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15 août 2024

"Révélations" sur la destruction de Nord Stream le 22 septembre 2022

Kuzmanovic Georges

Selon "l'enquête officielle" allemande, ce serait un sabotage des Ukrainiens.
Mais attention, c'était de la volonté de Valeri Zaloujny, Volodymyr Zelensky s'y serait opposé finalement.
Zaloujny, alors commandant en chef des forces armées ukrainiennes (et maintenant ambassadeur d'Ukraine au Royaume-Uni), aurait agi de son propre chef...
Voilà pour le récit officiel.
Ça permet de rendre responsable un (gros) lampiste, Zaloujny, qui va passer de héros absolu de deux années de résistance à la Russie à terroriste désobéissant à Saint-Zelensky.
Évidemment, on est là dans un récit orwelien caricatural.
Nord Stream a été détruit par les États-Unis pour toute une série de raisons objectives et de moyens de mise en œuvre.
Mais passons, l'important c'est le narratif.
La thèse officielle, aussi loufoque soit-elle, va devenir vérité d'évangile pour les médias de masse.
Mais dès lors... on va expliquer aux Européens, et aux Français en particulier que... l'Ukraine a commis un acte de guerre contre nous (surtout l'Allemagne et la France), contribuant à saborder nos économies et les plonger dans la récession avec des milliers de faillites d'entreprises et les licenciements qui vont avec, TOUT EN CONTINUANT à faire transiter du gaz russe par son territoire vers l'UE en percevant des taxes de transit.
Et que malgré cet acte de guerre, on va continuer à financer et armer l'Ukraine de Zelensky...
Ça va être dur de faire avaler ça aux Français, surtout en pleine crise de la dette et du budget que nous allons connaître cet automne.

La fonction ne crée pas l'organe

Jean Mizrahi

14/8/2024 - Je lis régulièrement les déclarations de Madame Lucie Castets, qui "se voit déjà en haut de l'affiche". Madame Castets est encore, au moins formellement, la responsable financière de la mairie de Paris. Elle est une sorte de directrice financière de la Ville, son métier consiste à veiller au bon équilibre des finances de l'entité qui l'emploie. À ce titre, sa préoccupation première, prioritaire, devrait être l'équilibre des comptes de la Ville, mais on en est loin sans que cela semble la préoccuper. Elle veut être Premier Ministre, et pourtant nous assistons à un festival de propositions démagogiques qui viendraient plomber un peu plus les déficits publics si elle devenait Premier Ministre.
Lucie Castets, Bruno le Maire, deux énarques biberonnés à la mamelle publique depuis qu'ils sont sortis du système scolaire, et qui ont exactement les mêmes défauts : une incapacité à comprendre l'essence de leur métier de "directeur financier", l'une de sa ville, l'autre de l'État. Il est urgent de sortir de ce type de recrutement pour avoir de véritables professionnels qui gardent un œil jaloux sur l'orthodoxie budgétaire.
Je sais ce que coûte un mauvais directeur financier : j'ai fait l'erreur dans le passé dans mes affaires de m'appuyer sur de mauvais profils pour cette fonction, cela m'a coûté très très cher. L'État ne doit pas commettre de telles erreurs.
Il est étonnant que la gauche qui prétend changer le monde continue de s'appuyer sur des énarques pour penser atteindre un semblant de légitimité, en particulier dans le domaine financier. Ces gens n'y connaissent rigoureusement rien, et continuent de croire, comme François Hollande en son temps, que l'argent public "ne coûte rien". Tout cela montre que notre classe politique n'a rien compris aux enjeux du pays, et qu'il est temps de renouveler nos élites.

14 août 2024

Eber Haddad

14/8/2024 - Quand je suis arrivé aux États-Unis en 1976, j’étais fasciné par la liberté de la presse et la qualité des journalistes, Walter Cronkite, David Brinkley, William Safire et autres… ça me changeait de la presse française aux ordres du pouvoir, la partie audiovisuelle appartenant carrément à l’État. Les années sont passées et, jusqu’au premier mandat de Clinton, les médias tout en ayant perdu en qualité et en objectivité restaient encore acceptables. Le vent a commencé à tourner au deuxième mandat de Clinton et sous Bush fils où les grands médias devenaient de plus en plus propagandistes pour atteindre leur apogée sous Obama qu’on a rendu, en quelques semaines, une « rock star » ! Il « marchait sur l’eau » et tout ce qu’il ânonnait devenait parole d’évangile. Les superlatifs et la flagornerie la plus servile ont remplacé l’information et l’objectivité. Aujourd’hui, on le voit avec la « starification » de la pire vice-présidente que ce pays ait eu, pire encore que Dan Quail le VP de Bush père, comment en quelques semaines on a fait d’un bourricot, un cheval de course. Les médias américains sont devenus, pour la plupart, une arme de désinformation massive.
Kamala Harris n’a rien accompli en 4 ans, a eu un turnover de 92% de son staff et a été nommée responsable (czar) de la frontière sud sans jamais y avoir mis les pieds ! Plus de 11 millions de personnes sont rentrées illégalement pour le plus grand profit des trafiquants de drogues et d’êtres humains. On ne se souviendra que de ses éclats de rire ou ses gloussements ponctuant chaque phrase et des « lapalissades », stupidités et bourdes qu’elle a accumulées.
C’est la première candidate « élue » avec 0% des voix de son propre parti ! Ce n’est même pas une élection, c’est un couronnement, le plus antidémocratique possible.
Kamala et Walz, la pire équipe qui pouvait se présenter à la présidence des États-Unis. Un grand merci à la presse pour ce travail de propagande digne du « Quotidien du Peuple » ou encore de la « Pravda » sous Staline. Si les Américains sont assez idiots pour les élire, ils mériteront le sort qu’ils se seront infligés.

Un été bien tranquille

H16

14/8/2024 - Décidément, on ne manque pas d’occupation : grâce aux saltimbanques politiques, depuis les neuneus du centre ou de la droite molle jusqu’aux guignols consternants de LFI en passant par les bêtassous du Rassemblement national, et grâce aux Jeux Olympiques qui ont eu le mérite de mettre l’intégralité de ces clowns sous l’étouffoir médiatique, l’été se déroule dans cette torpeur molle qu’affectionnent les Français entre deux volées d’impôts et de mauvaises nouvelles.

Parce qu’il faut dire les choses telles qu’elles sont : l’enfilade rapide des élections européennes puis législatives puis les Jeux Olympiques ont permis l’oubli rapide des problèmes du quotidien des Français, ces fins de mois difficiles, cette insécurité galopante et ces perspectives de plus en plus médiocres d’un pays qui s’effondre dans tous les classements.

Ce qui était problématique avant cette succession de chiffons rouges occupant les foules est encore problématique une fois que les chiffons rouges seront rangés, dans quelques jours.


Ainsi, il ne fait guère de doute que l’insondable vacuité des cuistres gouvernementaux, parfaitement mise en exergue par le fait que leur quasi disparition ces dernières semaines n’aura entraîné absolument aucune gêne pour personne, va commencer à provoquer des grincements de dents à la rentrée lorsqu’on va devoir établir et voter un budget pour un pays exsangue…

Ainsi, la situation économique et financière dans le monde en général et en Europe en particulier peut largement inquiéter : il apparaît clairement que la récente dégringolade du Nikkei (12% en une journée) entraînant les autres places boursières (le S&P500 chute ainsi de 6% la même journée) montre la grande fébrilité des marchés boursiers qui réagissent au quart de tour au moindre frémissement des taux directeurs – ici, ceux de la Banque Centrale du Japon.

Et si on se doute bien que les autorités, notamment américaines, feront absolument tout pour éviter un krach général avant les élections américaines de Novembre (y parviendront-elles ?), il semble maintenant très compliqué de miser sur une situation stable au-delà de ce mois-là… D’autant qu’en Europe, les faillites continuent de grimper : en France, c’est évoqué de façon discrète, et en Allemagne, c’est maintenant impossible à camoufler.

Du reste, peut-être n’aura-t-on pas le temps de s’occuper vraiment des problèmes économiques et financiers si les problèmes géopolitiques continuent de s’aggraver : non seulement il va falloir faire comprendre à des populations lourdement propagandisées que l’Ukraine a perdu, mais il va aussi falloir gérer les incroyables tensions qui s’accumulent au Moyen-Orient et celles qui viennent d’éclater au Bengladesh. La volonté de certaines factions de vouloir créer des situations inextricables menant à des guerres massives ne semble pas connaître de répit.

Parallèlement à cette situation économique et géopolitique plus que tendue, la situation sociale se dégrade franchement dans la plupart des pays de la “vieille Europe” avec une immigration devenue incontrôlée (à dessein) et dont les effets de bords deviennent impossibles à gérer par les autorités d’autant que la population n’entend plus se laisser faire. Ce qui se passe au Royaume-Uni est assez emblématique, et le schéma se répète de façon un peu trop visible en France, en Italie, en Espagne, et même aux États-Unis.

À ces problèmes sociaux, on ajoutera pour faire bonne mesure quelques soucis logistiques notamment sur les chaînes alimentaires alors que les autorités sanitaires mondiales semblent prendre un malin plaisir à déclarer des pandémies et à panacher les recommandations de destruction d’élevages et de cheptels au moindre soupçon de virus malicieux : bovins, volailles, rien ne semble échapper à la voracité sanitaire. Quant aux solutions prônées, au-delà de la destruction des élevages, elles laissent perplexes puisqu’on s’oriente obstinément dans l’usage d’une technologie qui n’a absolument pas montré ses preuves avec la volonté maintenant affichée de “vacciner” les troupeaux avec de l’ARNm. Le fiasco humain n’a pas suffi.


Et lorsqu’on manquera de poulet ou de rôti de boeuf, on ne pourra pas se rabattre sur le pain et les biscuits, les récoltes céréalières promettant d’être particulièrement mauvaises cette années : entre la météo (la sécheresse fut si asymptomatique qu’elle a ruiné les plantations, les pousses et les récoltes) et les contraintes administratives et environnementales, la France affiche cette année l’une des pires récoltes de son histoire.

Autrement dit, les prochains mois vont être inévitablement agités : pendant qu’en France, on va redoubler d’inventivité gouvernementale pour tenter de voter un budget improbable pour une nation en faillite, les États-Unis se rendront aux urnes dans un climat électoral détestable qui aura du mal à éviter l’intervention armée.

Les rumeurs enflent d’une cyberattaque d’ampleur mondiale (les récents déboires de Microsoft et Crowdstrike n’en seraient qu’un avant-goût), tout comme celles d’un nouveau virus forcément très méchant : l’OMS agite à nouveau ses petits bras avec son monkeypox (la pandémie de 2022 n’ayant pas su intéresser les foules), à la suite du peu d’intérêt déclenché par sa grippe aviaire.

Bref, comme semblait l’annoncer la cérémonie d’ouverture des JO avec un symbolisme discret comme un éléphant sur une piste de bowling, les Cavaliers de l’Apocalypse semblent s’être donnés rendez-vous pour la rentrée de septembre.


Certes, le tableau ainsi brossé semble particulièrement sombre : guerres, maladies, famines, faillites et, certainement, nouveaux albums d’artistes français subventionnés, rien ne nous sera épargné.

Cependant, le pire n’est pas certain et quoi qu’il arrive, le soleil continuera de se lever.

En réalité, que ces plaies soient la conséquence logique de choix calamiteux empilés sur 50 ans ou le souhait calculé de petits groupes bien placés et bien financés, elles vont pousser la plupart d’entre nous à réagir émotionnellement plutôt que rationnellement, et à puiser dans nos émotions les plus violentes comme la peur et la colère.

Ce n’est pas un hasard : cette violence est indispensable pour diviser, pour imposer l’idée que tous et chacun d’entre nous sommes seuls, et cette division et cette solitude artificielle sont maintenant les seules choses qui peuvent encore garantir la survie à court terme des institutions maintenant complètement perverties d’un Occident à la dérive.

Et c’est pour cela qu’il importe plus que tout de profiter de ces dernières semaines de tranquillité pour se préparer calmement à ce qui arrive, pondérer ce qu’on nous mettra sous le nez avant de réagir, et tout faire pour conserver au mieux ses relations humaines. Tout se déroule comme prévu, c’est-à-dire mal, mais rien n’est grave pour celui qui s’y est préparé.


https://h16free.com/2024/08/14/78395-un-ete-bien-tranquille

Bruxelles désavoue Thierry Breton et ses menaces contre Twitter

Patrice Gibertie


Le Commissaire candidat pour une seconde mandature, Thierry Breton, soutenu par ses quelques groupies macronistes, se fait rabrouer par la Commission : Bruxelles a accusé son commissaire au marché intérieur de se faire voyou en envoyant une lettre à Elon Musk menaçant de punir si le contenu publié sur le site de médias sociaux X était jugé exposer les citoyens de l'UE au risque de "dommages graves". La censure ou la propagande du camp dit du bien, doit arrêter de se cacher derrière le règlement #DSAhttps://ft.com/content/09cf4713-7199-4e47-a373-ed5de61c2afa
13/8/2024

https://pgibertie.com/2024/08/13/bruxelles-desavoue-thierry-breton-et-ses-menaces-contre-twitter/

13 août 2024

Gouverner la France ? Tout le monde s’en fout !

Maxime Tandonnet

12/8/2024 - Quelle suite politique après la « trêve enchantée » (sic) des JO ? La question qui se pose aux dirigeants de ce pays, en ce moment, n’est pas en termes de redressement de la France ou de bien public. Comment lutter contre les déficits et la dette ? Contre l’effondrement scolaire et améliorer le niveau ? Combattre l’insécurité et la violence ? Traiter les questions du logement, de l’hôpital ? Maîtriser l’immigration ? Enrayer la hausse de la pauvreté ? Bref, gouverner la France ? Tout cela ne leur vient même pas à l’esprit. Ils ne songent même plus à faire semblant. Officiellement, tout est parfait, alors pourquoi se casser la tête ? La seule chose qui importe, dans leur cerveau malade, c’est la manière de prolonger le plus longtemps possible le rêve olympique… D’ailleurs, le prochain Premier ministre, tiré d’une pochette surprise, pourrait bien être choisi parmi les figures emblématiques de ce triomphe. Le discours officiel, politico-médiatique, n’a pas lésiné sur les superlatifs : enchantement, trêve enchantée, sublime, émerveillement, sensationnel, extase, gloire, etc. Un peu comme pendant le covid 19, le macronisme s’est approché de son idéal consistant dans l’adoration d’une étoile entourée de ses disciples et courtisans, sur les cendres de l’ancienne vie publique (partis, majorité, parlement, gouvernement) et rayonnant sur une foule (médiatique) hallucinée. L’objectif politique est enfin quasiment atteint : une force centrale confite dans l’adoration du chef, composée de ses premiers admirateurs et de la « droite » enfin agenouillée, domptée et soumise, face aux deux épouvantails, les deux extrêmes ou populismes qui se haïssent à s’entretuer. Les JO ont encore accentué ce schéma en opposant le troupeau central – bêlant de béatitude – et les deux « pestiférés » (LFI et RN) réticents à « communier » dans l’éblouissement collectif – et qui s’en trouvent toujours davantage diabolisés. Il faut dire que les bases du système sont fragiles. Il repose sur la vénalité, la bêtise et la soumission des courtisans d’une part et sur la haine névrotique qui règne entre les trois blocs, le bloc central et les deux extrêmes. Imaginons qu’une partie des lèche-bottes du bloc central, soudés par l’opportunisme, entrent en dissidence ou que les deux pestiférés trouvent un terrain d’entente ponctuel : le système vole aussitôt en éclats. Que faut-il faire? Difficile de concevoir la moindre issue prévisible tant l’atmosphère est polluée par l’hypocrisie et la courtisanerie, mais se tenir prêt car la chute pourrait bien venir plus vite que prévu. Il ne manque que la relève… aussi conviendrait-il que toutes les personnes qui n’ont pas trempé dans la déchéance morale et intellectuelle d’aujourd’hui s’unissent par-delà les clivages et se préparent à proposer aux pays un autre modèle fondé sur la restauration de la démocratie – le pouvoir du peuple.

https://maximetandonnet.wordpress.com/2024/08/12/gouverner-la-france-tout-le-monde-sen-fout/
Marc Amblard

JO : Plenel applaudit la tête de la reine et le voile islamique de Sifan Hassan

Nicolas Gauthier
Boulevard Voltaire

12/8/2024 - Si, depuis mars 2024, Edwy Plenel a abandonné la direction du site Mediapart, il n’en reste pas moins actif, multipliant les messages sur X. Une manière comme une autre d’occuper ses vieux jours. Eddie Barclay, c’était les fêtes à Saint-Tropez ; lui, c’est l’écriture compulsive. D’où ce post dédié à la marathonienne Sifan Hassan, exhibant à la fois médaille d’or et voile islamique.


Qu’est-ce que les trotskistes à la retraite ne doivent pas faire pour rester dans le coup. Oublier, par exemple, que jadis, la religion était synonyme d’obscurantisme et d’opium du peuple, tout comme les luttes féministes n’étaient que vices bourgeois propres à détourner les femmes de leur conscience de classe ? Manifestement, Edwy Plenel débute dans la cause des filles. La preuve par cet autre message, encore posté sur X, après la fameuse cérémonie d’ouverture des JO, avec photo de la reine.


Des valeurs républicaines à géométrie variable

Il y en a qui aiment leur steak saignant. Les femmes, notre justicier semble les préférer voilées ou décapitées. Avec des amis comme ça, les héritières de Simone de Beauvoir et d’Olympe de Gouges n’ont plus besoin d’ennemis. Remarquez que cette dernière avait elle aussi eu les honneurs de la guillotine en pleine Révolution. Comme quoi la « sororité » affichée lors de la cérémonie olympique n’était manifestement pas au rang de ces « valeurs républicaines », aujourd’hui brandies par Thomas Jolly, le grand ordonnateur du raout en question.

Le féminisme d’Edwy Plenel paraît donc tout aussi hasardeux. En effet, comment, au nom de l’émancipation des femmes, les féliciter quand elles portent le voile en France tout en les encourageant à s’en défaire dans des pays tels que l’Iran ou l’Arabie saoudite ? Il faudrait savoir, Grégoire.

Et toujours l’accusation « d’islamophobie »

De plus, on notera que Sifan Hassan, la sportive incriminée, a le voile incertain, tel que rappelé dans le message posté par l’association Femmes Azadi :


Un jour le voile et l’autre pas, donc. Une fois de plus, c’est le Coran alternatif. Lequel ne nous laisse, de fait, guère d’alternative, toute discussion un tant soit peu sensée sur le sujet étant prétexte à se faire illico traiter d'« islamophobe ». Notons qu’un tel vocable, pour médiatiquement opérant qu’il soit, demeure des plus crétins : « islamophobie » signifie avoir « peur de l’islam », comme d’autres ont celle des araignées ou des hauteurs. Ainsi, juger que certaines mœurs musulmanes puissent être envahissantes ou pas toujours en accord avec nos us et coutumes relève d’un tout autre concept n’ayant rien à voir avec une supposée « haine de l’islam ».

La laïcité selon Edwy Plenel

D’ailleurs, ce genre de question vestimentaire ne devrait même pas se poser en de telles circonstances sportives. A-t-on jamais vu un athlète juif, fût-il pieux et conservateur, courir en kippa ? Ou encore un Sikh nager en turban ?

En revanche, il est vrai que notre laïcité à la sauce républicaine est sans équivalent dans le monde ; soit une sorte d’autre « exception française ». Logique, sachant que notre Révolution s’est en grande partie construite contre la religion catholique ; héritage qu’Edwy Plenel semble être loin de renier, à condition toutefois qu’il ne contraigne que le seul culte catholique, celui contre lequel cette laïcité de combat fut menée dès 1789 avec la sauvagerie qu’on sait.

12 août 2024

Royaume-Uni : la presse en pleine pignouferie pendant que s’installe une dictature orwellienne

H16

12/8/2024 - Il y a quelques jours, à Southport au Royaume-Uni, un immigré rwandais a poignardé à mort des fillettes de 6 à 9 ans pendant un cours de danse sur de la musique de Taylor Swift. Plus récemment, on apprend qu’à Vienne des Turcs prévoyaient un carnage dans le public de Taylor Swift. Au passage, on rappellera qu’en mai 2017, à Manchester, un islamiste s’était fait exploser dans le public pendant un concert d’Ariana Grande, causant la mort de 22 personnes, dont la plus jeune s’appelait Saffie-Rose Roussos et avait 8 ans.

Une conclusions s’impose à tous : de nos jours, la musique pop devient de plus en plus dangereuse.


Devant ce constat, plusieurs villes britanniques se sont enflammées : sortant en masse pour réclamer la fin de la musique pop dangereuse, des hordes de fascistes d’extrême droite vraisemblablement agités par Vladimir Poutine se sont donnés le mot et tentent de s’en prendre, sans aucune raison, à de pacifiques communautés musulmanes qui n’ont rien demandé à personne et se retrouvent contraintes de fuir leurs quartiers. La police tente maladroitement de faire revenir le calme en faisant quelques annonces, mais devant les émeutiers, doit employer la manière forte pour faire revenir le calme dans plusieurs villes.

Cependant, grâce à l’habile filtrage des réseaux sociaux et grâce au rappel des lois censur contrôlant finement les discours en ligne – pour la sécurité de tous, bien sûr – la situation revient progressivement à la normale.

À ce point du billet, vous trouvez peut-être la description de ce qui se passe outre-Manche particulièrement tordue voire à la limite de l’odieux, des gamines ayant trouvé la mort.

C’est pourtant, l’humour du désespoir en moins, un reflet assez proche du “travail” qui a été réalisé par la presse, tant britannique que française dont les premiers articles consacrés à la question firent surtout mention d’une extrême droite prenant prétexte du tragique incident (apparemment, “triple meurtre” est trop cru pour les chastes lecteurs de la presse gouvernementale) pour se lancer dans des troubles et des émeutes, en notant à chaque fois que possible comment une abominable fausse rumeur avait attribué à tort les homicides à un migrant musulman alors qu’il s’agissait d’un authentique Britannique (dont les parents sont Rwandais mais on s’en fiche) et bien sûr tout à fait chrétien.

Il aura ensuite fallu attendre plusieurs jours pour voir ce sujet apparaître dans la presse française et lorsqu’il est apparu, ce fut pour évoquer des émeutes forcément xénophobes attisées par une extrême droite décomplexée, là encore agitée par une horrible rumeur infondée.

La mécanique est connue, le procédé médiatique rôdé et le résultat standard : les causes profondes sont passées sous silence ou minimisées, les manifestants immédiatement étiquetés fascistes ou d’extrême droite alors qu’inversement, les contre-manifestations des militants d’extrême-gauche sont qualifiées d’antiracistes et amplement couvertes, et les rassemblements d’islamistes armés qui se terminent en passage à tabac de Britanniques un peu trop blancs à leur goût sont tout bonnement escamotés.


L’observateur extérieur, celui qui s’en tiendrait à la presse de grand chemin, devrait grosso-modo se contenter de ça.

En grattant un peu (notamment sur les quelques réseaux sociaux où la parole n’est pas trop filtrée), et en première analyse, l’observateur pourrait peut-être noter que ces faits sont la conséquence logique d’une immigration incontrôlée et mal intégrée sans que ce constat d’évidence n’amène à rien de réellement opérationnel.

Cependant, pour celui qui fait l’effort de s’informer autrement que par les canaux officiels, subventionnés et autorisés, il apparaît en seconde analyse que les hordes de barbares (il n’y a pas d’autres mots) qui ont, pendant des années, prostitué des enfants par centaines dans le nord de l’Angleterre à Roterham ne sont pas seulement le résultat sordide d’une tournure d’esprit perverse, d’une moralité ou d’une décence basique complètement absente, mais surtout et d’abord de l’abandon en rase campagne des autorités de toute capacité à faire régner la loi (rien que la loi mais toute la loi).

Pour rappel, ces autorités n’avaient pas agi par peur d’être accusées de racisme, les bandes criminelles étant composées de Pakistanais plus ou moins fraîchement arrivées dans le Royaume. Le scandale avait quelque peu ému, mais sa répétition au cours des années suivantes dans d’autres patelins britanniques (Telford, Rochdale, Huddersfield …) a largement démontré la capacité étonnante des autorités à s’aplatir à chaque fois un peu plus bas.


Si elles avaient agi, en temps et en heure, sans considération de l’opinion très bruyante mais ultra-minoritaire des petits groupes médiatiques d’une gauche dégénérée, les communautés où furent perpétrées ces actes atroces auraient compris qu’aucun passe-droit spécifique ne leur était magiquement accordé. Las : comme ce ne fut pas le cas, passe-droit il y eut, qui fut donc utilisé autant que possible, à tout propos et hors de propos, et surtout pour couvrir les actes les plus sordides.

D’années en années, de scandales répugnants en abandons consternants, la justice britannique est officiellement (et avec une décontraction quasiment assumée) devenue à deux vitesses, avec un traitement des infractions des Blancs outrancièrement défavorable sauf lorsque ces infractions vont dans le sens officiel des autorités :


Là encore, cette situation, aussi inique soit-elle, n’est que la conséquence directe et implacable de cet abandon qui a consisté à placer en haut de la pyramide des devoirs celui d’être inclusif de tout – y compris du pire – tolérant de tout – y compris des intolérants – et de placer cet impératif politiquement correct au-dessus même des devoirs pourtant quintessentiels de justice et de l’application stricte de la Loi.

Ce qu’on observe actuellement, c’est la perpétuation de la même lancée : ce ne sont pas d’abord des islamistes qui s’en prennent à des autochtones, ce sont d’abord des autorités qui ont fait le choix politiquement correct avant de faire celui de la Loi, celui de placer plus haut le respect du déni officiel de la réalité de terrain, que l’application des principes essentiels de la vie en société.

On en arrive au point d’absurdité où une personne qui poste les mauvais mèmes sera poursuivie en justice et condamnée plus sévèrement qu’une personne qui aura tué ou violé, au point de faire libérer un condamné pour meurtre afin de le remplacer dans sa cellule par un protestataire trop ouvertement contre le gouvernement.


Or ceci n’est pas un rappel à l’ordre. C’est un appel à écraser la pensée qui gratte, l’information qui dérange, et de le faire de la manière la plus forte possible : on va vous coller en prison si vous dites ou pensez de travers, bien avant ceux qui tuent, ceux qui blessent, ceux qui frappent et ceux qui excluent alors même que la doxa officielle impose de ne pas tuer, blesser, frapper et, surtout et avant tout, de ne surtout pas exclure.


Cet abandon des autorités s’accompagne et se renforce de la pire des veuleries, celle d’une presse qui s’est systématiquement muée en porte-voix des mafias locales (de passeurs, d’islamistes, de politiciens véreux, d’ONG aux agendas délétères pour ne citer que ceux-là), et a donné au gouvernement toute latitude pour pousser sa propagande.

Ce fut particulièrement visible pendant tout l’épisode du Covid et ce qui se passe au Royaume-Uni en est une nouvelle illustration : à mesure que la fraude multiculturelle se dévoile, que les conséquences d’une justice à deux vitesses se font chaque jour plus visibles, les autorités basculent vers l’usage de plus en plus violent de la force.

Tout ceci ne peut pas bien se terminer.


https://h16free.com/2024/08/12/78401-royaume-uni-la-presse-en-pleine-pignouferie-pendant-que-sinstalle-une-dictature-orwellienne

11 août 2024

Jean-François Braunstein

Les dangers du wokisme - Conférence

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