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24 avril 2024

mélimélo

⬦ Avoir l'esprit d'escalier, c'est bien quand il y a une panne d'ascenseur.
Catherine Gaillard

⬦ Apprenez les éléments de langage officiels : s’il fait trop froid pour parler de réchauffement climatique, utilisez l’expression « dérèglement climatique » et soulignez l’urgence à agir.
Gastel Etzwane

⬦ On n'est pas journaliste parce qu'on a une carte de presse, on est journaliste parce qu'on investigue et informe le peuple. Hélas, force est de constater qu'il y a peu de journalistes dans ce pays.
Alexis Haupt

⬦ Suite aux récentes analyses confirmant une concentration trop élevée de matières fécales dans la Seine, l'Office de Tourisme de Paris confirme que les croisières fluviales se feront dorénavant à bord de bateaux "mouches à m."
Toto Lattetah

⬦ La fanfaronnade permanente n’est jamais que le masque de la pusillanimité et de l’indécision.
Maxime Tandonnet

⬦ Une trop grande partie du mouvement écologiste s’est transformée en un mouvement d’extinction humaine !
Elon Musk

⬦ Le projet de l'Union européenne est profondément, radicalement et inévitablement antidémocratique. C'est un projet fascite : un projet fait par des ennemis du peuple, contre le peuple.
Étienne Chouard

⬦ L'avènement du Nouvel Ordre Mondial ne sera rien d'autre que la résurgence au niveau mondial du système féodal : un nouveau système de dépendance et d'asservissement.
Valérie Bugault, Les Raisons cachées du désordre mondial

⬦ Quand on pense qu'on a vécu une période totalitaire et que la plupart des gens l'ignorent, y compris les intellectuels, historiens et autres philosophes qui passent pourtant leur temps à enseigner ce qu'est le totalitarisme... il y a de quoi rester pantois.
Alexis Haupt

⬦ On observe une augmentation des morts subites, des infarctus du myocardes, des embolies pulmonaires et des accidents vasculaires cérébraux, y compris chez les jeunes.
Pr Perronne dans Non-assistance légale à personnes en danger du Dr. Benoît Ochs

⬦ Je ne suis pas contre la médecine... Mais le problème est que Big Pharma, trop occupée à faire du chiffre, a oublié le principe "Primum non nocere".
Véronique Faucheux

⬦ Beaucoup ne comprennent pas que nous sommes en dictature totalitaire ! Ils préfèrent Netflix à des bouquins, le prêt à penser à la réflexion, le déni à la vérité.
Florence Hope
Vincent Verschoore

Le Dr Jay Bhattacharya est épidémiologue et prof à la faculté de médecine de l'université de Stanford. Il s'est rapidement opposé aux politiques débiles des covidistes, cosignant la Déclaration de Great Barrington, qui appelait à des mesures ciblées de protection, plutôt qu'à des politiques de masse.
Il fut de ce fait largement censuré et dénigré par les Gafam et médias, comme le révèlent notamment les Twitter Files. Les régimes covidistes corrompus, aux USA comme ici, ne pouvaient tolérer d'autres avis que le leur, surtout vu le pognon à se faire.
Désormais reconnu par une Amérique qui, en partie du moins, et grâce à des commissions d'enquêtes publiques sur la gestion Covid, se rend compte de l'étendue du désastre, il est ici invité au MIT pour donner une conférence sur, notamment, la censure et les pressions exercées par le régime covidiste US sur ses travaux et sur lui-même.
Une censure toujours très présente malgré tout, comme en témoigne le récent licenciement du Dr Kulldorff, cosignataire lui aussi de la fameuse Déclaration, par l'Académie de médecine de Harvard, où il a pourtant longtemps œuvré avec tous les honneurs.
Le Covid aura au moins mis en lumière l'immense système de corruption et d'incompétence des institutions médicales, soumises aux logiques de prédation de leurs financeurs, États et Big Pharma notamment.
Le phénomène d'iatrogénèse médicale, proposé par Ivan Illich au siècle dernier, décrit parfaitement une situation où l'institution dépasse son seuil d'utilité et ne fonctionne plus qu'à son propre profit. C'est exactement ce à quoi nous assistons.

https://www.youtube.com/watch?v=yF5G46kSKR4


Une idiocratie française

H16

24/4/2024 - Ah, enfin, le gouvernement prend des mesures fortes en faveur des Français ! Alors que les impôts n’ont jamais été aussi hauts, que l’insécurité augmente, que l’économie du pays vacille et que l’inflation fait rage, Olivia Grégoire, la ministre déléguée au commerce a courageusement retroussé ses manches.


C’est donc décidé : le 1er Juillet, des affichettes seront mises en place dans les rayons de supermarché, sur lesquelles seront signifiés les produits ayant réduit leurs quantités sans baisser leurs prix.

Oui, les plus sagaces d’entre vous l’ont compris : enfin, le gouvernement s’attaque à l’abominable shrinkflation, cette méthode de vente honteuse où le fabricant absorbe l’inflation sur ses produits en réduisant – généralement de façon discrète – leur quantité vendue : par exemple et comme l’avait récemment noté un Bruneau dénoyauté de Bercy, au lieu d’un kiri de 15 grammes, le fabriquant produit des kiris de 14 grammes. Bien évidemment, les douze kiris sont alors correctement affichés non plus à 180 grammes de fromage mais bien à 168 grammes, mais le prix, lui, reste le même.

Horreur et consternation : il y a alors moins de kiri pour le même prix ! Pas étonnant que Bruno Le Maire s’énerve et qu’Olivia Grégoire s’empare du problème à bras le corps. Comme, dans ce pays, toute action gouvernementale se traduit concrètement soit par une taxe, soit par une obligation, ce sera donc une obligation puisqu’on ne peut pas (ou pas encore, disons) résoudre ici ce problème par une taxe. C’est donc une nouvelle obligation que la ministre déléguée entend mettre en place d’ici le mois de Juillet pour forcer les magasin à afficher pendant deux mois la différence de poids ou de volume sur des panonceaux (avec – évidemment ! – une amende à la clé pour les impétrants qui les oublieraient).

On suppose d’ores et déjà que la taille de ces affichettes, la police ou la couleur des caractères seront régis par l’un ou l’autre cerfa que la République s’empressera de mettre en place et qu’outre un numéro vert qui sera inévitablement mis à disposition du consommateur fébrile de vérifier ses tickets de caisses (envoyés par e-mails et non plus sur papier, pour rappel), une commission ou un haut comité sera adjoint à l’effort ministériel pour garantir que tout sera correctement contrôlé, mis en place et calibré comme il le faut.

Voilà, ça, c’est fait, on peut se relaxer.


Ou presque.

Car si vous avez distinctement l’impression qu’on vous prend pour un crétin, ce n’est pas anormal : c’est effectivement le cas.

Une fois encore, le gouvernement se comporte avec les Français comme s’il se trouvait devant une bande d’enfants assez clairement amoindris sur le plan intellectuel, pour lesquels il faut absolument tout faire, tout dire, tout expliquer et tout baliser proprement. Chaque loi qui passe, chaque décret, chaque nouvelle déclaration de nos dirigeants montrent qu’ils prennent ceux qui les ont placés à leurs postes pour de parfaits idiots, et que le pays doit, en conséquence, être transformé en une immense garderie.

Ceci explique la myriade de lois qui entendent faire notre bien à notre place, qui s’évertuent à nous protéger contre nous-même y compris dans les situations où, manifestement, nous sommes déjà protégés, et explique aussi la décontraction insolente avec laquelle chacun de nos clowns en charge du pays nous ment effrontément, encore et encore, sans vergogne.

Le premier réflexe serait de s’en offusquer.


Cependant, peut-être ces commis insolents ont-ils raison ?

Quelques exemples, malheureusement pas du tout exhaustifs, permettent d’illustrer le propos.

Ainsi le peuple français a-t-il, officiellement tout au moins, élu Macron par deux fois. Ce dernier succédait du reste à un certain Hollande – qui n’a pas marqué le pays ni par son ampleur intellectuelle et ni par son respect des sans-dents citoyens – qui lui-même remplaçait un certain Sarkozy, dont la capacité à empiler mensonges sur carabistouilles n’est plus à démontrer.

Au passage, on se rappellera que, sur les 20 dernières années, ces mêmes Français ont élus ces clowns pour “faire barrage” à l’extrême-droite avec laquelle on nous promettait un effondrement économique (on y est), un pays à feu et à sang (on s’en rapproche), l’avènement d’une dictature (chaque jour nous en rapproche), la chasse à leurs opposants (déjà le cas)) et des ségrégations entre citoyens (oublions le pass sanitaire). Les castors n’ont servi à rien d’autant que ce qu’on fait passer pour l’extrême-droite dispose à présent d’un véritable boulevard.

Ainsi le peuple français a-t-il montré sa parfaite docilité lorsqu’il s’est agi de remplir des auto-humiliations pour sortir de chez soi. Il a fait mine de croire que le virus s’en prenait à ceux qui étaient debout et non assis dans les bars (ou l’inverse, peu importe) ou qu’un plexiglas aux caisses de supermarchés allait sauver la mise.


Ainsi l’actuel président n’a-t-il pas hésité à multiplier la course à la bêtise la plus crasse, utilisant l’apathie (ou l’idiotie) de ses concitoyens pour ouvertement se foutre de leur gueule. S’ils n’ont pas bronché pour des guignols comme McFly et Carlito à l’Élysée, il semble assez évident qu’ils ne moufteront pas des masses pour les brâmes d’Aya Nakamura à l’ouverture des Jeux olympiques. Si massacrer du Piaf devant des milliards de spectateurs n’est pas un énorme doigt tendu à tout un peuple, qu’est-ce que c’est d’autre ?

Du reste, toute l’organisation de ces jeux montre un j’menfoutisme assez sidéral pour une bonne partie de l’establishment qui est parfaitement raccord avec cette volonté maintenant affichée de mépriser le peuple, de bien lui faire comprendre qu’on le prend pour du bétail stupide.

Et ce qui est vrai au niveau le plus élevé de la hiérarchie l’est tout autant aux niveaux inférieurs. La députaillerie macronienne a amplement prouvé sa médiocrité (affaires à gogo, petites phrases consternantes, j’en passe et des meilleures), mais elle n’hésite pas à remettre le couvert tant qu’elle peut, à toutes les occasions.

Bref, il semble acquis que les dirigeants prennent les Français pour des enfants idiots, mais que ce n’est pas sans raison. Il semble également acquis que ces enfants idiots ont poussé au pouvoir des individus d’une médiocrité croissante (charge au lecteur de citer d’autres exemples). De ces deux propositions, on ne peut déduire qu’une chose.

Ce pays est foutu.


https://h16free.com/2024/04/24/77386-une-idiocratie-francaise
Radu Portocala

Confessions sur l’écrit (III)

Ces coups bas du sort me firent croire que je portais malheur aux éditeurs et, principalement, aux directeurs des maisons d’édition.
Avec cette idée en tête, je revins sur mes pas et m’adressai à ceux qui, dès le début, auraient pu me publier. J’eus affaire à un éditeur qui, avec le temps, est devenu une sorte d’ami, Mircea Ciobanu. Il lut mon manuscrit devant moi, l’accepta sur-le-champ, et m’expliqua ce qui allait suivre : le rédacteur-en-chef devait, lui aussi, donner son accord – ce qui, à ma grande joie, se passa les jours suivants –, puis le dossier (mes textes accompagnés des référés des éditeurs) allait être envoyé à la Direction générale de la Presse et des Imprimés, nom pudique de la censure.
Au bout de deux ou trois mois, le manuscrit revint sur le bureau de Mircea Ciobanu. Et il n’était pas en bon état. Des poésies avaient été tout simplement supprimées, pour d’autres on demandait des modifications. (J’ai publié ici, il y a plusieurs mois, un texte sur cette infernale institution.) Des années plus tard, j’appris que les censeurs se faisaient un devoir de signaler aux « organes compétents » tout auteur dont ils avaient trouvé que les écrits ne correspondaient pas aux normes en vigueur (ou « n’étaient pas sur la ligne », selon l’expression consacrée).
Ciobanu, qui voyait de telles choses tous les jours, me conseilla d’obtempérer. Je refusai. L’avenir me paraissait se dessiner assez clairement.
À la même époque, je commençais à fréquenter ce qui s’appelait « le monde culturel » – écrivains, peintres, sculpteurs –, monde étrange, fait en partie de gens qui attendaient vainement d’être publiés ou exposés. Nous nous rencontrions dans les ateliers des plasticiens ou dans des estaminets infestés par une éternelle puanteur de mauvais tabac froid et d’alcool. Tous buvaient. Beaucoup. Je commençai à faire circuler mes manuscrits, ce qui, bien entendu, n’était pas autorisé.
Porter un nom étrange (Portocala, en roumain, signifie orange), qui est, en plus, celui d’une seule famille, constitue un désavantage de taille dans un pays où on vous a tout le temps à l’œil. Mais, d’un autre côté, les gens le retiennent immédiatement, vous connaissent et vous reconnaissent facilement. C’est une situation étrange de vous entendre dire : « Je sais qui vous êtes », alors que vous n’avez jamais rien publié. Et c’est aussi une satisfaction, qui n’est, cependant, pas dans l’ordre normal des choses. Et qui ne vaut pas celle de tenir entre ses mains un vrai livre, sentant bon l’encre neuve. (Il y a, en roumain, une expression qui me plaît et m’émeut beaucoup : on dit qu’un livre « a vu la lumière de la typographie ».)

23 avril 2024

Soutien total à la rédaction de Marianne !

Georges Kuzmanovic

Ce n'est pas un magazine "radicalisé" !
Quelle honte d'utiliser ce terme, réservé dans le langage commun aux terroristes !
Par contre, Marianne est sûrement le magazine qui défend le mieux les principes républicains, les idéaux de justice sociale, la laïcité, la lutte contre la corruption et la défense de la souveraineté selon l'article 3 de notre Constitution - à savoir que la souveraineté de la Nation procède du peuple qui s'exprime par voie référendaire ou par le biais de ses représentants élus.
Mais voilà, l'actionnaire majoritaire, Daniel Kretinsky, est "européiste" et "libéral économiquement" et... veut complaire à Emmanuel Macron.
Foutriquet ne supporte pas la critique.
Est-ce cela la démocratie et la liberté d'expression, la liberté d'opinions tant vantée dans les valeurs de l'Europe ? Je ne le crois pas.
Surtout, cela nous montre l'actualité et la pertinence du programme des "Jours Heureux" du Conseil National de la Résistance en ce qu'ils proposaient pour les médias : "la liberté de la presse, son honneur et son indépendance à l’égard de l’État, des puissances d’argent et des influences étrangères".
Lisez le communiqué de la rédaction de Marianne et partagez-le !
Ne laissez pas empiéter sur vos libertés !
Défendez la liberté d'expression et le pluralisme de la presse !


Une violence propre aux jeunes ? (ou jeunesse-émissaire)

Maxime Tandonnet


23/4/2024 - Depuis environ 10 jours, la mode politico-idéologique est revenue à la violence des jeunes, à l’issue d’une série de tragédies sanglantes. Quelque temps auparavant, le sujet central portait sur le déficit public et la dette de l’Etat. Encore un peu avant, c’était la perspective d’une intervention de l’armée française en Ukraine… Une thématique dominante chasse l’autre… Par séquence d’une semaine à dix jours… Tout va si vite. Et demain ? Croyez bien, je n’affirme pas ici des certitudes mais une impression, qui mérite débat… Le pouvoir politique multiplie les annonces et les mises en scène sur la « violence des jeunes » (sic). Tout cela est bien connu, nous avons l’habitude. Les annonces portent sur des solutions autoritaires : l’encadrement militaire par le SNU obligatoire pour tous (promis lors de la campagne de 2017 – où en sommes-nous ?). Maintenant l’air du temps va encore plus loin et profitant de la tension internationale, parle de rétablir le service militaire. On a eu « l’uniforme scolaire » comme autre solution miracle approuvée par toute la classe politique dans un grand élan consensuel imbécile. Bizarrement, la mode est passée. Désormais il est question d’internat et de supprimer les allocations familiales aux familles des délinquants. C’est un vieux refrain qu’on entend depuis au moins 20 ans. Et toujours exactement le même, dans les mêmes termes… Des lois ont été votées et des crédits ouverts… Les coups de menton se succèdent… Et puis rien… Comme si le disque était rayé… De décennies en décennie, les pouvoirs politiques pataugent dans l’impuissance. Peut-être faudrait-il avoir un diagnostic avant de prendre des vraies/fausses décisions qu’on appelle « annonces » et qui ne servent jamais qu’à leurrer le pays d’un gouvernement, d’une majorité à l’autre. Quel pourcentage des « jeunes » sombre effectivement dans l’extrême violence, celle qui fait couler le sang ? Si c’est une infime minorité, les solutions globales de type SNU obligatoire ou uniforme ne servent à rien sinon à faire payer l’immense majorité des jeunes pour une poignée de délinquants qui relèvent de la police et de la justice. Par ailleurs, que peut faire le pouvoir politique : peut-être devrait-on réfléchir en termes de modèle de société à offrir aux jeunes. L’obsession de la performance sportive, (foot, JO), de la frime vestimentaire, de l’argent roi, le déferlement porno sur Internet, peuvent-ils conduire à autre chose qu’à la promotion de la violence ? Est-ce utopiste d’espérer sur le long terme, une société privilégiant la passion de la littérature, de la musique ou de l’histoire sur les clowneries des milliardaires du football ? Et puis l’exemplarité: une vie politique réduite au grand Guignol stérile et vaniteux, détaché de tout souci de la vérité et du bien commun, ne favorise évidemment pas la cohésion sociale et un climat de paix civile notamment chez les jeunes.

22 avril 2024

Youpi, Macron veut faire le Mozart de la finance avec votre épargne !

H16

22/4/2024 - Décidément, ce n’est pas simple à comprendre, la Macronie ! Plus on étudie ce qui se dit, ce qui se prépare, ce qui se promet et ce qui se discute, plus on observe en face ce qui se passe réellement, et moins les paroles se rapprochent des actes. Que c’est compliqué !

Ainsi, alors que la France traverse quelques petites difficultés budgétaires et la découverte inopinée et désagréable de quelques trous dans les finances publiques et ce malgré les bons soins de l’inénarrable renflement Bruno, il semblait jusqu’à présent assez clair que la rente ne devait surtout pas être mise à contribution des efforts qui devront pourtant être consentis par toutezétousse.

Du reste, c’est assez logique : l’électorat macroniste étant un composé presque chimiquement pur de classe moyenne et de retraités dont le rapport à la rente est quasi charnel, il semblait électoralement suicidaire d’aller tripoter cette rente pour lui faire renflouer les deniers publics mis à mal lors des demi-douzaines de crises que Macron et ses clowns nous auront infligées.

C’est donc contre toutes attentes que cette rente est mise sur le tapis des discussions budgétaires : Gabriel Attal a récemment annoncé des propositions sur une taxation des rentes d’ici juin. Rien n’est acté pour le moment, et des bruits de couloir insistent sur la colère que cette déclaration ministérielle aurait déclenchée à l’Élysée. Néanmoins, on ne peut pas dire que l’action gouvernementale soit d’une parfaite limpidité.

D’ailleurs et toujours dans la même catégorie, il semblait encore relativement clair, au début du mois de mars, que ces petits soucis budgétaires n’entraîneraient jamais une nouvelle hausse d’impôts : il est vrai que dans le pays le plus imposé du monde, la performance aurait été probablement mal accueillie et relativement compliquée à mettre en place sans déclencher quelques irritations des contribuables.

Mais patatras, à mesure que les semaines s’écoulent, on découvre avec une surprise finalement modérée que la question d’un petit réajustement des impôts (à la hausse, bien sûr) revient gentiment sur le tapis par nul autre que le président de la Cour des Comptes, Pierre Moscovici qui estime que cette question fiscale n’est pas taboue.


Dans ce contexte, on ne peut qu’ajouter les récentes déclarations d’Emmanuel Macron, en marge du Conseil européen extraordinaire qui a eu lieu ces 17 et 18 avril : venu pour discuter de la compétitivité européenne et de l’avenir du marché intérieur et en profiter pour aider Valérie Hayer, sa tête de liste aux prochaines élections européennes, dont les scores catastrophiques laissent présager d’un moment assez peu Kodak le soir du 9 juin prochain, l’actuel locataire de l’Élysée a ainsi déclaré que – je cite – “pour financer la transition verte et numérique, nos capacités de défense et assurer notre sécurité économique, nous devons mobiliser et libérer notre épargne en Europe”.

Déclaration qui fut rapidement suivie de celle de Valérie Hayer dans laquelle la pauvrette tente de nous faire croire qu’il serait économiquement avantageux de rediriger notre épargne vers des industries écologiques lourdement poussées par des subventions massives, et ce alors même que le marché éolien se casse la figure, que les ventes de véhicules électriques s’effondrent et que le marché énergétique montre d’énormes distorsions qui appauvrissent les Français comme jamais auparavant.

En somme, le président et sa pimprenelle nous expliquent que les impôts démentiels déjà ponctionnés sur les Français ne suffisent plus à assurer le train de vie débridé de l’État et qu’il va falloir maintenant piocher dans leur épargne pour s’assurer que leurs lubies écotransitionnelles Gaïa-compatibles pourront être financées et qu’en leur confiant ainsi leurs économies personnelles, ils pourront obtenir un meilleur rendement que ce que propose déjà le marché.

Miam, quelle aubaine !

Cependant, pour un gouvernement et un président qui ont réalisé la contre-performance historique d’enfoncer le pays dans plus de 800 milliards d’euros de dettes supplémentaires en seulement 7 ans, tout en plantant un nombre considérable d’entreprises du pays et en dégradant comme jamais la qualité des services publics, on comprendra si les Français sont moyennement confiants dans les performances annoncées.


Rassurez-vous cependant : à voir la tournure des choses, il semble assez clair qu’on ne leur demandera pas leur avis : un petit matin et pour éviter la cessation de paiement pure et simple, l’État et ses administrations organiseront une solide ponction des comptes, des livrets et des assurances-vie. Cette certitude est d’autant plus grande que c’est la même équipe qui gère nos finances actuellement qui gère la diplomatie avec le reste de l’Europe et notamment sur le théâtre ukrainien, c’est la même équipe qui a géré la crise pandémique et c’est aussi la même équipe qui répondait fièrement à l’appel lorsque le pays fut bousculé par quelques Gilets jaunes. Nul doute, donc, que le meilleur reste à venir.

Dès lors, pour les Français lucides qui, malgré les signaux de plus en plus confus en provenance du président et de son gouvernement, tentent de s’organiser pour les semaines et les mois qui viennent, il convient de renouveler les conseils de prudence concernant leur épargne. Il n’est probablement pas trop tard, lorsque c’est possible, de se retirer prestement des supports d’épargne très accessibles à l’État que sont les assurances-vie (qu’il pourra ponctionner sans difficultés, tant les lois actuelles lui sont favorables) ainsi que les différents livrets populaires dont il lui suffira de redéfinir la désignation d’un coup de baguette législative magique.

En revanche, il lui sera plus difficile d’aller tripoter les actions achetées directement par les particuliers (l’atteinte à la propriété privée étant plus évidente, les suites légales pouvant aboutir à des imbroglios juridiques complexes dans lesquels l’État ne s’aventurera qu’au dernier moment, et encore). En choisissant des actions d’entreprises mondiales bien gérées, dans lesquelles les États (notamment français) n’ont pas mis les doigts et qui assurent une production ou un service indispensables, on limite grandement son risque.

Biens sûr, l’achat d’or et d’argent métalliques est une excellente idée d’autant que les cours n’ont probablement pas fini de monter (en réalité, c’est plutôt les monnaies fiat qui s’écroulent face à ces réserves de valeur). Enfin, pour les plus audacieux, l’achat de cryptomonnaies permet là encore d’éviter le plus gros des ponctions à venir ; on trouvera dans ces colonnes de précédents articles qui évoquent la méthode pour s’en procurer.

Et puis, finalement, ce n’est pas si compliqué la Macronie : il suffit de comprendre l’inverse de ce qui est dit et tout se déroule alors comme prévu.

C’est à dire très mal.


https://h16free.com/2024/04/22/77382-youpi-macron-veut-faire-le-mozart-de-la-finance-avec-votre-epargne
Marc Amblard

Effet accélérateur du vaccin anti-Covid Pfizer sur les cancers ?

Vincent Verschoore

22/4/2024 - Une telle hypothèse vaut excommunication immédiate par le clergé covidiste, mais une toute récente étude pointe un tel effet d'un adjuvant au nom barbare, présent dans ces produits afin de protéger l'ARNm injecté des défenses immunitaires.
Traduction de l'abstract :
"En raison de l'urgence sanitaire créée par le SRAS-CoV-2, le virus responsable de la maladie COVID-19, la mise en œuvre rapide d'une nouvelle technologie vaccinale était nécessaire. Les vaccins ARNm, qui font partie des nouvelles technologies de pointe, ont suscité un grand intérêt et suscité beaucoup d'espoir. Le potentiel de ces vaccins à prévenir les hospitalisations et les maladies graves chez les personnes présentant des comorbidités a récemment été remis en question en raison de l'affaiblissement rapide de l'immunité des vaccins. Des preuves de plus en plus nombreuses indiquent que ces vaccins, comme beaucoup d'autres, ne génèrent pas d'immunité stérilisante, ce qui rend les personnes vulnérables aux infections récurrentes. En outre, on a découvert que les vaccins à ARNm inhibent des voies immunologiques essentielles, compromettant ainsi la signalisation précoce de l'interféron. Dans le cadre de la vaccination COVID-19, cette inhibition assure une synthèse appropriée des protéines de pointe et une activation immunitaire réduite.
Il est prouvé que l'ajout de 100% de N1-méthyl-pseudouridine (m1Ψ) au vaccin ARNm dans un modèle de mélanome a stimulé la croissance du cancer et les métastases, alors que les vaccins ARNm non modifiés ont induit des résultats opposés, ce qui suggère que les vaccins ARNm COVID-19 pourraient favoriser le développement du cancer. Sur la base de ces preuves irréfutables, nous suggérons que les futurs essais cliniques pour les cancers ou les maladies infectieuses n'utilisent pas de vaccins ARNm modifiés à 100 % en m1Ψ, mais plutôt des vaccins avec un pourcentage plus faible de modification en m1Ψ afin d'éviter la suppression de l'immunité."
Plus de trois ans après le début de cette vaste vaccination expérimentale de masse, de désinformation et de censure baignée de corruption, et face à la très faible efficacité de produits générant par ailleurs de nombreux effets indésirables, la science se penche sur les mécanismes moléculaires à l'œuvre. Mécanismes qu'il aurait fallu évaluer "avant", mais l'hystérie politico-sanitaire et la corruption en décidèrent autrement.


https://zerhubarbeblog.net/

21 avril 2024

Radu Portocala

Confessions sur l’écrit (II)

« Phœnix » – tel était le nom de la revue qu’éditait mon lycée – me prit comme collaborateur permanent, ce qui explique un appel que je reçus après la parution du deuxième ou troisième numéro. Le père d’un de mes amis, homme influent politiquement et avec beaucoup de relations dans le monde culturel, me félicitait et voulait savoir si j’avais pensé à la publication d’une plaquette. J’ai toujours aimé ce mot qui ne s’emploie plus de nos jours ; un livre de poésie ne peut, à mon goût, être que fin.
C’était, lui ai-je répondu, une chose à laquelle, bien entendu, je rêvais depuis un moment. Il me promit, donc, d’organiser une rencontre avec le poète Ion Banuta (Bănuţă en roumain) qui dirigeait la seule maison d’édition de Bucarest qui, à l’époque, publiait de la littérature. Quelques jours plus tard, il me communiquait la date qui avait été fixée. Dans un état d’exaltation absolue, je fis de nouveau marcher la machine à écrire Erika et préparai le dossier que j’allais présenter.
Cependant, la veille du jour tant espéré, Banuta fut licencié. Il venait de faire paraître une anthologie de poésie surréaliste roumaine dans laquelle, subrepticement, sans en avoir reçu l’autorisation, il avait inséré plusieurs vieilles productions de deux écrivains honnis par le régime pour leurs options politiques d’avant-guerre. Ainsi, mon aventure éditoriale prenait fin avant même d’avoir commencé.
Quelques mois plus tard, grâce à des amis qui tenaient une sorte de salon littéraire, je fis la connaissance de Dinu Pillat, écrivain distingué qui sortait de prison, où il avait passé plusieurs années, condamné en 1958 dans le cadre du « procès Cioran-Noica ». (Cioran n’a pas besoin d’être présenté ici ; ses écrits, interdits en Roumanie, avaient été distribués dans un cercle restreint par l’un de ses vieux amis, le philosophe Dinu Noica, ce qui avait donné lieu à plusieurs dizaines de lourdes condamnations.) Pillat proposa de me présenter à Vladimir Streinu, critique littéraire unanimement respecté, qui venait, lui aussi, de sortir de prison après une longue détention.
La rencontre, par sa solennité, me fit penser à une sorte de messe. Assis dans un lourd fauteuil sculpté, entouré de quelques-uns de ses fidèles qui se tenaient debout, Streinu, bel homme de haute taille et d’une rare distinction, lut me poésies en silence. Soudain, il revint en arrière, relut et, s’adressant à l’assistance, dit : « Écoutez ! » Et il se mit à lire à voix haute, lentement, reprenant certains mots. Plus tard, Dinu Pillat allait me dire : « Je ne l’ai jamais vu faire ça. »
« Il faut vous faire publier ! » décida finalement Vladimir Streinu. Et prenant un papier, que j’ai encore, jauni et fatigué, il écrivit : « Je recommande ce manuscrit, de manière particulièrement chaleureuse, au camarade confrère (sic !) Virgil Teodorescu. » Ancien poète surréaliste, devenu adepte obéissant du proletcultisme, Virgil Teodorescu dirigeait la maison d’édition d’où avait été évincé Ion Banuta. Mais ce que nous ignorions tous au moment où le mot d’introduction était rédigé, c’est que, quelques jours plus tôt, il avait été muté à la tête d’une maison d’édition qui ne publiait que des traductions de littérature étrangère. J’allais le découvrir dès le lendemain.
Je devais continuer à me contenter de l’accueil que me faisait « Phœnix », puisque j’étais encore élève.