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30 juillet 2024

Chronique du trentième jour du mois de juillet en l'an terrible de la Grande Dissolution

Julie d'Aiglemont

De grandes chaleurs se répandirent sur le pays depuis le royaume de l'Hispanie, assommant bêtes et gens. Le Roy, après être allé tendrement bisouiller et papouiller le jouteur de l'Ovalie Dupontus - qui avait, avec ses comparses, fait gagner une médaille en or à notre pays - se fit transporter dans les airs jusque dans son palais d'été de Brigand-Çon où l'attendait déjà la Reine-Qu-On-Sort ainsi que la moitié du Château.
Notre Machiavélique Foutriquet entendait reprendre la main après la victoire de la Faction de la Plèbe. Il lui fallait couper l'herbe sous les pieds de ces maudits opposants qu'il n'avait point réussi à diviser, malgré toutes les manœuvres dont on avait usé pour circonvenir les ennemis de Monsieur Faurus, l'inflexible chef de la Faction de la Rose. Le Roy, qui avait balayé avec sa morgue coutumière la candidate de la Plèbe, la sage et belle Madame Fin-du-Castetus, exigeait de ses Conseillers qu'ils lui sortissent de leurs cervelles un nom providentiel, qui pût recueillir l'assentiment de ce peuple assommant. Sa Neigeuse Turpidité s'essayait Elle-Même à chercher la perle rare et ne cessait de questionner ses Dévots : "Que pensez-vous du bon abbé Pétrus ?" "Que Votre Majesté nous pardonne, mais le brave homme est passé de vie à trépas depuis belle lurette... et il se dit, Sire, que cet abbé n'était point le saint homme que les gazettes et l'Eglise vantaient... de vilaines affaires d'alcôve ne cessent de surgir. L'abbé aurait outragé quelques femmes, qui n'avaient point osé parler..." "Diantre, avait répliqué le Roy, qu'on fasse mander le sieur Goldmanus, ainsi que ce cher Aimbappus, je les nommerai tous deux Premiers Chambellans. Le peuple ne veut point de femelle pour cette charge, nous en avons déjà usé avec la Grande-duchesse de la Très-Bornée".
Les Sages de la rue Cambon, qui veillaient sur les cassettes du Royaume, et qui avaient coutume d'ordinaire de persifler sur les maitres et maitresses des escholes, pointèrent avec sévérité le train de vie mirifique de Nos Pipolesques Altesses. Les livres de comptes du Château accusaient un déficit de quelques huit millions d'écus. Les Riens et les Riennes, qui comptaient leurs modestes picaillons dans leurs non moins modestes chaumières, apprirent par le menu comment Notre Dispendieux Bibelot et sa Bergère en usaient avec les deniers publics. On ne se refusait rien.
Que les mânes de Louise Michel nous inspirent...

29 juillet 2024

Vincent Verschoore

29/7/2024 - Après le cirque électoral, non encore terminé, c'est le cirque olympique en cours qui permet aux macronistes d'éviter les vrais sujets, notamment la situation économique et géopolitique française.

En effet, selon cet article (rédigé d'un point de vue de l'économie classique, certes), tous les voyants sont au rouge, alors que Jupiter et ses cigales continuent de chanter et de jeter l'argent par les fenêtres.

Selon Marc Touati, auteur de l'article, la récession est inévitable et plombera encore plus la situation. Face à cela, les propositions de l'économie classique (austérité) et du NFP (augmentation des dépenses) s'affrontent directement.

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JO, qu’est-ce qu’on rigole

Régis de Castelnau

Devant le tollé mondial suscité par les âneries des deux jobards à qui on avait confié le scénario de la cérémonie d’ouverture, multiplication des vocations de rameurs pour participer aux épreuves d’aviron. Pour le rétro pédalage on envisage de recruter dans l’équipe de France de cyclisme sur piste.
Et ça rame, et ça rétro pédale, un bonheur… Mieux que les épreuves en direct.
Pour prétendre, contre l’évidence, que le tableau qui a inspiré la fameuse scène avec les drag-queens, un mec en burnes-out au sens propre et d’autres provocations, n’était pas celui de Léonard de Vinci, vite vite on a lancé une recherche pour trouver un tableau qui se rapproche. Avec l’idée farfelue de se sortir de la merde, puisque les auteurs (Damien Gabriac sur France-inter) ont d’abord reconnu que c’était bien une caricature de « La Cène » (avant de prendre un virage sur l’aile) et que les participants l’ont même revendiqué comme en témoigne leur Instagram et leurs déclarations.
Alors ils ont trouvé un obscur tableau d’une date imprécise, parfaitement inconnu de 99,99 % des gens à qui la cérémonie s’adressait, tableau s’empoussiérant dans un obscur musée où personne ne va jamais.
Évidemment ça leur retombe sur la gueule, et le CIO est furieux. Cela commence à ressembler à un désastre. 28/7/2024
Alexis Haupt
Philosophe

29/7/2024 - Ceci est une colossale entreprise de manipulation de masse dont le but est de vous conduire à l'autocensure : s'interdire de dire qu'on n'a pas aimé certains passages glauques et malsains de la cérémonie : enfants qui dansent avec des hommes en robes et dans des postures et attitudes malsaines. En effet, l'homme est un animal conformiste, dès lors ce genre de une a pour but de mettre dans l'esprit des gens que s'ils n'ont pas aimé, ils font partie d'une minorité de détraqués, de complotistes, de réactionnaires beaufs, d'extrême droite, etc. Le psychologue Solomon Asch l'avait démontré : les hommes préfèrent répéter le faux avec le groupe que de courir le risque d'être exclus dudit groupe. Ce mécanisme naturel et utile à la survie à l'état de nature, le conformisme, est inscrit en nous. Leur ingénierie sociale est fine mais n'y cédez pas. Comme je dis dans le Discours de la servitude intellectuelle : « Je préfère être dans le vrai tout seul que dans le faux avec tout le monde. »

Natalia Routkevitch

29/7/2024 - Un commentateur étranger fait, à propos de la cérémonie qui ne cesse d'agiter les esprits, cette remarque qui me semble assez juste :
« Le fiasco esthétique et le sentiment de confusion viennent du mélange des genres - le burlesque, le scabreux, le carnavalesque et le politiquement correct. »
En effet, le carnavalesque est, par définition, hors norme, il est détournement de la norme, la parenthèse durant laquelle on se moque des normes.
Sauf que, le détournement, la subversion, le second degré sont devenus tellement la norme qu'ils n'ont plus rien d'une parenthèse carnavalesque, et que tout ce spectacle était extrêmement convenu, normé, prévisible car peu distinct du contenu visuel que l'on consomme tous les jours et des idées qui imbibent notre quotidien, que ce soit via la publicité omniprésente, les réseaux sociaux, des événements officiels, le milieu culturel, etc.
Depuis au moins cinquante ans, ce qui prétend être subversif a perdu son impact subversif ; il est devenu le dogme et, lorsqu'il se donne en spectacle, nous plonge plutôt dans un ennui mortel.

Il se trouve que le matin même de la cérémonie, j'accompagnais mes enfants à Futuroscope où on a visité, entre autres, une attraction "La machine à voyager dans le temps avec les Lapins Crétins".
Les Lapins Crétins ont détraqué une machine à laver pour voyager d'époque en époque. Le voyage se découpe en cinq tableaux des grands moments de l'histoire, de Cro-Magnon à la conquête de l'Ouest en passant par la Grèce antique. Tout est ludique, drôle et crétin à souhait (en 5D, bien sûr). La file d'attente (longue, très longue) parcourt un « musée crétin » : une « salle des tableaux » et un « cabinet de curiosités », où sont exposés des reproductions de tableaux de la peinture classique et des artefacts divers parodiés par nos oreillards.
La cérémonie du soir était parfaitement dans la continuité de cette visite : tellement décalée, parodique, loufoque (pour ne pas dire crétin). Complètement à l’image de notre production culturelle, où l’on trouvera difficilement une œuvre ayant échappé à la moulinette du second degré, ou un personnage historique qui n’ait pas été complètement transformé en bubble-gum par l’esthétique BD ou ciné-clip façon Coppola/Gondry.
De Marie-Antoinette à Napoléon, de Guillaume le Conquérant à Louis XIV, on a l’impression que le récit historique national a été intégralement revisité par les Lapins Crétins ; pire ; il a été servi et intégré uniquement sous cette forme. Car, on s’est tellement amusé à décaler et à détourner, que l'on a perdu de vue l'original.
Il est assez instructif, de ce point de vue, de lire les rapports des jurys du Concours de recrutement des professeurs des écoles (CRPE 2023) : des candidats qui ont pourtant un niveau master, soit cinq ans d'études après le bac et qui vont instruire les jeunes générations, se réfèrent systématiquement à des productions Disney/Marvel/Netflix pour parler des œuvres originales qui les ont inspirées. « Ainsi, les aspirants professeurs auront tendance à évoquer le dessin animé de Walt Disney "Le Bossu de Notre-Dame" plutôt que le roman de Victor Hugo qui l’a inspiré ». « On ne peut accepter que l'horizon d'un candidat appelé à instruire de jeunes élèves soit ainsi limité à quelques figures empruntées aux productions de l'industrie du divertissement, là où on attend de lui qu'il fasse montre d'une certaine culture », fustigent les correcteurs. Et de conclure : « le candidat gagnera à faire preuve d’une culture qui dépasse l’âge de ses élèves » (rapports cités dans Marianne du 25 mars 2024 ).
C'était d'ailleurs assez drôle quand, au lendemain de cette cérémonie, tout le monde s'est mis à invoquer Rabelais frénétiquement ; on pourrait presque croire que Rabelais fait partie de la culture partagée des millions de Français, et non pas l’objet de connaissance de quelques centaines de passionnés des lettres.
Nous sommes devenus une civilisation du second degré, ontologiquement incapable de se prendre au sérieux. Ce n'est pas pour rien que la vraie vedette de la cérémonie était Philippe Katerine, le roi de l'absurde, du décalé, du loufoque, et le grand chouchou des Français. Avouons-le, tout le monde adooore Katerine.
Être la civilisation du second degré, est-ce une bonne chose ou une mauvaise ? Réponse dans quelques centaines d'années quand on verra ce que nous valons, comparés à d'autres civilisations, qui, elles, se prennent toujours au sérieux. S’il en reste d'ici là, bien sûr, les Lapins Crétins étant des créatures tout aussi charmantes qu’envahissantes.

Jean-Dominique Michel

Cérémonie d'ouverture des JO Paris 2024 : belle réussite ou ingénierie perverse ?

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JO 2024 : une cérémonie sans surprises

H16

29/7/2024 - Voilà qui agacera peut-être les pignoufs asséchés des plateaux télé qui tremblent à l’évocation des chaleurs de l’été : on nous annonçait une sécheresse et de la canicule mais la cérémonie d’ouverture s’est déroulée sous une pluie battante.

Ceci dit, rappelons que François Hollande était de la partie. C’était donc garanti que tout serait fortement humide, jusqu’à la flamme olympique… qui n’est pas une flamme puisque son embrasement est simulé par de la vapeur d’eau et de la lumière.


Au-delà de ces aspects aqueux, cette ouverture des Jeux Olympiques de Paris aura surtout été un cauchemar logistique pour les touristes et les spectateurs sur place : pour un prix des places particulièrement prohibitif, la nature même des lieux et du spectacle proposé, sous une forte pluie et par des températures assez fraîches, aura abouti à faire regarder par des milliers de personnes le lent passage de bateaux-mouches sur la Seine, activité jusqu’alors gratuite. Les sons et lumières, saupoudrés tout le long du parcours et dans la capitale, n’étaient que partiellement (ou pas du tout) visibles pour les spectateurs à quais dont une partie a rapidement jeté l’éponge.

Eh oui : l’avantage d’un stade, c’est qu’il est conçu pour des spectacles en son centre, faciles à regarder depuis les gradins, mais c’était manifestement trop commun pour l’élite parisienne en charge du projet.

À cet élément logistique gênant, on doit ajouter une réalisation assez maladroite, des caméras inopérantes car trempées et une prise de vue inégale voire brouillonne.

Sur le contenu même, force est de constater que tout a probablement déjà été dit ou écrit sur cette cérémonie qui n’a été justement conçue que pour déclencher des réactions. Au moins le carton est plein de ce côté-là tant le spectacle proposé par l’entre-soi parisien semble avoir produit de polémiques.


Cependant, y avait-il de quoi être surpris ?

Avec une direction générale multicéphale comprenant des pointures comme Anne Hidalgo, le couple Macron et les inévitables artistes subventionnés du Paris Qui Sait, pouvait-on réellement espérer quoi que ce soit d’autre que ce que nous avons eu ? Sérieusement ?

Faut-il rappeler que le spectacle, de l’aveu même de Thomas Jolly, devait être quasiment conçu comme “l’antithèse au conservatisme” d’un spectacle renommé dans le monde entier, celui du Puy-du-Fou ? Et pour un rejet du conservatisme, quoi de mieux que faire intervenir la Brigade Alphabet à plusieurs passages de cette cérémonie ?

Non, réellement, il ne devrait y avoir aucune surprise dans les choix qui furent faits, et ce à quoi on a assisté est donc finalement tout à fait conforme à ce qu’on pouvait réellement attendre, c’est-à-dire typiquement un rejet de ce qui avait plu dans la cérémonie d’ouverture de la coupe du monde de Rugby en 2023.

Elle avait, on s’en souvient, beaucoup plu aux Français de cette France périphérique et provinciale apparemment inconnue des élites parisiennes, et avait même reçu une bonne critique de la part des participants étrangers qui y avaient vu une représentation de l’art de vivre à la Française, logique dans le contexte. Et elle avait, bien évidemment, déclenché l’urticaire de toute la petite intelligentsia parisienne, ulcérée de voir “la carte postale sépia d’une France qui sent la naphtaline”.

Dès lors, avec une telle équipe, un tel cahier des charges et de tels antécédents, il s’agissait donc d’absolument tout faire pour rejeter ce qui a fait la France, ses traditions, son art et les plus belles pages de son histoire. Ceci permet de placer aussi peu subtilement que possible une Marie-Antoinette décapitée, une évocation d’une partie de jambes en l’air à trois, une chanteuse incapable de parler (et, plus étonnant encore, de chanter) en Français sortant de l’Académie française, et de coller, au milieu de la cérémonie, un spectacle de Drag Queen dont toute la mise en scène ne fut bâtie que sur le désir d’effaroucher la classe moyenne provinciale française.

Au moins ne pourra-t-on pas contester que le but a été rempli bien au-delà du calcul adolescent des créateurs du spectacle puisqu’oubliant la portée mondiale de l’événement, ils sont parvenus à choquer à peu près tout le reste de la planète en plus de cette tranche de France initialement visée.


Faisant preuve de ce courage millimétré auquel seuls les fonctionnaires de la subversion subventionnée sont capables de faire appel, ces derniers ont voulu choquer quelques bigots chrétiens de la basse province française. Manque de bol ou courte vue des tâcherons qui composent maintenant “l’élite” française, ce faisant, ils ont non seulement choqué les chrétiens français, mais aussi le milliard de téléspectateur chrétien de par le monde, et – par le choix spécifique de leur mise en scène – l’autre milliard de téléspectateurs musulmans qui goûte aussi peu à ce genre d’exhibitions parfaitement hors sujet… Le tout dans un spectacle qui, depuis sa création, n’avait jamais été autre chose que “tout public”.

C’est finement joué, car en transformant ainsi un bon tiers de la cérémonie en véritable Gay Pride, on garantit que le message passé ne sera absolument pas celui de l’inclusivité ou de l’ouverture d’esprit, mais exactement le contraire puisqu’on aura tout fait ainsi pour cliver.

Cette division assumée – en lieu et place d’un spectacle apolitique et areligieux qui doit rassembler et véhiculer des valeurs positives desquelles la guillotine ne devrait pas faire partie – est un parfait camouflet aux valeurs olympiques traditionnelles, et sonne comme le message d’adolescents capricieux en mal de rupture avec le reste d’une société qui leur a pourtant exprimé de plus en plus clairement qu’elle ne veut pas de leur idéologie.

Bref, aucune surprise : nous avons eu exactement ce que cette élite est capable de produire.

Et sans surprise à présent, cela se traduit par un rejet assez clair de la population française et surtout mondiale de ces pitreries de mauvais goût, et un contrecoup très négatif pour le Comité Olympique qui se retrouve à faire du contrôle des dommages collatéraux au point de retirer la captation vidéo complète de l’événement, devenue subitement sulfurique.


Et toujours sans surprise, des sponsors ont commencé à retirer leur présence de ces Jeux, directement à la suite de la diffusion de cette cérémonie, trouvant certaines parties choquantes et inappropriées.

Bref, tout s’est déroulé comme prévu.


https://h16free.com/2024/07/29/78256-jo-2024-une-ceremonie-sans-surprises

28 juillet 2024

Chronique du vingt-huitième du mois de juillet en l'an vingt-quatre de la Grande Dissolution et des Jeux

Julie d'Aiglemont

Les cérémonies inaugurales des Olympiades firent grandement jaser dans les chaumières. Le maître de ballet, Monsieur Jollius, qui les avait conçues avec quelques comparses, les avait voulues à l'image de notre chère vieille République. De l'avis quasi unanime, l'évènement fut apprécié. Il ne se trouva que les Haineux pour s'étrangler de rage à la vue des scènes vivantes qui avaient formé les morceaux de choix de ces festivités. Le satyre bleu, s'épanouissant joyeusement au milieu de créatures extravagantes attablées à un banquet, mit en grande ire Madame Maraiechalle-Nouvoilla et le vicomte de Vil-Y-Est. Ces Haineux y virent un détournement impie de la Cène, là où il était davantage question d'une bacchanale. La vision à la fenêtre de la Conciergerie d'une comédienne faussement décapitée, en robe écarlate, chantant le Ça Ira des Sans-Culottes au son d'un orchestre des plus échevelés, fit hurler la baronne du Boudain. Cette bonne dame, confite en religion, cria au sacrilège. Ne venait-on point de trancher derechef la reine Marie-Antoinette ? Le grand philosophe monsieur Finequellecrotte s'épancha abondamment, criant qu'il n'y eût plus de beauté dans ce monde. Les coupables en étaient ces maudits Éveillés, dont on ne savait plus dire s'ils étaient mâles ou femelles.
Le Roy s'ennuya ferme. Lorsque des statues figurant les grandes héroïnes de la vieille République sortirent des flots de la Seyne, Notre Morgueux Réactionnaire s'étrangla en reconnaissant Louise Michelus, une maudite anarchiste que le bon monsieur Thiers avait pourtant fait exiler aux antipodes pour la punir d'avoir été rebelle et insoumise. Sa Grande Turpidité s'attendait à tout moment à voir surgir des flots la belle madame Fin-du-Castetus.
Quand le moment fut venu pour notre souverain de déclarer ouvertes les Olympiades de Lutèce, quelques sifflets se firent entendre.
Les cérémonies s'achevèrent avec l'allumage d'une montgolfière - laquelle porterait la flamme olympique durant le temps des jeux - et les envolées lyriques d'une cantatrice de la Belle-Province, la Sellette d'Ion, ce qui ne manqua point de faire saillir quelques larmes chez d'aucuns et d'aucunes. Quelques heures auparavant, la diva avait posé pour la postérité en compagnie de Dame Bireguitte, vêtue pour l'occasion d'un costume en toile dont on recouvrait ordinairement les matelas.

Yann Thibaud

Pourquoi être antisémite est-il, à juste titre, inconvenant et réprouvé, alors qu'être anti-russe est en revanche valorisé et encouragé ?
Une contradiction de plus de la bien-pensance officielle, qui considère la haine comme le suprême mal, alors qu'elle la promeut et en fait une quasi-obligation à l'égard de certains peuples.
Tout est ainsi dans la propagande de l'Occident : affirmer de nobles idéaux et organiser et mettre en place leur exact opposé.
Par exemple prétendre que les jeux olympiques seront la fierté de notre pays, et humilier celui-ci par une cérémonie d'ouverture inepte, obscène et parfaitement décadente.
Parler de faire barrage au fascisme et imposer un système totalitaire et orwellien, lors de la prétendue crise sanitaire et pour le déroulement de ces jeux notamment.
Prétendre que « l'Europe c'est la paix » et tout faire pour provoquer une troisième guerre mondiale.
Voilà pourquoi seuls les êtres qui ne réfléchissent pas peuvent encore valider et soutenir le système et l'idéologie aujourd'hui au pouvoir.
Et voilà pourquoi penser est ce qui nous permettra de nous sortir de la nasse, dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui enfermés.
Il est donc, plus que jamais, impératif de faire montre de lucidité et d'esprit critique.
L'heure n'est plus à la mièvrerie et à la crédulité.
Quittons donc la prison du « non mental, non jugement » et développons, tout au contraire, l'intelligence et le discernement.
Car l'esprit est notre souverain bien, celui qui nous permettra d'instaurer enfin des temps nouveaux, d'opérer la mutation vers une nouvelle civilisation, de déjouer les pièges et rebâtir le monde.