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4 juin 2024

Marc Amblard

4/6/2024 - USA - DR FAUCI, GRAND ORDONNATEUR DES MESURES ANTI-COVID APPLIQUÉES DANS LE MONDE ENTIER, AU CŒUR D’UNE ENQUÊTE PARLEMENTAIRE :
IL RECONNAIT DEVANT LE CONGRÈS QU’ELLES N’ÉTAIENT PAS FONDÉES SUR LA SCIENCE.
IL EST MENACÉ DE POURSUITES ET DE PRISON.
VOICI LA VIDÉO (TRADUITE) QUE LES MÉDIAS FRANÇAIS SE GARDERONT BIEN DE DIFFUSER.

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3 juin 2024

Réflexion sur l’extrémisme et « l’arc républicain »

Maxime Tandonnet


2/6/2024 - L’un des piliers du fonctionnement de la vie politique française est la croyance dans le clivage entre l’arc républicain et les extrémismes de droite et de gauche. Les hommes et partis de l’arc républicain seraient dans le bien qui autorise à gouverner et les extrémismes incarneraient l’inacceptable qui doit être chassé et condamné à tout prix. Cette vision qui domine la pensée politique des milieux dirigeants et influents relève du dogme, ou de l’argument d’autorité. Or, elle ne fonctionne pas (ou plus) dans l’opinion. Les politiques et les éditorialistes peuvent marteler « extrême droite », cela ne suffit plus à marginaliser les mouvements dits d’extrême droite. C’est pourquoi il est urgent de discuter cette notion, y réfléchir.

L’erreur de notre époque est en effet de tracer une limite étanche ou cordon sanitaire entre l’extrémisme et l’arc républicain. Elle raisonne de manière manichéenne: ici le « bien » républicain, de l’autre côté le mal extrémiste. Ainsi, les termes d’extrémisme ou d’extrême droite deviennent des étiquettes maudites qu’on appose pour désigner l’ennemi ou l’insulter, sans s’interroger sur leur contenu. En vérité l’extrémisme, l’extrême droitisme notamment existent bel et bien, mais sous une forme dégradée, diffuse, qui ne souffre pas de fracture claire avec le supposé arc républicain. Par delà les époques, quels sont les points communs qui se retrouvent généralement dans la notion d’extrémisme, de parti extrémiste ou de politique extrémiste ?

- Le culte du chef : pour l’extrémisme, l’autorité vient d’en haut, du chef, elle est verticale, jupitérienne, contrairement au démocrate ou libéral pour qui l’autorité vient de la base, de la nation, et s’exerce par l’intermédiaire de son représentant qui n’est qu’un serviteur du pays et non un chef ou un maître ;
- Le mépris du peuple sous n’importe quelle forme, se moquer de lui avec l’idée qu’il faut lui imposer des normes sans lui demander son avis et sans écouter ce qu’il a à vous dire, qu’on peut faire son bien malgré lui ;
- L’anti intellectualisme, est aussi une constante de l’extrémisme, le mépris de la littérature, de la pensée, de la langue, de la science, des livres, de l’université, des études, de la création ;
- L’antiparlementarisme, le mépris ou marginalisation du parlement, cette idée lamentable que le bien sort d’un cerveau éclairé unique, celui du chef, et non du dialogue et de l’échange entre des hommes et femmes ;
- La mise en cause des libertés publiques et individuelles, la liberté d’expression, celle de se déplacer librement, de se réunir, d’écrire et de penser quelles que soient les prétextes invoquées pour cette mise en cause (sécurité, écologisme, sanitaire, etc.)
- Le culte de la personnalité sous toutes ses formes : l’omniprésence médiatique, les portraits partout, la courtisanerie, le népotisme, et l’obséquiosité autour d’une idole ou d’un gourou ;
- La quête du bouc émissaire se retrouve dans tous les extrémismes: il faut un coupable des maux de la société, qui peut être désigné pour des raisons ethniques mais aussi médicales ou sociales, généralement le différent, le marginal, c’est-à-dire le pestiféré ou le galeux ;
- La pensée unique : il n’y a qu’une seule voie qui vaille vers le bien commun et fait office de religion (le socialisme, le communisme, la pureté raciale ou religieuse, la loi des marchés, écologisme, le nationalisme, l’européisme ou l’antieuropéisme, etc.) tout le reste n’étant pas à discuter mais à combattre et éliminer.
- La négation du réel, la propagande et l’idéologie autour d’un récit éloigné de la réalité, des projets inapplicables dans la réalité ou qui conduisent au désastre par absence de réalisme.
- Le goût de la violence pour imposer ses vues, qu’elle soit verbale, polémique, haineuse, ou physique, de préférence au débat et au vote démocratique.

Ainsi l’extrémisme se définit non par une frontière étanche, mais par un faisceau d’indices comme disent les juristes. Un ou deux parmi ces paramètres ne suffisent sans doute pas à le qualifier à coup sûr. Tout dépend aussi de l’intensité avec laquelle ces paramètres se traduisent dans la réalité. Mais la réunion de plusieurs d’entre eux est à coup sûr un indice qui permet de suspecter la tentation extrémiste. Sur la base de ces critères, un courant politique peut s’offrir des airs de sainte-nitouche prétendument républicaines, vitupérer contre l’extrémisme, se définir comme étant au cœur de l’arc républicain et verser lui-même dans l’extrémisme de la pire engeance sans même s’en rendre compte. Cela s’appelle l’extrémisme du centre. Enfin, c’est bien évident : les extrémismes de droite comme de gauche et même du centre, ne sont pas équivalents en apparence, mais au fond, ils se ressemblent comme des frères ennemis.

SUR LES PROFITEURS ET LES PROFANATEURS DU 6 JUIN 1944

Gabriel Nerciat

2/6/2024 - Au point où nous en sommes, je crois qu'il n'est même pas opportun ou nécessaire de s'indigner de l'absence de toute représentation officielle de la Russie aux commémorations du débarquement de Normandie, dans quatre jours.
La présence de surcroît de l'infâme président-escroc ukrainien, celui-là même qui s'est allié sans complexe aux héritiers du bandérisme pro-hitlérien responsable de l'extermination de ses pères, ne fait que souligner à quel point ce type de cérémonie pue la pourriture excrémentielle, la récupération idéologique et le chiqué négationniste absolument écoeurant.
Durant mon enfance et dans ma famille paternelle, d'ailleurs, de tradition gaulliste, où mon oncle avait participé à l'âge de 18 ans au débarquement de Provence, on ne commémorait ni ne mentionnait jamais le 6 juin 1944 - que ma grand-mère, ancien officier de liaison du BCRA souvent en butte à l'hostilité des agents du SOE, assimilait à un épisode de l'histoire anglo-américaine (bien plus que de l'histoire française).
Je rappelle du reste souvent à mes cadets, qui ne me croient pas, qu'avant l'arrivée au pouvoir de François Mitterrand, aucun gouvernement français, pas même celui de Valéry Giscard d'Estaing, n'a jamais jugé bon de commémorer l'évènement (le 8 mai d'ailleurs n'était même pas férié).
Mais là, alors même que le Banquier Président s'apprête à missionner des formateurs militaires français en grand nombre sur le sol de l'Ukraine pour encadrer les jeunes conscrits inexpérimentés que le pétomane de Kiev va envoyer au massacre pour tenter de retarder l'inévitable désastre, on franchit encore un degré de plus dans l'ignominie et l'avachissement atlantiste.
En réalité, le 6 juin 1944, pour un grand nombre d'élites libérales et progressistes de France, n'est pas la date d'une bataille ou d'un évènement historique, aussi majeurs fussent-ils, mais celle d'une fête religieuse et liturgique, essentiellement atemporelle donc, exactement comme le 3 novembre 1789 (date de la promulgation de la Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen par ce qui était encore plus ou moins une monarchie constitutionnelle).
On peut d'ailleurs prévoir qu'un beau jour, il ne restera plus que ces deux seuls jours fériés, en plus de Noël et de la Saint-Sylvestre, dans le futur calendrier européen - si du moins l'OTAN parvient à survivre à la victoire de Poutine en Ukraine comme à celle de Trump aux Etats-Unis.
Raison de plus pour ne pas consentir une seconde d'intérêt ou d'émotion à ce spectacle funèbre.
La seule posture décente, ou patriotique, est celle du déserteur.
Tant pis pour les morts du cimetière militaire de Colleville-sur-Mer.
Eux au moins, dans la froideur venteuse de leur suaire normand, doivent savoir qu'ils ne sont morts ni pour le salut de la France ni pour la réalisation du projet de Jean Monnet ni pour l'humiliation de la Russie.

Macron : Une guerre pour cacher la déroute ?

H16

3/6/2024 - Les sondages sont assez clairs : c’est la déroute pour le camp macronien.

Ainsi, non seulement Mélusine Hayer ne parvient pas à décoller dans les intentions de vote au point qu’elle chatouille à nouveau ses plus bas niveaux depuis qu’elle est entrée en lice, mais en plus réussit-elle la performance de propulser Bardella, le concombre endimanché du Rassemblement national, à un niveau record que ses seules prestations, nulles, n’auraient jamais permis.

Certes, ce qui pousse la droite traditionnelle (que les journaux, la bave aux lèvres et la subvention en parachute, appellent courageusement “extrême”) à des niveaux rarement atteints jusqu’à présent n’est pas cantonné à la France puisqu’un peu partout en Europe, on retrouve cette même tendance.


Néanmoins, il ne fait guère de doute qu’Emmanuel Macron se prépare visiblement à une branlée de magnitude 9 sur l’échelle électorale, qu’il aura bien du mal a faire oublier politiquement, d’autant qu’elle s’ajoute à la catastrophe économique en cours (dont la dégradation de notation récente n’est qu’un symptôme d’ailleurs minimisé par le Bruno de Bercy avec l’aplomb culotté d’un cuistre vibrionnant). Le petit marquis de l’Élysée, assez furibard à l’idée que le peuple refuse de voir en lui autre chose que le petit emmerdeur qu’il a souhaité lui-même être ouvertement, doit donc en venir aux extrémités maintenant habituelles pour camoufler sa déroute.

On se souvient en effet qu’alors que montait la grogne des agriculteurs, et qu’il avait dû se rendre au Salon de l’agriculture sous les huées et avait donc ressenti les affres de l’humiliation en direct et sur les ondes, le président de la République s’était, quelques heures à peine plus tard, fendu de déclarations particulièrement va-t-en-guerre, précisant par exemple (c’était en mars) que la France ne devait pas renoncer à l’idée d’envoyer des troupes au sol afin sans doute que la déroute ukrainienne puisse être partagée par l’armée française.

Ici, le schéma semble furieusement le même : la véritable débâcle de son parti aux prochaines élections européennes n’est pas encore confirmée que, déjà, voilà notre généralissime prêt à autoriser l’usage d’armes remises par la France à l’Ukraine afin d’aller bombarder directement la Russie. Pour le moment, il camoufle l’envie d’en découdre directement avec les Russes dans une phrase alambiquée heureusement interprétable de différentes manières, souhaitant simplement que les Ukrainiens dégomment les batteries de missiles longue portée qui se trouvent en Russie.

Oui, il semble bien évident que Macron, fidèle à son En-Même-Temps qui a, en sept ans, mis le pays dans un embarras de plus en plus délétère, entend provoquer toujours plus les Russes et, en même temps, leur garantir notre pacifisme. L’actuel locataire de l’Élysée semble miser sur la perte de sang-froid de Poutine ou de ses généraux qui pourraient décider – enfin ! – d’attaquer directement un pays de l’OTAN, la France pourquoi pas, donnant – enfin ! – une opportunité de riposter sans plus barguigner ou tourner autour du pot.

L’idée, dans la tête de Macron, n’est probablement même pas d’un conflit ouvert, chaud et direct avec la Russie, qui comporte tout de même quelques risques pour ses propres miches (Macron a amplement démontré, jusqu’à présent, son manque total de courage physique), mais plutôt de galvaniser les Français derrière lui plutôt que contre lui, ce qui lui ferait un vrai changement depuis les Gilets Jaunes, période à laquelle il a définitivement compris qu’une frange du peuple en voulait à sa peau (il lui reste encore à comprendre que cette frange est maintenant majoritaire).


Malheureusement pour notre stratège en carton, il apparaît – au moins jusqu’à présent – que les dirigeants russes sont un peu plus malins que ce que les élites occidentales semblent croire (dans une auto-intoxication d’ailleurs visible avec l’histoire lamentable des sanctions contre la Russie) et Poutine n’entend pas trop suivre la voie que Macron veut lui tracer et joue plutôt sur un temps long dont Macron ne dispose pas.

Et alors que les provocations plus ou moins fines se multiplient donc, les dissensions entre Macron et, notamment, l’Oncle Sam se font chaque jour plus présentes : pour les Américains dont les prochaines élections approchent de plus en plus vite, les choses ne semblent pas suffisamment bien engagées pour abonder dans le sens général choisi par Macron et quelques autres marionnettes européennes : Biden, qui n’a jamais été aussi bas dans les sondages, ne peut plus trop utiliser le sujet ukrainien pour tenter de camoufler les effets désastreux de sa politique intérieure, et doit donc jouer sur du velours pour tenter de se démêler de ce conflit européen. Alors que Macron autorise des frappes hypothétiques avec les missiles français livrés à Kiev, les États-Unis, eux, l’interdisent formellement.


Autrement dit, Macron n’apparaît pas vraiment supporté par ses alliés américains, et les autres États membres de l’Union européenne semblent beaucoup moins pressés de se lancer dans de nouvelles aventures plus ou moins bien préparées, et ce alors que d’autres troubles s’accumulent un peu partout en leur sein : la question migratoire revient ainsi avec une insistance croissante pour les exécutifs européens, et les vagues de réfugiés – à la très faible proportion de femmes et d’enfants – ressemblent de plus en plus à une invasion, d’autant plus qu’avec les tensions croissantes au Proche et Moyen-Orient, les réactions des groupuscules islamistes pro-hamas un peu partout en Europe laissent perplexe : s’il semble logique et louable de réclamer un retour de la paix en Palestine, la façon de plus en plus hystérique avec laquelle les manifestants s’y prennent ressemble maintenant à de l’intimidation et de la violence psychologique (bientôt physique ?) qu’à un sain débat d’idées.

En somme, Macron continue de gesticuler en utilisant la politique internationale, qu’il ne maîtrise plus du tout et dans laquelle il passe à présent pour un dangereux bouffon, pour camoufler l’embarrassante catastrophe fumante de sa politique intérieure : en effet, personne ne peut croire à sa maîtrise de la première alors qu’il peine franchement à assurer un semblant d’ordre dans son propre pays.

On voit mal comment ça pourrait bien se terminer.


https://h16free.com/2024/06/03/77805-macron-une-guerre-pour-cacher-la-deroute

1 juin 2024

Kuzmanovic Georges

2/6/2024 - Le "Mozart de la finance" (autre surnom fallacieux que traîne Macron) et son écrivain-ministre à temps partiel sont lâchés par les marchés qu'ils servent pourtant avec ferveur.
C'est qu'un gouvernement qui organise l'évasion fiscale et l'assistanat des grandes entreprises dans une UE faite pour affaiblir les Etats par la concurrence entre fiscalités, cela finit par être jugé fragile même à ceux qui en profitent.
Il est urgent de remettre de l'ordre : contrôle de la circulation des capitaux, protectionnisme, imposition des Français résidents dans des paradis fiscaux, progressivité de l'imposition des entreprises, révision générale des niches fiscales...
Au lieu de cela, le Gouvernement accumule une dette irresponsable qui lui sert à justifier sa réduction de l'action de l'Etat et une énième réforme de l'assurance-chômage qui s'apparente à un impôt sur les chômeurs.
Comme le disait Warren Buffett, "la guerre des classes existe bien, et c'est nous, les riches, qui sommes en train de la gagner".
Mais Nous le Peuple, nous relevons le défi de cette guerre faite au peuple. Car ne nous y trompons pas, toute cette dette accumulée, la hausse des taux, le paiement exorbitant de l’intérêt de la dette (qui profite aux plus riches et aux multinationales financières comme Black Rock), c'est du pain béni : cela servira à justifier de démanteler un peu plus ce qui reste de notre modèle social, tour en arrosant les copains au passage.
Pour eux la dette est une nouvelle opportunité, pas un problème.

31 mai 2024

Pierre Duriot

AFFAIRE TRUMP : PETITE MISE AU POINT RAPIDE SUR LE VERDICT DE CULPABILITÉ

Marc Amblard

1. De quoi Trump a-t-il été reconnu coupable ?

Falsification de dossiers commerciaux dans le cadre d’une transaction visant à calmer les ardeurs d’une ancienne actrice X qui le faisait chanter.

2. Quand la condamnation sera-t-elle annoncée ?

En juillet prochain.

3. Pourra-t-il faire appel ?

OUI. Il aura 30 jours à compter du verdict de New York pour déposer un avis d'appel et 6 mois pour constituer le dossier d’appel complet.

4. Une condamnation pourrait-il l’empêcher de se présenter à la présidence ?

NON. La Constitution dispose qu'un candidat doit être âgé d'au moins 35 ans, être un citoyen américain de naissance et résider dans le pays depuis au moins 14 ans. Il n’y a rien de noté sur les accusations criminelles.

5. Pourrait-il s’amnistier s’il était élu en janvier prochain ?

Non. Parce qu’il s’agit d’une condamnation d’État. Les présidents n'ont compétence que sur les condamnations fédérales.

6. D’un point de vue purement légal, Trump pourrait-il exercer la fonction de président s’il purgeait une peine de prison ?

OUI. Il pourrait toujours légalement exercer les fonctions de président derrière les barreaux. Cependant, le 25e amendement à la Constitution stipule que le vice-président peut assumer temporairement ses responsabilités lorsque le président est dans l’incapacité de le faire.

7. Si les procès engagés contre Trump ne peuvent pas l’empêcher d’être candidat, pourquoi les démocrates sont si véhéments ?

Parce qu’ils veulent qu’il se présente avec l'étiquette d'un condamné plutôt que celle d'un ancien président. Je ne dis pas qu'il s'agit forcément d'une stratégie gagnante, je dis simplement que c'est le but que recherchent ses opposants politiques. On ne connait pas encore le réel impact sur les électeurs américains. Il faudra attendre la semaine prochaine, le temps qu'ils digèrent l'information.

31/5/2024

L’impossible recyclage du plastique

H16

31/5/2024 - Très régulièrement, à la faveur d’une campagne de propag… pardon de conscientisation par l’une ou l’autre organisation de lobbying non gouvernemental, on découvre que l’Humanité rejette une quantité ahurissante de plastique dans la nature, que c’est une catastrophe et que nous allons tous mourir, ce qui explique au passage les lois de plus en plus drastiques imposées à tous les Occidentaux.

Si le rejet dans la nature de ces quantités de plastique ne fait pas de doute, il est toujours un peu surprenant de voir les Occidentaux systématiquement désignés coupables de ces kilomètres cubes de pollution alors qu’à 90%, elle provient de huit fleuves situés en Asie (le Yangtsé étant le premier d’entre eux) et de deux fleuves situés en Afrique. Mais baste, passons : pendant que les Chinois et les Africains salopent leur environnement comme jamais, il est maintenant devenu rituel de morigéner les Européens et de les tympaniser avec un recyclage des plastiques… pourtant quasiment impossible à réaliser.


Eh oui : c’est une information que les écolos et l’industrie n’aiment guère ébruiter mais le recyclage des plastiques est, pour tout dire, une opération si complexe qu’elle est globalement à peu près impossible à rentabiliser. Notamment, les procédés actuels de tri des déchets sont très grossièrement inefficaces et à peu près inutiles.

Tant aux États-Unis qu’en Europe, les études sérieuses menées sur cet aspect aboutissent aux mêmes conclusions : d’une part, la grande majorité des déchets plastiques ne sont pas recyclés du tout, et d’autre part, c’est essentiellement parce qu’ils ne sont pas recyclables.

Pour les États-Unis par exemple, on estime qu’entre 1990 et 2015, autour de 90% des plastiques produits ont fini dans une décharge ou ont été brûlés, 6% ont été recyclés et le reste s’est perdu dans l’environnement.

En fait ce qui est marqué comme recyclable ne l’est que difficilement dans le meilleur des cas, et pas du tout sinon : par exemple, si l’on s’en tient aux définitions de ce qui est recyclable dans le Guide Vert de la FTC américaine, aucun article de restauration en plastique (y compris les couvercles de gobelets en polypropylène que Starbucks vante comme étant recyclables) n’a jamais été recyclable. À ce jour, il n’existe de marchés viables que pour le polyéthylène téréphtalate (PET) et le polyéthylène haute densité (PEHD).

Du reste, même des officines dont on ne peut remettre en cause l’éco-conscience, comme Greenpeace, notent que ce recyclage est une erreur écologique en plus d’en être une économique.

De surcroît, la manie qui consiste à multiplier le recyclage au niveau du consommateur (le tri sélectif) est celle qui produit les moins bons résultats : non seulement les consommateurs se lassent, mais l’infrastructure (de collecte) est rendue d’autant plus complexe ce qui finit par avoir un coût astronomique pour toute la société. Comme le notait en 2021 un think-tank suisse (qui ne sont pas réputés pour être les citoyens les plus crados de la planète, n’est-ce pas), il est à la fois plus efficace et plus économiquement pertinent de faire le tri directement aux déchetteries (le taux de recyclage augmente alors de 15%, et le volume recyclé augmente aussi).

En fait, tout indique que le recyclage actuellement forcé au niveau des consommateurs ne fonctionne pas, mais permet d’apaiser les éco-consciences meurtries des citoyens syntonisés avec Gaïa à force de propagande permanente.


Ces constats posés, il n’en reste pas moins que la production de plastique entraîne inévitablement un coût environnemental, coût qu’il convient de conserver aussi faible que possible.

Si la partie qui est brûlée est relativement facile à gérer (on sait éliminer la pollution atmosphérique de ce procédé et on obtient à présent d’excellents résultats dans les pays occidentaux), la partie qui ne l’est pas nécessite la recherche active de solutions de remplacement viables. On s’étonnera par exemple que les sacs en papier – matière beaucoup plus facile à recycler, comme l’acier ou le verre – aient été remplacés au courant des années 70 et 80 par des sacs en plastiques, au prétexte à l’époque de “sauver les arbres”. C’était évidemment de la foutaise et le résultat d’un lobbying efficace de la part de l’industrie plastique.

Cependant, tout indique que la direction générale prise dans les pays riches est la bonne, dans l’idée sinon dans les applications : réduction de la quantité d’emballages plastiques et remplacement par des alternatives plus simples à recycler (typiquement, le carton ou le papier dont plus des deux tiers en volume sont déjà facilement et économiquement recyclés), utilisation prioritaire de plastiques facilement recyclables et incitation des industriels et des consommateurs par des réductions d’impôts sont quelques unes des pistes envisageables et souvent mises en place.

Mais de façon générale, le principal facteur (et de loin) permettant de diminuer l’impact des productions industrielles sur l’environnement, que ce soit dans le cas du plastique ou, finalement, de tout le reste, c’est l’accession du plus grand nombre possible d’individus à un niveau de vie supérieur : cette augmentation de la richesse permet de prendre en compte les impératifs environnementaux dans les produits dès leur conception, ce qui les rend souvent plus chers, et de payer pour leur recyclage dès leur achat.

Ceci n’est tout simplement pas envisageable dans les pays pauvres tant que n’est pas apparue une classe moyenne suffisamment nombreuse et riche qui peut commencer à consacrer une partie de ses dépenses pour autre chose que les besoins de base. Ceci est vrai quels que soient les arguments des écologistes dont l’erreur a toujours été de faire passer l’environnement avant les humains.

Autrement dit et au contraire de ce que pérorent tous les activistes écolo-climatistes forcenés et autres dangereux gaïatollahs, la meilleure façon de diminuer la pollution sur Terre et de réduire l’impact des activités humaines sur l’environnement n’est pas de réduire la croissance humaine, de ramener la population à un passé largement fantasmé (mais aussi largement moins écologique et beaucoup plus polluant).

Non.

La réduction de la pollution se fera en augmentant la richesse des individus, ce qui veut dire favoriser le développement humain et la recherche scientifique, donc le capitalisme.


https://h16free.com/2024/05/31/77055-limpossible-recyclage-du-plastique

30 mai 2024

"À tort ou à raison"

"On ne sait jamais qui a raison ou qui a tort. C'est difficile de juger. Moi, j'ai longtemps donné raison à tout le monde. Jusqu'au jour où je me suis aperçu que la plupart des gens à qui je donnais raison avaient tort ! Donc, j'avais raison ! Par conséquent, j'avais tort ! Tort de croire qu'ils avaient raison. C'est-à-dire que moi qui n'avais pas tort, je n'avais aucune raison de ne pas donner tort à des gens qui prétendaient avoir raison, alors qu'ils avaient tort. J'ai raison, non ? Puisqu'ils avaient tort ! Et sans raison, encore ! Là j'insiste, parce que... moi aussi, il arrive que j'aie tort. Mais quand j'ai tort, j'ai mes raisons, que je ne donne pas. Ce serait reconnaître mes torts !!! J'ai raison, non ? Remarquez... il m'arrive aussi de donner raison à des gens qui ont raison aussi. Mais, là encore, c'est un tort. C'est comme si je donnais tort à des gens qui ont tort. Il n'y a pas de raison ! En résumé, je crois qu'on a toujours tort d'essayer d'avoir raison devant des gens qui ont toutes les bonnes raisons de croire qu'ils n'ont pas tort."
Raymond Devos

Votre épargne bientôt ponctionnée par l'UE ? (vidéo)

Tom Benoit / Philippe Béchade

https://www.youtube.com/watch?v=hnGmSmwXXo0