. (Comparez avec la France ...)

C'est autoritaire dans le sens ou si vous vous comportez mal en public on ne vous fera pas de cadeau.
Exemple : si la police fait un contrôle d'identité vous présentez vos papiers. Si vous commencez à insulter les policiers ou les menacer c'est direct les menottes et la garde à vue.
Autre exemple, celui qui tente de voler à une personne dans les transports en commun, c'est directement la tôle et pas pour 6 mois avec sursis !
Si vous frappez une personne dans les transports en commun c'est direct la tôle aussi et pour 5 à 15 ans de prison suivant la gravité des faits. Que vous soyez russe ou pas ce sera pareil.
Comparez avec la France, j'en dirai pas plus.

Tant que votre comportement public est correct on vous fout une paix royale. Le droit de manifester existe et soumis à autorisation comme ici. Hormis en cas d'émeutes, ce qui est extrêmement rare. En cas de manif non autorisée vous ne serez pas gazés, vous ne prendrez pas de coups de matraque ou de tirs de LBD dans la tronche. On vous conduira fermement dans un véhicule pour ensuite vous expliquer les règles et payer une amende qui du reste est d'un montant raisonnable. Si vous recommencez ça vous coûtera plus cher, c'est logique.

Et je terminerai par le fait que unanimement tous les Français qui se sont expatriés en Russie ne le regrettent pas et se sentent bien plus libre qu'en France.


Autres informations utiles :
France = alternance politique et mandats de 5 ans.
Russie = pas d'alternance politique et long mandat (déjà bientôt 20 ans pour Vladimir Poutine).
La non-alternance actuelle en Russie est considérée par ceux qui ne connaissent pas la Russie comme une preuve de dictature ou de non démocratie. Ceux qui affirment cela sont soit des crétins soit des propagandistes à la solde de qui vous savez.
Il y a des partis d'oppositions - 3 principalement, le plus important étant le parti communiste qui bon gré mal gré atteint 6%.
Poutine lui oscille entre 75 et 80%. Retenons cela pour la suite.

Explication : la Russie est un territoire immense composé de plusieurs ethnies ayant des religions différentes. Exemple : il y a des musulmans et des orthodoxes principalement mais d'autres également. mais TOUS partagent la même culture globale, les mêmes lois, le même système de société.
(Je vous laisse comparer avec la France ...)
Les dimensions de la Russie font que pour moderniser les infrastructures et les harmoniser il faut beaucoup de temps. 5 ans est bien trop court. En 20 ans la Russie a totalement changé, s'est modernisée à tous les niveaux - sociaux, médicaux, technologiques, transports etc. Arriver à un tel changement a demandé 20 ans d'efforts pour le régime en place.

Pas d'alternance : Ce qui est qualifié de preuve de dictature n'en est pas une. La raison est simple. Le peuple est à minima à 75% satisfait de la politique actuelle et donc de Vladimir Poutine.
Ce peuple est largement conscient de ce qu'était l'époque de l'URSS et de ce quelle est à présent.
Sur ce point d'ailleurs, l'histoire de la Russie est enseignée en détail à l'école, à cela s'ajoute la transmission par les anciennes générations aux nouvelles, ce qui est loin d'être négligeable.
Dans ce contexte pourquoi vouloir une alternance politique si le parti en place fait bien son travail ? Aucune raison.

Si on compare avec la France il y a constamment alternance et la raison est simple, le parti A fait mal son boulot, ça passe au parti B qui lui fait encore plus mal le boulot. Retour du A et ça continue à sombrer vers le bas Retour du B et ça empire encore !
Et on qualifie l'alternance comme étant meilleure ? Plus démocratique ? Alors qu'au fil des alternances les libertés s'effacent de plus en plus ?

Qui des deux est donc le mieux ? Pas besoin de sortir de St Cyr pour le savoir !
Si cela ne change pas de parti politique, c'est simplement parce que le parti en place depuis 20 ans fait bien son travail. Dans ce cas personne n'a envie de changer de parti politique c'est aussi simple que ça. Et donc le parti en place n'a nullement besoin de vouloir éliminer les autres puisqu'ils n'ont aucune chance de passer.
Le parti actuel fait son boulot dans tous les domaines nécessaires. Les autres n'ont plus de possibilité de démontrer qu'ils peuvent faire mieux.
Et ça, le Français ne le pige pas.


Le peuple est majoritairement satisfait alors pourquoi changer de président ? Les opposants ne pourraient pas faire mieux que lui ce qui explique le fait qu'ils stagnent à de faibles pourcentages et ne représentent donc pas une menace que d'après les abrutis, ce dernier voudrait éliminer.
Après, tout n'est évidemment pas parfait en Russie, soyons réaliste, le paradis ça n'existe pas. Alors il y a toujours une petite portion de grincheux et de contestataires qui vont voter pour des oppositions mais ça reste très faible. Par conséquent c'est bien une démocratie et qui, tant pis pour les propagandistes foireux, est une démocratie qui est plus démocratique que celle de la France.