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15 juillet 2024

Gilles Casanova

Petit résumé de ce qui est officiellement appelé « la gauche », vocable qui jadis a recouvert des organisations et partis qui se réclamaient de la défense des travailleurs, et de l'avancée vers l'émancipation, par la transformation de la société (mais si !) :
– alors qu'ils étaient en train de s'insulter, apprenant la dissolution, ils font un accord de syndicats d'intérêts pour essayer de perdre le moins d'élus possibles et si possible d'en grappiller ;
– ils confient à quelques scribouillards la rédaction d'un programme avec des trucs qui peuvent plaire à leur électorat, voire l'élargir un peu, il paraîtra quelques jours plus tard ;
– arrivés derrière le Rassemblement national au premier tour, ils décident de remettre en selle le troisième, Macron, en chantant la chanson « Hitler revient », pour forcer celui-ci à chanter la même chanson et les favoriser par des retraits de candidats en sa faveur ;
– ils réussissent, et ils parviennent ainsi à avoir le plus grand nombre de députés, mais c’est loin de la majorité absolue, et ils ne sont toujours d'accord sur rien ;
– ils déclarent cependant tous ensemble qu'ils ont gagné ;
– ils exigent donc d’avoir le premier ministre ;
– mais ils sont incapables de dire quel premier ministre ils veulent avoir ;
– mais ça n'a pas d'importance puisque Macron leur a déjà dit qu'il ne voulait pas de leur premier ministre ;
– ils redisent qu'ils exigent d'avoir le premier ministre ;
– mais ils ne sont toujours pas en mesure de proposer un premier ministre ;
– dans la rue les plus durs de leurs partisans exigent que la victoire absolue du nouveau Front populaire se traduise par la mise en œuvre totale de leur programme ;
– c'est la seule chose qui arrive à faire rire unanimement tous les dirigeants du nouveau Front populaire…

Tentative d’assassinat de Trump : tout se déroule comme prévu

H16

15/7/2024 - Après Jair Bolsonaro, Shinzo Abe, Robert Fico, c’est donc au tour de Donald Trump de subir une tentative d’assassinat. Comme de coutume aux États-Unis, la tentative a immédiatement versé dans le spectaculaire, surtout du côté de la presse de grand chemin.

Et spectaculaire est probablement le seul qualificatif pour la façon dont cette dernière a relayé le drame au cours des minutes puis des heures qui l’ont suivi : tout fut fait pour en réduire l’importance et la portée. Il faudra attendre plusieurs heures pour que ce qui était pourtant évident dès les premières secondes soit officialisé par une presse complètement aux ordres des autorités américaines qui ont clairement choisi de minimiser l’affaire.

Suivant les recommandations initiales des Services secrets américains, les médias sur place auront donc fait assaut d’une prudence spectaculaire pour ne surtout pas qualifier l’événement d’attentat, multipliant les euphémismes, les litotes et les périphrases pour éviter d’expliquer simplement que l’actuel candidat républicain à l’élection présidentielle américaine venait d’échapper à une tentative d’assassinat.

Entre la description de l’événement (une chute pour certains, des bruits pour d’autres), et le doute projeté dans des expressions typiques (“Trump dit que…”) qui transforment des faits en opinion, il est – une fois encore – très difficile de trouver quelque qualité au travail de la presse grand public qui, décidément, se vautre plus facilement dans la désinformation éhontée que le journalisme de base.



Les journalistes français, fidèles à leur réputation de folliculaires besogneux, se sont rapidement mobilisés pour faire exactement le même minimum syndical. L’art du copier-coller et du périplaquisme ont atteint de nouveaux sommets.



Finalement, France24 se mouille un peu : Trump aurait été blessé, il y aurait un tueur, mais tout ceci ne justifie pas encore de parler d’une tentative d’assassinat alors qu’il pourrait s’agir d’un échange de petits projectiles en plomb mostly peaceful globalement pacifiques, après tout.




Et lorsque les médias ne minimisent pas, ils n’hésitent pas à retourner l’accusation et charger Trump, qui serait donc lui-même responsable de cette situation (et d’être pris pour cible).

Quand, finalement le FBI confirme enfin, la presse garde spectaculairement son sang-froid, et ose une titraille un tantinet plus proche de la réalité, sans toutefois omettre de précieuses guillemets afin de se conserver une porte de sortie si jamais il s’avérait qu’en réalité, c’était un simple différend familial ou quelque chose du style.


En pratique, ce traitement ne doit pas surprendre : l’occasion était en effet trop bonne pour cette presse minable de passer à côté d’une si belle série de pignouferies. Entre la victime (Donald Trump), le cadre (un rassemblement républicain), le résultat (un échec du tueur) et la façon dont l’ancien président américain avait réagi suite à cet événement, tous les éléments étaient rassemblés pour qu’aucun article neutre et factuel ne puisse sortir.

Il faut dire que cette presse n’est pas à proprement parler exempte de responsabilités dans ce qui s’est passé contre Trump et oublie donc presque instantanément son énorme passif sur la question. Pourtant, les journalistes des deux côtés de l’Atlantique n’ont pas été en manque pour produire des quantités spectaculaires d’articles haineux contre l’ex-président américain, en ce compris des appels direct au meurtre, relayant en cela avec une gourmandise même pas cachée ces mêmes appels portés par des politiciens aussi corrompus qu’eux.

Ceux qui ont la mémoire courte pourront regarder à profit ces quelques vidéos qui rappellent justement cette production particulière.

De façon croustillante, cet événement est un caillou qui s’ajoute aux nombreux déjà dans les chaussures des anti-conspirationnistes de combat. Ces derniers, en plein déni de réalité, restent niaisement coincés sur un discours du type “voila qui va faire mousser les complotistes” alors que l’organisation d’un assassinat est un complot, quasiment par définition. Les experts anti-complots ne voient plus les complots les plus évidents, et, plus drôle encore, refusent de comprendre qu’encore une fois, ce sont bel et bien ceux qu’ils qualifient stupidement de “complotistes” qui avaient vu juste.

On se rappelle en effet qu’il y a quelques mois, Tucker Carlson et d’autres (comme Dan Bongino par exemple) s’étaient par exemple inquiétés du fait que, voyant chacune des tentatives judiciaires contre Trump échouer lamentablement et l’assassinat politique orchestré par ses opposants se retournant spectaculairement contre eux, ces derniers en arriveraient certainement à la tentative d’assassinat littéral.

Bien évidemment, Tucker Carlson et ceux qui avaient eu le même raisonnement furent copieusement qualifiés de complotistes.



Le bilan est cependant encore une fois en faveur des “complotistes” et laisse encore une fois la presse patauger dans sa morale douteuse et sa crédibilité nulle, à tel point que les gens sains d’esprits ont maintenant compris que lorsque la presse réfute un événement, c’est qu’il s’est très probablement effectivement produit.

Dans cette tentative d’assassinat, cette presse fera assaut d’explications douteuses (ou d’un silence compact, ça marche aussi) pour tenter d’en passer sous silence les circonstances étonnantes et la légèreté des Services secrets américains : ainsi et comme s’interrogent certaines personnalités, comment le toit sur lequel le tireur se trouvait, à 130 m environ, pouvait-il avoir été laissé sans surveillance ?


De la même façon, pourquoi plusieurs témoins (ici et par exemple), qui ont prévenu les autorités de la présence du tueur avant qu’il ne tire, n’ont pas été pris en compte et pourquoi les autorités n’ont même pas fait l’effort de vérifier ? :

Notons sans surprise que, pour nos indécrottables “fact-checkers” habituels, le fait de poser ces questions projette immédiatement et violemment celui que les pose dans la catégorie des complotistes alors que cela devrait plutôt être les réponses, éventuellement, et encore. Il est vrai que s’interroger sur l’efficacité des Services secret peut mener à des conclusions dérangeantes : coïncidence malheureuse ou tendance de fond qu’on retrouve dans d’autres endroits (Boeing ?), la Directrice des Services secrets, Kimberly Cheatle, avait déclaré il y a quelques temps qu’elle souhaitait rendre les services secrets plus inclusifs.


Cette tentative d’assassinat se déroule donc exactement comme prévu : elle illustre, une nouvelle fois, le travail spectaculairement consternant de la presse.

Sur le plan politique, il ne fait pas le moindre doute que ce événement marque déjà la campagne électorale américaine, et donne plusieurs longueurs d’avance sur le candidat républicain. Très probablement, ce 13 juillet, les Démocrates ont perdu les élections et, avec eux, le Deep State. Ce dernier ayant encore plus d’un tour dans son sac, on peut s’attendre à une fin d’année particulièrement agitée.

En tout cas, on peut parier que l’image suivante passera à la postérité.


https://h16free.com/2024/07/15/78111-tentative-dassassinat-de-trump-tout-se-deroule-comme-prevu

14 juillet 2024

USA - LA CAMPAGNE ÉLECTORALE A COMMENCÉ LE 13 JUILLET 2024

Marc Amblard

Nul doute que cette photographie fera date dans l'histoire des États-Unis.
L'image d'un homme qui se relève après avoir été touché et se dresse contre la tyrannie des élites. Contre une mafia qui a pris le contrôle des institutions et prétend défendre la démocratie alors qu'elle oeuvre sans cesse à sa destruction.
Trump ne fait pas partie de ce milieu. Il a juré de nettoyer l'état profond (comme Kennedy il y a 61 ans), et s'est mis en travers de leur agenda. C'est précisément pour ça qu'ils le détestent. Ils ne reculeront devant rien pour l'empêcher de retourner à la Maison-Blanche. Leurs moyens sont illimités.
Il ne leur manque toutefois l'essentiel : la grandeur, l'héroïsme et le soutien du peuple.


◻ [Olivier Delorme Romancier] Je disais hier au téléphone à Fulbert De Saint-Pourceau que Trump avait intérêt à être prudent maintenant que la sénilité de l'autre marionnette des bellicistes ne peut plus être niée, sauf par notre crétin cocaïné national.
Ils feront tout pour l'empêcher de faire la paix en Ukraine et peut-être d'euthanasier l'OTAN, comme il avait menacé de le faire durant son premier mandat.
Il n'y a pas que chez nous où les factieux soient prêts à tout pour fausser un scrutin. Quand la combine et la diabolisation ne suffisent plus pour voler une élection, on passe à d'autres moyens.

◻ [Vincent Verschoore] L'État profond US ne veut en aucun cas que la guerre en Ukraine s'arrête, et comme le sénile Biden ne veut pas démissionner, il n'y a pas 36 solutions.
Ici, pas besoin de l'agent Ruby pour éliminer le tireur, un personnage sans doute psychologiquement fragile et donc très manipulable. Le FBI, qui déteste Trump depuis l'affaire Comey, est coutumier des "faux attentats", où des gens influençables sont poussés au crime par des agents secrets, pour être arrêtés juste avant le passage à l'acte, à la gloire de l'institution.
Vu le nombre de snipers sur les toits lors de l'allocution de Trump, on se doute bien qu'en temps normal un civil armé dans les parages aurait été immédiatement détecté, d'autant que des spectateurs l'aurait signalé au FDO.
Cet attentat raté va sans doute booster Trump et alimenter les braises de la guerre civile qui couve aux USA, ce qui fait d'ailleurs peut-être partie du plan. Là-bas comme ici, les nouveaux fascistes font tout pour générer le chaos et se présenter ensuite comme les sauveurs.
Gilles Casanova

Le résultat du « Barrage », c'est la confusion. Elle redonne à Macron le pouvoir de jouer et à Bruxelles toute liberté de diriger.

13 juillet 2024

L'armée la plus morale du monde...

Vincent Verschoore

"Les armes de fabrication israélienne conçues pour projeter de grandes quantités d'éclats d'obus causent d'horribles blessures aux civils de Gaza et touchent les enfants de manière disproportionnée, ont déclaré au Guardian des chirurgiens étrangers qui ont travaillé dans le territoire au cours des derniers mois.
Les médecins affirment qu'un grand nombre des décès, des amputations et des blessures qui ont changé la vie des enfants qu'ils ont soignés sont dus aux tirs de missiles et d'obus - dans des zones peuplées de civils - remplis de métal supplémentaire conçu pour se fragmenter en minuscules morceaux d'éclats d'obus."
Je me demande quel est aujourd'hui le budget corruption de l'AIPAC (lobby juif aux USA), et ses déclinaisons régionales genre Crif, pour que cette horreur soit encore et toujours soutenue par les régimes occidentaux.

Barrage au Rassemblement National : légal, mais contestable en droit ? Et si demain, c'était pour faire barrage à LFI ?

Brigitte VITALE

Comment les Français peuvent accepter de telles pratiques ?

Surtout si ce "barrage" provoque l'instabilité et creuse les fossés entre les citoyens...

L'article 3 de la Constitution française garantit le suffrage universel, égal et secret, et stipule que la souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par voie de référendum.

Toute manipulation perçue, telle que des alliances de désistement destinées à biaiser les résultats électoraux, pourrait être vue comme une atteinte à la sincérité du scrutin.

La sincérité des élections est une exigence constitutionnelle, et les juges de l’élection, y compris le Conseil constitutionnel, sont chargés de veiller à ce que cette sincérité soit respectée.

Les alliances stratégiques visant à "faire barrage" à un parti particulier, bien que souvent légales, peuvent être critiquées pour contourner l'esprit du suffrage universel. Cela pourrait être interprété comme une manipulation du vote populaire, détournant le processus électoral de son objectif principal : permettre aux citoyens de choisir librement leurs représentants. Le Conseil constitutionnel pourrait théoriquement être saisi pour examiner si ces pratiques respectent pleinement l'exigence de liberté et de sincérité du suffrage (Novataux : https://lnkd.in/eGXhHeuY).

La Constitution française et la jurisprudence du Conseil constitutionnel insistent sur le respect des droits et libertés des candidats, y compris leur droit à une compétition électorale équitable. Les désistements orchestrés pour influencer le résultat peuvent porter atteinte à ce principe d'équité, surtout si ces manœuvres sont perçues comme privant certains candidats de leurs chances légitimes de succès en modifiant artificiellement le rapport de force électoral.

Le gouvernement en place manque cruellement de légitimité. Les Français ne votent pas pour des programmes ou des idées, mais contre la peur de l'extrémisme. Ce processus transforme chaque élection en une mascarade où les citoyens sont contraints de choisir le moindre mal, plutôt que d'exprimer leurs véritables aspirations. Ce n'est pas de la démocratie, c'est de la trahison

La démocratie française est dévoyée. Les électeurs sont piégés dans un cycle vicieux de choix contraints, leurs voix manipulées par des stratégies électorales machiavéliques. Les élections devraient être une occasion pour les citoyens de choisir librement leurs représentants, non un exercice de contorsion politique destiné à maintenir un statu quo pourri.

Or la légitimité démocratique est essentielle pour la stabilité politique et la confiance publique, et toute action qui semble la miner pourrait être contestée non seulement juridiquement mais aussi politiquement (Cours de droit : https://lnkd.in/etqHqD7D, du Pr. Mohamed EL HACHIMI)

Une brève... olympique

Julie d'Aiglemont

Madame la baronne d'Oustdela-Casstoidla s’avisa qu'il était temps pour elle de faire se gausser encore une fois les Riens et les Riennes avant que de se voir remerciée par le Roy. Les Olympiades qui s'annonçaient lui en donnèrent l'occasion. Cependant que la Grande Duchesse de l’Ide-Aligot en était encore aux essayages de sa tenue de baignade dans la Seyne - la question de savoir si les épreuves des Olympiades pourraient s'y tenir occupait tous les esprits - Madame d'Oustdela-Casstoidla entourée de ses gens, alla faire la brillante démonstration que la chose était faisable. Son entrée dans les flots bourbeux fut quelque peu calamiteuse - la pauvrette glissa sur son fondement - mais on la vit aussitôt barboter gracieusement, accompagnée d'un bel athlète.
La Grande-Duchesse de l’Ide-Aligot en conçut un vif déplaisir. Elle souhaita à celle qui lui avait volé la primeur du barbotage de se retrouver pleine de pustules.
Ps : toute ressemblance avec la réalité est purement fortuite. - 13/7/2024

LE CADAVRE PUANT DE LA DROITE LR

Gabriel Nerciat

12/7/2024 - Le plus triste, à mon sens, dans cette élection confisquée, c'est la survie (certes heureusement réduite au minimum : 6% des suffrages exprimés et 66 sièges au Palais-Bourbon), grâce au pervers Front républicain initié par Gabriel Attal et le NFP, de tous ces vieux traîtres, barbots et tocards que sont les députés et sénateurs LR.
Surtout, j'en ai assez de les entendre pérorer depuis trois ou quatre jours, sur la rengaine lancée par le gros Larcher : "La Chambre et le pays penchent nettement à droite ; donc c'est à nous de décider ce qui doit se passer".
Quand ils ne réclament pas, purement et simplement, tels Xavier Bertrand ou Michel Barnier en sourdine, d'aller à Matignon.
Bande de minables !
Ils ne veulent pas entendre parler du RN ni passer le moindre accord de désistement avec lui, vouent Ciotti aux gémonies, tout en acceptant hypocritement de recueillir au second tour les voix des électeurs de gauche et de LFI dont les candidats se sont désistés en leur faveur.
Puis, dès que l'élection est passée et leurs sièges sauvés, ne les voilà-t-il pas qu'ils revendiquent sans vergogne pour eux - sous couvert de "droite" majoritaire - les dix millions de voix des électeurs de Jordan Bardella...
Franchement, je n'aime pas les électeurs de gauche mais au moins ils votent à peu près selon leurs convictions.
Les électeurs du parti de Jacques Chirac et d'Alain Juppé, comparés à eux, me paraissent infiniment plus méprisables, dans la mesure où ils ne croient plus en rien tout en feignant de se draper dans le manteau étroit des principes moraux.
La seule droite éternelle, en France : non pas celle de de Gaulle, Chateaubriand, Guizot, Barrès, Tardieu, Poincaré ou le comte de Chambord, mais toujours la même : celle de Monsieur Thiers et de Tartuffe.