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25 mai 2024

L'Union européenne, cataclysme social, économique, démocratique... La France en danger !

Jacques Cotta

Alors que les élections européennes approchent, nul n'évoque l'essentiel : le projet de l'UE appuyé par Macron au service d'un mondialisme sans limite, passe par la destruction des nations, et donc de la France... A voir, commenter et partager.


Débat de la honte (A-B) suite, et tragédie de la courtisanerie

Maxime Tandonnet


25/5/2024 - Le baratin médiatique qui a suivi le débat de la honte est presque aussi lamentable que ce dernier. La plupart des médias se sont donnés le mot pour dire qu’Attal avait été « le vainqueur » de cette supercherie, de ce grand-guignol lamentable. Or, ce n’est pas du tout le ressenti populaire qui renvoie les deux protagonistes dos à dos.

Voyez par exemple les effets de l’esprit courtisan : le Monde, l’Opinion, Libération (le pompon), RTL, Nouvel Observateur, LCP etc. etc. Bref, dans leur immense majorité, les éditorialistes (sauf ceux du Figaro, Europe 1, Marianne et le JDD) semblent s’être passés le mot : Attal a battu Bardella, il a gagné et atteint ses objectif qui était d’apporter un soutien à la liste Renaissance en perdition.

La discussion sur la nature du débat, son caractère anti-démocratique car violant le principe d’égalité face au suffrage universel a été largement étouffée. Le vertigineux cadeau offert au RN, présenté ainsi en opposant officiel du gouvernement – et la complicité évidente entre le pouvoir macroniste et son alter ego lepéniste (voir photo ci-dessus) – ont été passés sous silence.

Or, les téléspectateurs n’ont pas vu le même débat à la télévision que les journalistes concernés. Selon un sondage paru le lendemain, les Français qui l’ont regardé ne considèrent pas du tout qu’Attal en soit sorti vainqueur. « Selon le dernier sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro. Sur les huit grands domaines d’action testés dans le sondage et abordés durant l’émission, le président du Rassemblement national (RN) a été jugé, en moyenne, plus convaincant par 51% des Français exposés au débat contre 46% pour le premier ministre. » Si la tonalité médiatique dominante attribue la victoire de M. Attal, il n’en est pas du tout de même des Français qui ont assisté à cette mauvaise séquence de politique-spectacle… La servilité, la courtisanerie, le conformisme et la soumission au pouvoir en place sont l’un des drames de la démocratie française.

Et d’ailleurs, quelle est la vérité, entièrement passée sous silence ? A 21h35, soit une demi-heure après le début du débat, sur la plus grande chaîne publique de télévision, les téléspectateurs n’étaient qu’1,16 million à regarder le débat. La moitié avaient décroché. L’audience était de 7,3% des téléspectateurs ce qui est absolument dérisoire pour un débat d’un Premier ministre face à un prétendu « chef de l’opposition ». Bref, pas un Français sur 60 n’y assistait. Les Français, 63 millions de Français (sur 64 et quelque) n’avaient rien à faire de cette opération de propagande, ce faux combat de coqs, cette blague odieuse et malsaine. C’est ce que tous les journaux et tous les médias, dans une démocratie libre, auraient dû avoir le courage ou la lucidité de dire plutôt que la surenchère de fayotage.


24 mai 2024

La réaction de M. Bellamy au débat lamentable entre M. Attal et M. Bardella

Maxime Tandonnet


24/5/2024 - « Qu’est-ce qui permet d’organiser la confrontation entre ces deux personnes ? Comment est-ce que vous les avez choisis ? Comment est-ce que vous avez choisi d’organiser cette confrontation ? Qu’est-ce qui vous permet de les avoir invités, eux ? Est-ce que ce sont les sondages, ce sont les intentions de vote qui permettent de faire ce choix ? Où est la candidate ? (…) J’ai du respect pour (elle), elle mène cette liste, elle est courageuse. Qui est tête de liste de la majorité présidentielle ? On nous a déjà fait le coup tellement de fois. En 2017, Macron-Le Pen. En 2022, Macron-Le Pen. En 2024, à nouveau, on va nous expliquer que c’est ça à nouveau le sujet. Rien ne justifie que le service public mette en scène ce débat. Ni les sondages, et surtout pas la réalité du débat européen. Il y a plus de la moitié des Français qui ne se reconnaissent pas dans le débat qui vient d’avoir lieu. »

FX Bellamy a entièrement raison. Le débat d’hier soir entre deux jeunes gens qui n’ont jamais travaillé de leur vie, en tout cas sur des emplois sérieux au service de la société, privés ou publics, ou géré une mairie, deux garçons sans la moindre expérience de la vie ni du monde du travail, et au parcours semblable de purs militants politiciens, demi-instruits l’un comme l’autre, n’ayant jamais rien fait, rien prouvé, rien réussi de concret, sans autre mérite que la courtisanerie, l’un comme l’autre, et qui prétendent donner des leçons aux Français, avait quelque chose d’affligeant. De tout cœur, je souhaite que le pays se réveille, ouvre les yeux et choisisse de sanctionner, non pas des individus (dont au fond, tout le monde se fout), mais une forme de corruption de la démocratie dans un climat général de servilité, de soumission de courtisanerie médiatique (TV) qui honnêtement fait froid dans le dos.

https://maximetandonnet.wordpress.com/2024/05/24/la-reaction-de-m-bellamy-au-debat-lamentable-entre-m-attal-et-m-bardella/

Un nouvel âge d’or du nucléaire ?

H16

24/5/2024 - Pendant que la France hésite entre fermer ses centrales nucléaires et les relancer dans un « En Même Temps » foutraque très macronien, des sociétés se lancent dans la production de petits réacteurs nucléaires modulaires (SMR pour “small modular reactor”), notamment aux États-Unis.

Au-delà des géants du secteur (comme Westinghouse, General Electric Hitachi Nuclear, General Atomics), on peut évoquer NuScale, TerraPower (financé par Bill Gates, au passage) ou encore Kairos Power

Cependant, le petit dernier (arrivé il y a quelques années seulement) qui nous intéresse est Aalo Atomics.

Cette startup s’est lancée dans le pari de produire, d’ici 2026, des SMR en… 60 jours entre la commande et la fin de fabrication, pour un coût de 3 cents du kWh. Pour cela, elle développe un microréacteur de 10 MW refroidi par du sodium liquide, utilisant l’hydrure d’uranium et de zirconium (UZrH) comme combustible.

Ce type de refroidissement et de combustible apporte les avantages suivants :Économie, sûreté, compacité : ces réacteurs fonctionnent à la pression atmosphérique, ce qui réduit la complexité et le coût des systèmes de sécurité.
Plus le combustible est chaud, moins il est réactif ce qui évite l’emballement. C’est cet aspect qui explique pourquoi il est même utilisé dans les réacteurs de recherche (sur les campus universitaires).


On pourra écouter une intéressante interview de son fondateur ici, et voir la présentation du concept .

Aalo Atomic promet donc, en industrialisant massivement son processus de fabrication, de fournir en temps record une source d’énergie très dense, très sûre, très peu polluante. Et ces dernières qualités ne sont pas une exagération.

Ainsi, selon le Ministère américain de l’énergie (DOE) – on pourra se référer à ce rapport page 390, la construction de réacteurs nucléaires est la source d’énergie la moins gourmande en matériaux, après le gaz naturel.


Une unique pastille de combustible de dioxyde d’uranium pèse environ 7 grammes (6,2 grammes d’uranium, 0,8 d’oxygène), mais génère environ 3,5 MWh d’énergie. Cette énergie générée équivaut à 318 litres de pétrole, soit une tonne de charbon et environ 337 m³ de gaz naturel. Sa densité énergétique élevée lui confère une grande efficacité.

Ainsi, pour 1000 MW électriques :Un réacteur électronucléaire (rendement 33%) consomme 27 tonnes d’uranium enrichi à 3,2% par an.
Une centrale thermique (rendement 38%) consomme 170 tonnes de fuel ou 260 tonnes de charbon par heure.
Un barrage hydroélectrique de 100 m de haut nécessite 1200 tonnes d’eau par seconde.

Ces pastilles sont assemblées en colonnes de 300 (appelées crayons), elles-mêmes groupées par 250. Un tel assemblage permet de fournir de l’énergie à 10.000 foyers pendant trois ans jour et nuit sans arrêt, même quand il n’y a pas de soleil et même quand il n’y a pas de vent (dommage pour Sandrine Rousseau et ses moulins à vent).


Question sûreté, si l’on considère le nombre de décès par térawattheure (TWh) (ici : OurWordInData), l’énergie nucléaire est bien meilleure que l’énergie éolienne et l’énergie hydraulique. Le nucléaire fait 1 000 fois moins de morts que le charbon, ~614 fois moins de morts que le pétrole, ~154 fois moins de morts que la biomasse et 94 fois moins de morts que le gaz naturel. En fait, par rapport à l’hydroélectricité, le nucléaire fait 43 fois moins de morts. L’énergie solaire photovoltaïque lui est comparable.


Oh, oui, certes, mais ce serait aller un peu vite en besogne : quid des accidents ?

Sur les plus de 400 réacteurs nucléaires civils en production actuellement, les accidents sont peu nombreux : en 18.000 années × réacteurs d’expérience nucléaire dans le monde, on compte 16 accidents en tout, sur 65 ans d’exploitation, et 13 sont très limités et 3 seulement sont majeurs, en 1979 (Three Miles Island), 1986 (Tchernobyl) et 2011 (Fukushima).

Ni l’accident de 1979, ni celui de 2011 ne firent de victimes. Celui de Tchernobyl fit (selon le rapport de l’UNSCEAR, p64-65) 43 morts directement attribuables à l’événement et environ 4000 de façon indirecte, sachant que pour ces derniers, l’aspect multifactoriel des maladies est très important. On pourra consulter les rapports suivants pour se faire une idée : ONU UNSCEAR , rapport UNSCEAR, CiteseerX


Les conclusions des nombreux rapports sont claires (même si elles ne sont pas médiatiquement entendues) : l’accident fut spectaculaire mais le nombre de morts limité.

Même en prenant le chiffre de 4000 morts sur les 38 ans depuis la catastrophe, le nucléaire est très peu dangereux comparé au charbon qui provoque plus de morts chaque année dans son minage, et des centaines de fois plus en exploitation avec les particules fines (cf https://tinyurl.com/5yns5auz, https://tinyurl.com/45j2r2zv, https://tinyurl.com/mwnj2kdj).


Et alors qu’Aalo arrive à sa phase commerciale, DeepFission (https://deepfission.com) commence tout juste le travail sur ses petits réacteurs à eau pressurisés… insérés dans des puits de plus d’un km de profondeur.

La société vient de déposer il y a deux mois son projet auprès de la Commissions de régulation nucléaire américaine (la Nuclear Regulatory Commission, NRC) : DeepFission project.


Le procédé profite de la pression de 160 atm due à la colonne d’eau (plus d’un kilomètre de haut), mais n’a pas besoin des enceintes de pression des installations PWR actuelles.

Même dans le pire des cas (emballement du cœur), une telle installation permet d’éviter toute conséquence pour l’environnement en surface, et s’affranchit de supporter les aléas environnementaux (tsunamis, tornades, et même les tremblements de terre).

Et en pratique, un tel emballement est impossible : un accident de perte de réfrigérant ne peut pas se produire à la suite d’une fuite dans une conduite, car le réacteur n’est pas entouré d’air mais immergé dans de l’eau à haute pression.

Quant au réacteur, relié par câbles pendant son fonctionnement, il peut être récupéré en fin de vie.

DeepFission espère pouvoir se lancer dans 4 ou 5 ans.

Ces éléments promettent un nouvel âge d’or nucléaire. En tout cas, pour des raisons économiques autant qu’écologiques, on devrait le souhaiter : qu’on soit écolo ou non, le nucléaire est effectivement la solution la plus adaptée, et de loin. Dans ce tableau et compte tenu de son prestigieux passé, espérons que la France tire son épingle du jeu.


https://h16free.com/2024/05/24/77681-un-nouvel-age-dor-du-nucleaire

Pfizer sur le gaz

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


24/5/2024 - Pfizer est plus que jamais dans la tourmente, il se murmure que la boîte pourrait être traînée devant les tribunaux aux US, mais pas avant les élections européennes ni américaines. Elle est déjà l’entreprise, ou l’une des entreprises qui a payé le plus d’amendes au monde. Quelle pourrait être la raison objective de ce report ? En quoi ces deux évènements seraient-ils susceptibles de perturber le déroulé des audiences, les investigations ou les interrogatoires ? On ne voit pas. En revanche on comprend qu’un tel procès mettrait dans l’embarras les responsables encore au pouvoir ayant œuvré durant cette période trouble avec des répercussions en Europe. C’est bien entendu le cas de la France où la macronie s’est particulièrement distinguée dans cette affaire. Devoir rendre des comptes, ou du moins être indirectement agité par les effets d’un procès qui prendrait forcément un caractère international en pleine campagne, serait catastrophique pour Hayer, qui n’a pas besoin de cela pour couler lentement dans le fond du classement.

Mais tout de même, une justice indépendante aurait-elle à se soucier de ces échéances pour faire son travail ? D’ailleurs quel est-il exactement, faire éclater la vérité ou protéger un pouvoir qui semble de plus en plus corrompu ? On peut a contrario imaginer qu’une défaite de ceux qui sont à l’origine des politiques Covid de l’époque scellerait le sort des protagonistes. C’est d’autant plus vrai que les révélations sur les intrigues du laboratoire fusent, rendant les malversations ou cachotteries que certains n’ont pas manqué de faire pour soutenir une vaccination de plus en plus douteuse, pour ne pas dire pire. Ainsi, selon la Prescription Medecines Code of practices, Authority, Pfizer a fait la promotion d’un médicament sans licence et a violé un total de cinq codes réglementaires. Si on rajoute à cela l’opacité des contrats signés entre Pfizer et von der Leyen, qui a agi sans mandat et donc à titre privé, cela aggrave considérablement la position du géant pharmaceutique et celle de ses complices. En France tout est fait pour que rien ne sorte, au point que l’on s’empresse de faire voter des lois pour s’assurer que ce type de révélations ne puisse pas voir le jour.

À l’étranger les aveux vont bon train et n’en finissent pas de donner raison à ceux qui chez nous, dénonçaient les vaccins et les pratiques qui y étaient associées comme inutiles et dangereuses. Ils ont été calomniés, bannis, traités de criminels. Mais au fur et à mesure que la vérité voit le jour, ce dernier qualificatif colle de plus en plus à la peau de ceux qui ont fait la promotion de cette vaccination. Un exemple parmi d’autres : Lawrence Tadax, directeur adjoint des NIH (National institues of Health) a été contraint d’admettre que le COVID était bien d’origine biomilitaire, sorti tout droit du laboratoire de Wuhan. Le Docteur Andrew Hupff, ancien dirigeant d’EcoHealth alliance, a concédé que A Faucy en 2018 avait approché la Defense Agency (Darpa) pour financer le projet de recherche DEFUSE sur le gain de fonction (aggravation de la toxicité d’un virus) des coronavirus des chauves-souris. Tout ceci étant confirmé par l’eurodéputé Christine Anderson. On se souvient que le professeur Montagnier avait immédiatement affirmé que l’étude de la structure du virus montrait son caractère non naturel, donc trafiqué par l’homme. Il fut aussitôt banni des plateaux et l’objet de moquerie odieuse et déplacée. Tout comme le furent, peu après Martine Wonner, les docteurs Peronne et Raoult. Rappelons que ces deux derniers géraient habituellement les pandémies en France.

Dans le même temps on apprend qu’AstraZeneca retire son vaccin du circuit. Officiellement il n’y a plus la demande, en réalité c’est parce que les effets secondaires dévastateurs vont finir par rattraper les acteurs de ce drame et qu’ils veulent se mettre à l’abri. C’est bien tard. Aux US pour les moins de 45 ans le nombre de cancers a doublé entre 2022 et 2023, sans que l’on s’aventure pour le moment à relier cette explosion à la vaccination. « On ne comprend pas » : refuser d’admettre, mais jusqu’à quand ? La VAERS, qui est un programme américain de surveillance des effets des vaccins, destiné à mesurer le bilan bénéfice/risque, permettant ainsi de maintenir ou pas un vaccin, vient de publier des chiffres alarmants. Sur tous les décès enregistrés de 1988 à 2021, ceux des vaccins COVID sont équivalents sur un an à ceux de tous les autres vaccins sur 33 ans. Peut-on encore parler de coïncidence, ou de hasard incompréhensible ? Une enseignante marocaine souffrant d’effets secondaires fortement handicapants a porté plainte contre l’État. La justice vient de lui donner raison et a condamné l’État à lui verser 250 000 dirhams à titre de dommages et intérêts. D’un côté un pays assume, de l’autre, l’Espagne, se couvre en refusant de reconnaître les victimes, arguant que tous ont été volontaires. Pourtant il fait quand même le lien entre les injections et les myocardites, mais dégage sa responsabilité sous ce motif. C’est une autre façon de se disculper. Il devient impossible de nier les effets secondaires, alors on renvoie la charge sur les victimes, soi-disant consentantes.

La perversité de l’argument était prévisible, eu égard au document qui devait être signé avant l’injection, alors que celle-ci était nécessaire pour continuer à exercer certaines professions. Rendre obligatoires des substances expérimentales est illégal. C’est bien le cas actuellement et ça l’était encore davantage au moment de la campagne de vaccination. Il devient clair que les politiques et les propos agressifs qui ont été tenus contre ceux qui doutaient, qui alertaient sur la dangerosité de ces faux traitements, sont en passe de retrouver la dignité qu’on leur a sciemment volée. Que vont répondre tous ces caciques devant ces aveux ? Désolé… un peu court tout de même, d’autant que l’on a confirmation que ce vaccin n’empêchait pas non seulement de transmettre le virus mais ne protégeait pas non plus, même pas des formes graves puisque les « variants » n’étaient pas mortels. C’est donc en pleine connaissance de cause que le gouvernement a forcé les soignants, médecins, pompiers, à se vacciner au risque d’exposer des patients au virus et de leur rajouter des complications dont ils se seraient bien passés. La responsabilité des promoteurs devra bien entendu être engagée, tout comme celle de ceux qui ont validé des lois en ne pouvant ignorer leur côté inutile et surtout dangereux dans les effets qu’elles produiraient. Après le sang contaminé, Fabius pourrait bien se retrouver une nouvelle fois compromis dans un scandale sanitaire. Rassurons-nous, il a évité le pire quand il était directement concerné, alors là… C’est la magie de notre grande démocratie, qui a inventé pour ses responsables et uniquement pour eux la formule « responsable mais pas coupable » avant de la compléter par « coupable mais pas condamnable » dans l’affaire Tapie impliquant Christine Lagarde. Prétendre que nos décisionnaires n’étaient au courant de rien ne tient plus et ressemble à une vaste farce, depuis que les révélations venues de l’étranger n’en finissent pas de donner raison à ces « fripouilles » de complotistes. Encore aujourd’hui les autorités helvètes sont démasquées et l’on apprend que les informations faites au public ont été largement épurées de certains éléments qui n’allaient pas dans le sens de la doxa officielle. Nous aimerions bien voir nos parlementaires s’emparer du sujet et demander des comptes. Il est à craindre que ce ne soit pas pour demain encore une fois, quand bien même cela serait, nous aurions droit à une série d’excuses et de regrets éplorés, larmes de crocodile qui n’effaceront jamais ces années noires, ni ces pratiques qui ont conduit à des morts et des blessés graves. Nettoyer la France de ceux qui se sont vautrés dans cette abjecte compromission pour que nous ne revivions plus jamais cela serait nécessaire, mais tant que nous aurons des oppositions complices pratiquant la politique de la chaise vide ce sera clairement utopique. La corruption est profonde et il faudra du courage et un changement total pour en venir à bout. Malgré tout, la vérité avance dans certains pays, mais en France elle arrive encore à rester sous une chape de plomb.


23 mai 2024

Radu Portocala

Avec la vulgarité propre à pas mal de nos dirigeants actuels, la mairesse de Paris annonce sur le ton agressif qui lui tient lieu d’argument qu’elle a « ras la casquette » des « peine-à-jouir » qui refusent de s’offrir, comme elle, une interminable cascade d’orgasmes olympiques.
Que faut-il faire de ceux-là ? Leur infliger des amendes quotidiennes pendant toute la durée des réjouissances ? Les attacher à des poteaux de l’infamie ? Leur interdire de respirer ? Les envoyer en prison ?
Mais, en fin de compte, qu’avons-nous à faire de la « casquette » de cette personne ? Elle s’emploie depuis des années à détruire Paris et les Jeux olympiques lui offrent l’occasion de parachever ses funestes occupations. Que nous assistions à ces déchaînements contre cette ville ne lui suffit plus : elle veut nous voir applaudir. À l’heure des féminisations à outrance, Néron a trouvé enfin sa réincarnation la plus propice.
Vincent Verschoore

Les guerres américaines sont d'abord un business, un moyen de siphonner de la dette publique au profit du complexe militaro-industriel, et du grand capital (genre BlackRock) qui se paie sur la bête.

La bête, pour le moment, c'est l'Ukraine, et le mercenaire américain de haut vol Erik Prince (fondateur du groupe paramilitaire Blackwater, aujourd'hui Academi, le Wagner US) explique comment ça se passe.

Les USA ne tolèrent aucune limite à leur prédation, enrôlant par la corruption tous les alliés nécessaires, genre von der Leyen et les euro-atlantistes. L'Otan est à leur botte et permet les mises en scènes nécessaires au déclenchement des conflits.

Toute opposition humaniste ou juridique est balayée ou directement menacée, comme aujourd'hui la CIJ dans le cadre de la boucherie menée par leurs potes judéo-fascistes à Gaza.

Leur illégitime "droit extra-territorial" leur permet de menacer et de sanctionner tout État, entreprise ou personne refusant de se plier à leurs seuls intérêts.

Jusqu'où ?

MARIE FRANCE LA BIEN NOMMÉE

Gabriel Nerciat

C'est vrai qu'elle n'était pas toujours sympathique et ne cherchait pas à feindre de l'être, mais l'admiration qu'elle suscitait pourtant chez la plupart de ceux qui l'ont approchée (j'ai eu ce privilège plusieurs fois) n'en était que plus vive.
Même quand elle se trompait - et ça n'arrivait pas souvent, car les fées l'avaient dotée d'une intelligence que je dirais panoramique - on avait envie de trouver la réalité soudain bien plus stupide ou irrationnelle que ce qu'elle aurait dû être.
Le plus cruel, c'est qu'elle a survécu aux trahisons de Chirac et, après avoir servi le dernier grand président de la Ve République, vécu assez vieille pour assister aux trois mandats consternants ou maléfiques qui se sont succédé depuis 2007, qui ont oeuvré à détruire à peu près tout ce qu'elle avait contribué à bâtir, dans l'ombre de l'immense Pierre Juillet.
Pour autant, en dépit de ses échecs ou peut-être grâce à eux, il n'est pas interdit de penser que sa vie fut bien plus réussie, et romanesque, que celle du futile époux de Bernadette Chodron de Courcel (sa bête noire) qui lui devait à peu près tout.
Enfin, disons pour finir qu'elle a plus contribué à ridiculiser le néo-féminisme que toutes les salades indigestes de Gisèle Halimi ou Denise Bombardier, toutes les chasses à l'homme avilissantes de Judith Godrèche et autres Adèle Haenel.
En ce temps de disgrâce, ce n'est pas rien non plus.

22 mai 2024

L’entourloupe des tickets resto

H16

22/5/2024 - Parmi les mille et une façons que les Français ont trouvées pour s’auto-appauvrir à grande vitesse (avec un succès maintenant mesurable par tous), il y a bien sûr l’incroyable empilement de cotisations et autres prélèvements automatiques (automagiques devrait-on écrire tant il s’agit de vaudou) sur les salaires et émoluments de revenu. Il existe cependant d’autres méthodes, plus subtiles, pour aboutir au même résultat. L’une d’elle occupe ces jours-ci l’actualité : les tickets restaurants.

C’est à la suite d’un récent article du Monde qu’on apprend que des discussions sont en cours depuis un mois pour modifier le mode opératoire de ce mode de paiement particulier : en effet, depuis 2022, ces chèques pouvaient être utilisés pour payer des courses alimentaires achetées en supermarché, ce qui n’est pas du goût des restaurateurs, des boulangers et des traiteurs…

Pourtant, l’idée qui date de 1967 était au départ simple, voire simpliste : par ce moyen, l’entreprise fournit à ses salariés un moyen de paiement qu’elle prend en partie en charge et qui est aidé par l’État au travers d’exonérations fiscales (à hauteur d’1,5 milliards d’euros cette année tout de même). En pratique, le salarié ne paye que 40 à 50% du prix de ces chèques et autres tickets restaurant en croyant y gagner.


Mais depuis 1967, les choses ont un peu évolué et l’affaire n’est plus aussi bonne ni pour les salariés, ni pour les commerçants.

En effet, si la valeur totale des transactions avec ces titres est passée à 9,4 milliards d’euros de valeur totale en 2023 (soit une augmentation de 38% par rapport à 2018), la crise sanitaire de 2020 à 2022, ses confinements et les fermetures de restaurants auront changé la donne en autorisant les détenteurs de ces tickets à les utiliser pour leurs achats alimentaires dans les grandes surfaces… Autorisation qui a perduré au-delà de la crise et a même été étendue jusqu’à présent.

Pour les commerçants, la pilule a du mal à passer.

D’une part, le montant des commissions que les organismes émetteurs de titres prennent lors de leur utilisation : s’élevant à 4%, ce qui est raide, elle pouvait s’expliquer au début par les frais de gestion de ces petits bouts de papiers (qu’il faut sécuriser, manutentionner, distribuer, etc.). Cependant, à présent, 70% des transactions sur ces titres sont menées sous forme de carte électronique format carte bancaire ou sur des applications mobiles (encore moins coûteuse à gérer). Il n’y a donc quasiment plus de traitement papier coûteux, essentiellement de l’électronique. Par contraste, on rappellera que les cartes bancaires ne prélèvent qu’autour de 0,3%, soit dix fois moins.

Au passage, la dématérialisation, commencée en 2014, devait aider à abaisser ces coûts de transactions alors tournant autour de 1,5%. En réalité, on constate avec ces 4% de commission actuelle qu’elle les a multiplié par près de trois. Jolie inflation, non ?

D’autre part, avec l’usage étendu aux grandes et moyennes surfaces, les commerçants se sont retrouvés en concurrence avec les distributeurs notamment lors des négociations sur ces commissions, sans avoir le même pouvoir de négociation. Au bilan, ces derniers ne payent que 1% de commission. L’affaire tourne au vinaigre pour les commerçants.


Et ce n’est pas près de s’améliorer. Les grandes et moyennes surfaces représentent maintenant près de 30% des transactions avec ces chèques : les Français achètent de plus en plus d’alimentaire au travers de ce moyen de paiement. De plus, avec l’inflation, les salariés se sont détournés des repas au restaurant et six sur dix amènent leur propre gamelle. Dès lors, ce système de paiement devient une façon compliquée de bénéficier, lors des achats alimentaires, d’une remise sur les prix des produits.

On est très loin de l’idée d’un repas quotidien.

Ces moyens de paiement engraissent donc les fournisseurs mais sont devenus de véritables usines à gaz au fonctionnement suffisamment opaque pour que beaucoup de commerçants ne soient pas capables de déterminer le coût exact de ces titres dans leurs charges qui, au final, imposent un type spécifique de consommation sur une partie du salaire des employés.

Au passage, cette opacité explique sans doute pourquoi ces commerçants se rangent du côté des fournisseurs historiques, quand bien même ces derniers leur imposent des commissions énormes pour un service à peu près nul.

En somme, ces titres spécifiques introduits en 1967 n’ont plus qu’un lointain rapport avec l’idée de base, imposent une destination spécifique, l’alimentaire en l’occurrence, à une partie du revenu des salariés, coûtent de plus en plus cher à l’État qui n’y trouve pas son compte en consommation, coûtent aussi aux commerçants des métiers de bouche de façon importante et opaque.

Ces titres ne bénéficient qu’à leurs producteurs, ces intermédiaires dont le rôle se borne essentiellement à utiliser leur pouvoir de négociation auprès de Bercy pour garantir le privilège fiscal dont leurs titres tirent parti. Pour ces derniers, c’est une excellente affaire, pour la société en général, on peut pudiquement se poser la question.

En fait, dans l’opération, il est certain que le Français ne s’en sort pas si bien, au contraire même.

Ainsi, il ne fait pas le moindre doute que les exonérations fiscales sont rattrapées par Bercy d’une façon ou d’une autre, et le tour de passe-passe n’en est alors que plus douloureux : l’ensemble du procédé consiste donc, en dernière analyse, à transférer ces montants du salarié en particulier et des contribuables en général vers les entreprises de titres restaurant. Les tubulures chromées sont toujours plus longues, tortueuses et nombreuses, mais à la fin, c’est toujours le capitalisme de connivence qui triomphe.

Mais c’est tout l’art de ces procédés opaques et complexes de faire croire à un avantage là où il n’y a, finalement, qu’une perte de liberté, additionnée d’une perte financière habilement camouflée : 96% des Français qui bénéficient de ces titres veulent en prolonger l’existence.

Tout comme les cotisations sociales, dénuées de remise en question et de toute concurrence poussant à l’amélioration, qui finissent par imposer une assurance très coûteuse aux services de plus en plus médiocres, ces titres spécifiques ne font finalement qu’imposer un certain type de dépense aux individus qui n’y trouvent un bénéfice que parce qu’ils sont trompés sur la nature réelle de la transaction.


https://h16free.com/2024/05/22/77736-lentourloupe-des-tickets-resto
Alain Hanel

JUSTE POUR DIRE...


Les images en intelligence artificielle envahissent les réseaux sociaux, les agences de publicité commencent elles aussi à les utiliser pour plusieurs raisons :
- plus besoin de modèles ou  mannequins à rémunérer, ils sont créés à la chaîne avec un simple logiciel ;
- plus besoin de payer à ceux-ci un droit à l’image puisqu’ils sont virtuels ;
- plus besoin de photographe, l’informaticien suffit et il est désormais intégré dans l’agence de publicité et peut illustrer une multitude de secteurs ;
- plus besoin non plus, de payer des droits de reproduction pour les « faussestographies » créées ;
- plus besoin de payer de frais de studio, la conception se fait avec un ordinateur dans l'agence ;
- d’autres professions comme, les assistants des photographes, les loueurs de matériel de studio, la coiffure des mannequins et le maquillage sont effacées ;
Les dommages collatéraux sont énormes pour des professions déjà en difficulté qui finiront à la rue, alors que les agences feront exploser leurs profits…
Quand vous « likez » ce genre d’images avec beaucoup d'enthousiasme pour certains, pensez à ceux qui en créant de vraies photographies ne travailleront bientôt plus...