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4 juin 2024

Eric Werner
Antipresse n° 444

On se demande ce qui se passe dans la tête des dirigeants occidentaux. Qu’est-ce qui les pousse, comme c’est manifestement le cas aujourd’hui, à s’engager dans une voie qu’on peut légitimement qualifier de suicidaire? À les en croire, ils défendent la «démocratie» ; ou encore le «droit international». Ils disent aussi que la Russie représente une «menace» pour la sécurité européenne, etc.
Eux-mêmes croient-ils un seul instant à ce qu’ils racontent ? L’Ukraine n’est en rien une démocratie, et la Russie elle-même ne représente en rien une menace pour l’Occident. C’est plutôt l’inverse.
Quant au droit international dont ils se revendiquent, on pourrait leur demander ce qu’ils pensent de la résolution 2202 du Conseil de sécurité de l’ONU relative aux accords de Minsk, résolution qu’ils ont toujours ignorée et donc aussi refusé d’appliquer.
Le Premier ministre slovaque Robert Fico leur en a fait récemment le reproche, ce qui apparemment ne lui a pas porté bonheur, puisque peu de temps après il a été victime d’une tentative d’assassinat.
[...]
Tiephaine Soter

La tradition républicaine empêche le président de la République française d'aller s'exprimer à l'Assemblée nationale, mais vendredi, le dictateur ukrainien qui n'a plus de mandat de président et se maintient au pouvoir en privant son peuple d'élections va venir déblatérer ses appels à la guerre devant nos députés sans que personne ne sourcille.
Qui dirige la France ?

Gilles Casanova

Vincent Verschoore

4/6/2024 - Dans le très mainstream quotidien britannique The Telegraph, ce matin, un article intitulé :
"Les vaccins Covid pourraient avoir contribué à l'augmentation de la surmortalité.
Les experts appellent à davantage de recherche sur les effets secondaires et les liens possibles avec les taux de mortalité."
Outre la surmortalité probablement induite par les mesures incarcérationnistes, l'article cite plusieurs scientifiques qui estiment que la corrélation entre phases de vaccination de masse et pics de surmortalité ne peut être simplement ignorée.
Il cite une étude néerlandaise sur 47 pays, parue dans BMJ Public Health, selon laquelle il y aurait une surmortalité de trois millions depuis 2020 :
"Dans un article publié dans le BMJ Public Health, les auteurs de la Vrije Universiteit d'Amsterdam ont déclaré : "Bien que les vaccins Covid-19 aient été administrés pour protéger les civils contre la morbidité et la mortalité dues au virus Covid-19, des effets indésirables présumés ont également été documentés.
Des professionnels de la santé et des citoyens ont signalé à diverses bases de données officielles du monde occidental des blessures graves et des décès consécutifs à la vaccination.
L'étude a révélé qu'en Europe, aux États-Unis et en Australie, il y avait eu plus d'un million de décès en excès en 2020, au plus fort de la pandémie, mais aussi 1,2 million en 2021 et 800 000 en 2022 après la mise en œuvre des mesures."
Des effets qui, selon un expert allemand également cité, sont largement sous-estimés :
"En ce qui concerne le risque d'effets nocifs des vaccins, M. Wishart a ajouté : "Les auteurs ont raison de souligner que de nombreux effets indésirables graves liés aux vaccins peuvent ne pas avoir été signalés, et ils soulignent le fait que l'apparition simultanée d'une surmortalité et de la vaccination Covid en Allemagne mérite à elle seule un examen plus approfondi."
Si on ajoute à ceci les récents "aveux" de Fauci sur l'inexistence de justification "scientifique" pour la distanciation sociale et les masques, ainsi que le delta entre le marketing vaccinal et la réalité, on imagine que les temps sont durs pour les clowns covidistes et leurs chefs de file à la solde de Big Pharma.
Ça avance, ça avance. J'espère que personne, ce dimanche, ne votera pour les eurodéputés pro-corruption, ceux ayant refusé une audition de von der Leyen sur la question des contrats opaques Pfizer (Hayez, Glucksmann et Bellamy). D'autant qu'il reste 35 autres listes.

BOULEVARD DU CRÉPUSCULE NORMAND

Gabriel Nerciat

4/6/2024 - Jeudi soir, le Banquier Président va sans doute venir une fois de plus au journal de 20H nous expliquer que hier c'est aujourd'hui et aujourd'hui demain, et qu'un nouvel Hitler (slave, cette fois) s'apprête à lancer ses armées et ses missiles sur l'Europe, en s'appuyant sur un réseau de partis nationaux-populistes ou chrétiens-conservateurs qui menacent d'entrer en force au parlement croupion de Strasbourg.
Munich, encore et toujours, mais Munich cette fois conjuré par la cohésion de l'OTAN et l'ardeur belliciste d'Emmanuel Macron, le sauveur de la construction européenne et des rentes de nos retraités "en même temps" (enfin, de moins en moins, vu l'ampleur de la dette publique et du déficit budgétaire).
Macron, un débarquement en Normandie à lui tout seul.
Auquel il manque seulement des bateaux pour voguer vers le large, et des amiraux pour les diriger.
"SVP, fournissez-les-moi avant qu'il ne soit trop tard", va-t-il plaider.
Les oppositions crient au scandale, mais moi je trouve ce numéro de comique troupier plutôt plaisant et opportun, même si très rebattu, à trois jours du scrutin.
Je suis même persuadé qu'il amusera beaucoup le locataire du Kremlin, et permettra à la liste Bardella de franchir la barre des 35%.
Quand on passe de "L'Europe c'est la paix" à "L'Europe c'est la guerre", c'est un peu comme quand une vieille star du muet essaie de se maintenir coûte que coûte, ainsi que le montre le film de Billy Wilder, en tête du palmarès à l'époque du cinéma parlant.
Bide colossal assuré.
Ceux qui ont vu le film savent qu'il finit assez mal.

Marc Amblard

4/6/2024 – USA - DR FAUCI, GRAND ORDONNATEUR DES MESURES ANTI-COVID APPLIQUÉES DANS LE MONDE ENTIER, AU CŒUR D’UNE ENQUÊTE PARLEMENTAIRE :
IL RECONNAIT DEVANT LE CONGRÈS QU’ELLES N’ÉTAIENT PAS FONDÉES SUR LA SCIENCE.
IL EST MENACÉ DE POURSUITES ET DE PRISON.
VOICI LA VIDÉO (TRADUITE) QUE LES MÉDIAS FRANÇAIS SE GARDERONT BIEN DE DIFFUSER.

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3 juin 2024

Réflexion sur l’extrémisme et « l’arc républicain »

Maxime Tandonnet


2/6/2024 - L’un des piliers du fonctionnement de la vie politique française est la croyance dans le clivage entre l’arc républicain et les extrémismes de droite et de gauche. Les hommes et partis de l’arc républicain seraient dans le bien qui autorise à gouverner et les extrémismes incarneraient l’inacceptable qui doit être chassé et condamné à tout prix. Cette vision qui domine la pensée politique des milieux dirigeants et influents relève du dogme, ou de l’argument d’autorité. Or, elle ne fonctionne pas (ou plus) dans l’opinion. Les politiques et les éditorialistes peuvent marteler « extrême droite », cela ne suffit plus à marginaliser les mouvements dits d’extrême droite. C’est pourquoi il est urgent de discuter cette notion, y réfléchir.

L’erreur de notre époque est en effet de tracer une limite étanche ou cordon sanitaire entre l’extrémisme et l’arc républicain. Elle raisonne de manière manichéenne: ici le « bien » républicain, de l’autre côté le mal extrémiste. Ainsi, les termes d’extrémisme ou d’extrême droite deviennent des étiquettes maudites qu’on appose pour désigner l’ennemi ou l’insulter, sans s’interroger sur leur contenu. En vérité l’extrémisme, l’extrême droitisme notamment existent bel et bien, mais sous une forme dégradée, diffuse, qui ne souffre pas de fracture claire avec le supposé arc républicain. Par delà les époques, quels sont les points communs qui se retrouvent généralement dans la notion d’extrémisme, de parti extrémiste ou de politique extrémiste ?

- Le culte du chef : pour l’extrémisme, l’autorité vient d’en haut, du chef, elle est verticale, jupitérienne, contrairement au démocrate ou libéral pour qui l’autorité vient de la base, de la nation, et s’exerce par l’intermédiaire de son représentant qui n’est qu’un serviteur du pays et non un chef ou un maître ;
- Le mépris du peuple sous n’importe quelle forme, se moquer de lui avec l’idée qu’il faut lui imposer des normes sans lui demander son avis et sans écouter ce qu’il a à vous dire, qu’on peut faire son bien malgré lui ;
- L’anti intellectualisme, est aussi une constante de l’extrémisme, le mépris de la littérature, de la pensée, de la langue, de la science, des livres, de l’université, des études, de la création ;
- L’antiparlementarisme, le mépris ou marginalisation du parlement, cette idée lamentable que le bien sort d’un cerveau éclairé unique, celui du chef, et non du dialogue et de l’échange entre des hommes et femmes ;
- La mise en cause des libertés publiques et individuelles, la liberté d’expression, celle de se déplacer librement, de se réunir, d’écrire et de penser quelles que soient les prétextes invoquées pour cette mise en cause (sécurité, écologisme, sanitaire, etc.)
- Le culte de la personnalité sous toutes ses formes : l’omniprésence médiatique, les portraits partout, la courtisanerie, le népotisme, et l’obséquiosité autour d’une idole ou d’un gourou ;
- La quête du bouc émissaire se retrouve dans tous les extrémismes: il faut un coupable des maux de la société, qui peut être désigné pour des raisons ethniques mais aussi médicales ou sociales, généralement le différent, le marginal, c’est-à-dire le pestiféré ou le galeux ;
- La pensée unique : il n’y a qu’une seule voie qui vaille vers le bien commun et fait office de religion (le socialisme, le communisme, la pureté raciale ou religieuse, la loi des marchés, écologisme, le nationalisme, l’européisme ou l’antieuropéisme, etc.) tout le reste n’étant pas à discuter mais à combattre et éliminer.
- La négation du réel, la propagande et l’idéologie autour d’un récit éloigné de la réalité, des projets inapplicables dans la réalité ou qui conduisent au désastre par absence de réalisme.
- Le goût de la violence pour imposer ses vues, qu’elle soit verbale, polémique, haineuse, ou physique, de préférence au débat et au vote démocratique.

Ainsi l’extrémisme se définit non par une frontière étanche, mais par un faisceau d’indices comme disent les juristes. Un ou deux parmi ces paramètres ne suffisent sans doute pas à le qualifier à coup sûr. Tout dépend aussi de l’intensité avec laquelle ces paramètres se traduisent dans la réalité. Mais la réunion de plusieurs d’entre eux est à coup sûr un indice qui permet de suspecter la tentation extrémiste. Sur la base de ces critères, un courant politique peut s’offrir des airs de sainte-nitouche prétendument républicaines, vitupérer contre l’extrémisme, se définir comme étant au cœur de l’arc républicain et verser lui-même dans l’extrémisme de la pire engeance sans même s’en rendre compte. Cela s’appelle l’extrémisme du centre. Enfin, c’est bien évident : les extrémismes de droite comme de gauche et même du centre, ne sont pas équivalents en apparence, mais au fond, ils se ressemblent comme des frères ennemis.

SUR LES PROFITEURS ET LES PROFANATEURS DU 6 JUIN 1944

Gabriel Nerciat

2/6/2024 - Au point où nous en sommes, je crois qu'il n'est même pas opportun ou nécessaire de s'indigner de l'absence de toute représentation officielle de la Russie aux commémorations du débarquement de Normandie, dans quatre jours.
La présence de surcroît de l'infâme président-escroc ukrainien, celui-là même qui s'est allié sans complexe aux héritiers du bandérisme pro-hitlérien responsable de l'extermination de ses pères, ne fait que souligner à quel point ce type de cérémonie pue la pourriture excrémentielle, la récupération idéologique et le chiqué négationniste absolument écoeurant.
Durant mon enfance et dans ma famille paternelle, d'ailleurs, de tradition gaulliste, où mon oncle avait participé à l'âge de 18 ans au débarquement de Provence, on ne commémorait ni ne mentionnait jamais le 6 juin 1944 - que ma grand-mère, ancien officier de liaison du BCRA souvent en butte à l'hostilité des agents du SOE, assimilait à un épisode de l'histoire anglo-américaine (bien plus que de l'histoire française).
Je rappelle du reste souvent à mes cadets, qui ne me croient pas, qu'avant l'arrivée au pouvoir de François Mitterrand, aucun gouvernement français, pas même celui de Valéry Giscard d'Estaing, n'a jamais jugé bon de commémorer l'évènement (le 8 mai d'ailleurs n'était même pas férié).
Mais là, alors même que le Banquier Président s'apprête à missionner des formateurs militaires français en grand nombre sur le sol de l'Ukraine pour encadrer les jeunes conscrits inexpérimentés que le pétomane de Kiev va envoyer au massacre pour tenter de retarder l'inévitable désastre, on franchit encore un degré de plus dans l'ignominie et l'avachissement atlantiste.
En réalité, le 6 juin 1944, pour un grand nombre d'élites libérales et progressistes de France, n'est pas la date d'une bataille ou d'un évènement historique, aussi majeurs fussent-ils, mais celle d'une fête religieuse et liturgique, essentiellement atemporelle donc, exactement comme le 3 novembre 1789 (date de la promulgation de la Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen par ce qui était encore plus ou moins une monarchie constitutionnelle).
On peut d'ailleurs prévoir qu'un beau jour, il ne restera plus que ces deux seuls jours fériés, en plus de Noël et de la Saint-Sylvestre, dans le futur calendrier européen - si du moins l'OTAN parvient à survivre à la victoire de Poutine en Ukraine comme à celle de Trump aux Etats-Unis.
Raison de plus pour ne pas consentir une seconde d'intérêt ou d'émotion à ce spectacle funèbre.
La seule posture décente, ou patriotique, est celle du déserteur.
Tant pis pour les morts du cimetière militaire de Colleville-sur-Mer.
Eux au moins, dans la froideur venteuse de leur suaire normand, doivent savoir qu'ils ne sont morts ni pour le salut de la France ni pour la réalisation du projet de Jean Monnet ni pour l'humiliation de la Russie.

Macron : Une guerre pour cacher la déroute ?

H16

3/6/2024 - Les sondages sont assez clairs : c’est la déroute pour le camp macronien.

Ainsi, non seulement Mélusine Hayer ne parvient pas à décoller dans les intentions de vote au point qu’elle chatouille à nouveau ses plus bas niveaux depuis qu’elle est entrée en lice, mais en plus réussit-elle la performance de propulser Bardella, le concombre endimanché du Rassemblement national, à un niveau record que ses seules prestations, nulles, n’auraient jamais permis.

Certes, ce qui pousse la droite traditionnelle (que les journaux, la bave aux lèvres et la subvention en parachute, appellent courageusement “extrême”) à des niveaux rarement atteints jusqu’à présent n’est pas cantonné à la France puisqu’un peu partout en Europe, on retrouve cette même tendance.


Néanmoins, il ne fait guère de doute qu’Emmanuel Macron se prépare visiblement à une branlée de magnitude 9 sur l’échelle électorale, qu’il aura bien du mal a faire oublier politiquement, d’autant qu’elle s’ajoute à la catastrophe économique en cours (dont la dégradation de notation récente n’est qu’un symptôme d’ailleurs minimisé par le Bruno de Bercy avec l’aplomb culotté d’un cuistre vibrionnant). Le petit marquis de l’Élysée, assez furibard à l’idée que le peuple refuse de voir en lui autre chose que le petit emmerdeur qu’il a souhaité lui-même être ouvertement, doit donc en venir aux extrémités maintenant habituelles pour camoufler sa déroute.

On se souvient en effet qu’alors que montait la grogne des agriculteurs, et qu’il avait dû se rendre au Salon de l’agriculture sous les huées et avait donc ressenti les affres de l’humiliation en direct et sur les ondes, le président de la République s’était, quelques heures à peine plus tard, fendu de déclarations particulièrement va-t-en-guerre, précisant par exemple (c’était en mars) que la France ne devait pas renoncer à l’idée d’envoyer des troupes au sol afin sans doute que la déroute ukrainienne puisse être partagée par l’armée française.

Ici, le schéma semble furieusement le même : la véritable débâcle de son parti aux prochaines élections européennes n’est pas encore confirmée que, déjà, voilà notre généralissime prêt à autoriser l’usage d’armes remises par la France à l’Ukraine afin d’aller bombarder directement la Russie. Pour le moment, il camoufle l’envie d’en découdre directement avec les Russes dans une phrase alambiquée heureusement interprétable de différentes manières, souhaitant simplement que les Ukrainiens dégomment les batteries de missiles longue portée qui se trouvent en Russie.

Oui, il semble bien évident que Macron, fidèle à son En-Même-Temps qui a, en sept ans, mis le pays dans un embarras de plus en plus délétère, entend provoquer toujours plus les Russes et, en même temps, leur garantir notre pacifisme. L’actuel locataire de l’Élysée semble miser sur la perte de sang-froid de Poutine ou de ses généraux qui pourraient décider – enfin ! – d’attaquer directement un pays de l’OTAN, la France pourquoi pas, donnant – enfin ! – une opportunité de riposter sans plus barguigner ou tourner autour du pot.

L’idée, dans la tête de Macron, n’est probablement même pas d’un conflit ouvert, chaud et direct avec la Russie, qui comporte tout de même quelques risques pour ses propres miches (Macron a amplement démontré, jusqu’à présent, son manque total de courage physique), mais plutôt de galvaniser les Français derrière lui plutôt que contre lui, ce qui lui ferait un vrai changement depuis les Gilets Jaunes, période à laquelle il a définitivement compris qu’une frange du peuple en voulait à sa peau (il lui reste encore à comprendre que cette frange est maintenant majoritaire).


Malheureusement pour notre stratège en carton, il apparaît – au moins jusqu’à présent – que les dirigeants russes sont un peu plus malins que ce que les élites occidentales semblent croire (dans une auto-intoxication d’ailleurs visible avec l’histoire lamentable des sanctions contre la Russie) et Poutine n’entend pas trop suivre la voie que Macron veut lui tracer et joue plutôt sur un temps long dont Macron ne dispose pas.

Et alors que les provocations plus ou moins fines se multiplient donc, les dissensions entre Macron et, notamment, l’Oncle Sam se font chaque jour plus présentes : pour les Américains dont les prochaines élections approchent de plus en plus vite, les choses ne semblent pas suffisamment bien engagées pour abonder dans le sens général choisi par Macron et quelques autres marionnettes européennes : Biden, qui n’a jamais été aussi bas dans les sondages, ne peut plus trop utiliser le sujet ukrainien pour tenter de camoufler les effets désastreux de sa politique intérieure, et doit donc jouer sur du velours pour tenter de se démêler de ce conflit européen. Alors que Macron autorise des frappes hypothétiques avec les missiles français livrés à Kiev, les États-Unis, eux, l’interdisent formellement.


Autrement dit, Macron n’apparaît pas vraiment supporté par ses alliés américains, et les autres États membres de l’Union européenne semblent beaucoup moins pressés de se lancer dans de nouvelles aventures plus ou moins bien préparées, et ce alors que d’autres troubles s’accumulent un peu partout en leur sein : la question migratoire revient ainsi avec une insistance croissante pour les exécutifs européens, et les vagues de réfugiés – à la très faible proportion de femmes et d’enfants – ressemblent de plus en plus à une invasion, d’autant plus qu’avec les tensions croissantes au Proche et Moyen-Orient, les réactions des groupuscules islamistes pro-hamas un peu partout en Europe laissent perplexe : s’il semble logique et louable de réclamer un retour de la paix en Palestine, la façon de plus en plus hystérique avec laquelle les manifestants s’y prennent ressemble maintenant à de l’intimidation et de la violence psychologique (bientôt physique ?) qu’à un sain débat d’idées.

En somme, Macron continue de gesticuler en utilisant la politique internationale, qu’il ne maîtrise plus du tout et dans laquelle il passe à présent pour un dangereux bouffon, pour camoufler l’embarrassante catastrophe fumante de sa politique intérieure : en effet, personne ne peut croire à sa maîtrise de la première alors qu’il peine franchement à assurer un semblant d’ordre dans son propre pays.

On voit mal comment ça pourrait bien se terminer.


https://h16free.com/2024/06/03/77805-macron-une-guerre-pour-cacher-la-deroute

1 juin 2024

Kuzmanovic Georges

2/6/2024 – Le "Mozart de la finance" (autre surnom fallacieux que traîne Macron) et son écrivain-ministre à temps partiel sont lâchés par les marchés qu'ils servent pourtant avec ferveur.
C'est qu'un gouvernement qui organise l'évasion fiscale et l'assistanat des grandes entreprises dans une UE faite pour affaiblir les États par la concurrence entre fiscalités, cela finit par être jugé fragile même à ceux qui en profitent.
Il est urgent de remettre de l'ordre : contrôle de la circulation des capitaux, protectionnisme, imposition des Français résidents dans des paradis fiscaux, progressivité de l'imposition des entreprises, révision générale des niches fiscales...
Au lieu de cela, le Gouvernement accumule une dette irresponsable qui lui sert à justifier sa réduction de l'action de l'État et une énième réforme de l'assurance-chômage qui s'apparente à un impôt sur les chômeurs.
Comme le disait Warren Buffett, "la guerre des classes existe bien, et c'est nous, les riches, qui sommes en train de la gagner".
Mais Nous le Peuple, nous relevons le défi de cette guerre faite au peuple. Car ne nous y trompons pas, toute cette dette accumulée, la hausse des taux, le paiement exorbitant de l’intérêt de la dette (qui profite aux plus riches et aux multinationales financières comme Black Rock), c'est du pain béni : cela servira à justifier de démanteler un peu plus ce qui reste de notre modèle social, tout en arrosant les copains au passage.
Pour eux la dette est une nouvelle opportunité, pas un problème.