Translate

12 avril 2024

La fièvre électrique retombe

H16

12/4/2024 - Ah, les miracles de l’évolution darwienne ! Ils permettent à de petits mammifères de se transformer en géants des mers, à des plantes de développer des mécanismes de défense redoutables et, moyennant un environnement ultra-favorable et chargé de bonnes grosses subventions dodues, de transformer des voiturettes de golf en véhicules électriques familiaux pour jeunes urbains éco-conscients !


C’est ainsi qu’en l’espace de quelques années, une grosse décennie tout au plus, le monde a assisté au développement radical des voitures électriques : poussés par une législation de plus en plus tatillonne contre les moteurs thermiques traditionnels, aiguillonnés par d’alléchantes subventions et autres fléchages fiscaux, les constructeurs automobiles se sont donc employés à produire des modèles de voitures électriques qu’ils ont réussi à écouler auprès d’un public bombardé de propagande favorable à ces nouveaux modes de propulsion.

Malheureusement et comme un récent article dans ces colonnes le mentionnait, le marché commence à s’essouffler. Tout ne se passe pas exactement comme prévu par les politiciens qui ont pourtant misé très gros sur la “transition écologique” : alors qu’on attendait toujours plus de ventes et d’engouement de la part du public pour les véhicules électriques, deux phénomènes sont rapidement apparus.

D’une part, les subventions et autres distributions d’argent gratuit des autres pour aider à l’achat d’un véhicule électrique commencent à coûter fort cher à des économies, notamment européennes, qui ont bien du mal à joindre les deux bouts actuellement. La réduction voire la suppression de ces aides ont largement refroidi les acheteurs potentiels, d’autant que les véhicules électriques sont systématiquement bien plus chers à l’achat que leurs équivalents thermiques.

D’autre part, on arrive lentement mais sûrement à une saturation du marché réel pour ces engins coûteux : les CSP+ de centre-ville sont maintenant à peu près tous équipés et ceux qui ne le sont pas ne le seront probablement jamais. Autrement dit, il va falloir plus que des petits chèques, des bonus et des subventions pour atteindre le gros du marché, les classes populaires et moyennes qui ont un besoin quotidien de déplacements, en province et dans les campagnes.

L’atmosphère est donc à la grimace chez les constructeurs et les vendeurs de véhicules électriques, et les euphémismes rigolos employés par les verdolâtres pour camoufler l’évaporation rapide de l’engouement du public pour ces engins camoufle mal la réalité : les objectifs grotesques d’un abandon total des moteurs thermiques fixés par l’Union européenne d’ici 2030 ne pourront pas être tenus.


Les constructeurs ne s’y sont pas trompés : Mercedes, Audi, Honda, GM, Nissan abandonnent l’idée de ne plus faire que de l’électrique et ont d’ores et déjà annoncé diminuer leur production de ces motorisations. Même Tesla est obligé de constater que la situation est tout d’un coup nettement plus tendue. Quant aux hybrides rechargeables, les bidouilles marketing des constructeurs se sont vues ce qui laisse présager, là aussi, un net tassement de leurs ventes.

En France, on pourra se dire que l’effondrement des ventes observé ces derniers mois tient beaucoup au renchérissement des coûts de l’électricité. Certains, chafouins, y verront l’illustration d’un marché européen de l’électricité entièrement bâti pour favoriser les voisins allemands (lorsqu’ils disposaient alors de gaz russe bon marché) mais qui aboutit très concrètement à surtaxer les Français même lorsque les tarifs sont redescendus.

C’est probablement en partie vrai, mais ce n’est évidemment pas qu’un mouvement franco-français ; le ralentissement est bel et bien mondial, comme, du reste, l’engouement pour les dernières lubies écologiques : la volonté de certains politiciens dans différents pays européens de mener une véritable guerre contre leurs paysans pour des motifs soi-disant écologiques s’est rapidement heurté à une grogne massive ; l’éolien, qu’il soit en mer ou sur terre, commence à rencontrer une opposition de plus en plus ferme à mesure que des problèmes de gravité croissante se font jour, notamment avec l’un des principaux fabricants de turbines éoliennes qui ont un peu trop tendance à tomber en panne (voire s’enflammer).

Peut-être les contorsions allemandes, affichées comme éco-conscientes et Gaïa-compatibles, ont-elles choqué les observateurs neutres, bien obligés de constater qu’outre-Rhin, on consomme du charbon et du gaz à un rythme croissant et à des prix exorbitants, le tout avec un fort impact en pollution et sur les paysages. Peut-être aura-t-on aussi commencé à noter l’étonnant abattage d’arbres pour faire de l’écologie, comme dans les Ardennes, en Écosse ou en Allemagne


Peut-être.

Mais peut-être y a-t-il aussi un problème plus profond, qui est assez bien résumé dans le schéma suivant :


Eh oui : pour le moment, indépendamment de leur prix qui, il est vrai, n’a cessé de baisser, les batteries dont on dispose ont une capacité de stockage énergétique particulièrement faible, que ce soit par unité de volume ou par unité de masse. On a beau tortiller les choses dans tous les sens, il faut des centaines de kilos de batteries d’un métal particulièrement inflammable au simple contact de l’eau dans l’air pour parvenir à des autonomies commercialement intéressantes (et encore). Il faut des temps de charge particulièrement étendus (neuf à dix fois plus longs dans le meilleur des cas que les cinq minutes d’un plein de carburant permettant de faire 1000 kilomètres d’un coup) pour un résultat systématiquement inférieur en terme de distance réellement parcourue.

Et si l’on peut jouer sur certains paramètres économiques, ces deux grandeurs physiques (la piètre densité énergétique, et le temps de charge très long) n’ont pour le moment malheureusement pas réussi à s’améliorer sur les dix dernières années dans des proportions permettant de se rapprocher, même vaguement, des performances des moteurs thermiques. Pour rappel, un kg de batterie stocke entre 50 et 70 fois moins d’énergie qu’un même kg de diesel.

Avec les difficultés économiques, la fin de l’argent gratuit et des barrières technologiques nettement plus compliquées à lever que prévu, la fièvre de l’électrique est en train de retomber lourdement et c’est une excellente chose : si les motorisations sont bien maîtrisées, les techniques de stockage et de distribution sont encore très loin de l’être.

Si cette fièvre a existé, c’est d’abord et avant tout parce que l’État et les politiques faussement écologiques y ont contribué en poussant une très mauvaise allocation de capital. Et maintenant vient le temps des factures. La soupe à la grimace promet donc de s’étendre.


https://h16free.com/2024/04/12/77263-la-fievre-electrique-retombe

Point sur l’actualité internationale : France, Ukraine, Russie, Chine, USA, Moyen-Orient (vidéo)

Caroline Galactéros

Dans cette édition, je vous parle de la marche à la guerre, notamment en France, et des calculs hasardeux faits par l’Occident à propos de la Russie, mais aussi des risques liés aux dernières attaques ukrainiennes sur la centrale nucléaire de Zaporijia. J’aborde aussi la relation USA-Chine et Chine-Russie et enfin l’évolution tragique de la situation à Gaza.


LE PACTE DE TROP

Gabriel Nerciat

11/4/2024 - Ce pacte foireux, voté à la va-vite à la demande d'Ursula von der Leyen deux mois avant la percée des partis souverainistes annoncée pour les prochaines élections européennes, est, depuis la création de l'euro, la pire et la plus scélérate escroquerie qu'ait jamais produite ce pouvoir abusif et parodiquement impérial de l'UE.
Vendu aux opinions comme un gage de fermeté, il ne changera rigoureusement rien à l'incapacité (volontaire) des autorités de Bruxelles de protéger le continent des flux d'invasion migratoire venus d'Afrique ou d'Asie centrale, ne serait-ce que parce que les prétendus réfugiés, une fois "filtrés" et acceptés légalement en Europe avant d'être répartis autoritairement entre les Etats membres, pourront se déplacer où ils le veulent, tandis que les autres (non-filtrés) continueront à se jouer comme aujourd'hui des frontières-passoires de Schengen.
Mais surtout, il permet, sans modifier le traité de Lisbonne ni passer par un nouveau traité soumis à consultations référendaires, de transférer définitivement à la Commission de Bruxelles la souveraineté territoriale de chacune des nations de moins en moins souveraines membres de ce club de fous.
Exactement comme la guerre en Ukraine et la désignation de la Russie comme ennemi prioritaire de l'Europe sert déjà de levier à Macron et aux dirigeants de l'UE pour imposer aux opinions nationales la marche forcée vers une armée européenne de plus en plus intégrée aux ordres de l'OTAN.
Le plus scandaleux dans cette affaire est la trahison de cette souillon de Giorgia Meloni (et de ses alliés français zemmouriens, qui ont voté à Strasbourg en faveur d'une partie ou de la totalité du texte), qui avait été élue précisément pour empêcher l'adoption de ce pacte.
Si c'est ça, l'union des droites, en effet qu'ils se la carrent là où on pense.
De ce désastre, toutefois, émerge une certitude : si les nationaux-populistes arrivent au pouvoir, il ne faudra pas seulement qu'ils dénoncent ce texte ; ils devront refuser de l'appliquer sans verser un centime d'euro à l'UE (qui pourra légalement leur imposer vingt mille euros d'amende par migrant refoulé).
C'est parce que les gnomes de Bruxelles et leurs complices ne savent pas "jusqu'où ils peuvent aller trop loin" qu'ils finiront un jour par chuter.

OMS : le principe d’une mise sous tutelle en phase finale

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


12/4/2024 - Le futur traité de l’OMS, qui doit être signé fin mai de cette année, est la consécration des folies du World Economic Forum de Davos. La fameuse gouvernance mondiale, réalisée par des personnes non élues, contre l’avis des peuples, est en passe de voir le jour. Ils en rêvent et sont sur le point de réussir le transfert de toute souveraineté au profit d’un organisme privé, financé en partie par un milliardaire, Bill Gates, qui se voit comme un Dieu mais dont les pratiques et envies s’accorderaient plus avec celle d’un démon. Si ce traité devait être appliqué, il donnerait à l’OMS tous les pouvoirs et permettrait à cette officine de décider en lieu et place des États de ce qu’il faut faire, ou pas, lors d’une pandémie, mais pas uniquement. Ses prérogatives pourraient s’étendre à des domaines bien plus larges, comme l’agriculture par exemple. Elle serait en capacité d’imposer des mesures pouvant aller jusqu’à l’obligation de confinement, de vaccination, sans pouvoir être contestée. Il faut savoir que l’OMS a récemment modifié la notion de pandémie : il n’est en effet plus nécessaire qu’il y ait des morts. En gros, peut être déclarée comme telle, une maladie non létale mais présentée comme un risque majeur. En quoi serait-elle effrayante puisqu’elle ne tuerait pas ? Mystère, mais ce serait l’excuse pour fourguer des vaccins douteux et soumettre les peuples à une volonté supra nationale qu’ils ne contrôleront pas et sur laquelle ils n’auront aucun droit de regard ni de sanction.

La conception de liberté et de démocratie de ces gens est fabuleuse et s’expose sans retenue ni honte, écartée par le sacro-saint droit à la sécurité, qui, avec son dos large, peut englober tout et n’importe quoi, il suffit de faire peur et de marteler qu’un danger imminent nécessite des mesures de prévention pour que la machine infernale de l’OMS prenne les commandes du monde entier. Comme si ce n’était pas assez, et pour mettre toutes les chances de leur côté, ils ont aussi changé le mode de scrutin pour l’adoption des traités. A présent, la majorité simple est suffisante. Bien entendu, ce traité, s’il devait être accepté, devrait être ratifié par les parlements. Compte tenu de la situation en France, non seulement on sait par avance que Macron le signera des deux mains, il en vante les mérites depuis si longtemps et en bon serviteur de Schwab et des néolibéraux, il se doit de suivre les consignes, mais en plus nos parlementaires le valideront. Ils ont acceptés toutes les lois liberticides depuis le début de l’année, il n’y a pas de raison qu’ils rejettent cet accord. Régulièrement absents de l’hémicycle, plus préoccupés par leur petite personne que de nous protéger de l’arbitraire, où croyez-vous qu’ils seront ? Ailleurs. Ils n’iront pas siéger, comme d’habitude, trop contents de ne plus avoir à supporter la responsabilité de leurs erreurs, ils laisseront filer cette autonomie de décision vers cette nébuleuse pour nous dire, la main toujours sur le cœur, qu’ils vont nous défendre, mais après, bien entendu.

Heureusement, il y a certains pays qui ne l’entendent pas de cette oreille. Les États-Unis en tête se mettent en ordre de marche pour contrarier ce plan funeste. L’État de Louisiane vient de voter un projet de loi qui rejette la prise de pouvoir de l’OMS et du WEF. La future loi interdira à ces entités toute juridiction ou autorité. « L’Organisation mondiale de la Santé, les Nations Unies et le Forum Économique Mondial n’auront aucune juridiction ni pouvoir au sein de l’État de Louisiane. » A ceux qui auront comme argument pour vouloir signer ce torchon, la volonté de sauvegarder la santé des peuples et donc la nécessaire adhésion à ce nouveau traité, qu’ils se souviennent que l’OMS à ses débuts n’avait pas du tout la configuration qu’elle possède à présent. Depuis que le financement n’est plus assuré par les États, mais par Bill Gates, l’organisme est soumis à des intérêts privés bien éloignés du sort réel des populations. Ses actions sont contestées, à tel point que certains pays réagissent fortement par rapport à la période COVID et aux mesures qui ont été imposées, apparaissant aujourd’hui comme inutiles ou foncièrement dangereuses. C’est le cas en Allemagne, ou tout le pays est secoué par une vague d’interrogations et de colères, sur les effets néfastes des vaccins. Les preuves que les autorités étaient parfaitement au courant dès 2021 des conséquences graves de ces thérapies, voient le jour. En Angleterre le laboratoire Pfizer est mis en cause pour avoir dissimulé les effets des traitements, le parlement va enfin débattre de la surmortalité constatée depuis le déploiement de l’injection ARN. Les actions se multiplient un peu partout qui visent, non seulement à contester le bien-fondé des mesures et des produits qui nous ont été vendus comme indispensables, mais également du rôle hégémonique de l’OMS, pilotée par des personnes aux ambitions démesurées et à la morale douteuse. N’oublions pas que le WEF répète que la population mondiale doit être réduite drastiquement. Bien entendu en France l’omerta est de rigueur. Macron ayant déversé des millions aux médias pour qu’ils se taisent, on ne verra ces thèmes sur nos chaînes que lorsque les premières condamnations tomberont à l’étranger.

Dans les rangs des contestataires, on trouve des pays africains qui voient dans cette hégémonie de l’OMS, un retour du colonialisme, sous une forme plus insidieuse. Et pour cause, quand l’OMS décrétera les vaccinations, les États seront obligées d’acheter les doses à des entreprises privées désignées pour leurs produits « conformes ». L’OMS aura donc ainsi la possibilité d’obliger les États à la dépense et de garantir des rentes à des entreprises privées sous formes de transferts massifs d’argent public, exactement ce qui s’est passé pendant la période Covid : des dizaines de milliards d’argent public européen pour acheter des doses dont on constate l’inefficacité totale contre la maladie. Rappelons qu’en mars 2022, la France vaccinée à 80 % était le pays le plus contaminé au monde.

Il est urgent de prendre conscience qu’un tel accord est dangereux pour la liberté et la démocratie et que cet organisme annule de fait toute souveraineté, faisant des peuples des serviteurs à la solde d’individus qui ne seront encadrés et contrôlés par personne et qui auront toute latitude pour choisir en lieu et place de chaque État, ce qu’il est bon de faire. Tous les pays qui ont encore le souci de l’auto détermination devraient rejeter ce traité et même se désengager de cette organisation mafieuse. Nos représentants seraient bien inspirés de faire pression sur Macron pour qu’il ne fasse pas ratifier ce document, mais avec lui, une trahison peut en cacher une autre…

11 avril 2024

Adriana Kezaco

Les emmerdeurs et la racaille n'ont pas droit de séjour dans les grandes villes russes. C'est pareil que ce soit à Moscou, Saint-Pétersbourg, Ekaterinbourg, Krasnodar, Smolensk, Novossibirsk et j'en passe.
Le premier qui joue au con le paie très cher. Violences égal direction la tôle et sans sursis. C'est tolérance zéro pour les cons et ça paie !
Ici c'est l'inverse. Je me souviens quand j'étais sur Paris 20ème. J'avais deux potes au commissariat, un lieutenant et le major qui faisaient équipe comme OPJ de nuit. De temps en temps, j'allais les voir au boulot. Un soir j'appelle pour savoir si je peux passer, histoire de se taper un gâteau breton et du café.
"Amène-toi c'est relativement calme."
Bref je débarque vers 22h et je demande "quoi de neuf ce soir ?".
"Bah, deux connards rue des Pyrénées qui s'en sont pris à deux jeunes femmes, vol à l'arrache de sac et de téléphone avec coups et blessures, sont en GAV on attend les victimes pour un tapissage, histoire d'avoir un flag en bonne et due forme et les envoyer au trou."
Les deux victimes arrivent et passent au tapissage derrière une vitre sans tain. Les agresseurs sont nommés sans le moindre doute. Mon pote se frotte les mains, rédige son PV d'audition et le faxe au magistrat de permanence.
Sur ce on se tortore le gâteau.
Dring, coup de fil du parquet. Je vois mon pote tirer une sale tronche, raccroche. "Ah ? problème ?" je demande.
"Tu sais quoi, les deux Tunisiens en question on les remet en liberté parce qu'avec les événement actuels faut pas faire de vagues !"
Quoi ?
"Oui, t'entends bien, on les relâche et je vais dire quoi aux deux filles moi ? Que les auteurs sont de nouveau dans la rue et peuvent les tabasser demain encore !
Des fois je me demande si ça sert à quelque chose d'être flic dans ce système de merde."
Écœuré le lieutenant, le major dit "heureusement la retraite c'est bientôt, on sert à rien ici".
Voilà, ça c'est la France. Et j'invente rien !
Tolérance mon cul et voilà où ça mène ce dépotoir hexagonal. C'est pour ça que je n'y crois plus entre autres choses et que je dis que ce pays est fini.

10 avril 2024

Election européenne 2024 ou l’anéantissement de l’intelligence politique

Maxime Tandonnet

7/4/2024 - Les élections européennes se profilant – elles auront lieu le 9 juin -, c’est le temps des sondages. Ce samedi, une enquête Elabe* commandée par La Tribune Dimanche et BFM TV donne le Rassemblement national toujours en tête avec 30% d’intentions de vote, devant le camp présidentiel (16,5%) et le Parti socialiste (12%). Plus de treize points séparent la liste RN menée par Jordan Bardella de celle de la majorité présidentielle, emmenée par Valérie Hayer, dans les intentions de vote, des chiffres proches d’un sondage Toluna-Harris Interactive paru mercredi (31% contre 17%). L’intérêt de l’enquête Elabe réside surtout dans la nette progression qu’elle donne à la liste PS-Place publique de Raphaël Glucksmann à 12%, 3,5 points par rapport au dernier sondage de cet institut en mars. Suivent ensuite la liste des Écologistes de Marie Toussaint (8,5%) et de La France insoumise de Manon Aubry (7,5%). François-Xavier Bellamy, tête de liste des Républicains, est crédité de 7% d’intentions de vote, devant Marion Maréchal pour Reconquête (5,5%).

Les sondages des Européennes se suivent et se ressemblent. Jamais, dans toute l’histoire de France, nous n’avons assisté à une élection aussi bête, aussi diablement stupide et sans espoir. L’actualité, au jour le jour, ne donne pas lieu à la moindre esquisse d’un débat d’idées. Cette élection est comme un bateau ivre sur un océan de malheur collectif et de néant. L’autre jour, (ma parole d’honneur), une dame âgée, retraitée, électrice macroniste habituelle : "qu’est-ce qu’il est « mignon » le socialiste, moi c’est pour lui que je vote". Le relatif succès de la tête de liste lepéniste est grotesque, comme un petit marquis surmédiatisé, n’ayant jamais travaillé, jamais assumé la moindre micro-responsabilité de sa vie, sans la moindre esquisse d’un projet, d’une proposition, le coup de menton facile, remarquable débaucheur, réciteur des éléments de langage de son parti extrémiste, une sorte de Macron lepéniste. Et que proposent-ils, ces fanfarons, depuis des années, sinon encore plus de démagogie, encore plus de gabegie, encore plus de mégalomanie et de destruction ? La droite LR paie quant à elle pour son invraisemblable aveuglement depuis quelques années et son ambiguïté devant le macronisme. Les Ganelon de 2017 en tout genre ont certes leur part de responsabilité dans la catastrophe sondagière par l’effet déstabilisateur de la trahison. Mais la droite LR paye aussi, au-delà des Ganelon, pour son soutien honteux à l’Absurdistan sanitaire inutile, ruineux et liberticide en 2020/2021. Elle paye pour sa soumission à la nullissime et mensongère réforme des retraites jupitérienne. Et ce n’est pas faute de lui avoir hurlé aux oreilles, quand il était encore temps, qu’elle marchait tout droit au suicide – pour n’en recueillir que des quolibets et du mépris. Elle paye pour ses étranges et vénéneux ronds de jambes avec la macronie sur la réforme de l’immigration. Certes, la liste présidentielle s’effondre et elle atteint un niveau abyssal comme jamais pour un parti au pouvoir. Son niveau sondagier exprime la révulsion de toute une Nation devant la dérive narcissique du pouvoir sur fond d’effondrement général (financier, économique, scolaire, sécuritaire, diplomatique, etc.) cette phénoménale conjonction de la destruction du pays dans le chaos, la violence et l’explosion de la dette publique. Cette élection européenne pourrait être l’occasion d’un débat approfondi : pourquoi cet effondrement brutal d’une Nation depuis un demi-siècle ? Qu’est-ce qui ne marche pas dans la culture politique, dans la formation, le mode de sélection des élites dirigeantes, dans l’éducation populaire, les institutions politiques et leur fonctionnement ? Or ce débat est comme anéanti, dans un océan de compromission, de mensonge, de débauchages, de prostitution, de magouilles politiciennes, de coups de menton ridicules.

https://maximetandonnet.wordpress.com/2024/04/07/election-europeenne-2024-ou-laneantissement-de-lintelligence-politique/

MILA, LA SEULE MARIANNE DECENTE

Gabriel Nerciat

Je l'ai déjà dit ici, avec d'autres, plusieurs fois, mais je le redis, après l'avoir entendue hier au micro d'Apolline de Malherbe : il n'y a qu'une seule Française aujourd'hui qui soit digne de servir de modèle au buste de Marianne appelé à siéger dans les mairies et les préfectures (et ce, quoi qu'on pense de ce qu'est devenue la République française depuis les années 1980-90), et cette Française c'est Mila.
Que ceux qui pensent qu'elle n'en serait pas digne parce qu'elle a dit jadis tel ou tel truc, ou parce qu'elle préfère coucher avec des filles plutôt qu'avec des mecs aillent se faire foutre.
Surtout quand les mêmes s'agenouillent devant l'indigne pape Bergoglio.
Ce serait bien qu'avant les prochaines élections municipales et présidentielles, plusieurs maires RN, LR et DVD (les autres, ce n'est même pas la peine de leur en parler) en prennent l'initiative.
On verrait alors s'ils seraient suivis ou non, et par qui.
J'ai déjà commencé à en parler avec des édiles ici ou là ; je ne saurais trop vous engager à m'imiter.

Cliquer sur l'image ↴

Comme il n’y a pas eu de pass vaccinal, il n’y aura pas de ponction de l’épargne !

H16

10/4/2024 - Le mois de mars avait vu quelques sourcils se froncer du côté de Bercy : le déficit budgétaire de 2023 était apparu – ô pénible surprise ! – plus prononcé que prévu sans que l’administration fiscale et le brave Bruneau Sans Noyau, le ministre à sa tête, ne puisse s’en expliquer clairement. Soudainement, les finances du pays apparaissaient moins bien tenues que ce qu’on nous disait jusqu’à présent…


Les jours qui suivirent la désagréable découverte furent rapidement employés à mettre sur place un efficace plan de communication du gouvernement vers la presse et les Français : il n’était pas question de laisser supposer que l’économie française pouvait marquer le pas, voire se retrouver bêtement à genoux suite à quelque péripétie forcément temporaire. Succédant au Bruneau dénoyauté, Gabriel, le mignon de Matignon prenait le problème à bras le corps et appelait à faire des économies drastiques. La France allait se sortir de l’ornière, et fissa.

Nous sommes le 10 avril et les discussions vont bon train : puisque c’est maintenant évident qu’il va manquer quelques sous pour boucler le budget 2024, il importe maintenant de savoir où on va les trouver. Les discussions sur les économies qui occupèrent fort les esprits de mars se sont transformées, petit-à-petit, en discussions pointues sur la façon dont les ponctions de l’État devaient s’opérer pour qu’enfin les déficits soit plus acceptables.

Eh oui, vous l’avez compris : exactement comme prévu, on est passé d’un fort besoin d’économies à un fort besoin de solides ponctions. À tous les étages de l’administration, l’heure n’est plus à la recherche des coupes qu’on voudrait claires, mais plutôt à la recherche de ces nouveaux réservoirs de richesses qu’on pourrait enfin taxer, tant il est clair que diminuer l’emprise étatique n’est plus du tout envisageable.

Mais voilà : dans le pays le plus taxé au monde, l’affaire s’avère plus complexe qu’il n’y paraît.

Électoralement parlant, tabasser la mauvaise catégorie de moutontribuables peut provoquer de gros remous. Il s’agit d’être subtil. De surcroît, économiquement parlant, même les plus lents de nos cerveaux gouvernementaux comprennent (au moins confusément) que taxer bien fort et n’importe comment pourrait ruiner un peu plus le pays, ce qui serait tout à fait acceptable à six mois d’une élection mais pas du tout à trois ans.

Assez logiquement, à mesure que la brochette de clowns qui nous gouvernement commence à comprendre que redresser les finances du pays ne va pas pouvoir se faire sans douleur, des tensions gouvernementales apparaissent. Et comme aucun n’est réputé pour sa capacité à endosser la moindre responsabilité, les petits noms fusent.

Agacé, le locataire de l’Élysée se demande même ce que fabrique Bruno à son poste depuis sept ans : après tout, il a accepté à l’époque, avec un grand sourire, le “quoi qu’il en coûte” du Président et n’a pas trop bronché lorsque la dette du pays s’est envolée comme jamais dans son histoire. Peut-être la sortie du nouvel ouvrage de Bruno, au moment où ce dernier commence à réclamer des économies aux autres ministères, aura crispé le chef de l’État qui, à son habitude de cuistre irresponsable, n’a même pas saisi toute l’ironie de sa propre question, sachant qu’il est, lui aussi, en place depuis sept ans et s’est même activement démené pour dépenser toujours plus…


Bien sûr, se demander ce que fabrique Le Maire depuis sept ans, c’est aussi remarquer, en creux, que personne n’a semblé suffisamment solide aux yeux de Macron et des gouvernements qui se sont succédé depuis 2017 pour le remplacer, ce qui, vu le niveau de l’olibrius actuellement en charge, donne une assez bonne idée du désastre. S’il était déjà évident que le ministère de l’Intérieur n’intéresse vraiment plus grand monde (la plupart des ténors ont compris que le poste est devenu dangereux), il apparaît que celui de l’Économie et des Finances est devenu encore plus miné.

Cette nervosité de nos dirigeants lorsqu’on évoque l’épineuse question des sous-sous dans la popoche de l’État n’est pas cantonnée au ministre et à son président : on note le même ping-pong agacé entre différents intervenants gouvernementaux qui, tous, essaient de camoufler d’une façon ou d’une autre la gêne qui s’installe franchement.

C’est ainsi que, pendant qu’Attal lance une mission machin-chouette chargée de proposer des méthodes pour “taxer les rentes”, sa propre porte-parlote se fend d’une explication confuse visant à rassurer les épargnants sur le devenir de leur assurance vie ou de leur livret : non, il n’y aura “pas de hausse d’impôts, pas de suppression des APL, pas question de toucher aux assurances vies et aux livrets A” assène Prisca Thevenot avec exactement la même assurance qu’un Olivier Véran nous assurant en 2021 qu’il n’y aurait aucun pass vaccinal.


Et dans ce tableau général, il n’est guère étonnant de retrouver l’inutile dessert laitier pérorer sur la bonne santé des finances lorsqu’il était encore au pouvoir : pour ce dernier, enfoncer la France de déficits en déficits (mais sous les 3% du PIB, môssieu), c’est faire preuve de rigueur. La crèmerie qui tire sur la charité et l’hôpital qui se fout de l’ambulance, un grand classique de la politique française.

Petit à petit, tout le monde, au gouvernement, dans les médias et chez les Français, comprend que l’agitation qui s’est récemment emparée de la politicaillerie en charge du pays n’est plus tout à fait surjouée, n’est plus du seul domaine de la communication : si l’intention était seulement de ponctionner les Français, il serait facile pour l’actuel bande d’escroc jamais en mal de théâtre d’en rajouter pour faire comprendre à l’imminence d’un souci. Le fait qu’ils laissent entendre que de telles ponctions (sur l’énorme bas de laine français) sont envisagées semble plus destiné aux investisseurs habituels, histoire de garantir que les lignes de crédit seront pourvues, les bons du trésor achetés et les dettes reconduites sans trop de problème.

Et ça marche : avec la même facilité que le peuple français s’est complaisamment abaissé à remplir des petits formulaires pour sortir promener son chien, avec la même absence totale de réflexion sur les conséquences de ses actes qui l’a accompagné lorsqu’il s’est fébrilement accommodé d’un ausweiss vaccinal, le voilà maintenant acquiesçant à l’idée suicidaire d’aller rajouter une palette d’impôts, de ponctions et de taxes sur celles qu’il subit déjà comme jamais auparavant dans son histoire.

Un récent sondage montre que l’écrasante majorité des Français (qui ne payent pas d’impôts directs) croit finaud d’ajouter du malheur à celui qui le gangrène déjà.


Répétant les mantras pourtant parfaitement débiles qu’on trouve maintenant un peu partout sur les ondes (comme ici ou – appréciez le retour de la taxe sur les loyers fictifs, pourtant proféré par ce qui prétend être professeur d’économie), voilà qu’on prétend que le peuple vibrerait comme un seul homme (ou presque) à l’idée de voler taxer arbitrairement les uns ou les autres pour aider le gouvernement à continuer ses gabegies, les partouzes à Matignon et les soirées mousse à l’Élysée.

Et pendant que le peuple se fait bourrer le mou avec les mêmes idées socialistes qui l’ont mené à la misère jusqu’à présent et le mèneront ensuite à la ruine, on apprend que les défaillances d’entreprises battent tous les records. Est-il utile, à ce point du constat, de rappeler que sur les 225 dernières années, 98% des nations ou des États qui ont subi 130% de dettes ou plus ont terminé en hyperinflation puis en cessation de paiement, ou ont subi une guerre dans les 15 ans ?

Est-ce utile de conclure que ce pays est foutu ?


https://h16free.com/2024/04/10/77220-comme-il-ny-a-pas-eu-de-pass-vaccinal-il-ny-aura-pas-de-ponction-de-lepargne

9 avril 2024

MONTÉE DES EAUX ? VOUS ÊTES BIEN SÛRS ?

Marc Amblard

Depuis des décennies, les fanatiques du climat nous mettent en garde contre l'élévation du niveau de la mer qui engloutirait des zones côtières et même des îles entières.
Je vous renvoie aux thèses alarmistes d’Al Gore et autres escrologistes.
Au cas d’espèce, c’est précisément le contraire qui a été observé : la superficie des 13 000 îles examinées a en fait globalement augmenté.
C’est ce que montre une analyse des données satellite de 1990 à 2020. Cette étude menée par des universitaires chinois a été publiée le 18 mars 2024.
Comme d’habitude il y a le réel et le récit. Et la plupart des gens ne font malheureusement pas la distinction.
Bref, il n’y a aucune montée des eaux. Lisez l’étude.
Au demeurant, si c’était le cas, on se demande bien pourquoi les responsables politiques américains (comme Obama, Pelosi et tant d’autres) s’offriraient de magnifiques villas les pieds dans l’eau à Palm Beach ou Martha’s Vineyard.

Cliquer sur l'image ↴

UN FRÈRE DE HEES

Gabriel Nerciat

8/4/2024 - Il y a un peu plus d'une décennie, près du bistrot parisien où j'avais coutume de déjeuner alors, stationnaient souvent deux ou trois clochards d'un âge indéterminé, dont l'un était le sosie presque parfait - en plus alcoolisé, fatigué et couperosé - du prétentieux et américanophile journaliste Jean-Luc Hees, transfuge de la gauche caviar, affairiste et mondaine que Nicolas Sarkozy venait de nommer à la tête de Radio France.
Je me plaisais à imaginer que c'était un frère jumeau qui avait mal tourné, et que l'ancien patron de France Inter avait renié et jeté à la rue après l'avoir floué de son héritage, lorsqu'il avait découvert ses tatouages du Klux Klux Klan sur la poitrine et ses posters du général Lee.
Le plus drôle est que les trois compères disposaient d'un petit poste de radio à piles sur lequel ils écoutaient souvent dieu sait quoi et qui les faisait bruyamment rire aux éclats. "Ils doivent prendre France Inter, me disais-je, et se marrer tellement les interventions de l'autre frère sont nulles."
Un jour de printemps où je déjeunais en terrasse avec une jeune femme un peu collet montée et très soignée de sa personne, une algarade éclata entre Hees le clochard et l'un des garçons de café qui nous servait.
Le pauvre hère était aussi ivre que furieux et injuriait copieusement le garçon, qui était du genre costaud et voulait aller le faire cuver ailleurs. Au point que j'ai cru qu'ils allaient finir par en venir aux mains.
Cela indisposait fort ma compagne de table, qui voulait que nous déménagions à une autre adresse. La cloche s'en aperçut et lui lança un truc du genre : "Je m'en vais, ma belle, je m'en vais. J'aime pas rester ici avec des cons."
- Quel pauvre type, me glissa la fille une fois qu'il fut parti. Comment un homme peut-il tomber si bas ?
- Ne sois pas trop dure, lui dis-je. Il a peut-être eu des débuts difficiles dans la vie.
J'aurais aimé ajouter : "Ce n'est pas comme s'il était devenu correspondant de France Inter aux Etats-Unis, chroniqueur à Charlie Hebdo ou patron de Radio France ; lui au moins est resté honnête, et peut encore réussir sa vie".
Mais je me suis tu, par peur de ne pas être compris.
C'est néanmoins au clochard que j'ai pensé en découvrant les nouvelles ce midi.

Cliquer sur l'image ↴