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4 juillet 2024

Yann Thibaud

À longueur de journée, les médias nous commandent ou nous incitent à « faire barrage contre l'extrême droite, pour défendre les valeurs de la liberté ».
Liberté qui, comme chacun sait, a été brillamment défendue par le pouvoir en place, par sa répression hyper-violente des manifestations, par l'instauration du passe sanitaire, puis du passe vaccinal, par la vassalisation de l'ensemble de nos institutions, rendant inopérante la prétendue séparation des pouvoirs, par la censure systématique des réseaux sociaux, par la russophobie délirante de nos gouvernants, nous conduisant à une guerre absurde et suicidaire, par l'invisibilisation des leaders souverainistes etc.
En vérité, l'extrémisme est d'ores et déjà au pouvoir et c'est donc ce pouvoir, qui nous trompe et nous maltraite depuis sept années, qu'il nous faut impérativement balayer aujourd'hui.
Radu Portocala

Voter communiste par bien-pensance. Prendre Lénine pour rempart démocratique. Faire parade de sa haute moralité à l’ombre des miradors du Goulag.
Voilà les conséquences de toutes les années de soumission complexée aux injonctions et aux lubies vindicatives de la gauche.
Voilà les conséquences de sept ans de ce chaos idéologique, de ce vide agité qui se veut système de pensée et qui a reçu le nom de macronisme.
Voilà, surtout, les conséquences du refus obstiné des Occidentaux d’organiser le procès du communisme qu’ils ont prétendu avoir vaincu et qui leur sert maintenant de refuge et de caution.
Laurence Muller-Bronn
Sénatrice du Bas-Rhin

La France fait partie des pays qui ont adopté en mars 2020 les règles de confinement les plus strictes pour lutter contre la pandémie de Covid-19. Historien et sociologue, Nicolas Mariot s'est interrogé sur cette expérience d’obéissance de masse.

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Laurence Muller-Bronn
Sénatrice du Bas-Rhin

Ma question écrite au gouvernement sur la contamination des vaccins Covid par de l'ADN a été validée.


3 juillet 2024

La panique de la classe dirigeante

Maxime Tandonnet

3/7/2024 - Le ton a changé en quelques heures. C’en était fini du ni-ni, ni RN ni LFI. La classe dirigeante en revient au classique cordon sanitaire ou « arc républicain » incluant LFI. Oubliées les attitudes scandaleuses de LFI refusant de qualifier de terroriste le massacre du 7 octobre. Le prétendu « front républicain » se reforme contre le RN. « Extrême droite » redevient la formule obsessionnelle qui crisse dans les oreilles . Haro sur le baudet, le pestiféré, le démon. Pourtant, cette attitude est en parfaite contradiction avec certains faits qui restent dans toutes les mémoires comme la réception en grande pompe de Bardella par Attal à Matignon le 18 janvier dernier. Si le RN est le diable, le monstre, le mal absolu, pourquoi avoir reçu Bardella à Matignon et lui avoir ensuite offert une formidable tribune à travers un débat télévisé avec le Premier ministre lors de la campagne des Européennes ? Mais franchement, pour quoi nous prenez-vous? Voici la pourriture dans toute sa splendeur : avoir porté au pinacle le RN pendant des années pour en faire l’opposant normal et officiel du gouvernement avant de le rediaboliser dans la panique dès lors que la créature échappe à son maître. Quelle hypocrisie, quel cynisme ! Cette stratégie dure depuis près d’un demi siècle. Comme si cracher la formule « extrême droite » dispensait de s’interroger sur les échecs et de travailler, et de réfléchir à l’avenir. En vérité, qu’est-ce que l’extrême droite ? Extrême droite = culte de la personnalité, autocratie, saccage des libertés publiques, mépris du peuple et du suffrage universel, antiparlementarisme, démagogie à travers les déficits et explosion de la dette publique. Et si l’extrême droite était déjà au pouvoir depuis au moins 7 ans ? Moi j’essaye, en vain, par exemple, d’expliquer pourquoi le programme du RN de supprimer le droit du sol ne sert strictement à rien sur le plan de l’immigration et serait dramatiquement contre-productif au regard des enjeux de la société française. Le message ne passe pas tant les reflets du chiffon rouge aveuglent le pays. Mais au moins j’essaye d’en appeler à la raison plutôt que de cracher du venin… La classe dirigeante française, dans la panique, réhabilite LFI avec son fiché S, avec ses antisémites et ses complices de l’islamisme totalitaire. Quel est le véritable enjeu pour elle ? Garder les sièges, les mandats et les maroquins et rien d’autre, à l’importe quel prix et sans le moindre égard pour l’intérêt public. Voyoucratie.

https://maximetandonnet.wordpress.com/2024/07/03/la-panique-de-la-classe-dirigeante/

UN NAVET PROPHÉTIQUE

Gabriel Nerciat

L'avantage avec la dissolution de Macron, c'est que sa soudaineté ainsi que la brièveté de la campagne législative ont rendu impossibles la réalisation et la sortie en salles avant le 7 juillet d'un nouveau film de Diastème.
Car en général, depuis dix ans, à chaque fois que le RN se retrouve en position d'être qualifié au second tour d'une consultation électorale majeure, ce vaillant et laborieux cinéaste subventionné par le régime social-libéral se voit mandaté par nos maîtres de l'heure pour écrire et mettre en scène un long métrage qu'on imagine destiné à galvaniser les castors.
Le dernier en date, il y a deux ans, bien que d'une particulière médiocrité, n'avait pas hésité à recourir à une métaphore assez grossière mais on ne peut plus évocatrice : la présidente de la République en fin de mandat qui était l'héroïne du film, version féminine de Macron, menacée d'être remplacée par le chef - forcément démagogue et vulgaire - d'un parti national-populiste en tous points semblable au RN, était atteinte d'une maladie incurable du sang qui la contraignait à être transfusée dans le plus grand secret au sein d'une chambre forte de l'Elysée.
Le symbole était donc gros mais clair : l'oligarchie social-libérale et européiste qui tient les rênes du régime depuis les années 1970-80 est entrée en agonie, par manque de vigueur ou de légitimité démocratique, et ne sait plus trop quoi faire pour le dissimuler et retarder sa chute.
Au terme du film, au moyen d'un rebondissement à la fois stupidement sentimental et éminemment crétin (je ne le dévoile pas si d'aucuns veulent découvrir ce morceau d'anthologie), la présidente anémique se résolvait à commanditer l'assassinat de son ennemi populiste afin de l'empêcher de lui succéder à l'Elysée.
J'ai repensé à ce navet ce matin en voyant les manoeuvres dignes de la IVe République par lesquelles Xavier Bertrand, Marine Tondelier et d'autres apparatchiks ultra-minoritaires de l'ex-UMPS élargie aux écologistes essaient de s'imposer à Macron comme recours à une majorité relative du RN.
Assassiner Jordan Bardella ou Marine Le Pen viendra peut-être un jour.
Mais en attendant, c'est la souveraineté du peuple et la Constitution de la Ve République qu'on juge plus commode d'abattre comme ultime expédient d'un régime aux abois.
Nous verrons à la fin de la semaine, ou au début de la semaine prochaine, si l'attentat aura ou non réussi.

2 juillet 2024

Jean-Dominique Michel

Il importe de connaître son ennemi...

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Extrait du discours à l'occasion de la remise du prix Nobel à Stockholm, le 10 décembre 1957

"Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse. Héritière d’une histoire corrompue où se mêlent les révolutions déchues, les techniques devenues folles, les dieux morts et les idéologies exténuées, où de médiocres pouvoirs peuvent aujourd’hui tout détruire mais ne savent plus convaincre, où l’intelligence s’est abaissée jusqu’à se faire la servante de la haine et de l’oppression, cette génération a dû, en elle-même et autour d’elle, restaurer, à partir de ses seules négations, un peu de ce qui fait la dignité de vivre et de mourir.
Devant un monde menacé de désintégration, où nos grands inquisiteurs risquent d’établir pour toujours les royaumes de la mort, elle sait qu’elle devrait, dans une sorte de course folle contre la montre, restaurer entre les nations une paix qui ne soit pas celle de la servitude, réconcilier à nouveau travail et culture, et refaire avec tous les hommes une arche d’alliance."
Albert Camus