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11 mars 2024

Naïm

Tintin veut faire la guerre (vidéo)

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Elon Musk

Essayer d'aider les gens à comprendre ce qui se passe en ce moment, c'est comme retourner dans un bâtiment en feu pour en sortir quelqu'un. Mais cette personne vous frappe au visage et exige des preuves que l'immeuble est en feu. Même s'ils admettent qu'ils peuvent voir les flammes.

France, 2024 : Bruno Le Maire découvre l’économie pour la première fois

H16

11/3/2024 – Bruno Le Maire n’est pas n’importe qui : c’est le ministre des Finances et de l’Économie de la République française, monsieur, ce qui veut dire que c’est du sérieux, du solide, du réfléchi, et ça veut aussi dire que lorsqu’il faut prendre des décisions importantes, on sait qu’il sera au rendez-vous, scrogneugneu.

Et pour être au rendez-vous, il l’a été tout au long de son parcours à Bercy qu’il occupe maintenant depuis plus de six années, ce qui a permis à tous les Français de jauger avec précision de la solidité du gaillard. Solidité qui s’est une fois encore illustrée il y a quelques jours lorsque, accordant un entretien aux scribouillards subventionnés du Monde, il a clairement expliqué qu’il n’entendait pas s’arrêter aux économies budgétaires déjà envisagées…


Rappelez-vous, c’était il y a – pfiouu – déjà deux semaines (une autre vie, pour ainsi dire) et le frétillant quinquagénaire nous promettait alors que pour redresser un peu le budget de l’État français, il entendait lancer un plan d’économies de 10 milliards d’euros afin de compenser la baisse visible de l’activité sur le territoire.

Les médias se chargèrent ensuite de relayer ce chiffre en appuyant bien sur les différents secteurs et ministères touchés par la terrible vague d’austérité qui ne manquerait pas de les frapper. Pensez donc, 10 milliards d’euros à trouver, ce n’est pas une mince affaire !

Aucun de ces médias ne fera cependant l’effort de rappeler que le déficit du budget se situe autour de 170 à 180 milliards d’euros, très au-delà de la petite économie envisagée, ce qui rend l’ensemble de l’exercice particulièrement mineur. Ce n’est pas pour rien que ces médias sont subventionnés, n’est-ce pas, et cela leur permet d’affoler les ministères et les Français sur ces services publics qu’on ne va pas manquer de martyriser à coup d’austérité.


Malheureusement – et les médias furent quelque peu discrets à ce sujet – deux semaines plus tard et au moment de présenter le détail des économies espérées, notre Bruno de Bercy s’est retrouvé confronté à un autre problème : les chiffres en provenance des recettes commençaient à remonter une information inquiétante. Apparemment, non seulement les caisses de l’État se vident toujours aussi vite – d’où l’appel quasi chamanique à de putatives économies – mais il apparaît à présent qu’elles ne se remplissent plus aussi gaillardement qu’auparavant.

Dans un article du Figaro largement passé inaperçu, on apprend ainsi que les recettes fiscales diminuent depuis plusieurs mois, provoquant l’anxiété du ministère.

Saperlipopette ! Se pourrait-il que les idées économiques lumineuses de Bruno et de sa troupe d’énarques à la tête du léviathan fiscal français n’aient pas suffi à assurer les rentrées fiscales prochaines ? Se pourrait-il que lancer des petits coups de menton contre l’économie russe ne suffise pas à émerveiller les industries françaises et étrangères à se bousculer sur notre sol pour y faire des affaires et produire de la richesse dûment taxable ? Se pourrait-il que produire de la dette indexée à l’inflation comme d’autres des saucisses industrielles pour l’Oktoberfest finisse par se retourner contre l’endetté au moment où l’inflation remonte brutalement ? Se pourrait-il que continuer à embaucher des fonctionnaires, à hauteur de près de 60.000 postes en 2023, n’améliore en rien la mise à genou de l’économie russe française ? Se pourrait-il qu’augmenter encore les retraites – pour une population qui s’en sort maintenant mieux que les actifs – aggrave globalement l’équilibre budgétaire général, la récente revalorisation aboutissant à 14 milliards de dépenses supplémentaires ?

Oh zut alors !


Pas étonnant, pour un homme aussi sérieux que Bruno, qu’une telle succession de révélations lui impose alors une prise de conscience : sapristi, l’État dépense trop et il nous faut rétablir les finances publiques, pardi. On admirera la performance qui permet à notre athlète des finances d’arriver à cette conclusion après seulement six ans et neuf mois en poste, certains politiciens, dans le circuit depuis plus d’un demi-siècle, n’étant toujours pas parvenus à intégrer cette réalité…

Voilà donc déployée la nouvelle feuille de route de Bercy : ce ne sera plus 10 milliards qu’il va falloir trouver, mais bien 180 pour combler le déficit et assainir enfin les fi… Ah pardon non, on me glisse dans l’oreillette que la prise de conscience de Bruno ne va pas jusque là, ouh là malheureux comme vous y allez et faut pas pousser mon brave : on va se contenter d’un petit 20 milliards d’euros, emballage et frais de port compris, et encore, pour 2025 histoire de n’affoler personne.


Il n’en reste pas moins que, dans leurs discours, les énarques à la tête de l’usine à gaz de Bercy ne montrent pas toute la sérénité que devrait autoriser leur maîtrise précise et pointue de l’économie française : on sent nettement qu’il manque un peu plus que quelques petits sous ici et là pour colmater les trous de plus en plus inquiétants dans les finances de l’État. Il faut dire qu’avec ce mois de janvier qui marque un record de déficit à 25,74 milliards d’euros (soit 3,9 milliards de plus que le précédent record de janvier 2021), la direction générale laisse augurer d’une fin d’année en fanfare.

Sans surprise, les factotums et les macronettes du gouvernement se sont rapidement relayés sur les plateaux télévisés pour expliquer qu’il s’agissait d’une étape normale et logique vers la nécessaire reprise en main des finances du pays : “moui, m’voyez, il faut sortir de notre addiction à la dépense publique, m’voyez, enfin voilà quoi…”

Autrement dit, il s’agit de ressasser ce que tant d’autres politiciens ont déjà dit depuis des décennies (tout le monde se souvient encore du candidat à la tête d’un pays en faillite, n’est-ce pas) en espérant que tout le monde croit instantanément que, cette fois, c’est sûr, c’est la bonne et, enfin, oui, bien sûr, des coupes et des redressements budgétaires courageux vont être faits et que “tout le monde devra participer au redressement des comptes publics”


Bon, ne rêvez pas : l’Elysée conservera ses 11% d’augmentation budgétaire pour cette année, l’Assemblée nationale ses 6%, le Sénat ses 2%, le Conseil constitutionnel ses 34%. Les députés et les sénateurs conserveront leur rallonge mensuelle (respectivement de 300€ et de 700€). Zelensky continuera de toucher l’argent du contribuable français, européen et américain. Les ministères qui devront éventuellement faire des petits efforts seront ceux qui ne peuvent pas faire grève (le régalien, donc). Le reste continuera de s’enfoncer en rouspétant sur la terrible austérité qui les touche.

Quant aux impôts et aux taxes, ils sont actuellement si élevés que les augmenter, même d’un chouilla, revient à expérimenter un peu plus loin sur le mauvais côté de la courbe de Laffer et vu les bobines peu assurées des clowns à la tête de Bercy, on comprend que l’option sera difficile à pousser.

Les dépenses continueront donc d’augmenter. C’est mathématique. À mesure que l’activité française va se contracter, les rentrées fiscales vont continuer à se réduire. C’est là encore mathématique. Le leasing pour les gonades du gouvernement n’ayant pas été renouvelé depuis des lustres, elles ont été renvoyées au fabricant qui s’en est manifestement débarrassé.

Sans courage, avec des dépenses qui grimpent, des rentrées qui diminuent et une conjoncture générale qui tourne au vinaigre, l’odeur qui se dégage des dernières nouvelles économiques du titanic France est très claire : c’est celle d’une tutelle du FMI.

Et ça, c’est si ça se passe bien.


https://h16free.com/2024/03/11/77072-france-2024-bruno-le-maire-decouvre-leconomie-pour-la-premiere-fois
Tiephaine Soter

Bonne nouvelle ! La perspective de voir l'Arctique privée de glace en été s'éloigne. Jugez-en donc :
 
- en 2012, l'Arctique devait ne plus avoir de glaces l'été dès 2016.

- en 2023, l'Arctique devait être libre de glaces en été dès 2030.

- en 2024, l'Arctique devrait être libre de glaces en été à partir de 2035.
 
Plus le temps passe, plus l'échéance recule.

10 mars 2024

Guerre d’Ukraine, n’ayons pas trop peur (réflexion sur la parole présidentielle)

Maxime Tandonnet


8/3/2024 - Hier, les propos du président français ont marqué les esprits à l’issue de sa rencontre avec les chefs de partis politiques : « Nous n’aurons aucune limite dans le soutien à l’Ukraine ». Il était difficile de cogner plus fort. Aucune limite, si les mots ont un sens, implique la possibilité de l’envoi de l’armée français au combat (même seule puisque les USA, l’Allemagne, etc. ont exclu toute intervention), d’une mobilisation générale, des bombardements français de la Russie, et même de l’usage par la France de l’arme nucléaire. J’ai bien dit, si les mots ont un sens : aucune limite. Cette déclaration reprenait en beaucoup plus musclé les mots présidentiels de l’avant-veille sur l’envoi de troupes françaises en Ukraine, non à exclure, qui avait déjà déclenché un formidable tollé en France et dans le monde occidental. Il va de soi que la Russie disposant de 20 fois plus d’ogives nucléaires que notre pays (6000/300), un tel recours aux bombardements voire au nucléaire par la France – aucune limite – signifierait, en quelques minutes, l’anéantissement de notre pays et la vitrification de ses 60 millions d’habitants. Les responsables politiques ont tous réagi au propos présidentiel par le même mot : « irresponsabilité ». En vérité, la rhétorique élyséenne ne doit pas nous inquiéter exagérément. La politique, dans tous les domaines, se caractérise par le découplage entre le réel et le virtuel. Peu à peu, le virtuel, ou le spectacle, le théâtre, le Grand-Guignol, écrase la réalité et s’y substitue. Quand le chef de l’Etat fait ces déclarations, il n’en pense sûrement pas un traître mot. En parole, M. Macron n’a effectivement aucune limite. Mais face au réel, son tempérament le porte plutôt à la prudence sinon à la pusillanimité. Voyez comme il n’a jamais pris le risque de dissoudre l’Assemblée nationale chaotique, une décision à peu près 1000 fois moins grave que celle d’engager l’armée française contre la Russie. D’ailleurs, toute l’histoire montre qu’un dirigeant qui a des intentions offensives ne les formule jamais au grand jour : il prépare son coup en secret. La parole explosive est souvent un mode de compensation d’une fragilité, le masque du désarroi ou de l’indécision. Ces paroles aucune limite sont en parfaite contradiction avec nombre de déclarations, quasi simultanées, selon lesquelles notre pays n’est pas cobelligérant et ne le sera jamais. Cependant, dans le monde virtuel des politiciens au pouvoir, les contradictions n’ont pas d’importance. Alors pourquoi ces déclarations tempétueuses ? Les raisons sont de 4 ordres :
1) À la veille des Européennes, ériger le parti présidentiel en défenseur de l’Ukraine contre tous les autres, prétendus « Munichois » ;
2) Entretenir l’écran de fumée qui recouvre l’état épouvantable de notre pays (financier, économique, scolaire, sécuritaire, social, etc.) et les échecs du pouvoir actuel ;
3) comme pendant la crise sanitaire (« nous sommes en guerre ») maintenir le pays sous la pression de la peur qui annihile la protestation ;
4) le tempérament du chef de l’Etat qui le pousse à s’afficher au premier rang – en attendant l’apothéose des JO de Paris.
Alors évidemment, ces paroles ne font pas peur aux dirigeants russes tant elles manifestent un désarroi et une indécision, une sorte de chaos mental de leurs adversaires ou ennemis et elles aboutissent à l’effet exactement inverse en leur montrant la fragilité et la division du monde occidental. Et ils ne peuvent qu’en profiter…

NB : ce matin, M. Lecornu : « Il n’est pas question d’envoyer des troupes au sol. » Pour qui nous prennent-ils ?

https://maximetandonnet.wordpress.com/2024/03/08/guerre-dukraine-nayons-pas-trop-peur-reflexion-sur-la-parole-presidentielle/
Gastel Etzwane

Clair et net, un Belge donne une leçon de courage face à von der Leyen.
Le RN et Reconquête devraient en prendre de la graine. Faudrait-il encore le vouloir...

https://www.facebook.com/1037630842/videos/964469852066571/

Radu Portocala

« Aucune limite » au soutien à l’Ukraine, a dit le chef.

Nous entrons, donc, dans la zone la plus périlleuse de l’inconscience : là où un homme qui n’a pas de limites pour lui-même veut entraîner un pays sans demander son consentement, croyant qu’il juge mieux que quiconque et que tout lui est permis.

Il signifie par ces mots qu’il entend être le détenteur d’un pouvoir total, que le pays doit se soumettre sans broncher aux obscurs tortillements de ce qu’il croit être sa pensée stratégique.

La France, me semble-t-il, est désormais en danger de mort.

9 mars 2024

La fière République française et ses combattants du futile

H16

8/3/2024 -  La fête fut complète : écran géant au Trocadéro, fanions, foule en délire, fumigènes colorés et festifs… L’occasion devait être marquée solennellement, et le fut avec pompes notamment dans les médias qui firent fort de bien revenir sur le sujet à de multiples reprises et d’en gonfler l’importance comme jamais : enfin, l’IVG entrait dans la Constitution !


Il fallait au moins ça : la France, qui ne pouvait plus s’enorgueillir d’être première dans le monde que grâce à ses impôts et ses taxes délirantes, redevient, le temps d’un Congrès, la première nation dans le monde à inscrire l’interruption volontaire de grossesse dans sa Constitution, chose qu’aucun autre pays n’a souhaité ou même imaginer faire avant elle.

On se demande bien pourquoi, au demeurant, puisque tout le monde sait, en France, que la loi sur l’IVG était menacée de toute part : de la même façon que le principal problème du pays est le racisme des hommes blancs quinquagénaires des classes moyennes qui stigmatisent comme jamais les populations allogènes, de la même façon qu’on ne compte plus les attentats d’extrémistes catholiques criant “Deus Vult” en tirant à l’arme automatique dans des foules innocentes, il est rapidement apparu que le pays était en proie aux mêmes extrémistes anti-avortement prêts à toutes les bassesses, à toutes les magouilles politiciennes pour abroger la loi Veil de 1975.

En effet, combien de tentatives houleuses l’Assemblée nationale aura-t-elle courageusement repoussées de ces groupes intégristes qui ont tenté, des douzaines de fois (au moins) ces dernières années, de faire disparaître ce droit acquis pour les femmes il y a un peu plus d’un demi-siècle ? La liste est trop longue pour que soient cités ici ces politiciens populistes qui montèrent à la tribune pour réclamer son abrogation (et je laisse comme exercice au lecteur le soin de composer cette liste, par ordre alphabétique, pour se rendre compte à quelle point elle est longue et fournie – mais si, mais si, cherchez mieux).

Dans ce contexte particulièrement sulfureux, le combat, mené par nulle autre que la frêle et classieuse Mathilde Panot du groupe LFI, fut épique et laissera dans l’histoire de France l’une de ses plus belles pages, ♩ tsoin tsoin ♪ , sans doute à parité avec le vote de la loi de Simone Veil, à laquelle la gracieuse égérie de la gauche s’est comparée sans hésiter.


Après une lutte d’une telle intensité, il sera probablement difficile de trouver des hommes ou des femmes politiques encore vaillants et capables d’expliquer comment ce progrès si magnifique s’inscrira dans le réarmement démographique pourtant voulu par notre fier Président Macron devant la chute actuelle de la natalité, et qui, pendant ce temps, souhaite manifestement augmenter les futures troupes de l’armée française dont on comprend qu’elles seront en priorité envoyées combattre en Ukraine, cette petite France chère aux cœurs de tous nos patriotes.

Voilà une démonstration supplémentaire de ce “En Même Temps” qui donne tout son sel à cette République nouvelle mouture à la constitution fraîchement révisée, vidange faite, carbu nettoyé et prête pour les 100.000 prochains kilomètres vers l’abime.

Pendant ce temps, le gouvernement ne cesse de fournir un travail de fond que certains pourraient qualifier d’héroïque, tant est magnifique le sacerdoce des hommes d’État permettant d’explorer de nouveaux domaines insoupçonnés : suite à la gestion méticuleuse des doléances paysannes qui avaient amené certains agriculteurs à discuter parfois vivement avec le chef de l’État, le ministre de l’agriculture et son fier aréopage d’énarques finement affûtés s’est lancé dans l’élaboration d’un grand Plan, avec – je vous le donne en mille – la création d’un futur Observatoire de la Haie.

Là encore, comment ne pas pousser un grand soupir de soulagement et s’écrier, la joie au visage : enfin !


Qui, devant ces questions impérieuses de haies et de paysages, pouvait niaisement imaginer que la subsidiarité aurait pu marcher ? Quel culot faut-il pour croire que l’État Français Omnipotent de la République Du Bisounoursland n’a pas son mot à dire sur l’organisation des buissons et des pâturages de Chilleurs-aux-Bois, dans le Loiret ? Qui peut avoir l’arrogance de croire que les agriculteurs sauraient mieux que les technocrates de Paris ce qui semble bon ou pas pour leurs champs ?

Dès lors, non seulement l’Observatoire des haies devient indispensable mais penser autrement montre que vous n’avez rien compris à la problématique (car de nos jours, on n’a pas de problèmes, on a des problématiques).

D’ailleurs, puisque l’État semble absolument indispensable pour déterminer combien on doit avoir de haies sur le territoire (mais si, c’est important, je vous assure !), il semble tout aussi impérieux qu’il intervienne rapidement dans la façon dont se vêtissent les citoyens et notamment s’ils ont l’audace de le faire à pas cher et de renouveler trop vite leur garde-robe : la lutte contre les fringues à pas cher est donc lancée, qui aboutira probablement à taxer de 10€ des vêtements à 10€.

Le pouvoir d’achat est un sujet trop important pour être laissé aux seuls Français, surtout s’ils sont pauvres. Le combat qui s’annonce déjà rude permettra donc de marquer une victoire décisive contre les gens correctement habillés à des prix modestes. De même que le combat contre les haies anarchiques et l’indispensable introduction de l’IVG et la lutte contre les punaises de lit dans la Constitution, on comprend que se dessine une République des Combats pointus et précis toujours plus au diapason des citoyens.

Quel bonheur !

Le pompon est atteint lorsqu’on apprend que le gouvernement s’est aussi penché sur l’éducation alimentaire des jeunes. Il apparaît en effet qu’un nombre croissant d’entre eux ne distingue pas vraiment un pamplemousse d’une orange ou une courgette d’un concombre.

Car qui, à part l’État, peut aider les individus à bien distinguer les cucurbitacées et les agrumes ? Qui osera enfin s’attaquer à ce fléau qui pousse certains enfants, incultes, à croquer en dessert un concombre à la place d’un pamplemousse ? Combien de ratatouilles à base de concombres devront endurer les Français avant qu’enfin, un ministre frappe virilement du poing sur la table pour dire “Assez, cela suffit” ?


Tenir un blog est parfois surprenant mais, à vrai dire, je ne pensais pas avoir un jour à écrire sur les courgettes et les concombres dans ces colonnes qui chroniquent essentiellement la politique française, surtout au moment où les tensions internationales grandissent, que l’on sent que les finances du pays sont moins que sereines et que la société française est probablement au bord d’une révolte d’ampleur majeure.

Tout indique que nous allons vers des périodes particulièrement troublées, politiquement, socialement, économiquement, et les politiciens se lancent malgré tout dans des luttes de plus en plus microscopiques et picrocholines…

Au moins les haies seront bien taillées, les bébés correctement avortés et les concombres séparés des courgettes. Ouf.


https://h16free.com/2024/03/08/77057-la-fiere-republique-francaise-et-ses-combattants-du-futile

7 mars 2024

Gilles Casanova

Il faut bien retrouver les 16 milliards « égarés » par Zelensky.


Entre la corruption qui règne à Kiev et celle qui règne à Bruxelles, il ne va pas être facile de retrouver ces 16 milliards.
Vous lisez bien 16 milliards !