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29 mai 2024

Pierre Duriot

La France condamne l’entrée des soldats russes dans le Donbass, mais elle n’a pas condamné les bombardements des populations du Donbass pendant des années, par ses propres dirigeants. La France, ou plutôt Macron, décide de donner des armes à l’Ukraine, nos canons Caesar, des véhicules blindés, des munitions. Mais elle n’est pas cobelligérante, du moins, c’est elle qui le dit. Puis elle donne de l’argent, dont une partie conséquente est détournée, en toute connaissance de cause, mais la France continue à donner de l’argent, encore plus même. Mais elle n’est pas cobelligérante, du moins, c’est elle qui le dit…
Des soldats français sont allés en Ukraine, certes, pas sous les couleurs françaises, mais tout de même. Mais elle n’est toujours pas cobelligérante, du moins, c’est elle qui le dit… Aujourd’hui, il faut passer à la vitesse supérieure et Gluksmann, candidat aux européennes, explique qu’il faut livrer à l’Ukraine des armes françaises capables de frapper des objectifs sur le territoire russe, sans penser que si des armes françaises frappent la Russie, des armes russes pourraient frapper la France. Et des instructeurs français devraient se rendre en Ukraine, aux dernières nouvelles c’est fait. La France sera-t-elle cobelligérante cette fois ? Mais non bien sûr, puisque c’est elle qui décide. Personne n’a l’air de penser que c’est Poutine le tsar, qui pourrait décider du moment auquel la France lui apparaîtra comme cobelligérante. Il faut se souvenir qu’avant la guerre avec la Russie, la France n’avait strictement aucune relation diplomatique avec Kiev et des relations commerciales minimalistes.

28 mai 2024

Macron : la bourde et l’affolement

Pierre Duriot
Porte-parole du Rassemblement du Peuple Français


28/5/2024 - Macron dans son affolement, n’en finit plus de proposer un débat à Marine Le Pen, pendant la période électorale des Européennes. Il pense sans doute que, comme il a eu le dessus sur elle au cours de deux débats de second tour des présidentielles, il pourra faire descendre le RN dans les intentions de vote. Il oublie plusieurs choses, à fonctionner comme d’habitude, dans l’instant, comme un gamin capricieux qui voit ses affaires mal s’emmancher. Il oublie que pour une raison inexplicable, mais l’intéressée nous le dira peut-être un jour, Marine Le Pen aurait pu tranquillement le déstabiliser, les dossiers ennuyeux ne manquaient pas, entre l’affaire Alstom, le bilan financier, l’état des services publics, les mises en examen des ministres et ainsi de suite. Curieusement, elle a ménagé le président en 2022. On se souvient également que le total des voix de la candidate RN avait dégringolé en direct sur France-2, sans que ne soit donnée la moindre explication rationnelle, pour arriver au rapport de 58/42%, un écart très significatif qui n’était pas vraiment prévu par les sondages.

Il oublie aussi qu’il n’est pas candidat aux Européennes, mais président de tous les Français. Il sort ainsi de sa fonction, il en a l’habitude, entre les cuites en Afrique, les étreintes avec de jeunes étalons couleur d’ébène, les poses avec des musiciens danseurs déjantés, ou avec des comiques youtubeurs, sans compter les noms d’oiseaux permanents à l’adresse des Français. On imagine mal le Général de Gaulle dans de telles postures. Mais Attal, le premier ministre, avait été dépêché lui aussi, alors qu’il n’est pas non plus candidat, pour tenter d’enrayer la descente aux enfers de Valérie Hayer. La presse a expliqué en long, en large et en travers que Bardella avait été battu à plate couture, mais quelques jours après, les sondages montrent le contraire. Le président trépigne donc, il lui faut son débat pour ridiculiser, ou tenter de le faire, la députée RN qui n’est pas non plus candidate. Pathétique. Et tout le monde espère que Marine n’ira pas se fourvoyer dans ce piège grossier, avec des pseudo-journalistes en service commandé pour le pouvoir… comme toujours.

Mais ce faisant, Macron n’est plus président, virtuellement, il n’est plus qu’un candidat affolé, à la remorque de sondages qui ne lui sont pas favorables. Pire, il donne au RN, une véritable stature de parti de gouvernement, en le désignant comme susceptible de prendre le pouvoir, ce après quoi court le RN depuis des lustres : apparaître comme un parti de gouvernement parfaitement dédiabolisé : c’est chose faite, par la grâce de Macron. On ne peut pas crier « hou-hou, attention au parti des méchants de l’extrême droite » et en faire un interlocuteur privilégié « en même temps ». Et ses arguments, déployés en Allemagne sont pour le moins surprenants. « Nous avons besoin de plus d’Europe ». Allons donc et pourquoi ? Pour aller faire la guerre en Ukraine, se faire submerger par des normes de plus en plus débiles, ou pour accueillir de plus en plus de ces migrants cités chaque jour dans les faits divers ?

Et de se plaindre, avec la cohorte de journalistes subventionnés, que les Français ont le tort, c’est bien connu, les Français ont tous les torts, de « nationaliser » le scrutin. Les finauds éditorialistes expliquant que les Français confondent tout : « Ce n’est pas un scrutin national ». Ah bon ? Parce que les Français ne souffriraient pas chez eux des conséquences des décisions européennes, qui vident leurs bas de laine, rendent leur présence risquée dans les lieux publics et les obligent à des dépenses sans cesse plus élevées pour maintenir leurs maisons et leurs voitures aux fameuses « normes » ? Oui, c’est bien aussi un scrutin national, parce que les décisions iniques de cette Europe impactent quotidiennement, ici, nos existences devenues précaires. Et donc, les Français auraient raison de ne pas voter pour la clique du président, le plus zélé à appliquer les directives européennes et le plus zélé pour perdre avec délice, une à une, les prérogatives souveraines de la France. Le voilà en passe de donner notre porte-avion, notre dissuasion, notre siège à l’ONU : ce ne serait pas de la « haute-trahison », par hasard ? La loi de 2007, par l’article 67, précise le principe de l’irresponsabilité du chef de l’État. Aucune action ne peut être engagée contre lui pour des actes accomplis en sa qualité de Président, même après la fin de son mandat. Cette immunité est valable à la fois dans le domaine pénal, civil et administratif. Elle vise à protéger la fonction présidentielle et non son titulaire. Mais l’article 68 prévoit la possibilité de destituer le Président, en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat : le meurtre ou autre crime grave, les comportements contraires à la dignité de la fonction, l’utilisation manifestement abusive des pouvoirs présidentiels aboutissant au blocage des institutions, refus de promulguer les lois, de convoquer le Conseil des ministres, de signer les décrets et les traités. Ou par exemple, donner à une instance supra-nationale, l’Europe, les leviers de la souveraineté nationale, ou décider seul de la participation à une guerre qui ne nous regarde pas ? Il semble qu’on soit aux prises avec un peu tout cela ?

L’exercice de la démocratie, c’est le pouvoir par le peuple sur les affaires de son pays. Si le peuple est soumis, par des dirigeants indignes, à une instance supra-nationale non élue, comme la Commission Européenne, qui fait la pluie et le beau temps dans le quotidien des Français, nous ne sommes plus, de facto, en mesure d’avoir un quelconque pouvoir sur les affaires de notre pays et donc, nous ne sommes plus en démocratie. Nous ne le sommes déjà plus vraiment, on avait bien compris cela, mais en ne virant pas les amis de Macron le 9 juin prochain, les prochaines élections, si elles ont lieu, risquent de n’être qu’un genre de folklore que l’on oubliera vite. Par son entrée en campagne, le président ne commet jamais qu’une bourde de plus, montre ostensiblement son affolement et confirme que nous sommes bien en dictature.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com

https://t.me/R_P_France

27 mai 2024

Marc Amblard

27/5/2024

UN FAUX AMI EN TROP

Gabriel Nerciat

- 27/5/2024 - Dans cette campagne des européennes (que contrairement à d'autres je trouve plutôt plus intéressante que celles de la dernière décennie), celui dont les airs de gentillesse hypocrite et de hardiesse parodique décidément ne me reviennent pas, c'est bien le Bel Ami de Laurent Wauquiez et d'Eric Ciotti.
Plus je le vois, avec ses yeux bleu canard et son sourire de pasteur méthodiste faussement ingénu, dans les nombreux débats où il tente péniblement de s'imposer, plus il me fait penser aux personnages incarnés par Bourvil dans les premiers films de Jean-Pierre Mocky, faux derches paroissiens qui pillent les troncs des églises ou veulent à grands frais rétablir l'ordre et l'harmonie dans les familles bourgeoises dispersées et alanguies.
Depuis quelques jours, tout le gratin journalistique le porte aux nues pour la pseudo-algarade assez puérile mais parfaitement préméditée qu'il a provoquée, tel un nouveau François Bayrou, chez Caroline Roux, après le débat entre Gabriel Attal et Jordan Bardella.
Bellamy qui veut défendre le pluralisme sur la télévision d'Etat, c'est un peu du même tonneau, à mes yeux, que Gérard Miller lorsqu'il entreprenait de défendre l'innocence féminine des actrices et des maquilleuses agressées par les metteurs en scène et les acteurs de cinéma.
Pourquoi personne ne lui rappelle-t-il que le parti auquel il appartient et qu'il représente dans cette élection (LR, ex-UMP) est précisément celui qui, avec le PS, a empêché pendant plus de vingt ans, par le maintien du scrutin majoritaire à deux tours et l'institutionnalisation du pseudo-cordon sanitaire inventé par François Mitterrand, plus d'un quart du peuple français d'avoir droit à une représentation digne de ce nom à l'Assemblée nationale ?
A l'époque, le manque de pluralisme, et le rejet grandissant dont faisaient l'objet les milieux parlementaires par leur faute, ne semblaient pas beaucoup gêner les partisans de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy.
Mais maintenant que la poule aux oeufs d'or a cessé de pondre et que LR ne sait plus trop comment contrarier sa lente entrée en agonie, ma foi c'est la vertu outragée que le gentil professeur de maintien catholique de Versailles croit pertinent de mettre en scène quand il passe en deuxième partie de soirée à la télévision.
A la place de Caroline Roux, je lui aurais répondu ceci :
"Quel est donc votre problème, petit Monsieur ? Votre candidate a fait moins de 5% à la dernière élection présidentielle, et les deux formations politiques auxquelles appartiennent l'actuel Premier ministre et le président du RN étaient déjà largement en tête lors des derniers scrutins nationaux et européen. Peut-être parce que eux ont vraiment quelque chose de clair à dire sur l'Europe, et ne font pas à Strasbourg, où vous allez voter pour la reconduction d'Ursula von der Leyen et les futurs traités de libre-échange, l'exact contraire de ce qu'ils préconisent à Paris.
Si vous ne connaissez pas la différence entre les premiers rôles d'une pièce et les personnages secondaires, ou entre les personnages secondaires et les figurants, il est grand temps de vous renseigner.
En fait vous devriez plutôt nous remercier : dans cinq ans, si vous êtes encore là, c'est avec Nathalie Arthaud et François Asselineau que vous aurez l'opportunité de débattre sur un autre plateau. Seulement après 23h30."
Pour moi, j'espère vraiment (sans trop y croire) que ce drôle de Tartuffe et ses pitoyables coéquipiers recueilleront moins de 5% des suffrages dans deux semaines.
Cela leur donnera enfin une vraie occasion de couiner.

L’Occident joue les Karens du droit international

H16

27/5/2024 - Alors que les opérations menées par Israël à Gaza semblent augmenter d’intensité, la Cour Internationale de Justice (CIJ) vient de demander à l’Etat hébreu d’« arrêter immédiatement son offensive militaire ».

Ces jugements de la Cour Internationale de Justice, organe des Nations Unies créé en 1946, semble ainsi s’ajouter aux demandes de Karim Khan, le premier procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI), un organe indépendant créé suite au Statut de Rome en 1998, qui souhaite que soit lancé des mandats d’arrêt internationaux contre les dirigeants du Hamas et ceux d’Israël, estimant qu’ils se sont rendus coupables de crimes de guerre et contre l’Humanité.

Cet empilement de décisions judiciaires pousse à noter la croissance presque difficile à suivre de ces affaires et de la multiplication de l’utilisation de différents cadres nationaux et internationaux pour poursuivre des individus ou des pays en fonction des humeurs du moment.

Ainsi, le cas d’Israël n’est pas isolé, loin s’en faut et il n’y a guère besoin de remonter loin dans le temps pour voir une nouvelle bordée d’agitations judiciaires internationales, cette fois-ci à l’encontre de la Russie : d’abord en 2014 (suite à l’invasion russe de la Crimée) puis en 2022 (suite au conflit ukrainien), la “communauté internationale” – i.e. un sous-ensemble correspondant aux pays occidentaux, en gros – avait décidé d’empiler des sanctions contre la Russie de Vladimir Poutine. De même, la Hongrie de Orban fait aussi les frais au sein de l’Union européenne de ses prises de positions favorables aux Russes.


Ces sanctions n’ayant eu pour la Russie qu’un effet modeste voire carrément contre-productif, il a été décidé de disposer des avoirs russes gelés depuis le début du conflit en Ukraine afin d’armer Kiev.

Souplesse du droit international qui permet donc à certains pays de piocher dans les avoirs d’un autre ; s’il n’y avait pas eu quelque vote auparavant, cela pourrait s’apparenter à un vol. Que c’en soit ou non, une telle décision sera lourde de conséquences : les pays qui investissent en Europe recalculeront leur risque à l’aune de cette décision et choisiront probablement d’abandonner ces pays à leur sort, voire en profiteront pour vendre ces bons avant que leur valeur rejoigne la fiabilité contractuelle de ces pays.

Au final et quand bien même la décision fut prise puis votée dans un cadre tout ce qu’il y a de légal, on peut se demander si ce vernis de justice n’aura pas servi qu’à aveugler les dirigeants qui ont pris là une funeste décision.

En pratique, on voit surtout se multiplier les occurrences d’une “justice occidentale”, à laquelle les uns et les autres font appel de façon sélective, en croyant résoudre les problèmes du monde alors qu’elle apparaît de plus en plus percluse de contradictions et de doubles standards embarrassants que seules les dirigeants font mine de ne pas voir.

On avait déjà noté la façon très particulière des États-Unis de lire et appliquer le droit international, leur seconde incursion en Irak offrant une magnifique démonstration de leur audace juridique (et, du reste, les cas d’interprétation hardie de ce droit se sont multipliés depuis les années 90).

Depuis, les dirigeants occidentaux multiplient les institutions et les organes concrétisant une sorte de droit international, multiplient les références à ce dernier dans la marche du monde, mais multiplient aussi les applications ambigües voire les violations à ce même droit. L’exemple de Julian Assange, actuellement détenu en prison sans le moindre procès pour avoir mis à jour des éléments qui se sont tous révélés exacts, laisse ainsi songeur et la discrétion des organes internationaux (CPI, CEJ, CIJ et d’autres, pourtant dédiés à lutter contre les injustices mondiales) devant ce cas ne semble guère froisser les médias. La mollesse de ces mêmes institutions dans le cas des Ouighours, des Tibétains, des Yéménites, des Arméniens et de tant d’autres laisse aussi perplexe.

Ces différents exemples amènent à constater que l’Occident n’arrête pas de brandir le levier judiciaire pour faire mine de régler certains de ses différents problèmes comme une sorte de Karen surexcitée qui en appelle de façon sélective aux plus hautes autorités afin de faire avancer son agenda, en accompagnant sa distribution incessante de moraline d’une volonté farouche de coller des normes, des règles et du juridique absolument partout ce qui lui permettra au passage de punir tout impétrant qui oserait s’ériger contre elle.


Cela ne vient pas de nulle part.

Les élites occidentales développent – surtout actuellement – un véritable culte à la norme : tout doit être réglé par celle-ci. Les échanges et arrangements économiques, sociologiques et géopolitiques naturels, humains, sont devenus secondaires, contingents de ce droit à géométrie variable. Il faut de la norme, de la règle, de la loi, avec un côté systématique qui ne peut pourtant même pas se parer d’un côté logique puisqu’il verse régulièrement dans l’arbitraire (ce qui rend l’ensemble de l’édifice ridicule aux yeux de ceux qui n’y souscrivent tout simplement pas). À ceci s’ajoute que ces institutions du droit international ne sont pas toutes ratifiées de la même façon (les États-Unis et Israël n’ont pas ratifié la CPI par exemple) ce qui en rend leurs admonestations d’autant plus inaptes.

Eh oui, le droit n’est, en lui-même, qu’une convention qui n’a aucune valeur lorsqu’elle est détachée des contingences du réel : les sanctions contre la Russie, gesticulations de papier sans lien avec la réalité de terrain et la géopolitique factuelle, ont été un magnifique exemple de cette virtualité du “droit international”, qui contraint effectivement les Européens mais pas les États-Unis (qui détestent les engagements internationaux contraignants au point de s’en protéger dans leur propre loi), ni les Russes, ni les Chinois ni les Indiens…

Or, actuellement, il y a en politique une confrontation majeure entre la pensée institutionnelle qui voit le monde à travers des institutions et du droit – qui est souvent du droit positif (par opposition au droit naturel) et donc politique – et le réalisme politique, la diplomatie et la stratégie géopolitique qui cherchent à appréhender le monde tel qu’il est.

Manifestement, les élites occidentales s’enferrent chaque jour un peu plus dans la première vision, pendant qu’une part croissante des dirigeants non occidentaux s’attachent à la seconde vision, plus réaliste. Et s’il est évident qu’il y a aussi des réalistes en Occident – certains d’entre eux doivent même utiliser l’idéalisme et l’idéologisme exacerbé des autres pour avancer leurs propres objectifs pragmatiques – ce ne sont pas eux qui prennent les décisions.

Petit-à-petit, cela se traduit par une perte totale de crédibilité du droit international, et la responsabilité en incombe lourdement à l’Occident.


25 mai 2024

L'Union européenne, cataclysme social, économique, démocratique... La France en danger !

Jacques Cotta

Alors que les élections européennes approchent, nul n'évoque l'essentiel : le projet de l'UE appuyé par Macron au service d'un mondialisme sans limite, passe par la destruction des nations, et donc de la France... A voir, commenter et partager.


Débat de la honte (A-B) suite, et tragédie de la courtisanerie

Maxime Tandonnet


25/5/2024 - Le baratin médiatique qui a suivi le débat de la honte est presque aussi lamentable que ce dernier. La plupart des médias se sont donnés le mot pour dire qu’Attal avait été « le vainqueur » de cette supercherie, de ce grand-guignol lamentable. Or, ce n’est pas du tout le ressenti populaire qui renvoie les deux protagonistes dos à dos.

Voyez par exemple les effets de l’esprit courtisan : le Monde, l’Opinion, Libération (le pompon), RTL, Nouvel Observateur, LCP etc. etc. Bref, dans leur immense majorité, les éditorialistes (sauf ceux du Figaro, Europe 1, Marianne et le JDD) semblent s’être passés le mot : Attal a battu Bardella, il a gagné et atteint ses objectif qui était d’apporter un soutien à la liste Renaissance en perdition.

La discussion sur la nature du débat, son caractère anti-démocratique car violant le principe d’égalité face au suffrage universel a été largement étouffée. Le vertigineux cadeau offert au RN, présenté ainsi en opposant officiel du gouvernement – et la complicité évidente entre le pouvoir macroniste et son alter ego lepéniste (voir photo ci-dessus) – ont été passés sous silence.

Or, les téléspectateurs n’ont pas vu le même débat à la télévision que les journalistes concernés. Selon un sondage paru le lendemain, les Français qui l’ont regardé ne considèrent pas du tout qu’Attal en soit sorti vainqueur. « Selon le dernier sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro. Sur les huit grands domaines d’action testés dans le sondage et abordés durant l’émission, le président du Rassemblement national (RN) a été jugé, en moyenne, plus convaincant par 51% des Français exposés au débat contre 46% pour le premier ministre. » Si la tonalité médiatique dominante attribue la victoire de M. Attal, il n’en est pas du tout de même des Français qui ont assisté à cette mauvaise séquence de politique-spectacle… La servilité, la courtisanerie, le conformisme et la soumission au pouvoir en place sont l’un des drames de la démocratie française.

Et d’ailleurs, quelle est la vérité, entièrement passée sous silence ? A 21h35, soit une demi-heure après le début du débat, sur la plus grande chaîne publique de télévision, les téléspectateurs n’étaient qu’1,16 million à regarder le débat. La moitié avaient décroché. L’audience était de 7,3% des téléspectateurs ce qui est absolument dérisoire pour un débat d’un Premier ministre face à un prétendu « chef de l’opposition ». Bref, pas un Français sur 60 n’y assistait. Les Français, 63 millions de Français (sur 64 et quelque) n’avaient rien à faire de cette opération de propagande, ce faux combat de coqs, cette blague odieuse et malsaine. C’est ce que tous les journaux et tous les médias, dans une démocratie libre, auraient dû avoir le courage ou la lucidité de dire plutôt que la surenchère de fayotage.


24 mai 2024

La réaction de M. Bellamy au débat lamentable entre M. Attal et M. Bardella

Maxime Tandonnet


24/5/2024 - « Qu’est-ce qui permet d’organiser la confrontation entre ces deux personnes ? Comment est-ce que vous les avez choisis ? Comment est-ce que vous avez choisi d’organiser cette confrontation ? Qu’est-ce qui vous permet de les avoir invités, eux ? Est-ce que ce sont les sondages, ce sont les intentions de vote qui permettent de faire ce choix ? Où est la candidate ? (…) J’ai du respect pour (elle), elle mène cette liste, elle est courageuse. Qui est tête de liste de la majorité présidentielle ? On nous a déjà fait le coup tellement de fois. En 2017, Macron-Le Pen. En 2022, Macron-Le Pen. En 2024, à nouveau, on va nous expliquer que c’est ça à nouveau le sujet. Rien ne justifie que le service public mette en scène ce débat. Ni les sondages, et surtout pas la réalité du débat européen. Il y a plus de la moitié des Français qui ne se reconnaissent pas dans le débat qui vient d’avoir lieu. »

FX Bellamy a entièrement raison. Le débat d’hier soir entre deux jeunes gens qui n’ont jamais travaillé de leur vie, en tout cas sur des emplois sérieux au service de la société, privés ou publics, ou géré une mairie, deux garçons sans la moindre expérience de la vie ni du monde du travail, et au parcours semblable de purs militants politiciens, demi-instruits l’un comme l’autre, n’ayant jamais rien fait, rien prouvé, rien réussi de concret, sans autre mérite que la courtisanerie, l’un comme l’autre, et qui prétendent donner des leçons aux Français, avait quelque chose d’affligeant. De tout cœur, je souhaite que le pays se réveille, ouvre les yeux et choisisse de sanctionner, non pas des individus (dont au fond, tout le monde se fout), mais une forme de corruption de la démocratie dans un climat général de servilité, de soumission de courtisanerie médiatique (TV) qui honnêtement fait froid dans le dos.

https://maximetandonnet.wordpress.com/2024/05/24/la-reaction-de-m-bellamy-au-debat-lamentable-entre-m-attal-et-m-bardella/

Un nouvel âge d’or du nucléaire ?

H16

24/5/2024 - Pendant que la France hésite entre fermer ses centrales nucléaires et les relancer dans un « En Même Temps » foutraque très macronien, des sociétés se lancent dans la production de petits réacteurs nucléaires modulaires (SMR pour “small modular reactor”), notamment aux États-Unis.

Au-delà des géants du secteur (comme Westinghouse, General Electric Hitachi Nuclear, General Atomics), on peut évoquer NuScale, TerraPower (financé par Bill Gates, au passage) ou encore Kairos Power

Cependant, le petit dernier (arrivé il y a quelques années seulement) qui nous intéresse est Aalo Atomics.

Cette startup s’est lancée dans le pari de produire, d’ici 2026, des SMR en… 60 jours entre la commande et la fin de fabrication, pour un coût de 3 cents du kWh. Pour cela, elle développe un microréacteur de 10 MW refroidi par du sodium liquide, utilisant l’hydrure d’uranium et de zirconium (UZrH) comme combustible.

Ce type de refroidissement et de combustible apporte les avantages suivants :Économie, sûreté, compacité : ces réacteurs fonctionnent à la pression atmosphérique, ce qui réduit la complexité et le coût des systèmes de sécurité.
Plus le combustible est chaud, moins il est réactif ce qui évite l’emballement. C’est cet aspect qui explique pourquoi il est même utilisé dans les réacteurs de recherche (sur les campus universitaires).


On pourra écouter une intéressante interview de son fondateur ici, et voir la présentation du concept .

Aalo Atomic promet donc, en industrialisant massivement son processus de fabrication, de fournir en temps record une source d’énergie très dense, très sûre, très peu polluante. Et ces dernières qualités ne sont pas une exagération.

Ainsi, selon le Ministère américain de l’énergie (DOE) – on pourra se référer à ce rapport page 390, la construction de réacteurs nucléaires est la source d’énergie la moins gourmande en matériaux, après le gaz naturel.


Une unique pastille de combustible de dioxyde d’uranium pèse environ 7 grammes (6,2 grammes d’uranium, 0,8 d’oxygène), mais génère environ 3,5 MWh d’énergie. Cette énergie générée équivaut à 318 litres de pétrole, soit une tonne de charbon et environ 337 m³ de gaz naturel. Sa densité énergétique élevée lui confère une grande efficacité.

Ainsi, pour 1000 MW électriques :Un réacteur électronucléaire (rendement 33%) consomme 27 tonnes d’uranium enrichi à 3,2% par an.
Une centrale thermique (rendement 38%) consomme 170 tonnes de fuel ou 260 tonnes de charbon par heure.
Un barrage hydroélectrique de 100 m de haut nécessite 1200 tonnes d’eau par seconde.

Ces pastilles sont assemblées en colonnes de 300 (appelées crayons), elles-mêmes groupées par 250. Un tel assemblage permet de fournir de l’énergie à 10.000 foyers pendant trois ans jour et nuit sans arrêt, même quand il n’y a pas de soleil et même quand il n’y a pas de vent (dommage pour Sandrine Rousseau et ses moulins à vent).


Question sûreté, si l’on considère le nombre de décès par térawattheure (TWh) (ici : OurWordInData), l’énergie nucléaire est bien meilleure que l’énergie éolienne et l’énergie hydraulique. Le nucléaire fait 1 000 fois moins de morts que le charbon, ~614 fois moins de morts que le pétrole, ~154 fois moins de morts que la biomasse et 94 fois moins de morts que le gaz naturel. En fait, par rapport à l’hydroélectricité, le nucléaire fait 43 fois moins de morts. L’énergie solaire photovoltaïque lui est comparable.


Oh, oui, certes, mais ce serait aller un peu vite en besogne : quid des accidents ?

Sur les plus de 400 réacteurs nucléaires civils en production actuellement, les accidents sont peu nombreux : en 18.000 années × réacteurs d’expérience nucléaire dans le monde, on compte 16 accidents en tout, sur 65 ans d’exploitation, et 13 sont très limités et 3 seulement sont majeurs, en 1979 (Three Miles Island), 1986 (Tchernobyl) et 2011 (Fukushima).

Ni l’accident de 1979, ni celui de 2011 ne firent de victimes. Celui de Tchernobyl fit (selon le rapport de l’UNSCEAR, p64-65) 43 morts directement attribuables à l’événement et environ 4000 de façon indirecte, sachant que pour ces derniers, l’aspect multifactoriel des maladies est très important. On pourra consulter les rapports suivants pour se faire une idée : ONU UNSCEAR , rapport UNSCEAR, CiteseerX


Les conclusions des nombreux rapports sont claires (même si elles ne sont pas médiatiquement entendues) : l’accident fut spectaculaire mais le nombre de morts limité.

Même en prenant le chiffre de 4000 morts sur les 38 ans depuis la catastrophe, le nucléaire est très peu dangereux comparé au charbon qui provoque plus de morts chaque année dans son minage, et des centaines de fois plus en exploitation avec les particules fines (cf https://tinyurl.com/5yns5auz, https://tinyurl.com/45j2r2zv, https://tinyurl.com/mwnj2kdj).


Et alors qu’Aalo arrive à sa phase commerciale, DeepFission (https://deepfission.com) commence tout juste le travail sur ses petits réacteurs à eau pressurisés… insérés dans des puits de plus d’un km de profondeur.

La société vient de déposer il y a deux mois son projet auprès de la Commissions de régulation nucléaire américaine (la Nuclear Regulatory Commission, NRC) : DeepFission project.


Le procédé profite de la pression de 160 atm due à la colonne d’eau (plus d’un kilomètre de haut), mais n’a pas besoin des enceintes de pression des installations PWR actuelles.

Même dans le pire des cas (emballement du cœur), une telle installation permet d’éviter toute conséquence pour l’environnement en surface, et s’affranchit de supporter les aléas environnementaux (tsunamis, tornades, et même les tremblements de terre).

Et en pratique, un tel emballement est impossible : un accident de perte de réfrigérant ne peut pas se produire à la suite d’une fuite dans une conduite, car le réacteur n’est pas entouré d’air mais immergé dans de l’eau à haute pression.

Quant au réacteur, relié par câbles pendant son fonctionnement, il peut être récupéré en fin de vie.

DeepFission espère pouvoir se lancer dans 4 ou 5 ans.

Ces éléments promettent un nouvel âge d’or nucléaire. En tout cas, pour des raisons économiques autant qu’écologiques, on devrait le souhaiter : qu’on soit écolo ou non, le nucléaire est effectivement la solution la plus adaptée, et de loin. Dans ce tableau et compte tenu de son prestigieux passé, espérons que la France tire son épingle du jeu.


https://h16free.com/2024/05/24/77681-un-nouvel-age-dor-du-nucleaire

Pfizer sur le gaz

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


24/5/2024 - Pfizer est plus que jamais dans la tourmente, il se murmure que la boîte pourrait être traînée devant les tribunaux aux US, mais pas avant les élections européennes ni américaines. Elle est déjà l’entreprise, ou l’une des entreprises qui a payé le plus d’amendes au monde. Quelle pourrait être la raison objective de ce report ? En quoi ces deux évènements seraient-ils susceptibles de perturber le déroulé des audiences, les investigations ou les interrogatoires ? On ne voit pas. En revanche on comprend qu’un tel procès mettrait dans l’embarras les responsables encore au pouvoir ayant œuvré durant cette période trouble avec des répercussions en Europe. C’est bien entendu le cas de la France où la macronie s’est particulièrement distinguée dans cette affaire. Devoir rendre des comptes, ou du moins être indirectement agité par les effets d’un procès qui prendrait forcément un caractère international en pleine campagne, serait catastrophique pour Hayer, qui n’a pas besoin de cela pour couler lentement dans le fond du classement.

Mais tout de même, une justice indépendante aurait-elle à se soucier de ces échéances pour faire son travail ? D’ailleurs quel est-il exactement, faire éclater la vérité ou protéger un pouvoir qui semble de plus en plus corrompu ? On peut a contrario imaginer qu’une défaite de ceux qui sont à l’origine des politiques Covid de l’époque scellerait le sort des protagonistes. C’est d’autant plus vrai que les révélations sur les intrigues du laboratoire fusent, rendant les malversations ou cachotteries que certains n’ont pas manqué de faire pour soutenir une vaccination de plus en plus douteuse, pour ne pas dire pire. Ainsi, selon la Prescription Medecines Code of practices, Authority, Pfizer a fait la promotion d’un médicament sans licence et a violé un total de cinq codes réglementaires. Si on rajoute à cela l’opacité des contrats signés entre Pfizer et von der Leyen, qui a agi sans mandat et donc à titre privé, cela aggrave considérablement la position du géant pharmaceutique et celle de ses complices. En France tout est fait pour que rien ne sorte, au point que l’on s’empresse de faire voter des lois pour s’assurer que ce type de révélations ne puisse pas voir le jour.

À l’étranger les aveux vont bon train et n’en finissent pas de donner raison à ceux qui chez nous, dénonçaient les vaccins et les pratiques qui y étaient associées comme inutiles et dangereuses. Ils ont été calomniés, bannis, traités de criminels. Mais au fur et à mesure que la vérité voit le jour, ce dernier qualificatif colle de plus en plus à la peau de ceux qui ont fait la promotion de cette vaccination. Un exemple parmi d’autres : Lawrence Tadax, directeur adjoint des NIH (National institues of Health) a été contraint d’admettre que le COVID était bien d’origine biomilitaire, sorti tout droit du laboratoire de Wuhan. Le Docteur Andrew Hupff, ancien dirigeant d’EcoHealth alliance, a concédé que A Faucy en 2018 avait approché la Defense Agency (Darpa) pour financer le projet de recherche DEFUSE sur le gain de fonction (aggravation de la toxicité d’un virus) des coronavirus des chauves-souris. Tout ceci étant confirmé par l’eurodéputé Christine Anderson. On se souvient que le professeur Montagnier avait immédiatement affirmé que l’étude de la structure du virus montrait son caractère non naturel, donc trafiqué par l’homme. Il fut aussitôt banni des plateaux et l’objet de moquerie odieuse et déplacée. Tout comme le furent, peu après Martine Wonner, les docteurs Peronne et Raoult. Rappelons que ces deux derniers géraient habituellement les pandémies en France.

Dans le même temps on apprend qu’AstraZeneca retire son vaccin du circuit. Officiellement il n’y a plus la demande, en réalité c’est parce que les effets secondaires dévastateurs vont finir par rattraper les acteurs de ce drame et qu’ils veulent se mettre à l’abri. C’est bien tard. Aux US pour les moins de 45 ans le nombre de cancers a doublé entre 2022 et 2023, sans que l’on s’aventure pour le moment à relier cette explosion à la vaccination. « On ne comprend pas » : refuser d’admettre, mais jusqu’à quand ? La VAERS, qui est un programme américain de surveillance des effets des vaccins, destiné à mesurer le bilan bénéfice/risque, permettant ainsi de maintenir ou pas un vaccin, vient de publier des chiffres alarmants. Sur tous les décès enregistrés de 1988 à 2021, ceux des vaccins COVID sont équivalents sur un an à ceux de tous les autres vaccins sur 33 ans. Peut-on encore parler de coïncidence, ou de hasard incompréhensible ? Une enseignante marocaine souffrant d’effets secondaires fortement handicapants a porté plainte contre l’État. La justice vient de lui donner raison et a condamné l’État à lui verser 250 000 dirhams à titre de dommages et intérêts. D’un côté un pays assume, de l’autre, l’Espagne, se couvre en refusant de reconnaître les victimes, arguant que tous ont été volontaires. Pourtant il fait quand même le lien entre les injections et les myocardites, mais dégage sa responsabilité sous ce motif. C’est une autre façon de se disculper. Il devient impossible de nier les effets secondaires, alors on renvoie la charge sur les victimes, soi-disant consentantes.

La perversité de l’argument était prévisible, eu égard au document qui devait être signé avant l’injection, alors que celle-ci était nécessaire pour continuer à exercer certaines professions. Rendre obligatoires des substances expérimentales est illégal. C’est bien le cas actuellement et ça l’était encore davantage au moment de la campagne de vaccination. Il devient clair que les politiques et les propos agressifs qui ont été tenus contre ceux qui doutaient, qui alertaient sur la dangerosité de ces faux traitements, sont en passe de retrouver la dignité qu’on leur a sciemment volée. Que vont répondre tous ces caciques devant ces aveux ? Désolé… un peu court tout de même, d’autant que l’on a confirmation que ce vaccin n’empêchait pas non seulement de transmettre le virus mais ne protégeait pas non plus, même pas des formes graves puisque les « variants » n’étaient pas mortels. C’est donc en pleine connaissance de cause que le gouvernement a forcé les soignants, médecins, pompiers, à se vacciner au risque d’exposer des patients au virus et de leur rajouter des complications dont ils se seraient bien passés. La responsabilité des promoteurs devra bien entendu être engagée, tout comme celle de ceux qui ont validé des lois en ne pouvant ignorer leur côté inutile et surtout dangereux dans les effets qu’elles produiraient. Après le sang contaminé, Fabius pourrait bien se retrouver une nouvelle fois compromis dans un scandale sanitaire. Rassurons-nous, il a évité le pire quand il était directement concerné, alors là… C’est la magie de notre grande démocratie, qui a inventé pour ses responsables et uniquement pour eux la formule « responsable mais pas coupable » avant de la compléter par « coupable mais pas condamnable » dans l’affaire Tapie impliquant Christine Lagarde. Prétendre que nos décisionnaires n’étaient au courant de rien ne tient plus et ressemble à une vaste farce, depuis que les révélations venues de l’étranger n’en finissent pas de donner raison à ces « fripouilles » de complotistes. Encore aujourd’hui les autorités helvètes sont démasquées et l’on apprend que les informations faites au public ont été largement épurées de certains éléments qui n’allaient pas dans le sens de la doxa officielle. Nous aimerions bien voir nos parlementaires s’emparer du sujet et demander des comptes. Il est à craindre que ce ne soit pas pour demain encore une fois, quand bien même cela serait, nous aurions droit à une série d’excuses et de regrets éplorés, larmes de crocodile qui n’effaceront jamais ces années noires, ni ces pratiques qui ont conduit à des morts et des blessés graves. Nettoyer la France de ceux qui se sont vautrés dans cette abjecte compromission pour que nous ne revivions plus jamais cela serait nécessaire, mais tant que nous aurons des oppositions complices pratiquant la politique de la chaise vide ce sera clairement utopique. La corruption est profonde et il faudra du courage et un changement total pour en venir à bout. Malgré tout, la vérité avance dans certains pays, mais en France elle arrive encore à rester sous une chape de plomb.