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9 juillet 2024

Radu Portocala

J’ai passé la plupart de ma vie à combattre le communisme. Je suis né en pays communiste, je sais comment il a détruit ma famille et comment il allait détruire ma vie si je n’avais pas eu la chance de lui échapper. Je l’ai vu à l’œuvre. Je l’ai vu annihiler l’histoire, détruire la culture et produire une société malade.
J’ai pensé pendant de longues années avoir échappé à sa menace. Mais j’ai compris pour la première fois que je me trompais, peu après 1990, quand j’ai vu le politiquement correct - son sinistre avatar - débarquer des États-Unis. J’ai de nouveau compris que je me trompais quand j’ai vu l’indulgence avec laquelle l’Occident regardait ce qu’il croyait être le cadavre du communisme, et qui n’était, en réalité, que l’illusion produite par l’hibernation. J’ai finalement su que je me trompais lorsque j’ai vu l’obstination avec laquelle le monde occidental refusait l’idée d’un procès du communisme et de ses crimes innombrables. J’ai compris alors qu’il allait revenir, purifié, renforcé.
Depuis longtemps, ce qui prétend être la droite complexée a fait siennes nombre d’idées communistes. Elle a fini, ainsi, par pervertir ses propres électeurs, à les transformer en masse timorée, prête à tout par peur d’être accusée des pires maux. L’homme de droite a fini par avoir peur d’être de droite, par avoir peur de ses idées, donc de lui-même. C’est la plus formidable victoire du communisme sur la société.
Hier, une alliance qu’animent des idées communistes - dans tout ce que cela a de plus radical et stupide - est devenue la principale force politique du pays. Un dicton roumain dit : « On fuit le diable et on tombe sur son frère. » C’est ce qui m’arrive, même si cela a pris du temps. Non, bien sûr, Mélenchon n’est ni Gheorghiu-Dej, le premier satrape roumain, ni Ceausescu. Mais par son essence, il est leur alter ego. On me dira : « Ici le communisme sera différent. » Mais le communisme est partout et toujours le même. Il n’a pas de nuances. Seulement les méthodes diffèrent.
Combattre ce communisme qui vient ne servira à rien. Je le sais par expérience. Et, pourtant, que pourrais-je faire d’autre ? Regarder ? Subir ? Car c’est de cela qu’il s’agira désormais : subir.
Pour ce qui est de Facebook, cet endroit parfaitement inutile, ce défouloir où on vient dire stérilement qu’on s’opposera au mal et on l’empêchera d’advenir, je prie tous ceux qui ont voté pour le Front populaire ou qui voient dans son avènement une source de joie et un espoir de quitter ma liste d’« amis ». Nous n’avons rien en commun. Comme l’a écrit ici un visiteur qui pensait peut-être m’insulter et qui voulait sûrement me stigmatiser, je suis un « anti-communiste primaire ».

8 juillet 2024

Asselineau réagit en direct aux résultats du second tour des législatives 2024

(vidéo) cliquer sur l'image ↴
Julie d'Aiglemont

Chronique du sept du mois de juillet en l'an de très grande dissolution vingt-quatre

Il se trouva une grande majorité de Riens et de Riennes - quoiqu'ils et elles ne fussent point en accord sur la façon de gouverner le pays - à refuser de voir les Haineux profaner et outrager à mort la vieille Marianne. Le comte de Bartoidella ne serait pas le futur Premier Grand Chambellan. Ses soudards échouèrent à envahir en masse la Chambre Basse. Pire encore, ce fut la Nouvelle Faction de la Plèbe qui rafla la mise. Les Haineux durent également s'incliner devant les Dévots. La coupe était pleine et fort amère. Le fiel coula des lèvres du jeune comte lorsqu'il s'adressa à ses partisans très dépités.
Dans les grandes villes et sur les places des villages, le peuple se rassembla pour chanter. On n'avait point vu de telle liesse depuis fort longtemps. A Lutèce, quelques rebelles lancèrent des feux d'artifice sur la maréchaussée. Les argousins prisaient fort pour bon nombre d'entre eux le comte de Bartoidella et il se murmurait que de voir la foule en liesse avait quelque peu échauffé leur humeur chagrine. Les excités leur avaient servi une belle excuse pour foncer dans le tas et obliger tous ces gueux et gueuses à regagner les chaumières.
Dans les salons des Lucarnes Magiques, on tirait grise mine. Il se déclara même chez la gazetière Madame du Saint-Crique-Me-Croque une jaunisse fulgurante. Le Chevalier d'Alanver se proclama vaincu, de même que Monsieur Saint-Ane de Guère-au-Nid. La grande-duchesse de la Très-Bornée emporta son tournoi grâce aux suffrages de la Sénestre. Il en alla de même pour le duc du Dard-Malin. Aucun de ces deux dignitaires du royaume ne songea à remercier celles et ceux qu'ils avaient férocement méprisés du temps de leur charge auprès du Roy.
Le petit duc des Attelles n'eut pas non plus un mot pour saluer la victoire du camp des Plébéiens et Plébéiennes. Il présenta au Roy sa démission tout en plastronnant qu'il se tiendrait à sa charge aussi longtemps que le devoir l'exigerait.
Notre Inconséquent Foutriquet était fort marri. Il attendait le comte Bartoidella, il lui faudrait appeler un de ces maudits Plébéiens. Le tribun de l'extrême Senestre monsieur Bisou, qui avait malheureusement échoué face à un Haineux, se déclara tout à fait prêt à exercer la charge de Premier Grand Chambellan. Sa Glorieuse Déroute, à qui un Conseiller rapporta cette amusante saillie, la balaya avec aigreur. Les gueux allaient désormais se croire tout permis. Cela ne se pouvait.
Chez nos voisins, ce fut le soulagement.

Olivier Delorme
Romancier

8/7/2024 - La procédure pour déficit excessif est déjà déclenchée contre la France. Macron va s'en servir, évidemment.
On avait l'occasion de le marginaliser, voire de le forcer à la démission. Les Français, par trouille et pour des fantasmes, viennent de le remettre au centre du jeu, avec toutes les cartes en main pour magouiller et continuer.
Qui peut sérieusement croire que les sicialos feront autre chose que ce qu'ils ont toujours fait ?! Trahir.
Quant à Mélenchon, il a viré tous ses souverainistes, tout ce qui l'intéresse, c'est le vote islamiste, woke, indigéniste et assimilé au service de sa seule aventure personnelle.
Sans parler de la gôôôôôche CIA...
Macron a les mains libres et l'UE derrière lui.
Le RN avait au moins des velléités de diminuer la contribution au budget européen, de sortir du mortifère marché européen de l'énergie, il présentait d'authentiques souverainistes comme Tanguy, Gallois, Loubet, Amblard, Bigot... On aurait pu enfin voir ce qu'ils avaient dans le ventre, si c'était du pipeau ou si ça pouvait aller plus loin. Il s'opposait aussi à une escalade en Ukraine.
Ce soir, c'est Macron le vrai vainqueur. Il a une majorité pour avancer dans la fédéralisation et vers la guerre.
Bravo pour le suicide !

Écolos + PS + dvg + macronards = 272
17 traîtres de plus à trouver : avec quelques gamelles, ça ne semble pas insurmontable.
Quelques menaces de Bruxelles et de Berlin pour rappeler tout le monde aux "engagements européens" et le tour est joué.
Faut juste un peu de temps et bien remplir les gamelles.

Législatives 2024 : le triomphe du chaos absolu

Maxime Tandonnet
(pour Figaro Vox)

8/7/2024 - Echec : aucun autre mot ne saurait mieux caractériser la séquence de ces législatives de juin-juillet 2024. En décidant de dissoudre l’Assemblée nationale le chef de l’État voulait « clarifier la situation » c’est-à-dire, se donner une majorité absolue. Le résultat est exactement inverse. Il a perdu la maigre majorité relative dont il disposait. Le parti présidentiel Renaissance en sort très affaibli. La gauche sous le label Nouveau Front Populaire (NFP) incluant la France Insoumise (LFI) est vainqueur du scrutin et obtient une petite majorité relative qui ne lui permet pas de réaliser son programme. Le RN se voit renforcé mais bien loin de triompher contrairement aux diverses prévisions. Bref, l’opération jupitérienne a tourné au fiasco débouchant sur le scénario du pire pour le chef de l’État. Elle se traduit par l’émergence d’une situation parlementaire encore plus chaotique et ingérable que la précédente.

« Quand un homme que l’on suppose intelligent et qui l’est prend une décision d’une absolue bêtise c’est que la dimension psychologique a pris le pas sur la réflexion et la raison […] cette dissolution est le résultat d’un narcissisme poussé à un état presque pathologique » écrit Alain Minc qui fut l’un des plus fidèles soutiens d’Emmanuel Macron. Certes, mais ce constat ne doit pas dispenser de s’interroger sur la responsabilité d’un système politique. Un régime entièrement fondé sur la sublimation d’un homme, une élection présidentielle sous influence, l’exubérance narcissique pour cacher l’impuissance et l’échec, dans un climat de béatitude courtisane, peut-il conduire à autre chose que la déconnexion ? Le président Macron a parié sur un élan populaire lui rendant une majorité absolue. Il semble n’avoir jamais pris la mesure de la profondeur de son impopularité.

Le résultat est désastreux. Jadis, sous les IIIe et IVe République, les mouvements politiques adverses siégeant à la chambre basse étaient liés par une éthique de reconnaissance mutuelle – tous issus du suffrage universel – permettant le dialogue et les compromis. Bien au contraire, aujourd’hui, dans cette Ve République dénaturée, les trois principales forces en présence se haïssent et s’excluent les unes des autres sur des bases névrotiques et braillardes qui écrasent le sens de l’intérêt général. Pour LFI, le RN représente le mal absolu – et réciproquement. Renaissance exclut de gouverner avec l’un comme avec l’autre. Aucune coopération n’est concevable. L’impasse est totale. La France politique est déchirée en trois et toujours plus ingouvernable.

Cette élection, marquée par une participation élevée de 67% aura-t-elle au moins la vertu de réconcilier les Français avec la politique ? Improbable, tant son déroulement a donné lieu à un festival de manipulations qui en fragilise la légitimité populaire. Bref, en deux semaines, on s’est beaucoup moqué des Français.

En toile de fond a régné le spectre obsessionnel d’une majorité absolue au RN et l’arrivée à Matignon d’un tout jeune homme de 28 ans inexpérimenté mais absolument libre une fois à Matignon d’appliquer un projet « d’extrême droite ». Or, compte tenu des réalités politiques et électorales d’une part, des aléas d’une cohabitation, des contraintes financières, juridiques et européennes d’autre part, un tel scénario, en toile de fond de tout le scrutin, relevait largement de la politique fiction. Cette perspective illusoire a dominé le vote du début jusqu’à la fin comme une vaste mystification.

Le matraquage « antifasciste », devenu un rituel obligé des entre-deux-tours en France, a dès lors fonctionné à plein régime. Une fois de plus, la France est entrée en hystérie. Le RN est soudain redevenu pour la circonstance, « le parti cofondé par des Waffen SS ». Des artistes ont signé des pétitions. Des hauts fonctionnaires et magistrats ont prôné la désobéissance et les syndicats ont annoncé un blocage, sur fond de chantage à la violence d’extrême gauche. Les haines ont déferlé sur la campagne, avec 51 candidats blessés. Et dans ce contexte apocalyptique, le système politico-médiatique a cru bon de promouvoir Kilian Mbappé en ultime autorité morale.

Un « front républicain » s’est donc reformé associant dans la même alliance M. Hollande avec des individus convoqués par la justice pour « apologie du terrorisme ». Renaissance a changé de cap entre les deux tours, acceptant de nouer des accords de désistement avec la gauche, dont LFI, jusqu’alors considéré comme l’autre « diable ». Après avoir honoré M. Bardella en le recevant à Matignon le 19 janvier et lui avoir fait cadeau d’un débat en tête-à-tête pendant les Européennes, M. Attal, reprenait le flambeau du « barrage contre l’extrême droite ». Un sommet de la magouille politicienne, fondé sur une mystification – le fascisme au pouvoir – semble avoir été atteint.

Tous les partis vont se dire gagnants. De fait, la manœuvre jupitérienne ne compte qu’un seul perdant : les Français de bonne foi, qui ont espéré de ce vote un changement mais retrouvent une sorte de statu quo en pire, une Assemblée ingouvernable et une politique française sombrant dans le chaos absolu. Combien ce psychodrame absurde de deux semaines, dont le seul effet sera d’aggraver l’impuissance publique aura-t-il coûté au pays, en termes de déchirements hystériques, de tension entre les Français, de radicalisation à droite comme à gauche, de violences, de peur et d’angoisses, d’espoirs déçus, de pertes pour l’économie française et de temps perdu ? La France entre dans l’inconnu, une période de trouble profond dont nul ne voit l’issue. Le drame puisse-t-il au moins entraîner une prise de conscience de ce que la France a besoin d’une authentique révolution démocratique et refondation de son modèle politique

https://maximetandonnet.wordpress.com/2024/07/08/legislatives-2024-le-triomphe-du-chaos-absolu-pour-figaro-vox/

7 juillet 2024

Alexis Haupt

Les partis d’opposition ne s'opposent ni à la guerre voulue par l'OTAN, ni aux directives folles de l'UE, ni aux projets hégémoniques et liberticides de l'OMS, ni aux projets de contrôle de masse de Davos, ne dénoncent pas le plus grand scandale sanitaire de tous les temps, ni le terrorisme d'État, le totalitarisme et les crimes du Covid que nous avons vécus... Partant de là, chers "partis d’opposition", veuillez m'excuser de vous le demander d'une façon si directe, mais à quoi vous opposez-vous au juste ?

6 juillet 2024

Législatives 2024, sursaut démocratique ou cruelle désillusion ?

Maxime Tandonnet

[Extrait] Le pays est-il à la veille d’une vertigineuse déception qui ne ferait qu’aggraver en profondeur la crise de la démocratie ? Le résultat des urnes tel qu’il semble devoir se profiler, une semaine à l’avance ne porte pas à l’optimisme. Sur le fond, ce résultat semble plus dominé par l’expression d’une colère qu’une véritable ambition tournée vers l’intérêt général. Le parti a priori vainqueur, le Rassemblement national, ne semble guère disposer d’un projet réaliste sur le plan financier, ni même régalien (à l’image de l’emblématique et explosive « abrogation du droit du sol » qui n’apporte aucune solution sur le plan de la maîtrise de l’immigration). Certes le procès en incompétence qui lui est fait paraît excessif – au regard des résultats obtenus par les diverses majorités depuis un demi-siècle. Cependant, de fait, il ne dispose ni de l’expérience ni d’une capacité à inspirer la confiance, sans lesquelles un bon gouvernement est inconcevable. Quant à l’ancienne Nupes, rebaptisée Nouveau Front Populaire, viscéralement déchirée sur l’antisionisme, engluée dans ses excès, un programme d’explosion vertigineuse des dépenses publiques et des impôts, elle n’offre pas davantage, à ce stade la moindre perspective crédible.

En vérité, par-delà le sursaut démocratique manifesté par les Français, le premier tour des législatives n’offre guère d’autre perspective qu’une Assemblée privée de majorité claire, ingouvernable, chaotique, toujours davantage dominée par le chahut braillard et stérile. La gauche réaliste et responsable, incarnée par quelques rares figures est décimée, en voie de disparition. La « droite classique » dite « de gouvernement » a été massacrée par une invraisemblable succession de trahisons de 2017 à ces derniers jours…

A cela s’ajoute le contexte financier, juridique et institutionnel, qui réduit considérablement les marges de manœuvre du pouvoir politique. Le pouvoir législatif est largement encadré par la jurisprudence prolifique du Conseil constitutionnel d’une part et le droit européen d’autre part.

Après l’espoir démocratique lié à la réussite de cette élection législative, risque de succéder une aggravation de l’impuissance publique et grave déception. Sans doute faut-il s’attendre à une nouvelle vague de politique spectacle, de gesticulations narcissiques et autres brailleries polémiques et nihilistes dans un contexte de chaos et de violence. En tout état de cause, la question du modèle politique français est posée au regard du besoin de respiration démocratique qui s’est exprimé le 30 juin et dans une période extrêmement tourmentée, il serait de bon augure que les responsables politiques se réunissent, par-delà les clivages, pour se pencher sur sa réforme – ou sa refondation afin d’apporter au pays une réponse de fond sur le besoin de démocratie qu’il vient d’exprimer, pour commencer en pérennisant le principe d’une déconnexion des élections présidentielles et législatives, le retour au septennat et le recours au référendum. 6/7/2024

https://maximetandonnet.wordpress.com/2024/07/06/legislatives-2024-sursaut-democratique-ou-cruelle-desillusion/

5 juillet 2024

Marc Amblard

LA MUSARAIGNE ET LES CLOPORTES

Gabriel Nerciat

Qui est exactement cette fille, qui ressemble à une musaraigne affligée d'une cervelle de moineau, pèse à peu près 5% dans la composition politique du pays, et s'imagine sans complexe qu'elle va gouverner la France à partir de la semaine prochaine en compagnie de Raphaël Glucksmann, Xavier Bertrand, Olivier Faure, Jean-François Copé, François Bayrou et Edouard Philippe ?
Je ne le sais pas trop, mais son vieux mentor Dany Cohn-Bendit a lâché le morceau il y a deux jours sur LCI, en révélant ce qui se trame dans les coulisses des différents partis politiques européistes : imposer en cas de défaite du RN une coalition Renaissance-MODEM-Horizon-PS-EELV-LR canal chiraquien-PCF susceptible de former un éphémère et ahurissant gouvernement post-macronien qui se chargerait de faire voter par la future Assemblée l'adoption du mode de scrutin à la proportionnelle intégrale (le dernier moyen d'empêcher Marine Le Pen de gouverner si la rage des Français une nouvelle fois floués dans l'expression de leur vote la propulsait à l'Élysée d'ici 2027), assortie d'une augmentation massive des impôts garante de la stabilité monétaire et budgétaire de l'UE.
Je ne sais pas dans quelle mesure cette combinazione est susceptible de réussir si le verdict des urnes dimanche soir donne une Assemblée a priori ingouvernable, mais si c'est le cas il est clair que ce nouveau et ultime coup d'État à peine légal du système des partis oligarchiques coïncidera avec la fin définitive de ce qui restait depuis 1986 de la Ve République - inventée par Charles de Gaulle au cœur de la guerre d'Algérie, précisément pour neutraliser ce type de combines mortifères.
Donc, je ne sais pas vraiment qui est cette fille à gueule de musaraigne, mais je crois que je sais exactement ce qu'elle est en train d'essayer de faire.
La République en danger, qu'ils disent ? En effet, on peut au moins se mettre d'accord sur ça...