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22 juillet 2024

John et Robert Kennedy ont été assassinés, mais Donald Trump est toujours vivant !

Yann Thibaud

21/7/2024 - Il s'en est fallu de peu, de quelques centimètres, mais le fait est là : la tentative d'assassinat a échoué.
Et c'est une question extrêmement importante pour la paix du monde, puisque Donald Trump a fait savoir à plusieurs reprises qu'aussitôt élu, il mettra fin à cette guerre stupide et abominable, qui ravage l'Ukraine et plombe les économies européennes, du fait de la politique suicidaire de nos gouvernements.
Je ressens un peu la même chose que lorsqu'en mars 2022, l'oppression et la tyrannie sanitaires se sont enfin écroulées.
J'ai alors réalisé que la voie temporelle sombre et lugubre du totalitarisme n'était aucunement une fatalité et qu'elle pouvait se muter instantanément en une perspective d'espoir et de possible avènement d'un monde différent.
Aujourd'hui, j'éprouve le même sentiment : la perspective jusque-là fort possible d'une troisième guerre mondiale s'est volatilisée en quelques instants, du fait d'un changement de position, d'un mouvement de quelques centimètres de la tête de Donald Trump.
Bien que je ne sois aucunement un fan de ce personnage, dont je n'apprécie guère ni le style, ni les propos, je ne suis pourtant pas loin de penser à la possibilité d'une intervention divine, à ce moment précis et crucial de l'histoire de notre monde.
Qu'en conclure ?
Qu'assurément nous sommes guidés et épaulés de l'autre côté du voile, que s'il nous faut reprendre les rênes de l'histoire de notre humanité, nous ne sommes aucunement seuls, dans cette vaste et exaltante perspective.
Qu'enfin nous pouvons reprendre espoir, assurés que l'indigne spectacle de la médiocrité actuelle n'est qu'une phase temporaire, certainement nécessaire, prélude à la renaissance et à l'éveil d'une nouvelle humanité, plus sage, plus consciente, plus adulte et plus évoluée.

JOE'S BLUES

Gabriel Nerciat

Pourtant, il était parfait, le vieux Joe : élu en 2020 grâce à la plus fabuleuse entreprise de fraude postale de l'histoire de l'Amérique (qui en a compté plus d'une), vieillard totalement sénile, persuadé en son for intérieur que Macron était en réalité Mitterrand, Poutine Leonid Brejnev et Xi Jinping l'impératrice Turandot, père d'un escroc cocaïnomane et dépravé dont se servait libéralement le boucher de Kiev pour renflouer les trafics d'armes de son clan d'affidés et d'oligarques, corrompu jusqu'à l'os depuis son premier banquet, au début des années 1970, en compagnie des représentants officieux du KKK avant d'aller draguer quelques années plus tard les militants des Black Panthers (le plus drôle, c'est que c'est Kamala Harris elle-même qui l'avait révélé lors du débat des primaires démocrates il y a quatre ans), il démontrait surtout, en vieux forban irlandais impavide, que l'État profond washingtonien peut s'abriter aussi bien derrière une statue de cire du musée de Madame Tussaud que derrière un acteur de série B comme Ronald Reagan ou, pourquoi pas, un pornographe qui joue de la trompette comme Bill Clinton.
À la place des éditorialistes du New-York Times ou de CNN, j'aurais gardé le vieux cheval : on sait que ce sont les vieilles carnes à moitié aveugles ou aphasiques qui administrent sans qu'on s'y attende les plus sournois coups de sabot.
Mais bon : une juriste-technocrate à la peau mate d'origine jamaïcaine et de sexe féminin, ça peut le faire aussi.
Si vraiment elle ne passe pas la rampe, on pourra toujours élaborer une image de synthèse de Tina Turner et d'Angela Davis qui mettra en musique les sermons de Martin Luther King et proclamera au nom de l'affranchissement conjoint du grand capital et des minorités raciales ou sexuelles la fin de tous les empires mondiaux autres que l'américain.
A priori, vu le niveau d'exigence civique des électeurs moyens du parti d'Andrew Jackson, ça devrait pouvoir malgré tout faire l'affaire.

Pour redresser les finances, les autorités ont une idée finaude : augmenter les impôts

H16

22/7/2024 - La gauche au pouvoir, c’est une éclosion permanente d’idées économiques surprenantes

Prenez l’Allemagne : son actuel déficit démographique devrait la pousser à faire un peu attention à ses finances d’un côté, à pousser la robotisation massive de tous ses domaines (comme le font Japon et Corée actuellement), et à cajeoler sa population de l’autre pour – par exemple – lui donner l’envie de faire des bébés.

Avec la gauche au pouvoir, c’est une autre solution qui est proposée : en plus d’importer comme jamais des travailleurs, au point de modifier de moins en moins lentement la nature même de la population locale, voilà que les socialistes à l’oeuvre proposent de réduire les impôts des immigrés qualifiés de (respectivement) 30, 20 et 10% lors des trois premières années de leur présence professionnelle outre-Rhin.

On attend avec gourmandise le résultat – qu’on devine déjà brillantissime – d’une telle proposition, mais au moins pourra-t-on noter qu’envisager une réduction de la ponction fiscale n’est pas tabou chez nos amis Teutons, au contraire de la France.

Dans l’Hexagone en effet, il n’est absolument pas question de diminuer la pression fiscale. La gauche, ici, l’interdit.

L’actuel cirque grotesque autour du gouvernement (ou de son absence) masque en effet fort mal que c’est bel et bien la gauche qui continue de régner dans le pays : depuis le chef de l’État, issu en droite ligne du Parti Socialiste, jusqu’aux agitations parlementaires actuelles clairement toutes issues de la gauche et de l’extrême-gauche, en passant par le gauchisme assez marqué du Rassemblement national et de ses cadres, tous délicieusement favorables à l’intervention de l’État tous azimuts et notamment en économie, tout l’appareil exécutif, judiciaire et législatif du pays est résolument placé à gauche, auquel s’ajoute une administration naturellement à gauche et des médias bien à gauche.

Et les récentes élections n’ont fait que renforcer ce constat absolument implacable : non seulement, le pays est dirigé par la gauche, mais elle n’entend souffrir d’aucune entrave et sera prête à tous les compromis, tous les barrages, toutes les castorisations lubrifiées pour garantir qu’il en soit ainsi.

Pour les quelques Français encore naïvement persuadés que la situation pourrait changer, c’est la douche froide. Car la direction prise est limpide pour ceux qui ne refusent pas les faits : l’État n’a plus une thune, et il ne reste que le patrimoine des Français, dodu, pour financer les délires sociétaux et les dettes colossales de la gauche en roue libre.

Autrement dit, pour ceux qui le peuvent, c’est le moment de partir, de fuir même.


Les autres multiplieront les stratégies alternatives de sauvegarde de leur épargne. C’est d’ailleurs ainsi que “des montants énormes d’argent sont en train de quitter la France” au point d’en être “ahurissant” comme en témoigne un gestionnaire de patrimoine qui s’en est ouvert dans les colonnes du Figaro récemment. Apparemment, l’Union européenne a du bon, puisque l’ouverture de comptes au Luxembourg est possible à tel point que “les assureurs luxembourgeois (…) croulent sous les dossiers”.

Au regard de la situation économique, peut-on réellement blâmer ces contribuables de chercher à s’extraire de l’enfer fiscal français ?

Le peut-on vraiment alors que chaque jour, de nouvelles gabegies, de nouvelles dépenses somptuaires parfaitement débiles sont découvertes, que des privilèges et des arrangements coûteux perdurent alors que tout, dans le pays, indique qu’il est maintenant plus que temps de couper dans toutes ces distributions généreuses d’argent gratuit des autres ?

Le peut-on vraiment alors que même la très placide Cour des Comptes aux dents très limées est obligée de noter les hausses implicites et non documentées des prélèvements obligatoires : 17 milliards d’euros de prélèvements supplémentaires dont les magistrats de la rue Cambon sont incapables de définir la provenance, ou l’actuel ministre de l’Économie (un certain Bruno Le Maire) d’expliquer l’existence dans les budgets à venir…

Le peut-on alors que, justement, le président de cette poussiéreuse institution en est lui aussi réduit à s’alarmer des finances publiques, sans doute à l’instar de ses prédécesseurs mais avec cette fois-ci un accent de crédibilité et d’urgence qu’on ne saurait ignorer qu’à ses dépens ?

Et ce qui est frappant, c’est que ce constat (alarmant, donc) une fois posé, les solutions proposées sont, même à la Cour des Comptes, extraordinairement les mêmes que d’habitude : et si on taxait d’un petit coup sec (derrière la nuque ?) les moutontribuables français, histoire de combler l’un ou l’autre trou budgétaire ? En effet, pour Moscovici, l’actuel président de la Cour qui assure bien n’être pas “un maniaque de la fiscalité”, il ne faudrait pas passer à côté d’une petite taxation supplémentaire, ou, pour le dire comme lui, ne pas “s’interdire le levier fiscal”.

Ceux qui ont de la mémoire se souviendront des (contre-) performances de Pierre Moscovici d'il y a dix ans qui donnent une saveur particulière à ses affirmations de non-maniaquerie et ses propositions d’utiliser un bon gros levier fiscal, dont le gabarit moyen tourne actuellement autour de 21 milliards d’euros.


Oui, vous l’aurez compris : partout, dans toute la structure de l’État, dans son gouvernement, dans ses administrations et ses institutions, absolument partout dans les esprits qui animent ces corps, ces assemblées, ces commissions et ces cabinets, l’unique voie de salut pour un problème budgétaire passe par l’impôt. Inversement, nulle part et jamais ne sont considérées les propositions visant à sabrer dans les dépenses.

De ce tropisme, de cette obsession fiscale et de ce déni de sobriété provient sans doute la redoutable efficacité de la collecte de l’impôt en France. Car même si les gauchistes (qui en veulent toujours plus) crient sans cesse à l’évasion fiscale ici ou là, tous les rapports mondiaux, tous les indicateurs, benchmarks et autres comparaisons avec le reste du monde s’accordent à dire que la France est l’un des pays où la collecte des taxes, impôts, accises et autres ponctions est la plus efficace.

Cette efficacité a longtemps été un atout. Elle est devenue une malédiction maintenant que l’imposition est à son maximum : il n’y a plus aucune marge de manœuvre, les Français sont déjà pressurés au maximum. Les besoins supplémentaires sont si gros, la pression si forte qu’on sait déjà que l’écart (lisez “déficit”) budgétaire ne pourra pas être comblé. Et ce “on”, ce sont les Français eux-mêmes, bien sûr, mais aussi leurs financiers.


C’est donc sans surprise qu’on commence à entendre les petits gémissements du FMI (dont on rappellera que les experts se sont récemment déplacés en France) qui enjoint – amicalement pour le moment – les autorités françaises à remettre de l’ordre dans leurs finances tant la situation semble vite se dégrader. Il est vrai que certains signes (sur les entreprises, ou sur l’immobilier par exemple) ne trompent guère : la France ne se dirige vraiment pas vers une croissance réjouissante dans les prochains mois, au contraire.

La mise sous tutelle approcherait-elle si vite que même Bruno, le cador de Bercy, s’inquiète d’un risque de naufrage pour la France ? En tout cas, le fait qu’il planifie pour les prochaines semaines son exfiltration en Suisse – les démentis de son cabinet renforçant encore la solidité de l’information – devrait rassurer tout le monde, n’est-ce pas ?


https://h16free.com/2024/07/22/78163-pour-redresser-les-finances-les-autorites-ont-une-idee-finaude-augmenter-les-impots

21 juillet 2024

Marc Amblard

RETRAIT DE BIDEN : UN POINT RAPIDE

1. Joe Biden renonce à être candidat à sa réélection. Il ne démissionne pas de son poste. Il restera donc président des États-Unis durant les 6 mois restants (jour pour jour).

2. Lui-même, mais également les Clinton, et Alex Soros soutiennent la VP Kamala Harris malgré son impopularité auprès du peuple et ses capacités limitées. Barak Obama ne la soutient pas.

3. En réalité, des millions d’électeurs ont désigné quelque 4600 délégués à travers les 50 États et ce sont ces délégués qui voteront lors de la convention du parti le 19 août prochain à Chicago pour désigner le candidat démocrate.

4. Dans un message sur X, le candidat indépendant, Robert F. Kennedy Jr, a estimé hier que le processus de désignation sera truqué par les élites démocrates pour faire de Harris la candidate.

Affaire à suivre...

La fable du carbone…

Pierre Duriot
Porte-parole du Rassemblement du Peuple Français


21/7/2024 - On n’entend parler que du carbone et d’une industrie décarbonée. On engloutit des milliards en Recherche et Développement pour essayer de tout décarboner, au prétexte que cela serait dangereux pour la planète, mais uniquement dans le discours, parce que dans la pratique, on fait exactement le contraire. En réalité, dans cette fable carbonique, rien ne tient la route et les failles sont partout. État des lieux.

En premier lieu, la réalité scientifique et parfaitement factuelle : le taux actuel de CO2 dans l’atmosphère terrestre est le même qu’il y a un million d’années et des carottes prélevées dans les glaces du Groenland révèlent que deux violents réchauffements climatiques se sont produits voici plus de dix millénaires et donc l’homme n’y était pour rien. La teneur du CO2 dans l’atmosphère a beaucoup varié, passant de 10% il y a 4,6 milliards d’années à 0,041% actuellement, soit un chiffre dérisoire. Cependant, il est vrai que la teneur en CO2 augmente depuis 150 ans en raison des activités humaines, mais dans des proportions assez peu conséquentes. Que sont des pots d’échappement en regard d’une éruption volcanique de plusieurs semaines, ou d’immenses feux de forêts ? Il n’y a pas dans cette affaire, un bon carbone, qui serait celui du volcan et un mauvais, celui des avions, c’est le même. Et donc faire la part de l’activité humaine et des cycles naturels de la Terre est assez hasardeux. Le GIEC le dit… allons donc, le GIEC apparaît plus comme un organe de propagande que comme une officine scientifique et ses publications sont très loin de faire consensus. Elles le font en apparence, simplement parce que les scientifiques d’un autre avis sont juste priés de se taire. Il faut se souvenir que des prophètes du même acabit nous avaient prédit le grillage avec le trou dans la couche d’ozone, la dissolution dans les pluies acides, la tasse aux Maldives qui devaient être englouties en raison de la fonte des glaces du pôle nord… rien de tout cela ne s’est produit et les fables précédentes n’ayant été que des prophéties mortifères qui n’ont engagé que ceux qui y ont cru, on se demande bien pourquoi nous devrions croire au narratif carbone. Il faut se souvenir que tout cela a été popularisé par une gosse de 16 ans, manipulée et d’un niveau d’études calamiteux.

Soyons vraiment très naïfs…

Mais bon, soyons naïfs, le GIEC a raison et nous pouvons inverser, avec nos petits bras, le cours du climat planétaire. Et donc von der Leyen, la grande prêtresse climatique pense qu’en torturant 400 millions d’Européens, face à 6,5 milliards d’autres humains qui n’ont strictement rien à battre de sa fable carbone, elle va gagner un degré en moins en 2100 ? Il faudrait être totalement crétin pour y croire. Mais bon, soyons vraiment très très naïfs : admettons que c’est possible.

Si on suit son envie de décarbonation, la dame devrait promouvoir l’agriculture locale et l’autosuffisance alimentaire de l’Europe. Elle fait le contraire et détruit l’agriculture européenne, faisant venir de l’autre bout du monde, à grand renfort de trajets carbonés, des produits que nous savons faire ici et de meilleure qualité.

Elle devrait privilégier le pétrole et le gaz russes qui arrivaient par pipelines, de manière décarbonée. Elle fait venir, pour des raisons parfaitement idéologiques, du gaz et du pétrole arabes, américains, ou africains par bateaux géants, donc elle augmente la production de carbone.

Elle devrait promouvoir des voitures simples à produire, avec un équipement minimaliste. Elle fait le contraire et empile les normes nécessitant une fabrication coûteuse en carbone, avec le transport sur des milliers de kilomètres de composants toujours plus nombreux. L’obsession de von der Leyen n’est ni le carbone ni la sécurité, elle veut en fait une surveillance totale. Nous y sommes, les dernières automobiles sont contrôlables à distance, permettent d’écouter à distance les conversations téléphoniques passées depuis la voiture et sans doute même, les conversations dans l’habitacle entre les passagers, en plus du traçage géographique permanent.

Les avions ? On investit en recherche décarbonée, mais cela n’est pas pour demain, très loin s’en faut. Si on peut limiter, par pseudo souci écologique la vitesse des voitures, il n’en va pas de même pour les avions, sinon, ils tombent. Et tout en hurlant au carbone, on prévoit ni plus ni moins que le doublement de l’activité aérienne sur les vingt prochaines années. Les chaînes de production d’Airbus et de Boeing, les deux leaders, tournent à plein régime et ne sont limitées que parce que les sous-traitants n’arrivent pas à suivre les cadences. Sans compter les sorciers du climat qui se baladent en jets privés pour distiller la bonne parole. Von der Leyen elle-même se pavanant en Audi à moteur V8.

L’obsession carbonique de façade se réduit donc à forcer les quatre cents millions de moutons européens à acheter des voitures électriques, qui viennent de Chine, qui ne sont pas écologiques, qui surveillent leurs occupants et qui en plus sont un très mauvais produit dont les ventes ne décollent pas plus que cela, malgré un matraquage médiatique abrutissant. Et cela est censé changer le climat planétaire dans un siècle ? Levez le doigt ceux qui y croient encore. Avec le même genre de fable médiatique, on a réussi à faire prendre aux mêmes européens trois à quatre doses d’un produit inconnu, dont on sait maintenant qu’il a été inutile, dangereux et parfaitement inefficace. En mars 2022, la France très vaccinée était le pays le plus contaminé au monde.

Mais cela se traduit par un commerce sonnant et trébuchant de la production de carbone, avec des amendes et des taxes à la clé. En y réfléchissant bien, le carbone est bien le seul composant de l’atmosphère que l’on pouvait utiliser pour bâtir une supercherie aussi rentable que celle d’un virus de laboratoire. Le problème est que cela occulte les vrais problèmes de pollution : les ordures, le plastique dans les océans, les produits phytosanitaires dans le sol, l’eau et l’air. Et encore, à la seule condition que les pays pollueurs soient des pays de chrétiens blancs. Par exemple, 80% de la pollution de la Méditerranée vient de ses côtes sud et est, Maghreb, Egypte, Turquie, mais on n’a le droit de parler que des 20% de pollution qui concernent la côte européenne, par correction politique évidemment.

Au RPF, nous avons déjà évoqué cette fable, qui masque les vrais problèmes écologiques. Pour le réchauffement, il faut s’y adapter, par la technologie et l’aménagement. Nous savons depuis toujours que cette planète est vivante : glaciations, réchauffements, montées des eaux, ont eu lieu maintes fois avant l’apparition de l’homme. Et se concentrer sur les problèmes qui sont à notre portée : éviter les échanges internationaux inutiles, promouvoir une autosuffisance alimentaire et énergétique, mieux recycler, mieux nettoyer la nature, étudier d’autres sources de carburants, d’autres techniques nucléaires, simplifier la fabrication des voitures en supprimant de nombreuses normes inutiles, notamment pour des voitures qui sont à près de 100% pour des usages locaux, sur des trajets de moins de 10 km. Ferrouter les camions, revenir aux hydrocarbures russes, plus proches de nous. Aménager le territoire pour rendre les services plus proches des usagers. Réutiliser les friches industrielles et les lieux déjà bétonnés. Tout en lisant sa fable carbone à des enfants européens bien trop sages, l’autorité européenne fait en réalité tout pour que nous produisions plus de carbone et en réalité elle cherche, avec d’ailleurs beaucoup de succès, à détruire tout ce qui faisait la force de l’Europe. Le carbone ne sert en définitive qu’à justifier notre liquidation.


LA CONNERIE, ÇA NE S'EXPLIQUE PAS...

Marc Amblard

Les mêmes crétins masqués, piquouzés, terrorisés par le covid, qui te saluaient à peine avec le coude, ont récemment découvert l'extase en piquant une tête avec leur maire dans un bain de staphylocoques dorés.
Allez comprendre....

20 juillet 2024

Le sabre et le glaive

Issa GORAIEB

Sur fond de massacre permanent à Gaza, et à quelques heures seulement d’intervalle, viennent de se mettre en mouvement deux dynamiques placées d’emblée sur une même trajectoire d’inéluctable collision.

À une écrasante majorité, le Parlement israélien votait jeudi une résolution prétendant enterrer à jamais la solution des deux États en Palestine, projet considéré comme une menace existentielle pour Israël. On appréciera l’ironie de l’argument, à l’heure où c’est Israël lui-même qui, dans les faits, s’affirme en péril existentiel pour le peuple palestinien : où c’est encore lui qui, par son expansionnisme effréné, voue la région tout entière à une perpétuelle instabilité ! Toujours est-il que le texte adopté, bien que de portée purement symbolique, prétend engager dans ce refus tout futur gouvernement israélien : étant entendu que l’actuelle équipe au pouvoir n’a nul besoin d’encouragement en la matière. Pourquoi, dès lors, ce subit branle-bas ? Parce que l’on est à moins d’une semaine de la visite à Washington de Benjamin Netanyahu. Invité à prendre la parole devant le Congrès, le Premier ministre israélien emporte donc dans sa besace assez de munitions pour venir à bout, comme il l’espère, des préférences américaines : lesquelles vont à la solution à deux États, comme s’est empressée de le réaffirmer la Maison-Blanche sans toutefois critiquer de front l’initiative de la Knesset.

Nettement plus marquée est cependant la réaction de Paris, qui a fait part de sa franche consternation. Osera-ton néanmoins espérer que cette affliction qui s’empare de la France, patrie des droits de l’homme, pionnière européenne des droits des peuples, la poussera enfin à reconnaître l’État palestinien comme l’ont fait récemment trois pays de l’UE ? Quel meilleur moment pour se décider à le faire pourrait-il donc se présenter après ce niet absolu, définitif, scellant le monstrueux bain de sang de Gaza ?

Et puis, il n’y a pas que Gaza. Si en effet la douteuse démocratie parlementaire israélienne, abusivement louée en Occident, a joué le tout pour le tout, c’est aussi pour tenter de prendre de vitesse une justice internationale fermement résolue à décortiquer, déconstruire et invalider les fallacieux prétextes invoqués pour l’occupation – et la colonisation – des territoires palestiniens conquis en 1967.

Proprement historique est, de fait, l’avis sur la question qu’a rendu hier même la Cour internationale de justice, et cela sur requête expresse de l’Assemblée générale des Nations unies. Cet avis consultatif émanant de la juridiction onusienne la plus haute est en réalité le plus accablant des réquisitoires, puisqu’il s’attache à souligner le caractère indéniablement illicite, illégal, de l’occupation prolongée, des annexions et des manipulations démographiques – à Jérusalem notamment – dont se rend coupable l’État hébreu. Le texte exige l’arrêt immédiat de ces pratiques et rappelle aux divers États l’obligation de ne pas reconnaître tous ces faits accomplis.

Au sabre des généraux de Tel-Aviv, fait face désormais, avec une détermination croissante, le glaive de la justice planétaire. Et ce glaive, le Liban peut s’enorgueillir du fait que c’est un de ses fils les plus estimables qui en assume admirablement le maniement. Dans une déclaration qu’il a tenu à ajouter à l’avis consultatif, le président de la CIJ Nawaf Salam explique d’ailleurs les raisons impitoyablement techniques pour lesquelles il a accordé son suffrage à la totalité des points que renferme ce document. On se souviendra avec regret que c’est cette même personnalité académique, diplomatique et juridique de grand renom qui avait été pressentie il y a quelques mois pour former un gouvernement. S’y étaient opposés, car ils le jugeaient trop pro-occidental, ceux qui font commerce de la cause palestinienne. Et qui en réalité se soucient moins de Jérusalem que des intérêts hégémoniques de l’Iran.

Là aussi, justice vient d’être enfin rendue. - 20/7/2024 -

Gastel Etzwane

Sharon van Rouwendaal prend des antibiotiques prophylactiques avant de plonger dans la Seine.
Aux Jeux olympiques de Paris, les athlètes devront prendre des précautions particulières avant de nager dans la Seine. La joyeuse baignade de la ministre et de la maire de Paris n’ont pas convaincu.
« Je prendrai une petite dose d'antibiotiques à titre préventif quelques jours à l'avance, ce qui permettra d'éviter les diarrhées » a déclaré Rouwendaal. « En effet, la veille de la compétition, je devrai également me mettre à l'eau pour me préparer. Si je suis la seule à dire "c'est trop sale, je n'y vais pas", je n'aurai pas de médaille non plus. Qu'est-ce que je veux plus que tout ? C'est quand même une médaille, j'espère une médaille d'or », a ajouté l'athlète.
L'association néerlandaise de triathlon a également appelé à prendre des antibiotiques. Quel cirque. - 20/7/2024 -

Yann Thibaud

La transgression de la norme, tant vantée par les postmodernes, n'a de sens et d'intérêt que si cette norme est injuste, nocive ou oppressive.
Mais si cette norme est au contraire un fondement anthropologique, une loi naturelle, alors la transgression de la norme devient une aberration, voire une perversion.
Et c'est là le piège dans lequel se sont empressés de tomber les adeptes de la fameuse déconstruction : à force de vouloir tout transgresser, tout détruire et tout remettre en cause, ils n'ont abouti qu'au chaos et au néant, autrement dit ils sont les responsables de l'actuelle et si navrante décadence de la culture occidentale.
Mais vouloir tout conserver et faire du passé un idéal à regretter nostalgiquement, constitue l'erreur symétrique, celle commise cette fois par les différentes mouvances traditionalistes.
Car tout n'est pas bon dans l'ordre ancien, sinon il n'aurait jamais été ni contesté, ni renversé.
Vouloir tout conserver et vouloir tout détruire constituent ainsi les deux erreurs opposées, dans lesquelles s'entêtent et se combattent sans merci les différents courants idéologiques présents et actifs aujourd'hui sur terre.
Le point commun de ces deux positions est la paresse intellectuelle, qui conduit à globaliser et essentialiser chaque civilisation, en lui attribuant de manière simpliste et infantile une étiquette bien ou mal, justifiant de vouloir à tout prix la détruire ou la défendre.
Comme la réalité est évidemment, on s'en doute, largement plus complexe, nous ne sortirons des multiples conflits, haines et dissensions qui ravagent aujourd'hui notre planète et notre humanité, qu'en acceptant de réfléchir et de ressentir.
Autrement dit, il nous faut reconstruire le monde.
Et cette perspective, qui peut paraître écrasante de par son ampleur et son ambition, m'apparaît tout au contraire profondément stimulante et exaltante, car elle nous redonne pouvoir et responsabilité, et ne nous laisse d'autre choix que de faire appel à nos ressources cachées et latentes, qui ne demandent qu'à resurgir et servir enfin.
Radu Portocala

L’entrisme est une stratégie conçue par Trotski qui consiste à infiltrer des organisations politiques adverses et l’appareil de « l’État bourgeois ». N’est-il donc pas dans l’ordre des choses que le trotskiste Mélenchon veuille l’appliquer ?
Depuis des décennies, le trotskisme bénéficie d’une confusion : parce qu’opposé à Staline, on prétend qu’il serait autre chose que le communisme. Et on fait semblant d’oublier que Trotski était un communiste zélé, un communiste violent, proche de Lénine, théoricien de la terreur rouge.
Le communisme - et donc le trotskisme - ne peut s’appliquer que par la dictature. Il le dit lui-même quand il prétend instaurer la « dictature du prolétariat » - formule malhonnête, car le prolétariat est le premier qui subit cette dictature et ses conséquences. Il ne peut être que ce qu’il a été en Union soviétique, en Chine, au Cambodge, en Europe centrale et orientale, à Cuba, en Éthiopie : une dictature brutale, éliminant toute forme d’opposition et dont le seul but est de se maintenir au pouvoir et qui a conduit tous ces pays à la faillite.
Dans le monde occidental - et particulièrement en France - le trotskisme a assez d’adeptes et, ce qui devrait étonner, leur nombre semble augmenter au lieu de diminuer. C’est, bien entendu, la conséquence d’une grave inculture politique, mais aussi du rejet par beaucoup d’une classe politique inepte qui a décidé d’ignorer définitivement le peuple et qui ne survit que par cette ignorance.
Pourquoi Mélenchon et ses amis ne profiteraient-ils pas de cette situation qui leur est devenue tellement favorable ? Ils réclament des postes et plus ils en obtiennent, plus ils en réclameront. Leurs exigences s’appuient sur l’utilisation démagogique d’une volonté populaire peu claire et sur la menace des troubles qu’ils peuvent déclencher. Avec l’aide de ceux qu’ils veulent anéantir, ils construisent une puissance qui devient petit à petit pouvoir et, un jour, plus rien ne pourra s’y opposer.
On dit que la gauche est une maladie française. Non. La maladie est dans le camp d’en face, là où on refuse de comprendre la gauche et où on fait semblant de la combattre avec des gants en soie.