Tiephaine Soter
11/6/2024 - Je n'irai pas voter aux législatives, j'ai arrêté de voter après le premier tour de 2007.
"Houlala mais c'est grave faut aller voter, des gens sont morts pour que t'aies ce droit, c'est important, même si tu votes blanc faut que tu votes !"
Non.
Pour une simple et bonne raison : je ne suis pas (plus) "démocrate", dans la mesure où l'organisation du vote débouche sur une aristocratie ploutocratique qui ne sert pas mes intérêts et encore moins ceux de ma nation.
Dans ces conditions, foutre un bulletin dans une urne, à l'exception notable du referendum (où on me demande mon avis directement), ça serait trahir mes idées.
Je n'irai plus jamais voter, tout simplement à cause des gens, et de leur stupidité. La jeune femme dans la vidéo ci-dessous est tout à fait représentative. Notez, je n'ai rien contre elle personnellement, c'est très probablement une personne extrêmement sympathique et amicale dans la vie de tous les jours.
Simplement, je ne peux pas me faire à l'idée qu'une personne aussi bête puisse avoir le même droit de vote que moi : déjà, elle ne comprend même pas le principe iségorique de la démocratie, qui est d'exprimer son opinion librement et de participer sur un même pied que les autres à la vie de la chose publique (ou la république). "Tu ne votes pas comme moi, ouin-ouin t'es méchant". Le concept même de pluralité des opinions lui passe totalement au-dessus : en démocratie, on a le droit de ne pas être d'accord, et de le dire. Et on accepte le résultat d'une élection.
Mais au-delà de cette inculture crasse qui rend inapte à l'exercice de la souveraineté, qui suppose un consentement éclairé par une information exacte, que les personnes de ce genre ne daignent même pas aller chercher, c'est de savoir que la masse de ces gens vote, et qu'ils sont beaucoup plus nombreux que ceux qui sont aptes intellectuellement à comprendre les enjeux d'un vote. Je ne parle pas de voter à gauche, à droite, mondialiste ou souverainiste, mais juste d'aller voter en ayant fait l'effort de comprendre les conséquences des projets qu'on nous soumet. Presque plus personne, à l'échelle de la nation française, ne fait l'effort de réellement s'arrêter sur les projets des uns et des autres. On vote pour un candidat, pour ce qu'on croit qu'il fera, même s'il dit sans ambiguïté qu'il fera l'inverse. Les électeurs du RN qui ont voté pour Bardella en pensant qu'il était souverainiste et que l'envoyer palper 15 000 balles mensuels à un Parlement où il ne fout jamais les pieds allait changer quoi que ce soit à la situation catastrophique de notre pays que le président amène doucement au bord de la guerre, ne valent pas mieux que cette jeune femme qui pleurniche parce que les gens qui votent RN sont méchants.
Je suis fatigué de la politique de caniveau. Je suis exténué par la démocratie des imbéciles. Le "peuple" et ses opinions inutiles et incessantes, ses injonctions à s'offusquer de ceci, de cela, d'untel ou pas, me répugnent.
Les 4 ou 5 dernières années ont fait de l'humaniste pessimiste que j'étais un misanthrope patenté, parce qu'elles ont été la preuve que la démocratie ne peut pas fonctionner pour des raisons de déficience intellectuelle majeure chez la vaste majorité de la population.
Ne me demandez pas de voter. Tout ce que je veux, c'est voir tous ces traîtres, ces flagorneurs, ces voleurs, ces rats avides, ces pervers, ces drogués, ces dépravés, se balancer au bout d'une corde dans la douce bise crépusculaire d'un soir d'été. Tous autant qu'ils sont, sans aucune exception.
Et si vous y réfléchissez deux minutes, vous arriverez à la même conclusion que moi.