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10 août 2024

Libres réflexions sur les JO de Paris

Maxime Tandonnet

10/8/2024 - Le JO de Paris se sont bien passés jusqu’à présent, pas de blocages ni d’attentat terroriste. D’ailleurs, il se sont bien passés comme tous les JO récents notamment ceux de Londres en 2012. Il n’y a pas de quoi les dénigrer, une belle réussite, certes, mais pas de quoi non plus fanfaronner. Ils ont eu un air de fête, les jeunes ou moins jeunes regardaient la télévision et ils étaient contents. Ces JO avaient leurs moments comiques aussi, drolatiques comme les polémiques autour de la qualité baignable des eaux de la Seine. Dans quelques années, on en rira franchement. L’humour, c’est toujours ce qui reste en dernier.

Bien sûr on aimerait connaître le coût financier réel, le solde des dépenses sur les recettes, bref, le coût pour les contribuables, mais la question est profondément taboue, il ne faut pas y compter, on ne le saura jamais.

Les résultats de la France sont satisfaisants. Il eût été dramatique que la France batte les records du monde de médailles. Vous imaginez l’hystérie triomphaliste à laquelle nous eussions eu droit autour du zozo national ? 5ème ou 6ème, pour un pays organisateur, c’est correct, c’est même optimal. (Les Anglais étaient 3ème en 2012, c’était déjà trop, au risque de leur monter à la tête). Les performances sportives d’un pays sont en général inversement proportionnelles à son niveau de liberté de pensée, de culture et d’intelligence et parfois conforme à son niveau d’abrutissement ou d’embrigadement. Être dans la moyenne, conforme au niveau général d’un pays, est plutôt une bonne nouvelle.

Le sport est certes une activité humaine essentielle, une valeur fondamentale, mais au sens de l’effort physique qui permet d’entretenir sa santé et de penser dans un corps heureux. « Aucune pensée intelligente ne vient autrement qu’en marchant », comme disait l’Autre, ou à peu près. [C’est en ce sens que j’ai moi-même la passion du sport – du mouvement, de l’activité physique, la satisfaction de la fatigue qui stimule des hormones de plaisir, détend et donne l’envie de lire et réfléchir.]

En revanche, le culte ou la religion de la performance sportive est fondamentalement stupide. Courir plus vite, sauter plus haut, lancer plus loin, c’est exactement la même logique que celui qui pisse le plus loin (comme chantait Renaud), ou celui qui bouffe le plus de saucisses ou celui qui gueule le plus fort. C’est pareil, la même logique, désolé de le dire, la même logique…

On a bien le droit de s’en amuser, panem et circenses évidemment [et moi-même me suis parfois pris au jeu, avec mes gosses, sur le canapé et une cannette de cervoise à la main, c’était vraiment sympa]. Mais on n’a pas le droit de ne pas en être conscient ; au pire, c’est idiot, au mieux, ce n’est qu’un jeu, même planétaire, même médiatisé. Et de relativiser les choses, les prendre trop au sérieux, comme un enjeu national grandiose, ou, à l’inverse une odieuse dérive fascisante (ou autre délire mystico-savant) est signe patent d’imbécilité.

Ce qui m’agace, ce sont les récupérations politiciennes. Ces abrutis [connards en terme vulgaire] qui sont élus par les citoyens pour essayer de travailler au bien commun, et qui ne trouvent rien d’autre de mieux à faire, pour compenser leur nullité et leurs échecs, que de pavoiser pour s’afficher au centre de la joie collective. Qu’ils aillent se faire voir… [regardez comme je suis poli !]

https://maximetandonnet.wordpress.com/2024/08/10/libres-reflexions-sur-les-jo-de-paris/

9 août 2024

LA DERNIERE CAUSE DE L'OCCIDENT INTERSECTIONNEL

Gabriel Nerciat

Tout d'un coup, une question me vient.
Pourquoi n'y a-t-il que des jeunes, des femmes et des handicapés qui puissent concourir aux épreuves olympiques ?
Pourquoi, dans toutes les compétitions sportives en général d'ailleurs, n'y a-t-il jamais aucun vieux ?
Aucun vieillard septuagénaire ou octogénaire, voire même centenaire, aucune grand-mère aux cuisses encore solides et à la taille svelte, aucun ancêtre chenu revendiqué ?
Alors qu'ils sont partout ailleurs : au Sénat, à la Maison-Blanche, au Vatican, à l'Académie française ou Goncourt, dans les conseils d'administration des grandes entreprises, au Sidaction avec Line Renaud, à la télévision ou à la radio avec Michel Drucker et Philippe Labro, même dans certains films pornographiques où pourtant l'effort physique n'est sans doute pas moindre qu'au triathlon ou à la boxe ?
Je crois que je viens de trouver LA cause ultime que progressistes et wokistes ont indûment exclue de la grande galaxie intersectionnelle : celle de la lutte contre la gérontophobie, la haine contre les vieux.
Il ne suffit pas que le pauvre Charles Coste tienne la flamme sous la pluie entre deux drag-queens et Céline Dion le soir de la cérémonie d'ouverture ; il faut, dès 2028 à Los Angeles, organiser des jeux olympiques dévolus aux vieillards !
Certains risquent de mourir pendant les épreuves ?
Mais c'est encore mieux !
Ils quitteront la Terre devant des millions de personne, et le moment du grand départ en sera d'autant plus exaltant, comme une sorte de complément athlétique à la prochaine légalisation de l'euthanasie.
Thomas Jolly nous l'a appris il y a quinze jours : les Jeux doivent être ceux du vivre-ensemble et de la dignité retrouvée.
Si Mathusalem ne peut pas décrocher au moins une médaille d'or, alors c'est la valeur de sa vie entière qui n'aura pas été reconnue. 9/8/2024

3 SEMAINES APRES AVOIR ÉTÉ ADOUBÉE, KAMALA HARRIS N’A TENU AUCUNE CONFÉRENCE DE PRESSE. DU JAMAIS VU. POURQUOI ?

Marc Amblard

Parce qu’elle en est strictement incapable. Cette dame est sotte et ne dispose d’aucune compétence pour argumenter dans le cadre d’une interview ou d’un débat libre.

Elle ne doit sa carrière qu’à sa longue liaison adultère avec Willie Brown, ancien maire de San Francisco et président de l’Assemblée de Californie. Elle avait 29 ans. Il en avait 60 et était marié.
Si elle a un talent particulier, ne le cherchez pas du côté de l’esprit d’analyse et de la capacité à prendre des décisions collectives appropriées.

Les rares entretiens que Kamala a donnés à des journalistes dans le passé ont été catastrophiques. Comme elle a très peu de culture, il est lui est difficile de répondre aux questions. Sa botte secrète pour s’en sortir : balancer une phrase qui n’a ni queue ni tête et éclater de rire. On l’appelle la ricaneuse. Véridique. Et surtout très gênant.

Voir la vidéo.

Aucune inquiétude cependant, les médias prendront soin de lui organiser des entrevues totalement scénarisées. On lui demandera simplement de lire son prompteur et on coupera toutes les scènes jugées inappropriées. Surtout pas d’improvisation. On lui façonnera une personnalité et une histoire totalement fictive. Celle d’une Madone providentielle envoyée par le Seigneur pour sauver la démocratie menacée par Trump le fasciste.

Ceux qui vivent dans le médiavers (univers parallèle façonné par les médias) et ils sont nombreux, n’y verront que du feu.

Et le suffrage du 5 novembre 2024 ?

Aucune d’inquiétude pour les démocrates, devenus experts en ingénierie électorale à coups de milliards et de bulletins fantômes. Ils ont bien réussi à écarter Donald Trump, alors président en fonction, pour imposer Joe Biden aussi médiocre et stupide que sa vice-présidente. Pourquoi ne parviendraient-ils pas cette fois-ci à caser une chèvre déguisée en licorne ? - 9/8/2024

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La ridicule climophobie française

H16

9/8/2024 - Cela avait été fermement décidé : le village olympique ne devait pas avoir de climatisation. Après tout, la France est un pays tempéré, et la lutte contre le méchant réchauffement climatique passe bien par quelques menus sacrifices.

Cette décision fut quelque peu amendée alors que la cérémonie d’ouverture des Jeux approchait : il ne fallait pas décourager les athlètes étrangers, bizarrement tous habitués à disposer de l’air conditionné.

Nous sommes en France et tout se termine par des chansons… Ou des problèmes de climatisation puisque malgré le changement de braquet des organisateurs et l’installation plus ou moins furtive de climatiseurs dans des habitations pas trop prévues pour, des récriminations se sont fait entendre : il est rapidement apparu que ce qui avait été installé est insuffisant et que même avec les rares périodes de chaleur que la capitale supporte actuellement, l’isolation mise en place dans le village olympique ne permet pas de conserver les chambres suffisamment fraîches.


Les critiques ont fusé, permettant au passage d’apprendre qu’outre l’absence de climatisation, la restauration au sein du Village a semblé incapable – au moins les premiers jours – de fournir des repas de qualité et de quantité suffisantes ce qui, pour la France, est une contre-performance véritablement olympique.

Au-delà du côté “fait divers” de ces rebondissements climatisés dans le village olympique, le fait qu’on ait choisi, dès le départ, de ne pas installer d’air conditionné dans les appartements des athlètes n’est pas un hasard : il s’agit en réalité d’une véritable philosophie assez typiquement franco-française de climophobie avancée.

Eh oui : de la même façon qu’il a fallu attendre plusieurs décennies pour que les climatisations se démocratisent dans les voitures françaises (alors qu’elles étaient déjà de série dans les voitures étrangères depuis des années), beaucoup de Français ont été éduqués avec la croyance fermement ancrée au corps qu’on peut et qu’on doit se passer de toute climatisation chez soi, cette dernière étant jadis vue comme une source de bruit, puis aussi de consommation effrénée d’énergie, puis aussi de rhumes, puis aussi de pollution, puis aussi coupable de favoriser le réchauffement climatique.


Ce petit crincrin pénible qui insiste, depuis des lustres, sur les aspects négatifs (voire rédhibitoires) de la climatisation n’est pas nouveau et dégouline du haut vers le bas, des décideurs, des “experts” de plateau télé et des politiciens vers le peuple qui semble n’avoir toujours pas compris qu’on se paye sa fiole à pas cher : en effet, ces mêmes politiciens sont les premiers à psalmodier “pollution” et “CO2” lorsqu’on évoque la climatisation, et, dans le même temps, à débiter des âneries – agenda climato-réchauffiste oblige – sur le fait que la chaleur tue (alors que le bilan – entre les morts dus à la chaleur et ceux évités par l’augmentation des températures – est largement favorable aux hausses de températures).


En fait, si la chaleur peut tuer, c’est surtout lorsqu’on combat l’installation de climatisation et c’est particulièrement vrai en France où la lutte idéologique contre la climatisation aboutit à un sous-équipement chronique du pays, puisqu’on estime que seul 1 ménage sur 10 est équipé, contre 1 sur 5 dans le reste de l’Europe. Sans surprise et comme le montrent les données mondiales disponibles, la France affiche des statistiques inquiétantes de décès dus aux fortes chaleurs, qui pourraient être évités avec un peu de climatisation.


En réalité, les particuliers français auraient tout intérêt à s’équiper notamment en pompes à chaleur réversibles qui permettraient de chauffer le foyer en hiver et de le rafraîchir en été. Et dans un pays où l’électricité est très majoritairement bas carbone (92% nucléaire), cette consommation électrique liée aux climatiseurs n’influera pas sur un hypothétique rejet de CO2. Du reste, c’est le chauffage en hiver qui représente les pics de consommation les plus élevés. La surproduction observée en été pourrait être avantageusement utilisée pour climatiser les particuliers sans modifier la facture carbone française. En outre, selon le “consensus scientifique” actuel (le GIEC, ici), la climatisation serait le moyen d’adaptation irremplaçable et inévitable au changement climatique…


Malheureusement, utiliser l’énergie à notre disposition, c’est sombrer dans le luxe et l’agréable, ce qui est en contradiction avec l’absolue nécessité de faire pénitence pour sauver Gaïa. Dans ce cadre, la souffrance liée à la chaleur est indispensable pour accréditer les thèses anxiogènes des réchauffistes ; mettre des climatisations chez soi, dans les administrations, les salles de classes ou les transports en commun, c’est risquer d’améliorer la vie des individus pendant les périodes de chaleur et de leur montrer que non, un éventuel réchauffement n’est pas un problème catastrophique du tout, qu’on sait gérer et qu’on peut surmonter à peu de frais.

Or, admettre qu’un réchauffement pourrait être surmontable voire bénéfique, c’est impensable, c’est scandaleux, c’est même un blasphème contre Mère-Nature et il suffit de voir les réactions ulcérées des gaïatollahs et des politiciens pour mesurer l’ampleur de l’outrage.

Non, clairement, il vaut mieux ne rien adapter, ne rien changer, voire interdire les climatisations quitte à repousser, comme en 2019, les épreuves du Brevet des Collèges, faute de climatisation basique dans l’écrasante majorité des établissements scolaires français. Il vaut mieux fantasmer sur des solutions alternatives (qui n’existent pas ou sont très inefficaces), même dans les hôpitaux, plutôt qu’imaginer un déploiement de la climatisation blasphématoire.

Du reste, il est bien plus facile de lutter contre le froid que le chaud : une meilleure isolation permet des gains très substantiels d’efficacité des systèmes de chauffages modernes. En revanche, on ne peut pas combattre le froid exclusivement par isolation, et tout au plus pourra-t-on retarder le réchauffement d’une pièce en période de canicule. Si l’on veut effectivement la refroidir, il faut une climatisation.

Et ça tombe bien : on sait maintenant faire des climatisations efficaces, peu gourmandes et dont l’impact sur la mortalité liée à la chaleur serait quasi-immédiat. Ce qui permettra de se concentrer sur le froid, qui tue – lui – huit fois plus que la chaleur.


https://h16free.com/2024/08/09/78318-la-ridicule-climophobie-francaise

8 août 2024

Rémy de Juste Milieu

La Farce Tranquille : ATTAL - SÉJOURNÉ + AFFAIRES WAUQUIEZ + CASTETS À L'USINE

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7 août 2024

Sud Radio

JO Paris 2024 : le salaire de Tony Estanguet dans le viseur de la justice

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Gilles Casanova

Les responsabilités politiques ne s'acquièrent pas en fonction de sa vie privée ou de sa sexualité. Ni de manière négative ni de manière positive. Exposer sa vie privée lorsqu'on est un responsable politique c'est affaiblir la politique. C'est affaiblir aussi sa crédibilité puisque l'on ne parle plus comme responsable, on ne parle plus comme représentant du peuple, puisqu'on parle comme représentant de soi-même, de ses sentiments, de sa sexualité, de ses émotions, de sa petite personne en résumé…

Régis de Castelnau

Rubrique : imagine.
Imagine Hans Frank le Gauleiter de Pologne disant : « Ghetto de Varsovie : il pourrait être « justifié et moral » de laisser mourir de faim 2 millions de civils juifs. » Il risquerait de finir pendu. Ah oui c’est vrai il a été pendu.
Imagine Adolf Hitler disant : « Siège de Leningrad : il est « justifié et moral » de laisser mourir de faim 2 millions de civils soviétiques. » Ça risquerait de mal finir pour lui. Ah oui c’est vrai ça a mal fini pour lui.
Imagine le ministre des finances chinois disant : « Taiwan : il pourrait être « justifié et moral » de laisser mourir de faim 2 millions de civils taïwanais. » Ah oui c’est vrai, cela ne risque pas d’arriver. Mais tu peux imaginer le tintamarre (justifié) dans la presse française.
« Ça y est tu recommences avec ta mauvaise foi antisémite ! Tu ne donnes pas toute la phrase, parce qu’il a ajouté « jusqu'à ce que les otages soient rendus… »
- Ah d’accord, donc ça change tout ? Mais dis donc c’est la bonne vieille technique nazie ça. Pendant l’occupation, pour un Allemand abattu par la Résistance, on trouvait « justifié et moral » d’exécuter une centaine d’otages innocents.
- Tu mélanges tout ! C’est pas pareil.
- Si c’est pareil, et c’est même pire. »
6/8/2024

Impôt universel : les idées consternantes de Lucie Castets

H16

7/8/2024 – Dans le méta-univers de la gauche, cette réalité parallèle rigolote dans laquelle le Barrage Républicain a permis de repousser les fascistes et les racistes dans les limbes de l’Histoire, tout se déroule fort bien : un gouvernement a été nommé et, déjà, les premières politiques musclées se mettent en place.

La proposition, hardie, n’a pas manqué d’attirer l’attention et de faire parler de celle qui l’a mise en avant : Lucie Castets, la candidate putative au poste de Premier ministre d’un gouvernement que Macron n’a toujours pas désigné, doit en effet rivaliser de gesticulations pour faire prendre une mayonnaise qui a bien du mal à s’épaissir.


Entre l’absence évidente de majorité du groupe à l’Assemblée, les bisbilles ridicules qui eurent lieu en son sein pour désigner une candidate acceptée par tous, l’actualité française complètement encombrée par les Jeux Olympiques et le fait que la petite Lucie est parfaitement inconnue de tout le monde, il est clair que la pauvrette n’a que le scandale ou les propositions les plus choquantes pour tenter d’exister sur une scène médiatique qui, il faut bien le dire, n’a absolument rien à carrer de ce qu’elle peut bien raconter.

C’est donc sans surprise qu’elle a balancé, assez fière d’elle, l’idée de vouloir faire payer des impôts en France aux expatriés fiscaux, comme le font les États-Unis. La notion même “d’expatriés fiscaux” est particulièrement floue mais, dans l’univers parallèle dans lequel Lucie agite ses petits bras, ce souci de définition n’arrêtera pas la machine gouvernementale. Pour elle, c’est évident : il faut que les riches paient, y compris lorsqu’ils sont partis du pays et qu’ils ne sont donc plus résidents fiscaux français.

Et c’est aussi sans la moindre surprise qu’on peut lire l’enthousiasme des semi-habiles gauchistes et autres blancs-becs affûtés comme du beurre chaud qui rivalisent d’imagination et d’approximations intellectuelles pour trouver des arguments sur ce qui apparaît comme parfaitement impraticable à ceux qui comprennent un peu comment fonctionne le monde réel.


Et le fait que ce soit parfaitement impraticable dans le monde réel n’échappe d’ailleurs pas à quelques uns des vieux briscards de la politique française, y compris dans le même camp que Lucie Castets et ses petits groupies touchants de niaiserie : même un Éric Coquerel, pourtant pas la chips la plus croustillante du paquet dans les collectivistes qui l’entourent, est obligé de reconnaître que la proposition est mort-née.

Pour camoufler son embarras, il propose un bricolage intitulé “impôt universel ciblé” dont on comprend qu’il s’agit surtout d’un nouvel impôt, qu’il ne sera pas trop ciblé ou pas trop universel mais qu’il permettra à la fois d’endormir les poussées extorcatoires des militants et de rapporter quelques menus montants financiers dans le trésor public qu’on pourra bravement brandir comme autant de victoires contre les vilains riches.

Il n’en reste pas moins que même Coquerel a compris que la proposition initiale est parfaitement idiote.

D’une part, elle reviendrait à remettre à plat l’ensemble des conventions fiscales avec les pays partenaires de la France, ce qui amènerait à des renégociations pénibles, des problèmes de réciprocités et aboutirait à mettre un doigt républicain dans un engrenage dont on pressent qu’il ne s’arrêtera pas facilement au bras.

D’autre part, sur le plan économique, c’est parfaitement crétin : les sommes récupérables seront en réalité microscopiques, ou très passagèrement visibles pour disparaître définivement l’année d’après. En effet, ceux qui sont assez riches trouveront sans aucun problème un moyen d’échapper à cette tonte (l’achat légal d’un passeport étranger et l’abandon immédiat de la nationalité française fera l’affaire, typiquement) ou, dans le pire des cas, ne se feront avoir que la première année, illustration parfaite du “canon à un coup” assez typique des régimes en fin de vie. Quant à ceux qui ne sont pas suffisamment riches, ils ne rapporteront rien et, eux aussi, feront assez vite les démarches pour se débarrasser de cette encombrante nationalité.

Enfin, sur le plan social, cela entérinerait l’idée générale que la France est bel et bien un enfer fiscal qui poursuit ses ressortissants même expatriés, qui ne vivent plus sur le territoire français. Non seulement ceci n’est pas vraiment attractif, mais cela constitue même un repoussoir pour beaucoup d’étrangers qui auraient pu envisager de s’installer dans le pays et d’en devenir ressortissant.

Au moment où tout devrait être fait pour attirer les bonnes volontés, les cerveaux et les milliardaires sur notre sol, et surtout, au moment où il faudrait tout faire pour les y faire rester, la petite Lucie fait donc exactement le contraire. C’est parfaitement con.


L’économie française s’enfonce visiblement dans les tréfonds des classements internationaux. Les budgets gouvernementaux accumulent les dérapages, les déficits et les idées débiles qui creusent dettes et contraintes internationales, accélérant la fuite des capitaux, des cerveaux et des bonnes volontés hors du pays. Cette proposition de linotte n’est qu’un colifichet populiste agité pour plaire à un électorat qui, du reste, a déjà été consulté et n’est même pas parvenu à rassembler une majorité pour le groupe qui prétend pourtant, malgré tout, propulser sa candidate Premier Ministre.

Non seulement la situation de ce pseudo-gouvernement est grotesque et rejoint celle des politiciens qui continuent de bercer leurs militants d’illusions absurdes, mais les propositions issues de cette pseudo-Premier ministre le sont tout autant, faisant la démonstration de leur parfaite vacuité et de la démagogie lunaire qu’elle utilise pour tenter d’exister médiatiquement. Et le pire est que ces ectoplasmes gouvernementaux répondent en réalité aux zombies gouvernementaux actuellement en poste, aussi démissionnaires qu’incompétents.

On se demande combien de temps tiendra cette absurdité mais à la fin, la conclusion reste inéluctable.

Ce pays est foutu.


https://h16free.com/2024/08/07/78352-impot-universel-les-idees-consternantes-de-lucie-castets

6 août 2024

Gilles Casanova

Engagé à gauche depuis la fin des années 60, je ne me sens pas spontanément 100% fasciste. Vous me direz : il est tellement difficile de se connaître soi-même…
Cependant, depuis la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, un trouble m’a saisi, sur un sujet sur lequel semble se faire une unanimité absolue. Donc je me dis qu’en commençant à le critiquer, je vais apparaître plus fasciste que tous les fascistes dénoncés dans les organes officiels de « ce qu’ils faut en penser », et qu’arrivé à ce niveau là, il n’y a plus de mots…
Mais, quelques jours plus tard, le trouble ne se dissipe pas, alors je l’exprime en me disant que peut-être je ne suis pas le seul à avoir été troublé.
Tout le monde a trouvé merveilleuse la prestation de Céline Dion dans L’Hymne à l’amour. Elle n’est pas en cause, pas plus que la décision d’avoir choisi Édith Piaf pour ce moment particulier.
Mais j’ai bien en tête que dans l’ensemble du monde non francophone, la cérémonie d’ouverture était sous-titrée. De grands pays comme la Chine, non sans une certaine perversité, l’ont diffusée intégralement en ne coupant pas la moindre seconde, pour montrer comment un grand pays avec une grande culture qui avait pu influencer le monde, pouvait aujourd’hui être tombé si bas. C’est là-bas la tonalité du commentaire.
Le morceau de conclusion se devait d’être un résumé, une synthèse du message. Le titre de la chanson « L’Hymne à l’amour » s’y prêtait tout à fait, j’en conviens. Pour nous qui connaissons cette chanson, nous ne faisons pas tout à fait attention à toutes les paroles. Mais pour des étrangers, qui pour la plupart de la connaissent pas, et qui voient sur leur écran défiler les sous-titres de ce message final et synthétique de la France, celui qu’elle adresse au monde, cette partie de la chanson : « je renierais ma patrie si tu me le demandais » apparaît comme un message fort de la chanson et « Dieu réunit ceux qui s’aiment » qui conclut la chanson, apparaît comme un second message fort.
Alors voilà un des rares États laïques dans le monde, qui se flatte de sa laïcité, et qui dans le message synthétique qu’il envoie, le conclut en invoquant Dieu, comme n’importe quel président des États-Unis le fait pour terminer son allocution. C’est une drôle de curiosité.
Et voilà une nation qui dans son message conclusif nous dit que l’amour est plus fort que tout et que lorsque l’on est amoureux il n'y a pas de problème à renier sa patrie. En voilà une autre curiosité.
Édith Piaf a chanté beaucoup de belles chansons dont certaines sont plus connues dans le monde que L’Hymne à l’amour, on aurait ainsi pu, avec bonheur, choisir à la place de celle-ci « La vie en rose » qui était un très joli message, une très jolie évocation d’un idéal pour la France et pour le monde, sans comporter les mêmes paroles troublantes pour qui ne les connaissait pas et qui les voit écrites sur son écran.
Une fois de plus, le diable est dans les détails. Mais lorsque l’on programme un évènement aussi important, qui prend tellement de mois à préparer et tellement de centaines de millions d’euros à dépenser, on regarde aussi les détails… Non ?