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31 mai 2024
AFFAIRE TRUMP : PETITE MISE AU POINT RAPIDE SUR LE VERDICT DE CULPABILITÉ
Marc Amblard
1. De quoi Trump a-t-il été reconnu coupable ?
Falsification de dossiers commerciaux dans le cadre d’une transaction visant à calmer les ardeurs d’une ancienne actrice X qui le faisait chanter.
2. Quand la condamnation sera-t-elle annoncée ?
2. Quand la condamnation sera-t-elle annoncée ?
En juillet prochain.
3. Pourra-t-il faire appel ?
OUI. Il aura 30 jours à compter du verdict de New York pour déposer un avis d'appel et 6 mois pour constituer le dossier d’appel complet.
4. Une condamnation pourrait-il l’empêcher de se présenter à la présidence ?
NON. La Constitution dispose qu'un candidat doit être âgé d'au moins 35 ans, être un citoyen américain de naissance et résider dans le pays depuis au moins 14 ans. Il n’y a rien de noté sur les accusations criminelles.
5. Pourrait-il s’amnistier s’il était élu en janvier prochain ?
Non. Parce qu’il s’agit d’une condamnation d’État. Les présidents n'ont compétence que sur les condamnations fédérales.
6. D’un point de vue purement légal, Trump pourrait-il exercer la fonction de président s’il purgeait une peine de prison ?
OUI. Il pourrait toujours légalement exercer les fonctions de président derrière les barreaux. Cependant, le 25e amendement à la Constitution stipule que le vice-président peut assumer temporairement ses responsabilités lorsque le président est dans l’incapacité de le faire.
7. Si les procès engagés contre Trump ne peuvent pas l’empêcher d’être candidat, pourquoi les démocrates sont si véhéments ?
Parce qu’ils veulent qu’il se présente avec l'étiquette d'un condamné plutôt que celle d'un ancien président. Je ne dis pas qu'il s'agit forcément d'une stratégie gagnante, je dis simplement que c'est le but que recherchent ses opposants politiques. On ne connait pas encore le réel impact sur les électeurs américains. Il faudra attendre la semaine prochaine, le temps qu'ils digèrent l'information.
31/5/2024
3. Pourra-t-il faire appel ?
OUI. Il aura 30 jours à compter du verdict de New York pour déposer un avis d'appel et 6 mois pour constituer le dossier d’appel complet.
4. Une condamnation pourrait-il l’empêcher de se présenter à la présidence ?
NON. La Constitution dispose qu'un candidat doit être âgé d'au moins 35 ans, être un citoyen américain de naissance et résider dans le pays depuis au moins 14 ans. Il n’y a rien de noté sur les accusations criminelles.
5. Pourrait-il s’amnistier s’il était élu en janvier prochain ?
Non. Parce qu’il s’agit d’une condamnation d’État. Les présidents n'ont compétence que sur les condamnations fédérales.
6. D’un point de vue purement légal, Trump pourrait-il exercer la fonction de président s’il purgeait une peine de prison ?
OUI. Il pourrait toujours légalement exercer les fonctions de président derrière les barreaux. Cependant, le 25e amendement à la Constitution stipule que le vice-président peut assumer temporairement ses responsabilités lorsque le président est dans l’incapacité de le faire.
7. Si les procès engagés contre Trump ne peuvent pas l’empêcher d’être candidat, pourquoi les démocrates sont si véhéments ?
Parce qu’ils veulent qu’il se présente avec l'étiquette d'un condamné plutôt que celle d'un ancien président. Je ne dis pas qu'il s'agit forcément d'une stratégie gagnante, je dis simplement que c'est le but que recherchent ses opposants politiques. On ne connait pas encore le réel impact sur les électeurs américains. Il faudra attendre la semaine prochaine, le temps qu'ils digèrent l'information.
31/5/2024
L’impossible recyclage du plastique
H16
31/5/2024 - Très régulièrement, à la faveur d’une campagne de propag… pardon de conscientisation par l’une ou l’autre organisation de lobbying non gouvernemental, on découvre que l’Humanité rejette une quantité ahurissante de plastique dans la nature, que c’est une catastrophe et que nous allons tous mourir, ce qui explique au passage les lois de plus en plus drastiques imposées à tous les Occidentaux.
Si le rejet dans la nature de ces quantités de plastique ne fait pas de doute, il est toujours un peu surprenant de voir les Occidentaux systématiquement désignés coupables de ces kilomètres cubes de pollution alors qu’à 90%, elle provient de huit fleuves situés en Asie (le Yangtsé étant le premier d’entre eux) et de deux fleuves situés en Afrique. Mais baste, passons : pendant que les Chinois et les Africains salopent leur environnement comme jamais, il est maintenant devenu rituel de morigéner les Européens et de les tympaniser avec un recyclage des plastiques… pourtant quasiment impossible à réaliser.
Eh oui : c’est une information que les écolos et l’industrie n’aiment guère ébruiter mais le recyclage des plastiques est, pour tout dire, une opération si complexe qu’elle est globalement à peu près impossible à rentabiliser. Notamment, les procédés actuels de tri des déchets sont très grossièrement inefficaces et à peu près inutiles.
Tant aux États-Unis qu’en Europe, les études sérieuses menées sur cet aspect aboutissent aux mêmes conclusions : d’une part, la grande majorité des déchets plastiques ne sont pas recyclés du tout, et d’autre part, c’est essentiellement parce qu’ils ne sont pas recyclables.
Pour les États-Unis par exemple, on estime qu’entre 1990 et 2015, autour de 90% des plastiques produits ont fini dans une décharge ou ont été brûlés, 6% ont été recyclés et le reste s’est perdu dans l’environnement.
En fait ce qui est marqué comme recyclable ne l’est que difficilement dans le meilleur des cas, et pas du tout sinon : par exemple, si l’on s’en tient aux définitions de ce qui est recyclable dans le Guide Vert de la FTC américaine, aucun article de restauration en plastique (y compris les couvercles de gobelets en polypropylène que Starbucks vante comme étant recyclables) n’a jamais été recyclable. À ce jour, il n’existe de marchés viables que pour le polyéthylène téréphtalate (PET) et le polyéthylène haute densité (PEHD).
Du reste, même des officines dont on ne peut remettre en cause l’éco-conscience, comme Greenpeace, notent que ce recyclage est une erreur écologique en plus d’en être une économique.
De surcroît, la manie qui consiste à multiplier le recyclage au niveau du consommateur (le tri sélectif) est celle qui produit les moins bons résultats : non seulement les consommateurs se lassent, mais l’infrastructure (de collecte) est rendue d’autant plus complexe ce qui finit par avoir un coût astronomique pour toute la société. Comme le notait en 2021 un think-tank suisse (qui ne sont pas réputés pour être les citoyens les plus crados de la planète, n’est-ce pas), il est à la fois plus efficace et plus économiquement pertinent de faire le tri directement aux déchetteries (le taux de recyclage augmente alors de 15%, et le volume recyclé augmente aussi).
En fait, tout indique que le recyclage actuellement forcé au niveau des consommateurs ne fonctionne pas, mais permet d’apaiser les éco-consciences meurtries des citoyens syntonisés avec Gaïa à force de propagande permanente.
Ces constats posés, il n’en reste pas moins que la production de plastique entraîne inévitablement un coût environnemental, coût qu’il convient de conserver aussi faible que possible.
Si la partie qui est brûlée est relativement facile à gérer (on sait éliminer la pollution atmosphérique de ce procédé et on obtient à présent d’excellents résultats dans les pays occidentaux), la partie qui ne l’est pas nécessite la recherche active de solutions de remplacement viables. On s’étonnera par exemple que les sacs en papier – matière beaucoup plus facile à recycler, comme l’acier ou le verre – aient été remplacés au courant des années 70 et 80 par des sacs en plastiques, au prétexte à l’époque de “sauver les arbres”. C’était évidemment de la foutaise et le résultat d’un lobbying efficace de la part de l’industrie plastique.
Cependant, tout indique que la direction générale prise dans les pays riches est la bonne, dans l’idée sinon dans les applications : réduction de la quantité d’emballages plastiques et remplacement par des alternatives plus simples à recycler (typiquement, le carton ou le papier dont plus des deux tiers en volume sont déjà facilement et économiquement recyclés), utilisation prioritaire de plastiques facilement recyclables et incitation des industriels et des consommateurs par des réductions d’impôts sont quelques unes des pistes envisageables et souvent mises en place.
Mais de façon générale, le principal facteur (et de loin) permettant de diminuer l’impact des productions industrielles sur l’environnement, que ce soit dans le cas du plastique ou, finalement, de tout le reste, c’est l’accession du plus grand nombre possible d’individus à un niveau de vie supérieur : cette augmentation de la richesse permet de prendre en compte les impératifs environnementaux dans les produits dès leur conception, ce qui les rend souvent plus chers, et de payer pour leur recyclage dès leur achat.
Ceci n’est tout simplement pas envisageable dans les pays pauvres tant que n’est pas apparue une classe moyenne suffisamment nombreuse et riche qui peut commencer à consacrer une partie de ses dépenses pour autre chose que les besoins de base. Ceci est vrai quels que soient les arguments des écologistes dont l’erreur a toujours été de faire passer l’environnement avant les humains.
Autrement dit et au contraire de ce que pérorent tous les activistes écolo-climatistes forcenés et autres dangereux gaïatollahs, la meilleure façon de diminuer la pollution sur Terre et de réduire l’impact des activités humaines sur l’environnement n’est pas de réduire la croissance humaine, de ramener la population à un passé largement fantasmé (mais aussi largement moins écologique et beaucoup plus polluant).
Non.
La réduction de la pollution se fera en augmentant la richesse des individus, ce qui veut dire favoriser le développement humain et la recherche scientifique, donc le capitalisme.
30 mai 2024
"À tort ou à raison"
"On ne sait jamais qui a raison ou qui a tort. C'est difficile de juger. Moi, j'ai longtemps donné raison à tout le monde. Jusqu'au jour où je me suis aperçu que la plupart des gens à qui je donnais raison avaient tort ! Donc, j'avais raison ! Par conséquent, j'avais tort ! Tort de croire qu'ils avaient raison. C'est-à-dire que moi qui n'avais pas tort, je n'avais aucune raison de ne pas donner tort à des gens qui prétendaient avoir raison, alors qu'ils avaient tort. J'ai raison, non ? Puisqu'ils avaient tort ! Et sans raison, encore ! Là j'insiste, parce que... moi aussi, il arrive que j'aie tort. Mais quand j'ai tort, j'ai mes raisons, que je ne donne pas. Ce serait reconnaître mes torts !!! J'ai raison, non ? Remarquez... il m'arrive aussi de donner raison à des gens qui ont raison aussi. Mais, là encore, c'est un tort. C'est comme si je donnais tort à des gens qui ont tort. Il n'y a pas de raison ! En résumé, je crois qu'on a toujours tort d'essayer d'avoir raison devant des gens qui ont toutes les bonnes raisons de croire qu'ils n'ont pas tort."
Raymond Devos
Emmanuelle Mignon
« S’il est un reproche qu’on ne peut faire à Emmanuel Macron, c’est de manquer de confiance en lui. Alors que l’immigration atteint des sommets, que le niveau de violence est sans précédent, que la dette publique a augmenté de 1 000 milliards d’euros en sept ans – dont 250 seulement à cause du Covid – que partout les services publics se dégradent, que notre influence diplomatique est en repli et que le Rassemblement national risque de faire un score jamais égalé aux élections du 9 juin prochain, il faut somme toute un certain culot pour s’afficher fièrement à la Une de L’Express avec cette formule péremptoire : « Notre stratégie est la bonne ». « Tout va très bien, Madame la Marquise », aurait sans doute été plus approprié. »
L'Express - 29/5/2024
29 mai 2024
Tiephaine Soter
Le parti Renaissance a donc réussi à faire voter un amendement pour modifier les conditions d'accès aux "soins" pour les détenus et les résidents d'établissements psychiatriques, dans le cadre de la loi sur la "fin de vie digne" en cours de débats à l'Assemblée. Il ne s'agit pas de "soins", ici, mais bel et bien de l'euthanasie.
On parle clairement d'aller injecter une substance mortelle à des détenus et des malades mentaux, pour "soulager leurs souffrances". Dans le cadre des malades mentaux, qu'ils soient atteints de façon permanente ou transitoire (dépression...), il faut savoir que légalement, leur consentement ne peut être considéré comme valable à lui seul, pour des raisons évidentes : quand on n'est pas soi-même, on ne peut consentir.
L'amendement que le parti au pouvoir a fait voter avec succès permet de contourner ce consentement de l'individu, en le confiant à des personnes tierces : membres de la famille, proches, médecins. On pourra tuer en toute légalité des personnes à l'état mental altéré. C'est, à tous les égards, exactement ce qu'a commis le régime hitlérien avec l'Aktion T4 : l'euthanasie des malades et handicapés mentaux.
Dans un sens, cela revient à valider la peine de mort pour les "déséquilibrés" du couteau. Mais globalement, on sait très bien que ça va surtout servir à exterminer les personnes atteintes d'un trouble pour faire des économies sur les caisses maladie.
Renaissance est le parti de la mort.
Un débat grotesque
Maxime Tandonnet
29/5/2024 - 500 000 : c’est l’audimat moyen du débat collectif du 27 mai sur BFMTV, dans le cadre de la campagne des élections européennes ; soit, environ, un électeur français inscrit sur cent. Et combien de téléspectateurs ont-ils tenu trois heures et dix minutes devant un spectacle aux accents de cour de récréation, à l’image de M. Glucksman demandant à la candidate des Insoumis de « lui lâcher les baskets » ? C’est dire si les échanges entre les huit têtes de liste ne peuvent avoir qu’une influence marginale sur les sondages et sur le résultat du scrutin. D’ailleurs, ce débat se présentait comme un fidèle reflet d’une vie politique française dominée par la déconnexion envers le pays profond.
M. Bardella était la cible de la plupart des candidats, fréquemment pris à partie par les quatre partis de gauche représentés et par Mme Valérie Hayer. La formule maudite « extrême droite » revenait comme un Leitmotiv et même la sempiternelle accusation de « pétainisme » de la part du candidat communiste ou « d’absence de toute humanité » de la part d’une autre tête de liste… Résultat : d’après un dernier sondage, M. Bardella progresse encore à 34% !
En effet, dans un climat de défiance populaire envers le monde politique, se déchaîner collectivement sur un individu, au point de le placer en position de paria, revient à lui offrir un avantage inespéré. Le président du RN ne propose rien de plus que les autres qui soit de nature à lui valoir une telle réussite sondagière. Cependant, une partie de l’écœurement populaire s’identifie à son image. Sur elle se cristallise, par un effet de psychologie des foules, la réaction d’une frange importante de la France profonde au sentiment de déclassement et de mépris envers elle de la classe dirigeante.
Plus ils cognent sur le RN, plus ils le font monter. Le débat précédent, entre M. Attal et M. Bardella, a une fois de plus illustré ce phénomène. Donné perdant (sinon écrasé) par la plupart des experts et « politistes », le président du RN était considéré comme plutôt gagnant par l’opinion publique, selon divers sondages. Que les responsables politiques ne voient pas ce phénomène d’identification populaire au paria est un signe patent de déconnexion ou d’aveuglement. Car ces élections du Parlement européen constituent avant tout un défouloir. Elles rejouent en 2024, dans les urnes, la crise des Gilets jaunes. La force de la liste RN ne tient pas à un projet ni à des idées (lesquelles ?), ni aux personnalités qui l’animent. Sa force tient à son statut de pestiféré qui lui permet d’incarner, mieux que les autres, le rejet populaire du pouvoir actuel.
Ce contexte explique aussi le naufrage de Mme Valérie Hayer, qui n’est sûrement pas moins compétente que la moyenne des autres candidats… Elle se trouve à contre-courant d’un puissant mouvement populaire d’hostilité envers le pouvoir en place et les hommes qui l’incarnent. Déstabilisée quand l’un des animateurs a sollicité son avis sur la guerre entre la Russie et l’Ukraine, elle s’est contentée de répondre « je ne suis pas experte de ce sujet ». Cette réponse quasi suicidaire est révélatrice d’un profond malaise, sans doute amplifié par l’initiative sans succès de M. Attal se substituant à elle pour débattre contre M. Bardella ou les déclarations transgressives d’un chef de l’Etat – en principe au-dessus de la mêlée politicienne en tant que président de tous les Français – désireux de descendre dans l’arène et d’en découdre à sa place contre le RN.
Dans ce contexte, les approximations et les absurdités se perdaient dans la tourmente, à l’image de cette candidate proposant une nationalisation européenne de la compagnie Total… Mais en outre, les velléités d’élever le débat en parlant du fond des dossiers ne suffisent pas à modifier le cours d’un fleuve en colère. M. Bellamy, une fois encore, a montré – sans invective ni attaque personnelle – sa maîtrise des questions européennes, par exemple sur le pacte européen pour l’immigration ou l’interdiction des véhicules thermiques. Quelques jours auparavant il avait crevé l’écran en suscitant un large consensus autour de lui par sa dénonciation vigoureuse du débat entre M. Attal et M. Bardella, jugé anti-démocratique (dès lors que privilégiant un seul candidat). Or, les sondages n’enregistrent guère d’effet de son excellente campagne comme de son coup d’éclat. L’actuelle malédiction qui frappe l’étiquette « droite LR » est la clé de ce paradoxe. Elle tient largement au soupçon populaire de connivence avec la majorité au pouvoir, résultat des positions prises par ce parti, notamment pendant la crise sanitaire et sur la réforme des retraites.
Alors, les élections européennes 2024, comme défouloirs, seront vite oubliées, notamment quand viendront les municipales deux ans plus tard. Toutefois, les responsables politiques de tout bord, et plus particulièrement de la droite LR, pourraient en tirer quelques leçons essentielles pour l’avenir de leur courant politique.
Vincent Verschoore
29/5/2024 - Blast propose une plongée dans les milieux d'influence opaque et de corruption qui ont marqué la "gestion" Covid. Ici, en Belgique, avec une enquête digne d'un film d'espionnage, mais les mêmes acteurs (sociétés de conseils, agents corrupteurs, Big Pharma) étaient présents ailleurs, notamment en France.
Ce que montre ce type d'enquête, par exemple aux USA via la Commission du Congrès, mais aussi en Allemagne avec les "RKI files", et partout où il existe encore suffisamment de contre-pouvoir institutionnel pour questionner les promoteurs de la dictature sanitaire "Covid" et l'enrichissement massif de Pfizer & Cie, c'est que cette gestion n'avait pas grand chose à voir avec "la science", mais relevait d'options politiques et commerciales imposées via un narratif catastrophiste, auquel collaborèrent main dans la main les autorités de santé et policières, un mélange hautement toxique.
Les covidistes, et surtout ceux qui en ont bien profité, tentent d'évacuer tout débat politique en faisant la promotion de toutes sortes de "preuves" de l'efficacité de leurs mesures, mais il est difficile de séparer les chiffres et les modèles bidonnés des données réelles. Autrefois, l'on comptait sur "l'autorité scientifique" pour faire ce travail, par exemple l'ANSM (ou la FDA, le CDC, etc...) mais la désinformation permanente et la soumission aux intérêts commerciaux et/ou politiques de ces agences leur ôtent aujourd'hui toute crédibilité, ainsi qu'aux soi-disant "experts" qui défendent surtout leurs propres intérêts.
C'est une situation non satisfaisante, qui ne pourra se rétablir que par une purge de toute cette corruption. Chose qui n'arrivera évidemment pas avec les gens actuellement au pouvoir (que ce soit en France, en Europe ou aux USA), d'où l'importance de ne rien lâcher.
Comment les élites sont devenues de plus en plus bêtes
H16
29/5/2024 - L’Occident a maintenant un grave problème avec ses élites.
Le bon sens permettait déjà de s’en douter, les observations s’accumulant dans le sens d’une déconnexion de plus en plus importante et aux conséquences de plus en plus graves des élites du reste du peuple. Une étude récemment menée par Scott Rasmussen (fondateur de l’institut Rasmussen Reports) permet d’apporter des éléments factuels à ces intuitions.
En substance, l’enquête a porté sur les “super-élites”, c’est-à-dire les individus définis comme étant diplômés des institutions prestigieuses (aux États-Unis, ce sont en gros les universités de la Ivy League comme Yale, Harvard, Columbia, Princeton…), gagnant un revenu annuel supérieur à 150.000 dollars et habitant les villes denses comme New York, Los Angeles qui comptent plus de 10.000 personnes par code postal.
De façon assez logique, on retrouve les caractéristiques suivantes pour ces super-élites : il s’agit de blancs (à 86%) qui sont très majoritairement (67%) dans la tranche d’âge la plus professionnellement active (35-55 ans) et qui sont largement pro démocrates (i.e. socialistes américains) à 73% et pour 47% d’entre eux, tenants des politiques de Bernie Sanders (le plus à gauche de ces socialistes américains).
Il en découle que là où 57% des Américains pensent que les libertés se sont largement érodées ces dernières années, cette super-élite pense, à 47%, que le gouvernement en accorde encore trop. De façon encore plus surprenante, 70% de ces élites pensent même que le gouvernement fait ce qu’il faut la plupart du temps et lui accordent donc leur confiance. D’ailleurs, 69% ont confiance dans les membres du Congrès, contre 6% des Américains en moyenne…
Autrement dit, cette super-élite (qui représente bien moins d’un pour cent des Américains) est de plus en plus diamétralement opposée aux opinions et aspirations des 99% des autres Américains : par exemple et outre les orientations politiques, les premiers sont particulièrement anxieux à l’évocation du climat quand le reste de la plèbe est nettement moins préoccupée par le sujet.
Notons au passage que ce qui est vrai aux États-Unis peut être retrouvé de façon très proche voire exacerbée dans les sociétés occidentales européennes, notamment en France, en Grande-Bretagne et en Allemagne, dont les élites copient assez visiblement ce qui se passe outre-Atlantique.
Tout ceci atteint un tel point que les super-élites ont maintenant une nette tendance à se radicaliser sur cette question du climat et quelques autres, devenues des colifichets de ces élites, d’autant plus qu’au contraire de la plèbe, ils accordent beaucoup de leur confiance dans les institutions. Ceci n’améliore en rien ni l’opinion qu’ils ont des classes inférieures (les 99% de non élites) ni leur capacité à regarder la réalité en face, leurs fréquentations étant quasiment endogames.
S’y ajoute l’effet “maison communale” ou “Longhouse effect”, observation du fait que les deux dernières générations ont donné aux normes sociales un poids disproportionné aux préoccupations féminines, aux méthodes féminines de contrôle de la société, de direction et de modélisation du comportement.
(Ainsi, en 2022, les femmes occupaient 52% des postes de cadres aux États-Unis et obtiennent plus de 57% des licences, 61% des maîtrises et 54% des doctorats. On retrouve le même phénomène, à différents degrés, dans tous les pays occidentaux, qui s’accompagne de la perte de prestige des professions concernées. La féminisation galopante de la magistrature en France en est une excellente illustration.)
Concrètement, on se retrouve avec des élites qui se cooptent entre elles, en cercle fermé, et dont les comportements se calent progressivement et de façon disproportionnée sur les impératifs féminins.
Or, tout ceci entraîne plusieurs problèmes.
D’une part, le conformisme appelle le conformisme : comme l’ont montré Worchel et Cooper dans une étude parue en 1976, les femmes ont tendance à se conformer plus facilement que les hommes aux normes sociales. Du reste, l’étude de Mori et Arai (2010) montre même que la conformité par pression sociale marche particulièrement bien auprès des femmes (et pas des hommes). Or, lorsqu’elles dirigent, elles choisissent en moyenne les individus les plus conformistes et donc plutôt des femmes. D’où la féminisation de certaines professions qui s’accélère.
D’autre part, ceci revient à “écraser” la sélection des personnes vers la moyenne globale de l’intelligence, et pas vers l’excellence. En effet, les personnes les plus conformistes choisissant aussi les personnes conformistes, elles vont assez naturellement fort peu s’écarter de leur propre niveau intellectuel, amenant à éliminer progressivement (notamment des postes de direction) les personnes les plus atypiques (dont les plus intelligentes) ce qui entraîne un abaissement global de l’intelligence des directions des organisations dans lesquelles elles auraient dû se trouver.
Or, la population capable de diriger des projets, des groupes d’individus et des organisations en général est une population par définition peu nombreuse, qui représente en gros 5% de la population globale (seuil correspondant à un quotient intellectuel de 125 ou plus).
Quelle que soit la population considérée et indépendamment de l’intelligence des individus qui la composent, il existe en outre une quantité relativement stable de personnes capables de prendre des décisions indépendamment de la pression sociale. Cette proportion évolue autour de 15 à 20% et a été amplement démontrée lors de l’épisode pandémique.
De façon logique, il apparaît donc raisonnable de dire qu’il existe environ 1% de la population qui soit suffisamment apte à diriger des groupes et à faire preuve d’assez d’anticonformisme pour ne pas céder à la pression sociale, et donc de prendre des décisions éventuellement politiquement incorrectes mais qui s’avèrent malgré tout correctes, pérennes ou porteuses de plus de fruits que des décisions consensuelles mais sous-optimales (voire délétères).
Malheureusement, en Occident, tout a été fait et continue d’être fait pour que justement, cette fine tranche de population (qui représente un petit pour cent) n’ait plus accès aux postes de pouvoir ou de décisions dans la société en général ou les entreprises. Elle est essentiellement mise à l’écart par les conformistes et ceux qui valident, suivent et implémentent scrupuleusement les décisions conformistes des groupes du moment, et qui se cooptent tous entre eux.
Ceci se traduit par la disparition de la méritocratie, remplacée par les réseaux, les groupes de copains-coquins, les accointances, la “promotion canapé” ou la diplomocratie transformée en une diplomosclérose particulièrement visible en France actuellement.
La guerre ouverte actuellement menée contre la liberté d’expression – dont l’effet le plus palpable est, précisément, de pouvoir tenir des discours non conformes – est la traduction concrète de la disparition de cette population spécifique et de son remplacement par un autre pourcent, celui des élites décrites précédemment (qui sont, elles, militairement conformes). Il en va de même avec les lois d’exception destinées à entraver la réussite des indépendants d’esprit, les empêchant de se démarquer ou de s’élever.
Parallèlement, on ne peut que noter la multiplication des récompenses pour les individus les plus conformes, les “idéologiquement purs”, quand bien même leur médiocrité est impossible à masquer : l’adoubement médiatique et politique des fact-checkers, les doctorats en études de genre et autres clowneries, les Chief Happiness et autre “ESG/DEI manager” dans les entreprises sont autant de ces hochets institutionnels qu’on distribue à des gens qui, dans une société moins conforme, seraient coursiers ou en cuisine dans un fast-food.
On pourrait soupirer et espérer simplement que cette tendance se calme un peu mais malheureusement, l’avènement des médiocres et de la conformité se traduit très concrètement par la ruine du modèle occidental, et surtout la mort plus ou moins directe de millions d’individus : l’arrivée de semi-habiles au pouvoir, ce sont des empilements de décisions imbéciles qui conduisent des personnes tout à fait compétentes à être écartées pour y placer de parfaits inutiles voire nuisibles (mais conformes).
Ce qui se passe avec Boeing (et ses avions qui perdent des pièces en vol), ce qu’on observe sur les plateaux télé et leurs experts de Prisunic, les idées consternantes qui remplissent toute la culture occidentale actuelle depuis ses films jusqu’à sa musique en passant par la politique ou son industrie, sont autant d’exemples qui attestent de ce “grand remplacement” des gens capables mais honteusement non conformes et politiquement incorrects, par des conformes affûtés comme du beurre chaud.
L’ensemble des systèmes (politiques, juridiques, économiques, industriels, sociaux) de l’Occident étant de plus en plus complexes, à mesure que les compétents sont écartés, ne restent plus que les conformistes pas trop malins pour tenter de les maintenir, bientôt remplacés par les conformes rigides de plus en plus bêtes… ce qui ne fonctionne pas.
La dégradation de toutes les institutions, de toutes les infrastructures et du tissu même de la société en témoigne : s’il ne se ressaisit pas vivement, l’Occident est foutu.
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