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5 juillet 2024

UNE SORTIE DE CRISE

Gabriel Nerciat

Pourquoi le Banquier Président, après avoir confisqué le vote des Français, s'ennuierait-il à composer un gouvernement de technocrates ou d'apparatchiks européistes coalisés, alors qu'il serait si simple pour lui de nommer un foutboleur à Matignon ?
Les petits anges des banlieues et des centres-villes seraient ravis, et toute contestation de la politique du gouvernement se retrouverait susceptible d'être pénalement poursuivie devant les tribunaux au titre des lois punissant le racisme, la xénophobie et la discrimination envers les êtres non-pensants à muscles.
Et qu'on ne nous parle pas de compétences, hein.
MBappé, même s'il a raté un but fatal dans sa vie, court quand même plus vite que Gérard Larcher et se montre souvent beaucoup plus synthétique dans ses raisonnements que le non regretté Jean Castex.

4 juillet 2024

Kuzmanovic Georges

Ce soir (30 juin 2024), le hold-up macronien sur la démocratie française est terminé : c'est une très bonne nouvelle.
Ce soir, Jupiter est nu et pathétique.
La nullité macroniste, sa politique d'abandon de la France à des puissances internationales, de destruction de l'Etat et des services publics a conduit le peuple, chacun avec ses convictions, à les éliminer et à ne plus leur permettre de nuire à notre pays.
Pourtant certains semblent croire que Macron serait républicain, que l'on pourrait s'allier avec lui pour "sauver la démocratie et la république".
Quelle farce !
Emmanuel Macron et les siens ont passé 7 ans à se torcher avec la démocratie, à effacer les contrepouvoirs, à centraliser le pouvoir sur sa personne, à privatiser, à casser les acquis du Conseil national de la Résistance, à écraser les Gilets Jaunes, à se moquer des agriculteurs, à desindustrialiser le pays, à favoriser les ultra-riches, à ridiculiser la France au niveau international.
En l'état des résultats électoraux, seul le RN peut éventuellement obtenir la majorité et donc le gouvernement de la France.
Difficile de savoir ce qui sortirait de ce nouveau pouvoir. Le programme est peu clair sur le plan économique et les marges de manœuvre d'un pays en ruine sont faibles, en particulier dans le cadre des traités européens, de l'OTAN et des traités de libre-échange.
Une autre coalition, improbable, ne pourrait que continuer ce qui se fait depuis 40 ans.
Le pays est de facto au bord de la paralysie, en sus de la récession et du déclin dans lesquels il est déjà engagé.
Le "no-passaranisme" servira de mantra pour ne pas analyser la déconnexion profonde avec des catégories populaires.
Nous, la gauche républicaine, sociale, laïque et défendant la souveraineté nationale et populaire, capable de travailler avec les gaullistes sociaux, avons été brocardés, bloqués, voire insultés, en particulier à gauche. Pourtant nous avons la bonne ligne. Ce qui est le plus écœurant c’est qu’on l’a vu venir depuis des années et qu’ils ont quand même foncé droit dans le mur tout en nous marginalisant pour avoir osé dénoncer cette stratégie vouée à l’échec.
Tout doit changer !
Les oppositions sont plus éloignées que jamais, au contraire de leurs électeurs. Il est urgent de proposer à tout le peuple français un rassemblement autour du travail, de l'indépendance et de la justice. Un ordre juste. Un ordre juste sans rejet d'aucun de nos concitoyens quelles que soient leurs origines, mais sans complaisance envers ceux qui bafouent les valeurs républicaines, sans promesses irréalisables, mais sans concession face aux puissances d'argent qui contrôlent notre pays.
Par ailleurs, les trois blocs actuels présentent une position internationale soumise aux intérêts des États-Unis, loin d'une géostratégie gaullienne défendant d'abord les intérêts de la France et de la Paix. Nous sommes également loin d'une vision jaurésienne de la Paix.
La possibilité d'un avenir positif pour notre pays passe par un programme au service des intérêts du peuple et de la France, un programme des républicains sociaux, alliant gauche républicaine et gaullistes sociaux.
Notre pays entre dans une période de turbulences politiques, sociales et économiques fortes, dont tout pourra sortir, le meilleur comme le pire.
Nous serons au rendez-vous.
Yann Thibaud

À longueur de journée, les médias nous commandent ou nous incitent à « faire barrage contre l'extrême droite, pour défendre les valeurs de la liberté ».
Liberté qui, comme chacun sait, a été brillamment défendue par le pouvoir en place, par sa répression hyper-violente des manifestations, par l'instauration du passe sanitaire, puis du passe vaccinal, par la vassalisation de l'ensemble de nos institutions, rendant inopérante la prétendue séparation des pouvoirs, par la censure systématique des réseaux sociaux, par la russophobie délirante de nos gouvernants, nous conduisant à une guerre absurde et suicidaire, par l'invisibilisation des leaders souverainistes etc.
En vérité, l'extrémisme est d'ores et déjà au pouvoir et c'est donc ce pouvoir, qui nous trompe et nous maltraite depuis sept années, qu'il nous faut impérativement balayer aujourd'hui.
Radu Portocala

Voter communiste par bien-pensance. Prendre Lénine pour rempart démocratique. Faire parade de sa haute moralité à l’ombre des miradors du Goulag.
Voilà les conséquences de toutes les années de soumission complexée aux injonctions et aux lubies vindicatives de la gauche.
Voilà les conséquences de sept ans de ce chaos idéologique, de ce vide agité qui se veut système de pensée et qui a reçu le nom de macronisme.
Voilà, surtout, les conséquences du refus obstiné des Occidentaux d’organiser le procès du communisme qu’ils ont prétendu avoir vaincu et qui leur sert maintenant de refuge et de caution.
Laurence Muller-Bronn
Sénatrice du Bas-Rhin

La France fait partie des pays qui ont adopté en mars 2020 les règles de confinement les plus strictes pour lutter contre la pandémie de Covid-19. Historien et sociologue, Nicolas Mariot s'est interrogé sur cette expérience d’obéissance de masse.

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Laurence Muller-Bronn
Sénatrice du Bas-Rhin

Ma question écrite au gouvernement sur la contamination des vaccins Covid par de l'ADN a été validée.


3 juillet 2024

La panique de la classe dirigeante

Maxime Tandonnet

3/7/2024 - Le ton a changé en quelques heures. C’en était fini du ni-ni, ni RN ni LFI. La classe dirigeante en revient au classique cordon sanitaire ou « arc républicain » incluant LFI. Oubliées les attitudes scandaleuses de LFI refusant de qualifier de terroriste le massacre du 7 octobre. Le prétendu « front républicain » se reforme contre le RN. « Extrême droite » redevient la formule obsessionnelle qui crisse dans les oreilles . Haro sur le baudet, le pestiféré, le démon. Pourtant, cette attitude est en parfaite contradiction avec certains faits qui restent dans toutes les mémoires comme la réception en grande pompe de Bardella par Attal à Matignon le 18 janvier dernier. Si le RN est le diable, le monstre, le mal absolu, pourquoi avoir reçu Bardella à Matignon et lui avoir ensuite offert une formidable tribune à travers un débat télévisé avec le Premier ministre lors de la campagne des Européennes ? Mais franchement, pour quoi nous prenez-vous? Voici la pourriture dans toute sa splendeur : avoir porté au pinacle le RN pendant des années pour en faire l’opposant normal et officiel du gouvernement avant de le rediaboliser dans la panique dès lors que la créature échappe à son maître. Quelle hypocrisie, quel cynisme ! Cette stratégie dure depuis près d’un demi siècle. Comme si cracher la formule « extrême droite » dispensait de s’interroger sur les échecs et de travailler, et de réfléchir à l’avenir. En vérité, qu’est-ce que l’extrême droite ? Extrême droite = culte de la personnalité, autocratie, saccage des libertés publiques, mépris du peuple et du suffrage universel, antiparlementarisme, démagogie à travers les déficits et explosion de la dette publique. Et si l’extrême droite était déjà au pouvoir depuis au moins 7 ans ? Moi j’essaye, en vain, par exemple, d’expliquer pourquoi le programme du RN de supprimer le droit du sol ne sert strictement à rien sur le plan de l’immigration et serait dramatiquement contre-productif au regard des enjeux de la société française. Le message ne passe pas tant les reflets du chiffon rouge aveuglent le pays. Mais au moins j’essaye d’en appeler à la raison plutôt que de cracher du venin… La classe dirigeante française, dans la panique, réhabilite LFI avec son fiché S, avec ses antisémites et ses complices de l’islamisme totalitaire. Quel est le véritable enjeu pour elle ? Garder les sièges, les mandats et les maroquins et rien d’autre, à l’importe quel prix et sans le moindre égard pour l’intérêt public. Voyoucratie.

https://maximetandonnet.wordpress.com/2024/07/03/la-panique-de-la-classe-dirigeante/

UN NAVET PROPHÉTIQUE

Gabriel Nerciat

L'avantage avec la dissolution de Macron, c'est que sa soudaineté ainsi que la brièveté de la campagne législative ont rendu impossibles la réalisation et la sortie en salles avant le 7 juillet d'un nouveau film de Diastème.
Car en général, depuis dix ans, à chaque fois que le RN se retrouve en position d'être qualifié au second tour d'une consultation électorale majeure, ce vaillant et laborieux cinéaste subventionné par le régime social-libéral se voit mandaté par nos maîtres de l'heure pour écrire et mettre en scène un long métrage qu'on imagine destiné à galvaniser les castors.
Le dernier en date, il y a deux ans, bien que d'une particulière médiocrité, n'avait pas hésité à recourir à une métaphore assez grossière mais on ne peut plus évocatrice : la présidente de la République en fin de mandat qui était l'héroïne du film, version féminine de Macron, menacée d'être remplacée par le chef - forcément démagogue et vulgaire - d'un parti national-populiste en tous points semblable au RN, était atteinte d'une maladie incurable du sang qui la contraignait à être transfusée dans le plus grand secret au sein d'une chambre forte de l'Elysée.
Le symbole était donc gros mais clair : l'oligarchie social-libérale et européiste qui tient les rênes du régime depuis les années 1970-80 est entrée en agonie, par manque de vigueur ou de légitimité démocratique, et ne sait plus trop quoi faire pour le dissimuler et retarder sa chute.
Au terme du film, au moyen d'un rebondissement à la fois stupidement sentimental et éminemment crétin (je ne le dévoile pas si d'aucuns veulent découvrir ce morceau d'anthologie), la présidente anémique se résolvait à commanditer l'assassinat de son ennemi populiste afin de l'empêcher de lui succéder à l'Elysée.
J'ai repensé à ce navet ce matin en voyant les manoeuvres dignes de la IVe République par lesquelles Xavier Bertrand, Marine Tondelier et d'autres apparatchiks ultra-minoritaires de l'ex-UMPS élargie aux écologistes essaient de s'imposer à Macron comme recours à une majorité relative du RN.
Assassiner Jordan Bardella ou Marine Le Pen viendra peut-être un jour.
Mais en attendant, c'est la souveraineté du peuple et la Constitution de la Ve République qu'on juge plus commode d'abattre comme ultime expédient d'un régime aux abois.
Nous verrons à la fin de la semaine, ou au début de la semaine prochaine, si l'attentat aura ou non réussi.