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2 mai 2024

Marc Amblard

1/5/2024 - Des décennies durant, nous avons cru que la seconde guerre mondiale avait définitivement tiré un trait sur le fascisme. Mort et enfoui dans les décombres de l'histoire. En fait, il ne faisait que sommeiller. Depuis quelques années, il refait surface. Notamment à travers la censure. On vous a fait croire qu'il fallait craindre l'extrême droite pour mieux vous fourvoyer et vous enfumer. Rappelez-vous, chaque fois qu'on prétend faire le bien contre votre gré, chaque fois qu'on prétend limiter les libertés pour plus de justice ou pour votre santé, c'est qu'il n'est pas très loin...

Note AA : Macron a gagé nos comptes épargnes

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


29/4/2024 - La fausse bonne nouvelle vient de tomber, la note de la France reste en AA. L’illusion de la stabilité budgétaire et d’une maîtrise des finances publiques se maintient. Fort de cet encouragement la macronie va pavoiser d’optimisme, on ne devrait pas tarder à entendre sur les ondes des radios de propagande le satisfecit gouvernemental se répandre comme une traînée de poudre. Ainsi s’éloigne sans doute le spectre d’une motion de censure qui aurait fait chuter Attal, le débat pour le pouvoir est clos. Sauf si les oppositions se penchent sur le pourquoi de cette soudaine et improbable mansuétude.

Selon France Info et des économistes dignes de ce nom, cette bonté est le fuit d’une tractation qui ne devrait pas plaire à tout le monde. Les agences et les financiers internationaux ont depuis longtemps identifié la France comme une réserve monétaire, un eldorado colossal qui ne demande qu’à être ponctionné. La France est le premier pays d’Europe dont l’épargne représente trois fois le montant de la dette, hors immobilier. La moitié des fonds est détenu par la Caisse des Dépôts et Consignations. Les agences ont sournoisement marchandé la note avec Macron qui ne s’est pas fait prier pour se coucher et brader notre patrimoine. Il a tout simplement donné l’assurance qu’en cas de pépin il puiserait allègrement dans les caisses de la CDC. Il n’y a donc pas à s’inquiéter, le message est clair, rien ne sera fait pour réduire le train de vie de l’État, les dons par milliards à l’Ukraine et à d’autres, la générosité de Macron envers le monde entier peut se poursuivre sans entrave, puisque la solution finale sera de vider l’épargne des Français pour le bien commun et la nécessité de sauver la nation en péril.

Notre président a tout simplement gagé nos bas de laine, le fruit de longues années de privations, pour satisfaire à sa mégalomanie de dépenser toujours plus, sous la croyance très socialiste que l’argent coule à flots, qu’il est facile à trouver surtout quand on le prend dans la poche des autres. Tout est savamment orchestré pour que nous arrivions à cette extrémité. Il n’y a pas de hasard et en maintenant le double A à la France, les agences ne font qu’encourager Macron dans la voie de la banqueroute. C’est en réalité ce qu’elles veulent. Notre cher président applique les directives de ses amis banquiers. Les oppositions vont-elles se satisfaire de ce jeu de dupe et laisser le chéquier à Macron et son gouvernement, ou exigeront-elles un budget rectificatif et au besoin feront tomber Attal ? Rien n’est moins certain, mais les Français sont d’ores et déjà prévenus, la prochaine étape dont on parle depuis quelques semaines dans nos colonnes, et ailleurs également, est en marche. Une fois que l’épargne aura été volée, il ne restera plus qu’à s’attaquer à l’immobilier, ce qui devrait être facile puisque nos ressources ayant été siphonnées en amont nous n’auront plus les moyens de payer des taxes supplémentaires, des obligations de mises aux normes sous le prétexte écologique. Les charges qui pèseront sur nos biens immobiliers seront telles qu’il ne sera plus possible de les garder. Il ne demeurera qu’une solution, vendre.

Nous n’aurons plus rien, et nous serons heureux ! Alléluia ! Nos parlementaires vont-ils céder à cette facilité, et nous mettre en péril à ce point, ou ont-ils toujours une once de bravoure pour refuser cette magouille et faire tomber ce gouvernement et peut-être même Macron dans la foulée ? Le 9 juin pourrait donner des ailes à certains et en réveiller d’autres. Entre ceux qui auront gagné et ceux qui constateront amers, une sévère dégringolade due essentiellement à la mollesse de leurs actions, voire à leur absence totale d’opposition, il y aura matière à se poser les bonnes questions quant à la poursuite d’un soutien inconditionnel à Macron. Mais tous devraient se mettre en tête que le vol de l’épargne ne sera pardonné à aucun, qu’il n’y aura pas d’excuses adossées à une fatalité factice, et le : « il n’y avait rien d’autre à faire » ne passera pas. Cette fois la colère et l’exaspération pourraient se transformer en autre chose qu’une pacifique contestation ou manifestation.

Quel sera l’alibi avancé pour faire avaler cette énième trahison ? Le retour dans les circonscriptions sera sous haute surveillance. Certains d’ores et déjà forts de cette information ne manqueront pas de demander des comptes sur la suite qu’ils comptent donner à cette nouvelle forfaiture faite sur et dans le dos des Français. Si Macron pensait que l’affaire budgétaire était enterrée grâce à ce tour de magie, il s’est trompé. Nous n’aurons de cesse de rappeler aux parlementaires cette odieuse tractation et leur responsabilité induite s’ils ne dégagent pas Attal et ses promesses indignes. Il y a eu beaucoup trop de renoncements, à chaque fois, la « paix sociale », en fait le bouchon sur la cocotte minute, a été préservée parce que la majorité avait quelque chose à perdre. Spoliés de nos épargnes, donc de ce qui constituait nos sécurités, nous arriverons au stade ultime ou le matériel ne représentera plus cette sûreté à laquelle nous restions sagement attachés. Une fois dépossédé, désacralisé, l’argent ne sera plus LA valeur qui a permis de maintenir la stabilité du système en l’état. C’est à ce moment-là que la bascule vers une radicalisation se fera, emportant tout sur son chemin. Il est encore temps de préserver ce qui peut l’être, mais pour cela il faut en finir avec la macronie. Il n’est pas certain que nos représentants mesurent l’importance de la tragédie qui pointe et pourtant ce n’est pas faute de les prévenir.

1 mai 2024

La facture de la supercherie écologique arrive, et elle est salée

H16

1/5/2024 - Saperlipopette, la transition écologique, qui devait transformer nos sociétés en utopies vertes et riantes est en train de muter en zombie dont l’odeur de putréfaction devient difficile à camoufler : même la titraille journalistique la plus putassière ne parvient pas à évacuer les problèmes de plus en plus énormes provoqués par les décisions débiles que cette transition vers la misère nous impose.

Pourtant, tout avait été bien proprement décidé, correctement à l’abri de tout processus démocratique et de consultation régulière du peuple qui, un peu lourdaud, aurait pu tout faire dérailler : d’une part, parce qu’ils polluaient vraiment trop (mais si, puisqu’on vous le dit), il était clair qu’on devait se passer complètement des véhicules à moteurs thermiques d’ici 2030 quitte à basculer tout le monde à l’électrique, et d’autre part on allait simultanément se débarrasser de ce nucléaire qui apportait décidément trop de solution à tous nos problèmes.


Bien sûr, il allait falloir s’arranger quelque peu avec la réalité et les faits tangibles. Par exemple, en sous-estimant un peu (juste un peu) les émissions de dioxyde de carbone ou de méthane des mines de charbon, on arriverait à faire passer l’Allemagne pour presque vertueuse au point de justifier la fermeture de ses centrales nucléaires, quitte à présenter aussi cette dernière forme de production énergétique sous son jour le plus négatif possible.

Manque de pot, les grosses bidouilles et, pour tout dire, les mensonges patentés ont été récemment éventés : une enquête menée par un journal d’investigation allemand montre que les Verts ont triché sur les données permettant d’accompagner la sortie allemande du nucléaire et les hauts fonctionnaires du ministère (des Verts, pour l’essentiel) ont ainsi ignoré les avis des experts consultés, notamment lorsque ceux-ci préconisaient un report de l’arrêt du nucléaire tant il était prévisible que le conflit russo-ukrainien allait provoquer des soucis pour la consommation énergétique allemande.

En somme, les équipes des Verts en charge du nucléaire ont trompé l’opinion publique, lui ont consciemment menti pour parvenir à se débarrasser de la seule source d’énergie réellement décarbonée dont l’Allemagne disposait alors.


Pendant ce temps et alors que le prix de l’électricité européenne subissait indirectement les conséquences des mensonges écologiques des Verts allemands, on apprend qu’en ce qui concerne le remplacement de l’ensemble des véhicules à moteur thermique en Europe d’ici 2030, aucune étude d’impact n’a été faite.

C’est assez gênant puisque de telles études auraient assez facilement montré que ni les constructeurs automobiles, ni les infrastructures ne sont prêts pour un tel bouleversement. Du côté des consommateurs, le prix moyen des véhicules électriques impose de fortes subventions étatiques… Qu’il est devenu impossible de financer alors que les coûts énergétiques (et donc tous les autres coûts) se sont envolés et que l’inflation continue d’être trop musclée.

Cette fin des subventions, relativement abrupte, impose immédiatement un retour sur terre des lubies écolos concernant ces véhicules qui, dès lors, ne se vendent plus.

De façon logique, on se retrouve à présent avec des stocks conséquents de ces véhicules neufs, majoritairement produits en Chine, qui s’entassent aux ports d’arrivée pendant plusieurs mois (voire un an et demi actuellement). Stocks qui, au passage, constituent un sérieux risque écologique si l’un de ces engins, bourrés de lithium, venait à prendre feu malencontreusement.

Tout ceci démontre encore une fois que lorsque des décisions politiques sont prises non pour des raisons pragmatiques mais pour des raisons idéologiques, le résultat est toujours une catastrophe économique. Et dans le cas qui nous occupe, cela se double d’une catastrophe écologique (ô ironie), depuis les éoliennes et le photovoltaïque qui dénaturent les paysages, polluent durablement et impactent très négativement la faune et la flore, jusqu’à cette quantité invraisemblable de voitures aux batteries polluantes et difficiles voire impossibles à recycler dont on ne saura bientôt que foutre.

On se retrouve avec des mines de lignites polluantes, des centrales nucléaires fiables et sûres qui ont été stupidement fermées, du gaz et donc de l’électricité hors de prix, et des dizaines de milliers de véhicules invendables représentant à la fin des milliards d’euros de capital investi n’importe comment.

Tout ceci parce qu’on vous a menti, parce qu’on vous a baratiné et qu’on continue de le faire. Car oui, cette catastrophe économique et écologique se double de la révélation que tout était basé sur des mensonges.

Il faut le dire tel quel : l’écologie actuelle est un mensonge, une litanie de contrevérités et d’affabulations, de mystifications plus ou moins grossières et de mauvaise science aux chiffres honteusement torturés pour leur faire cracher tout et leur contraire, sans vergogne.

Tout cela a été dénoncé depuis des lustres par les rares qui ont conservé leur esprit, et ça continue de l’être pour ceux qui veulent les entendre.

Ainsi, le fait que les champs d’éoliennes (et les énergies irrégulières en général) favorisent le gaz russe avait été mentionné depuis longtemps. Cela vous est caché par les médias et les écolos qui vous mentent.

Le fait que le nucléaire est une énergie fiable, extrêmement dense et qui permet de couvrir nos besoins pour des centaines d’années avec une excellente sécurité était aussi un fait connu qui a été soigneusement tu, caché, et couvert des mensonges de politiciens et d’écologistes parfaitement véreux.

Le fait que les variations de températures ne sont pas dues à l’activité humaine est largement connu pour ceux qui se donnent la peine de chercher. Cela aussi vous est caché par les médias et les écolos qui vous mentent. Le fait que grâce à la modeste augmentation récente du taux de dioxyde de carbone dans l’air, la Terre reverdisse et que la nature aille en réalité de mieux en mieux vous est consciencieusement caché par ces hypocrites.

Dites-vous bien que si ces gens vous ont menti, sciemment, pour ces sujets, ils vous ont menti pour le reste aussi. Ils n’ont pas hésité à vous mentir pour vous imposer des contraintes toujours plus fortes, ils vous ont menti sur le virus, ils vous ont menti sur le climat et ils vous mentent encore sur leurs buts : obtenir le pouvoir pour eux, la soumission pour vous.

Ces mensonges ont maintenant des coûts pour la société qu’on ne peut plus cacher. L’addition arrive, et elle va être très douloureuse.


https://h16free.com/2024/05/01/77468-la-facture-de-la-supercherie-ecologique-arrive-et-elle-est-salee

29 avril 2024

Marc Amblard

On a tous oublié qu'en France, il y avait très très peu de résistants en 39/40, une infime minorité. Idem pour le corps médical ces dernières années. La conformité lâche au discours des puissants est tellement plus confortable...

Total et la tiers-mondisation de la France

H16

29/4/2024 - Alors que la France se prépare à accueillir prochainement les épreuves des Jeux Olympiques en distribuant de plus en plus largement l’argent gratuit des autres, notamment à ceux qui lui font des clés de bras, on apprend que Total, le groupe pétrolier français, envisage de déplacer sa cotation principale de la Bourse de Paris à celle de Wall Street, à New York.

Il apparaît en effet que Patrick Pouyanné, l’actuel patron du groupe, a récemment confié à Bloomberg que la question d’un changement du lieu principal de la cotation était légitime : les investisseurs anglo-saxons étant majoritaires au capital de TotalEnergies, il semblerait en effet “légitime” (selon les mots du dirigeant) de déplacer cette cotation à la bourse de New York.


Pour l’instant, le siège social resterait à Paris mais on comprend que l’étape suivante à cet hypothétique déplacement de la cotation serait justement de déplacer aussi le siège du géant français. Bien sûr, tout ceci n’est pour le moment qu’une réflexion lancée, probablement comme un ballon d’essai pour tâter le terrain. Il n’en reste pas moins qu’elle a manifestement germé dans l’esprit des dirigeants et que cette formulation n’est que le résultat d’un processus qui est probablement lancé depuis plusieurs années.

Bien évidemment, un tel déplacement constituerait une véritable catastrophe pour l’État français et tout ce que le pays compte de militants anti-Total, et ils sont nombreux : difficile, une fois ce groupe parti, d’aller tenter l’une ou l’autre super-taxe sur leurs super-profits de méchants super-riches pétroliers qui brûlent des ours polaires à coup de gasoil.

Et même sans parler d’une expatriation complète de cette société vers des cieux plus cléments ou, pour le dire sans euphémisme, vers des pays qui n’ont plus complètement perdu leur bon sens et notamment un minimum de réalisme capitaliste et financier, il va sans dire que le risque d’évoquer aussi publiquement un changement de cotation serait de donner la même idée à d’autres groupes français, qui pourraient étudier avec attention les coûts et les implications d’un tel déplacement pour voir si cela peut être reproduit pour eux-mêmes…

De fil en aiguille, on pourrait avoir un CAC40 qui ne serait plus composé que des entreprises réellement captives en France, comme les banques, les assurances, les constructeurs automobiles par exemple. Riante perspective.

Mais de façon plus profonde, on comprend l’envie de Total de quitter un pays qui, très pragmatiquement, n’offre plus la possibilité à ses propres citoyens de participer à la vie financière de la nation, qui conspue ouvertement le capitalisme, l’épargne active, les fonds de placement et l’enrichissement au travers des mécanismes vertueux de l’investissement à moyen et long terme sur des technologies solides et éprouvées.


Entre la doxa gauchiste largement répandue, répétée voire professée doctement partout qui estime que chaque sou gagné par les uns l’est obligatoirement au détriment des autres, et la giboulée maintenant continue de taxes, ponctions et autres impôts sur tout ce qui constitue un revenu, une épargne et un investissement, il est assez normal que les Français, du reste assez globalement incultes en économie, n’investissent pas en bourse (et donc pas chez Total).

S’y ajoute l’actuelle guerre ouverte, physique et idéologique, contre tout ce que représente Total en matière d’énergie.

Comme il faut, pour chaque Français tympanisé non-stop par les médias et les politiciens, afficher clairement son positionnement contre les énergies fossiles et pour la lutte acharnée contre le climat qui varie et la météo capricieuse, il devient vite complètement inconcevable d’aller mettre de l’argent dans une société aussi ouvertement en butte contre cette lutte et ce positionnement. Dès lors, il apparaît logique que le groupe pétrolier se rapproche de ses clients et de ses investisseurs potentiels… Qui ne sont donc plus en France.

Enfin, il y a peut-être d’autres raisons, moins pragmatiques, qui pourraient tenir à une certaine lassitude d’essayer de réussir dans un pays qui fait absolument tout pour vous planter. Pour les gens à la tête de ce genre de groupes internationaux, et qui connaissent donc la situation économique globale du reste du monde, il y a peut-être aussi le constat entêtant que la France n’offre plus un avenir suffisamment solide et prévisible pour le groupe qu’ils entendent diriger.

Peut-on leur donner tort ?


Si ces individus se déplacent un peu à Paris et ses alentours, par exemple, il ne peut leur échapper le véritable effondrement visible de la capitale française, devenue en quelques années un dangereux dépotoir à ciel ouvert dans certains quartiers. Capitale qui peut en outre s’enorgueillir d’un impressionnant kilométrage de bouchons dont une partie est directement provoqué par la décrépitude des infrastructures autoroutières.

Quant au reste du pays, il est maintenant à la merci des mafias de différents parfums dont certaines abusent clairement de leur pouvoir de nuisance à l’approche de Jeux Olympiques qu’on pressent déjà épiques. Devant ce genre de braquage pur et simple du contribuable et de l’usager français, comment ne pas voir qu’il s’agit d’un véritable état d’esprit qui gangrène une bonne partie de la société française ?

Comment ne pas comprendre que tout le pays se tiers-mondise à grande vitesse, depuis l’observation des salaires effectifs riquiquis (on est riche à partir de 3860€ par mois en France) en passant par son infrastructure qu’un nombre de plus en plus restreints d’individus est réellement capable d’entretenir, jusqu’aux facultés et aux entreprises publiques en monopole qui cultivent les pratiques gauchistes et le poing levé pour un oui ou pour un non, comme les pires dictatures gauchistes d’Amérique du Sud sombrant d’une révolution à l’autre ?

Comment ne pas voir que les réflexions de Total sur son devenir boursier ne sont que l’admission, discrète mais têtue, que ceux qui firent la grandeur et la puissance de la France se sont maintenant exfiltrés un peu partout ailleurs et que le pays ne compte plus que les prisonniers d’un système qu’ils ne peuvent plus quitter, entourés par des profiteurs et des jaloux qui s’acharnent sur eux ?

Comment ne pas saisir que cette situation ne peut conduire qu’à la ruine de tous, et que l’actuelle équipe au pouvoir n’a non seulement absolument pas compris ce constat – pourtant simple – mais qu’elle semble même obstinément décidée à en aggraver les causes ?


https://h16free.com/2024/04/29/77460-total-et-la-tiers-mondisation-de-la-france

26 avril 2024

Une impensable démocratie sans démos ni kratos

Natalia Routkevitch


26/4/2024 - Le terme démocratie n’a de sens qu’au pluriel. Il y a des démocraties parce qu’il y a des peuples, des nations, des communautés politiques. C’est peut-être le prix à payer pour la préservation d’une dimension essentielle de la diversité humaine, mais c’est ainsi : l’idée d’une démocratie unique est une abstraction vide ou bien l’expression d’une dangereuse utopie impériale fondée sur le rêve d’un empire planétaire gouverné par des super-oligarques, caste d’imposteurs suprêmes célébrant le culte de la démocratie. Après en avoir confisqué le nom et interdit la pratique réelle.

La prétendue « démocratie » sans frontières des individus n’a plus rien de commun que le nom avec la démocratie incarnée par une communauté (toujours particulière) de citoyens actifs, une démocratie de participation où l’identité civique prime à la fois de l’identité ethnique et l’identité consumériste. La vision médiatique dominante de « la démocratie » … c’est le pouvoir du peuple sans pouvoir ni peuple. Une impensable démocratie sans « démos ni kratos.

L’étrange néo-démocratie qui se profile est dénuée de peuple souverain, s’imagine sans principe d’autorité ni instance de pouvoir, se veut sans histoire ni mémoire, elle prend la figure d’une pseudo-démocratie de consommateurs et actionnaires frénétiques, d’ethniques fanatiques, d’administrés et d’électeurs apathiques. A l’acratie des gouvernants répond l’apathie des gouvernés.

Ces paroles écrites il y a plus de 20 ans par l’un des courageux signataires de cette tribune me reviennent en mémoire à la lecture de leur texte, à l’heure où l’imposture démocratique – celle de la démocratie virtuelle, planétaire, trans-étatique et post-nationale - a nettement progressé et où les défenseurs de la démocratie originelle – de la démocratie dont l'élément de base n’est pas un individu insulaire mais une communauté autonome – sont régulièrement discrédités et diffamés.

Je joins le texte de la tribune en entier. A lire, méditer et partager.

Le texte de l’introduction est tiré de « Résister au bougisme » (2001) de P.-A. Taguieff

L'appel de 50 personnalités pour un référendum sur « le tour de vis fédéraliste » de l'Union européenne

En novembre 2023, une résolution du Parlement européen a proposé de modifier les traités pour généraliser la règle de la majorité qualifiée, puis une résolution semblable a été adoptée à l'Assemblée nationale. Cinquante personnalités*, dont Arnaud Montebourg et Marcel Gauchet, appellent à organiser un référendum sur ce sujet qui engage la souveraineté de la France.

Collective, Tribune

L'Union européenne n'en finit plus de dériver vers une supranationalité écrasante. D'année en année, la devise « Unis dans la diversité » a cédé sous une centralisation uniformisatrice effaçant les identités et les souverainetés nationales. Tournant le dos à ce qui la fonde, l'Union devient un carcan normatif où l'État de droit n'est brandi que pour justifier l'extension sans limites d'un système autoritaire. Imaginée comme un espace de prospérité où le « doux commerce » et la coopération renforceraient la paix entre les nations, elle est devenue une « prison des peuples » reposant sur des dogmes aveugles qu'il est interdit d'interroger malgré leurs évidents et dramatiques échecs économiques, sociaux et géopolitiques.
Cette dérive est servie par les deux dynamiques sans frein de l'élargissement et de l'approfondissement, le second étant toujours présenté comme indispensable au premier, lui-même inéluctable.

L'extension illimitée du territoire de l'Union européenne, sans stratégie ni délibération démocratique, semble échapper à la raison et ne plus obéir qu'à un automatisme incontrôlé. Entre 2004 et 2007, l'Union a déjà accueilli des États qui n'adhéraient pas à l'idée d'une autonomie stratégique. Il en est résulté une soumission accrue à l'hégémonie américaine tandis que les travailleurs de l'Ouest étaient livrés à la concurrence de ceux de l'Est. L'entrée irréfléchie, récemment promise, de l'Ukraine et de la Moldavie risque encore de ruiner des pans entiers de l'économie française, sans parler des conflits avec la fédération de Russie ni des distorsions culturelles et sociologiques que l'on feint d'ignorer.

L'approfondissement consiste ensuite, au nom de l'efficacité décisionnelle menacée par les élargissements, à accentuer le tour de vis fédéraliste en confisquant toujours davantage la souveraineté des peuples au profit des institutions supranationales. Cette captation continue passe depuis l'origine par l'interprétation extensive des compétences de l'Union, toujours défendue par la Commission et systématiquement validée et accentuée par la Cour de justice de l'Union européenne qui a imposé brutalement d'elle-même, en marge des traités et même contre leur lettre, la primauté inconditionnelle du droit européen, y compris sur les constitutions nationales. L'augmentation considérable du budget de l'Union, soustrait au contrôle des peuples et même parfois utilisée contre eux pour sanctionner leurs choix électoraux, révèle un déficit démocratique considérable, particulièrement injuste pour les pays contributeurs nets comme la France. Enfin, l'abandon du vote à l'unanimité au Conseil de l'Union, remplacé progressivement par le vote à la majorité qualifiée, a déjà ôté aux États membres leur droit de veto sur des domaines essentiels. Le projet de réforme des traités en préparation propose de généraliser définitivement, en toutes matières, y compris la défense et la politique extérieure commune, la règle de la majorité, actant ainsi officiellement la disparition du droit de veto des États membres et donc de ce qu'il leur reste encore de souveraineté. C'est ainsi la fédéralisation complète d'une Union élargie à trente-sept qui se prépare à l'insu des Français.

Depuis des décennies déjà, une grande partie des lois nationales n'est plus que la transposition servile de directives communautaires, tandis que la Cour de justice étend l'empire de sa jurisprudence et de son interprétation abusive des traités. Jusqu'ici, grâce au droit de veto résiduel, chaque pays membre pouvait encore, en théorie, refuser de consentir à une politique qui lui serait préjudiciable. Mais depuis la Conférence « citoyenne » sur l'avenir de l'Europe, organisée en 2022 de façon parfaitement opaque et pseudo-démocratique, la suppression de ce droit est programmée.

En mai 2023, des dirigeants français et allemands élus mais non mandatés pour cela ont déclaré vouloir réformer l'UE dans ce sens. En septembre 2023, des experts franco-allemands ont déposé leur rapport. Le 22 novembre 2023, une résolution du Parlement européen a proposé de modifier les traités pour généraliser la règle de la majorité qualifiée à tous les domaines sans exception et prévoir davantage de sanctions contre les États membres récalcitrants. Le 29 novembre suivant ce fut le tour de l'Assemblée nationale française de voter une résolution en faveur d'un projet de traité reléguant notre souveraineté et prévoyant explicitement que les frontières extérieures, la protection civile, les affaires étrangères, la sécurité commune, la défense, l'industrie et l'éducation deviennent des « compétences partagées » de l'Union européenne, c'est-à-dire que les États n'y disposeront plus que d'une compétence résiduelle.

L'adoption de cette réforme, qui transférera à l'Union les derniers éléments de ce que le Conseil constitutionnel français appelle les « conditions essentielles d'exercice de la souveraineté nationale » , réalisera le rêve de quelques-uns d'une Europe fédérale, dirigée par une commission portant officiellement le titre d' « Exécutif » , coiffé d'un « Président de l'Union européenne ». La fin des souverainetés nationales, et donc de nos démocraties, est ainsi clairement projetée.

Le peuple français pressent depuis longtemps cette dépossession. Elle dissout la souveraineté nationale et populaire. Elle sape la République. Il s'est opposé en 2005 à une première tentative de fédéralisation qui scellait sa disparition politique et culturelle, mais ses réticences ont été balayées par des dirigeants convertis à l'idéologie de la « société ouverte ». Le verdict populaire a été bafoué et contourné par la ratification parlementaire du traité de Lisbonne, simple copier-coller du traité rejeté par les Français.

C'est la poursuite de ce processus qui est actuellement à l'œuvre. Nos dirigeants s'apprêtent à prendre, au nom du peuple français, une décision majeure engageant le destin de notre pays, son indépendance et son existence même en tant que nation. Exploitant l'angoisse suscitée par la guerre, ils précipitent la fédéralisation sans jamais la nommer et sans que les populations européennes puissent prendre la mesure de leur dépossession.

Pour ce qui nous concerne, nous refusons cette dérive. Nous pensons, dans le sillage du général de Gaulle, qu'un système fédéral post-démocratique est contraire au génie de l'Europe et de la France et à l'imaginaire collectif qui, depuis mare nostrum, produit du commun à partir de la diversité de ses nations et de leur culture propre. La déconnexion définitive entre les peuples et la machinerie européenne achèvera la déresponsabilisation des dirigeants nationaux et décuplera les réactions nationalistes, au risque de nous conduire au chaos.

Quelle que soit notre vision de la France et de l'Europe, et l'avis que l'on porte sur la réforme et les élargissements en préparation, nous devons exiger qu'un pareil saut qualitatif dans l'inconnu d'un système supranational, qui minore l'identité des peuples, l'existence des nations et l'expérience des États d'Europe, soit soumis au référendum.

Il est urgent d'ouvrir le débat sur ce qui se prépare. Les élections de juin 2024 doivent être l'occasion de se prononcer en connaissance de cause sur le projet de fédéralisation en cours ainsi que sur les élargissements en vue.

Les signataires de cet appel et les citoyens qui s'y associent demandent aux candidats de chaque liste aux élections européennes de prendre clairement position sur ces projets et de s'engager à les faire soumettre à la ratification populaire.

* Signataires : Arnaud Benedetti, rédacteur en chef de la « Revue politique et parlementaire » ; Stéphane Rozès, politologue ; Arnaud Montebourg, ancien ministre et entrepreneur ; Marcel Gauchet, philosophe et historien ; Michel Onfray, philosophe ; Jean-Éric Schoettl, ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel ; Pierre Mazeaud, ancien président du Conseil constitutionnel ; Marie-Françoise Bechtel, ancienne députée ; Anne-Marie Le Pourhiet, professeur émérite de droit public ; Xavier Driencourt, ancien ambassadeur ; Benjamin Morel, maître de conférences en droit public ; Pierre-André Taguieff, philosophe et historien des idées, CNRS ; Éric Anceau, historien... Retrouvez la liste complète des signataires sur FigaroVox Premium.
Radu Portocala

25/4/2024 - Il y a eu, pour commencer, les photos de lui bronzé et rieur, faisant du jet ski - représentation parfaite du playboy des plages, censée peut-être flatter les clients des Restos du cœur.
Il y a eu, ensuite, dans le registre « je suis le chef, je gère le monde », les photos le montrant en tricot militaire, avec une barbe de trois jours, dans son bureau, là où il rectifie notre destin.
Il y a eu, voilà peu de temps, les photos le montrant avec des bras qui ne sont pas les siens, avec un rictus de gladiateur qui assène le coup fatal, cognant dans un sac de frappe qui symbolisait probablement le président russe.
Et il y a maintenant les images du match de football où il a joué dans l’équipe « Variété Club » (mais quel aveu extraordinaire !), avec le maillot couvert de réclames sous lequel les bras étaient plus modestes qu’il y a quelques semaines.
La pente de la démagogie grotesque étant glissante, celui qui assiste à cette mascarade trop souvent renouvelée est en droit de se demander quelle sera la prochaine étape dans cette course à l’abaissement de la France.

L’intelligence artificielle pour tous ?

H16

26/4/2024 - Malgré une géopolitique internationale toujours plus tendue, malgré les odeurs de crise économique et financière toujours plus fortes, le monde de l’intelligence artificielle continue d’avancer et le précédent billet relatif à ce domaine, pourtant vieux de quelques semaines seulement, semble déjà fort lointain tant les nouveautés se sont accumulées depuis.

Ainsi, les questions posées sur le droit d’auteur pour les IA génératrices d’images (comme MidJourney ou Dall-E par exemple) que ces colonnes évoquaient à la fin de l’année 2022 – et qui n’avaient que très partiellement trouvé de réponses – risquent de se poser à nouveau avec encore plus d’insistance alors que viennent de sortir de grosses nouveautés en matière de musique cette fois-ci.

En effet, en l’espace de quelques semaines sont apparus deux nouveaux moteurs de générations de musique qui permettent de créer différents types de productions musicales, avec ou sans paroles, sur différents styles extrêmement variés depuis la musique “classique” jusqu’au rap en passant par le rock, le blues, la pop ou les musiques électroniques. Ainsi, à partir d’une simple invite de l’utilisateur, l’un et l’autre de moteurs permettent de créer une musique ou une chanson dans le style de son choix ou au hasard de la machine.


Le premier à se faire connaître est Suno dont la production est maintenant assez copieuse. Le moteur d’IA permet des mélanges de genre assez hétéroclites, depuis “l’acoustic acid rock” jusqu’au “swing samba” en passant par le “celtic boogie”. Sans mal, les résultats sont surprenants : la qualité n’est pas différente de ce qu’on entend tous les jours à la radio et les textes ne sont pas tous mauvais, loin s’en faut (et certaines “références” françaises souffrent mal la comparaison avec ces productions mécaniques)… Bref : si on ne tient pas encore le prochain Mozart dans ce moteur d’intelligence artificielle, on se place, en terme de production musicale, dans la moyenne de ce qu’on trouve déjà un peu partout.

Le second, apparu quelques semaines seulement après, offre une qualité de création encore supérieure : Udio répond globalement aux mêmes principes et permet, avec quelques instructions simples concernant le style et l’organisation du morceau que l’on souhaite créer d’obtenir en quelques minutes un résultat tout à fait comparable avec la production musicale courante.

Dans ce contexte, on se demande exactement ce qui va empêcher certaines radios de diffuser en continu les productions choisies de ces moteurs, et on commence à entrevoir un monde où la musique d’ambiance (dans les magasins par exemple) ne sera plus produite par des artistes, enregistrée puis distribuée, mais produite à la volée en fonction du lieu, de l’ambiance choisie par le propriétaire ou de critères du moment. Dans ce cadre, on s’amuse déjà des excitations qui s’empareront (en vain) des personnels chargés des inspections de la SACEM… La collecte des droits d’auteur promet d’être un tantinet plus complexe.

Le marché de la musique commerciale et d’ambiance promet donc d’être abondamment bouleversé par l’arrivée de ces nouveaux moteurs, au même titre que celui des applications de rencontres sur internet : la possibilité, bien réelle, de créer des “copines virtuelles” crédibles – aussi bien du côté visuel que du côté des éventuelles conversations – ouvre depuis peu un marché que certains évaluent à plus d’un milliard de dollars.


Pendant ce temps, les moteurs larges de langage (“LLM”) continuent leur course à la performance, en tentant chaque jour de résoudre des problèmes de plus en plus complexes et abstraits que leur soumettent leurs utilisateurs. Il est fini le temps où les moteurs proposaient très sérieusement des recettes pour cuire les œufs de vache et si les règles communes et les lois les plus basiques de la physique qui nous entoure échappent encore parfois à ces intelligences artificielles, c’est de moins en moins fréquent.

La version 5 de ChatGPT d’OpenAI n’est toujours pas sortie, mais depuis ChatGPT 4, des moteurs concurrents ont affiché des résultats et des métriques particulièrement enthousiasmants. Ainsi, Claude (de la société Anthropic) montre des capacités proches ou supérieures à celle du dernier moteur d’OpenAI.

Mais récemment, c’est Meta, la firme de Mark Zuckerberg, qui a surpris le milieu en publiant Llama3, leur dernier moteur dont il existe à présent deux versions, l’une à 8 milliards de paramètres et l’autre à 70 milliards. Cette dernière affiche des performances comparables ou meilleures que Claude et ChatGPT4… tout en étant intégralement “open source”, c’est-à-dire que l’intégralité du code est disponible pour tous, ce qui permet à des millions de développeurs et de curieux de tester le moteur, de le modifier ou de participer à son évolution.

Ce dernier rebondissement montre plusieurs choses intéressantes.

D’une part, cette course qui s’est établie entre les différentes entreprises pour produire le modèle le plus affûté confirme à quel point le “phénomène” ChatGPT, survenu en novembre 2022, n’était pas qu’une intéressante curiosité.

D’autre part, la présence extrêmement modeste de l’Europe dans les sociétés qui se sont lancées dans cette course – seule Mistral, française, semble pouvoir participer – montre une fois encore que les gesticulations européennes, essentiellement à base de régulation, n’ont absolument pas permis l’émergence d’un véritable terreau fertile aux développements de nombreuses entreprises dans le domaine.


Mais surtout, cette compétition montre une fois encore les bienfaits d’une concurrence qui impose une amélioration constante des moteurs et des performances, et l’accélération de la tendance générale à la puissance des modèles proposés. Si, fin 2022, OpenAi semblait disposer d’une véritable suprématie dans le domaine, ce n’est plus le cas à présent.

En somme, les moteurs d’intelligence artificielle sont en train de grignoter le fondement même de certaines professions, depuis les artistes (dans le graphisme et maintenant la musique) jusqu’aux professions littéraires (journalistes ou traducteurs pour ne citer que celles-là), et de plus en plus rapidement, avec une qualité de production, de raisonnement ou de déduction toujours meilleure.

Ce constat peut légitimement inquiéter à peu près tout le monde, d’autant plus que ces moteurs alimenteront les “cerveaux” électroniques de robots humanoïdes dont le développement connaît, lui aussi, de belles avancées.

Cependant, l’arrivée de Llama3 marque deux points très importants dans ces développements.

Le premier est que ce modèle “open source” marche très bien, mieux que prévu même : avec un modèle sensiblement plus petit que la concurrence, on obtient des résultats égaux ou supérieurs à ceux de Chatgpt qui, pour rappel, comporte 1500 milliards de paramètres contre 70 pour le plus gros des Llama3. En fait, ce dernier a beaucoup bénéficié de temps d’entraînement supérieurs et d’une grande qualité des données sources ainsi qu’un meilleur raffinement de l’apprentissage. Au passage, cela peut signifier que les modèles actuels seraient plutôt sous-entraînés et qu’à nombre égal de paramètres, on pourrait espérer avoir des résultats encore bien meilleurs moyennant un entraînement plus long et plus fin.

Du reste, Meta travaille sur le prochain modèle (à 405 milliards de paramètres !) qui pourrait dépasser les modèles actuels, et qui sera lui aussi open source.

Le fait d’être en modèle ouvert évite les dérives de certains moteurs : si Google pouvait tenter de proposer une IA complètement woke, ou si ChatGPT se retrouve châtré avec l’impossibilité de remettre en question certains dogmes du moment (changement climatique anthropique, théorie du genre et autres folies progressistes du même acabit, etc.), le moteur open source peut, lui, tourner sur un environnement complètement indépendant et donc hors des limitations imposées aux précédents.

Oui, nous nous acheminons vraisemblablement vers un monde où chacun pourra disposer de son propre modèle d’IA, entraîné de façon généraliste et spécialisé pour son propre usage, et dont le fonctionnement ne sera limité ni par le fabricant, ni par le politiquement correct. Il est sans doute assez proche le moment où vous pourrez faire fonctionner un agent “open source” sur votre téléphone, sans que cet agent fuite vos données vers des services commerciaux ou gouvernementaux, sans qu’il ait été contraint par l’une ou l’autre agence, l’une ou l’autre société.

Et ceci est une excellente nouvelle.


https://h16free.com/2024/04/26/77430-lintelligence-artificielle-pour-tous

SUCCES POPULAIRE

Gabriel Nerciat

26/4/2024 - C'est simple, en fait, de devenir un artiste "populaire" en ces années 20. Plus simple qu'à l'époque de Joséphine Baker et de Panama Al Brown, en tout cas.
Il suffit d'avoir quelques ancêtres africains et/ou musulmans et que le RN ou une dizaine de militants identitaires aient dit du mal de vous pour être quasiment assuré de finir propulsé en moins d'un an aux portes de l'Académie française.
Comme je suis sûrement un artiste moi aussi en dépit de la blancheur de mon teint, j'ai décidé d'en faire une chanson, que la femme-hippopotame des prochains Jeux Olympiques ne jugera peut-être pas indigne de son répertoire si unanimement apprécié :
Tu me veux quoi Marina
T'es pas plus cool que moi
Tu viens me relooker
Mais j'suis déjà overbooké
Bamako c'est loin
Gaza j'm'en fous
Avec tout ton tintouin
J'ai un succès fou
La Bretagne ça craint
Montretout c'est dead
Je vais te casser les reins
Te niquer bien raide
Tu gis dans la muerte
Tu pourras pas m'arrêter
Tes filles bosseront pour moi
Comme ton peuple pour les Chinois
Je vais pas me prendre la tête pour ça
Tu me veux quoi Marina
T'es pas plus cool que moi
Maintenant lâche-moi
Hasta la vista peccamina ↴