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18 juillet 2024

Laurence Muller-Bronn

Ce mardi 17 juillet 2024, La Cour de Justice de l’Union européenne reconnaît les infractions commises par la Commission européenne présidée par Ursula von der Leyen qui perd l'affaire sur la transparence des contrats d'achats de vaccins. La décision intervient un jour avant le vote des députés européens sur Ursula von der Leyen à Strasbourg. Les députés européens qui DEMAIN voteront pour sa reconduction auront des comptes à rendre aux citoyens européens, au nom de l'État de droit.
Qui aura le courage de ne pas l’investir ?

Plus qu’une victoire, c’est un hommage au combat de feu Michèle Rivasi, qu'elle menait depuis 2021. Quelle joie posthume car elle a gagné !


« La Commission européenne n'a pas donné au public un accès suffisamment large aux contrats d’achat de vaccins contre la Covid-19 », écrit la Cour de Justice de l’Union européenne CJUE dans son jugement rendu le 17 juillet 2024.

Cette infraction concerne deux éléments majeurs :

- L’indemnisation des entreprises pharmaceutiques pour d’éventuels dommages et intérêts qu’elles devraient payer en cas de défaut de leurs vaccins. La Cour de Justice souligne en effet que le producteur est responsable du dommage causé par un défaut de son produit et que sa responsabilité ne peut être limitée ou écartée à l’égard de la victime (contrairement aux dérogations voulues par la Commission).
- Le refus, par la Commission, de donner accès aux déclarations d’absence de conflits d’intérêts concernant les membres de l’équipe de négociation pour l’achat des vaccins. Le jugement confirme à cet égard « l’intérêt public de la divulgation de ces informations ».

En vertu du droit d’accès aux documents prévu par les traités de l’Union européenne et la législation relative aux obligations de transparence des institutions européennes, Michèle Rivasi avait demandé, début 2021, avec quatre eurodéputées du groupe Verts/Ale, l’accès aux différents contrats de vaccination signés entre la Commission et les laboratoires pharmaceutiques pour l’achat de vaccins COVID 19 (AstraZeneca, Sanofi-GSK, Johnson and Johnson, BioNTech-Pfizer, CureVac et Moderna, pour une valeur totale de 71 milliards d'euros).
La Commission européenne avait alors tout mis en œuvre pour prolonger les délais administratifs de réponse.
La Présidente Ursula von der Leyen n’ayant jamais répondu, les députées avaient saisi la Cour de justice de l'UE en avril 2022. Au nom du droit fondamental des citoyens européens à la transparence et à l'information.

17 juillet 2024

L’industrie bureaucratique européenne de la censure discrète tourne à plein régime

H16

17/7/2024 - Le mouvement de décrépitude européenne s’accélère depuis quelques mois et pousse les gouvernements européens d’une part, et la bureaucratie de l’Union d’autre part, toujours plus loin vers l’autoritarisme et le rognage accéléré des droits fondamentaux de leurs citoyens.

Ainsi, en France, la liberté d’expression est chaque jour un peu plus profondément remise en cause. On se rappelle qu’en février dernier, CNews encourait les foudres de l’ARCOM pour avoir osé laisser des gens s’exprimer sur ses plateaux, ce qui est impensable dans un pays bien tenu (i.e. avec des médias à gauche).


Depuis, les élections européennes puis législatives sont passées et, derrière les cris de l’extrême-gauche continuant de s’auto-intoxiquer sur sa “victoire”, le résultat des urnes amène à quasiment doubler le nombre de sièges du Rassemblement national au sein de l’Hémicycle, ce qui ne manque pas de rendre les mains moites aux députés de l’extrême-centre macroniste et de faire complètement paniquer tous les gauchistes français : se laissant pousser le Jean-Moulin d’apparat, les voilà lancés dans une résistance acharnée pour sauver le pays, en commençant courageusement par interdire d’expression tous ceux qui (devenus fascistes) ne pensent pas comme eux.

Car pour ces résistants de la nouvelle vague, les choses sont fort simples : si le RN gagne autant de siège, ce n’est pas car la gauche est complètement déconnectée des aspirations du peuple, mais bien parce que les médias le laisse s’exprimer.

Et dans ces médias coupables, on trouve d’abord CNews et C8 qui, encore une fois, bénéficient de l’attention de nos petits censeurs. Comme une marche blanche, le dépôt de bougies et la distribution de nounours ne convenaient pas, c’est une pétition qui est lancée pour tenter de sucrer à ces deux chaînes leur droit d’émettre.

Pour les auteurs de cette tentative de bâillonnement, il faut absolument que l’ARCOM interdise ces chaînes car “le pluralisme et la qualité de l’information ne sont pas respectés sur CNews et C8” : en fait, ces chaînes seraient “accaparées” par “des personnalités d’extrême droite” ce qui constituerait une “mise en danger du pluralisme essentiel à notre démocratie”.

Sans grande surprise (et probablement avec l’aide de quelques algorithmes bien troussés), la pétition atteint rapidement les 200.000 signatures, ce qui ne représente qu’un petit pourcentage des 2.500.000 téléspectateurs quotidiens de la chaîne, et laisse plus de 66.000.000 de Français indifférents. Gageons cependant que ce petit nombre de censeurs suffira à générer le brouhaha politique nécessaire pour pousser l’ARCOM à agir : elle, comme tant d’autres bureaucraties, ne rêve que d’un prétexte pour enfin fermer le clapet des impétrants du mauvais bord politique. Cela suffit avec la dissidence, saperlipopette.


Du reste, ce qui afflige les Français dans leur pays afflige aussi le reste de l’Europe avec la mise en place d’un corset de plus en plus étouffant de règles emmaillotant fermement la liberté d’expression des citoyens européens. Le fait que cet étouffement soit le résultat des agissements du commissaire français de l’Union européenne ne doit probablement rien au hasard : selon Thierry Breton, le réseau social d’Elon Musk, X.com, aurait enfreint les règles de l’Union européenne en matière de contenus en ligne et pourrait donc se voir imposer des amendes et des modifications du fonctionnement.

En décembre dernier, la Commission européenne avait annoncé avoir ouvert une enquête visant X.com pour infractions au DSA, notamment sur la désinformation et par manque de transparence. D’après Breton, les résultats de l’enquête montreraient que X.com a “trompé les utilisateurs” et “enfreint le DSA” en délivrant le “badge bleu” de vérification qui servait autrefois à identifier les sources d’information fiables à n’importe quel utilisateur payant.


Le fait que ce badge bleu soit simplement synonyme qu’un utilisateur paye son abonnement ne semble pas défriser le commissaire. Heureusement, ce dernier précise que “X a le droit de se défendre” (c’est trop aimable), tout en assurant que les poursuites seront entreprises.

Cependant, cette histoire ressemble plus à l’une de ces affaires à relents mafieux qui aurait mal tourné qu’à une réelle infraction légale.

En effet, selon Elon Musk, actuel patron de la plateforme sociale, la Commission européenne aurait proposé à sa société un accord secret pour censurer du contenu sans en informer le public, ce qui lui aurait permis d’éviter les amendes que la Commission entend lui coller.

Cet arrangement n’aurait pas plu à Musk et X l’aurait donc refusé, au contraire d’autres plateformes qui ont, elles, accepté (on pensera à Meta de Zuckerberg, par exemple).


Pour ceux qui suivent l’affaire depuis novembre 2023, la surprise ne sera pas trop forte : Musk avait clairement prévenu le petit commissaire qu’il n’entendait pas se plier à des accords discrets en coulisse et qu’il entendait bien faire l’ensemble des démarches dans la transparence, cette même transparence dont les commissaires européens se gargarisent mais semblent bien incapables de mobiliser lors de leurs négociations avec les entreprises privées (que ce soit X.com ou Pfizer, du reste).


Selon des détails rassemblés par les journalistes de PirateWires, la Commission voulait même que la plateforme engage une équipe d’européens (potentiellement des centaines) pour supprimer les “fausses informations” de la plateforme.

Les révélations de Musk sur cette tentative d’arrangements en coulisses ont quelque peu agité la toile, et les millions de vues du tweet d’Elon n’y sont pas pour rien. Il va être à présent relativement compliqué pour la Commission d’expliquer sa position et de trouver un démenti crédible aux allégations de Musk qui, on s’en souvient, avait largement prouvé dans ses Twitter Files la collusion des autorités et des plateformes sociales pour censurer l’expression publique sur certains sujets gênants pour les autorités.

Du reste, Elon Musk a déjà décidé de porter l’affaire devant les tribunaux et d’exposer ainsi publiquement les détails qu’on espère croustillants de ces tentatives de collusion et de censure discrète de la Commission sur X.com, pourtant en violation complète avec les principes fondateurs de l’Union…

Dans les deux cas présentés ici (France et Union européenne), on assiste à un raidissement autoritaire croissant des autorités à mesure que la réaction de la population et des acteurs privés se fait plus vive. Plus la crédibilité et la légitimité des gouvernements et des bureaucrates s’affaiblissent, plus ces derniers veulent limiter la liberté d’expression. Plus la gauche, le socialisme à masque démocratique et les mondialistes perdent du terrain, plus ils veulent museler l’expression populaire, aussi bien celle des urnes que celle dans les médias sociaux ou traditionnels.

L’expression d’une dissidence de pensée, notamment sur les médias qui étaient jadis acquis aux causes sociétales de ces groupes, est devenu insupportable pour ces individus qui se réclament de ces mouvements de pensée et c’est alors un scandale absolu que C8 ou CNews puissent exprimer autre chose que l’avis officiel bien pensant et qu’on entend pourtant partout ailleurs sur les autres médias capturés par la gauche. Il est tout aussi parfaitement intolérable que X.com, anciennement Twitter, puisse laisser les gens de droite s’exprimer librement, alors qu’il les faisait proprement taire avant.

Que voulez-vous : la tolérance, l’ouverture et la non-discrimination s’étendent de l’extrême-gauche jusqu’au centre gauche, et encore. Mais au-delà, il ne faut pas pousser !


https://h16free.com/2024/07/17/78085-lindustrie-bureaucratique-europeenne-de-la-censure-discrete
Vincent Verschoore

L'EuroSoviet étend son ombre sur les restes du rêve européen. Tout désaccord avec la Führerin von der Leyen est interdit : les opposants à la guerre et à la domination des intérêts américains sont identifiés comme étant "amis de Poutine" et devant faire l'objet d'un "cordon sanitaire".
Orban, en particulier, doit être rendu inaudible, et la Führerin interdit à ses commissaires de participer aux réunions informelles du Conseil de l'UE, présidées pour six mois par la Hongrie.
De quel droit, au nom de quelle interprétation des règles européennes et du principe démocratique ? Les médias et les eurodéputés devraient se dresser contre cette dictature, mais la soupe est trop bonne et la corruption trop enrichissante.


DE L'ART DE LA SIMPLICITE DANS LES COMMENTAIRES

Gabriel Nerciat


Pourquoi les journalistes et les commentateurs font-ils compliqué alors qu'on peut faire simple ?
Personne, d'évidence, ni à LFI ni au PS ni à LR canal chiraquien, n'a envie de monter dans ce Titanic en perdition que serait un nouveau gouvernement Macron sans majorité parlementaire et soumis aux diktats des marchés financiers propriétaires de la dette française ainsi que de la Commission de Bruxelles.
C'est ce qui s'est fait en Italie avec le sinistre Mario Draghi en 2021, et un an et demi plus tard la coalition menée par Giorgia Meloni gagnait triomphalement les élections législatives (puis européennes).
Il faut vraiment être aussi corrompu et arriviste que Jean-François Copé, aussi stupide que François Bayrou, ou aussi notoirement extra-terrestre que Marine Tondelier pour en douter.

16 juillet 2024

Trump : un affolement palpable…

Pierre Duriot
Porte-parole du Rassemblement du Peuple Français

15/7/2024 - La tentative d’assassinat sur l’ex-président Trump laisserait-elle entrevoir une modification de l’arrière plan géopolitique ? Le tireur est issu de l’extrême gauche américaine et une première balle bute sur le gilet de Trump… signe que le tireur n’était pas au courant de la couche de protection de sa cible. Signe aussi que la balle était d’un calibre relativement modeste, sinon, un gilet pare-balles ne l’aurait pas arrêtée. Il tire une seconde cartouche, dans la tête cette fois ci. S’il avait su, il aurait donc directement visé la tête. A moins de 150 mètres, pour un bon tireur, avec une arme longue, ça reste très gérable. Mais mieux, un tireur de la protection officielle, cette fois ci, raconte sur les réseaux sociaux, comment il a eu le visuel sur le meurtrier et l’a signalé, sans recevoir l’ordre de le neutraliser immédiatement. Bien sûr il faudra attendre les résultats d’une enquête pour savoir de quoi il en retourne, mais si cela était avéré, il s’agirait bien d’un meurtre sur commande en provenance de ceux qui ont tout à craindre d’un retour de Trump à la Maison Blanche, que des observateurs politiques estiment inéluctable, particulièrement depuis le débat raté de Biden, où ce dernier est apparu comme sénile. Cela veut dire aussi que le vote présumé en faveur de Trump est tellement massif qu’une triche à la machine électronique à voter est peu envisageable, car elle se verrait plus sûrement qu’il y a quatre ans. Les soupçons avaient été forts, mais c’était passé. Un ingénieur, dernièrement, un de plus, a montré comment on pouvait faire cracher à ces machines, n’importe quel résultat sur commande. Et le fait que Trump dérange n’est plus à démontrer.

Il est toujours taxé de « complotisme » de parler de cette fraude aux machines à voter. Il n’empêche que cette option est de moins en moins incongrue. En France, lors des dernières législatives, les instituts de sondages, qui sont des entreprises cotées en bourse et qui se doivent de ne pas apparaître comme des guignols, sous peine de perdre leurs marchés, se sont pourtant lourdement trompés sur la percée inattendue de l’extrême gauche, lourdement trompés sur le nombre final de députés RN, lourdement trompés également sur l’écart entre Marine Le Pen et Macron, au second tour de l’élection présidentielle de 2022. On ajoute, pour les dernières législatives, un nombre record de procurations et un mode de scrutin dans lequel il faut deux fois plus de voix pour élire un député RN que pour élire un député LFI et cela suffit pour reléguer à la troisième place, en nombre de députés, un parti arrivé premier en nombre de voix. Même de l’étranger, on a regardé le scrutin français avec étonnement. Lors de la dernière présidentielle, le RPF avait, et il était le seul, passé en revue les résultats de la soixantaine et plus de villes électroniques, pour noter qu’elles avaient voté Macron très largement, plus que la moyenne nationale, et pourquoi donc ? Durant l’épisode des vaccins, ceux qui parlaient du passe vaccinal ont d’abord été traités de « complotistes » et quand le passe vaccinal est arrivé, les « complotistes » sont devenus ceux qui le refusaient, la doxa n’étant jamais à court de mauvaise foi. Pour ces machines à voter, on prend le même chemin et il pourrait y avoir en France, un effet cumulatif des méthodes de triche, comprenant à la fois les procurations et les votes électroniques, les deux influant sur un volant de voix suffisant pour inverser la tendance, l’hypothèse n’est plus si fantasmagorique, tant la tambouille donne un résultat inattendu. La première chose que pourraient demander les nouveaux élus, est la suppression de ces fameuses machines, qui même si elles n’ont pas servi à tricher, peuvent de toute évidence, le permettre.

On ajoute aussi, le RPF en a également parlé, cette ostracisation forcenée du président hongrois Orban, courant les rencontres afin de trouver une solution de paix en Ukraine. En quoi serait-ce condamnable de vouloir mettre fin à une guerre qui ruine l’Europe ? Faut-il voir dans ces concomitances une forme d’affolement de cet État profond allant de Biden à von der Leyen, en passant par Macron et quelques autres seconds couteaux ? En tout cas, la tentative de meurtre sur l’ex-président Trump, le meurtre d’un tireur qui aurait pu largement être neutralisé pour être interrogé, mais dont il a semblé préférable qu’il se taise, montre que quelque chose a changé et que l’affolement du clan Biden est palpable. Au RPF, nous avions posé une série de questions. Qu’y a-t-il en Ukraine qui vaut les 150 milliards de dollars qu’ont mis les USA dans cette guerre ? Comment est né ce virus qui a fait irruption dans nos vies et comment s’est négocié l’achat des millions de doses de vaccins ? Quelle est l’origine des surmortalités enregistrées actuellement dans quasiment tous les pays européens ? Si ces questions ont commencé à apparaître devant les tribunaux aux USA, c’est encore l’omerta en Europe, mis à part le procès international intenté contre von der Leyen.

La tentative d’assassinat de Trump, cette mobilisation sans pareille chez nous pour empêcher que le Rassemblement National n’ait trop de sièges à l’Assemblée, cette fronde contre Orban qui ne fait que son travail, pourraient signifier qu’il y a deux camps qui se font ouvertement la guerre, dont l’un a le pouvoir et une peur panique de le perdre, pour des raisons que l’on aimerait connaître. L’alternance est pourtant l’essence de la démocratie et jusqu’à l’avènement de Macron, la France passait de gauche à droite, de Mitterrand à Chirac, de Sarkozy à Hollande, sans plus de soubresaut que cela. Il semble qu’avec l’ère Macron/Biden/von der Leyen, une espèce de clique supranationale ait décidé d’installer ad vitam aeternam, un pouvoir d’une autre nature et qui ambitionne de se jouer des élections, quitte à éliminer les candidats indésirables si la machine médiatique n’y suffit pas, cela apparaît de plus en plus clairement.


15 juillet 2024

Une volonté majoritaire : « Macron dégage ! »

Jacques COTTA

14/7/2024 - « Macron dégage » résume la position majoritaire qui traverse le pays. Au bord du précipice, Macron est pourtant sauvé du naufrage par des désistements massifs en faveur de ses ministres notamment, actuels ou anciens. Du « nouveau Front populaire » au traditionnel « Front républicain » pour battre le RN, la macronie ne pouvait en espérer tant. Comment en sommes-nous arrivés là ? Ne serait-il pas préférable de combattre le RN en démontant son programme plutôt que de s'engager dans des alliances contre nature ? Et le pire n’est-il pas devant nous ?
Je vous invite à voir ma dernière vidéo : « Une volonté : Macron dégage ! »

(vidéo) cliquer sur l'image ↴
Radu Portocala

15/7/2024 - On me dira peut-être que ce sont des détails sans grande importance. Je ne crois pas que ce soit ainsi. Il y a des fonctions, des situations où il ne faut pas dédaigner les détails.
Passer en revue les troupes le jour de la fête nationale est un moment solennel entre tous. Est-il normal que le président se montre pendant cette lente avancée avec la veste déboutonnée ? Je pense que non. Veut-il faire montre de décontraction ? L’occasion est mal choisie. À côté d’un général impeccable, devant des soldats impeccables, sa veste qui flotte dans le vent est, tout au plus, une preuve de mépris.
Est-il normal que le même président tripote longuement tous ceux à qui il serre la main ? Qu’il leur serre le coude de la main gauche dans une sorte de familiarité mal placée ou d’affection hypocrite ? Qu’il leur tape sur l’épaule avec une sorte de condescendance qui ne pourrait flatter qu’un idiot ou un lèche-bottes ?
Est-il normal que sous chaque siège de la tribune officielle il y ait une bouteille d’eau et que les membres du gouvernement s’abreuvent au goulot pendant que, à quelques mètres devant eux, les soldats qui défilent présentent les drapeaux ?
Il ne me semble pas que tout cela soit normal. Mais, en réalité, qu’est-ce qui est encore normal dans le fonctionnement de ce pays ? La présence même d’Emmanuel Macron à sa tête depuis sept ans ne me semble pas normale. On me dira peut-être que cela aussi est un détail sans grande importance. Je ne le crois pas.

La France est devenue ingouvernable, bientôt une crise incontrôlable ?

Marc Touati

La France est confrontée à une crise politique sans précédent qui menace ses grands équilibres économiques, financiers et sociaux, avertit Marc Touati, président d’ACDEFI.

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Romain Vignest

Après le FMI en mai, la Commission européenne prépare la France à la mise sous tutelle prochaine de ses finances. Il suffira d’une attaque sur la dette cet été pour que tout soit plié.
Le mandat de Macron était d’offrir la République française en sacrifice à l’UE, d’accélérer la mise en place d’une Europe fédérale en démantelant et dilapidant l’État-nation français, qui constituait, par sa puissance diplomatique et militaire, par son histoire et par sa nature même, le principal obstacle à l’empire.
S’il était une véritable opposition, elle se serait alliée, n’importe ses désaccords, pour, in extremis, faire échouer ces traîtres desseins. Elle les a au contraire facilités : comme l’avait voulu et prévu le président, la situation parlementaire, en privant le pays d’un gouvernement fort, justifiera qu’il soit gouverné de l’extérieur.
Depuis sept ans, le RN et LFI, Armagnacs et Bourguignons de notre nouveau désastre, ont joué le rôle d’alibi démocratique. En s’opposant entre eux sur des questions secondaires, ils ont divisé les Français, détourné leur attention des vrais enjeux, contribué enfin à dissoudre l’État. Ils sont au premier chef les complices de notre asservissement.
Nous sommes en 1420.

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