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18 août 2024

LES MUTANTS DE PANURGE

Christian Rol

Je redoute déjà le prochain palier totalitaire qui s'annonce avec leur variole du singe ou je ne sais quelle arnaque montée dans les coulisses des labos et de l'OMS.
Si tous les moutons n'avaient pas marché dans la combine au temps du COVID, c'est-à-dire la grippe, nous n'aurions pas pour prochaine perspective, cette nouvelle ingénierie sociale qui va décimer un peu plus encore le bon sens élémentaire des populations.
Si le truc est véritablement dans les tuyaux comme le promettent Bill Gates et ses obligés, alors c'est reparti pour un tour. Flics en roue libre, masques panurgiens, voisins suspicieux, médias hystériques, vaccins bidons et obstacles à tous les étages pour les récalcitrants.
Le temps est vraiment venu où les fous gouvernent les imbéciles...

États d'esprit en état d'urgence

Henry War

17 août 2024

Romain Vignest

La crise de nerf démocratique à laquelle continuent de donner lieu l’éventualité d’un nouveau gouvernement et plus largement l’avenir de la présente législature ressortit de plus en plus à un tel déni de réalité européenne qu’on ne peut s’empêcher de penser qu’elle est entretenue aussi pour donner aux Français, du moins à quelques uns d’entre eux, l’illusion d’un enjeu, l’illusion rassurante qu’existerait encore, et autrement que théâtralement, cette vie politique pour laquelle ils avaient l’habitude de se passionner.
Il ne manque le plus souvent à ces multiples et subtiles analyses et spéculations franco-françaises que l’essentiel, à savoir que les finances du pays sont officiellement placées sous tutelle de l’UE et que le «gouvernement» quel qu’il soit n’aura que la liberté d’obéir à ses oukases, voire à ceux du FMI. Et loin de ne pas assumer les conséquences d’une dissolution que d’aucuns ont la simplicité de tenir pour impulsive, le président les a selon toute vraisemblance excellemment pensées : il a fait plus que dissoudre l’Assemblée, il l’a neutralisée, mise à même de n’être que la chambre d’enregistrement qui convient à un gouvernement technique - et où LFI et le RN joueront en toute tranquillité les opposants d’opérette et l’alibi démocratique du régime, n’ayant jamais à assumer ne pas vouloir recouvrer la possibilité d’une politique : notre souveraineté.
Est-ce à dire que nous serions condamnés à subir ? Et quand bien même, vaudrait-il mieux se nourrir d’illusions et repeindre les murs de la prison faute d’en sortir ? Ne pas subir, c’est déjà, et d’abord, refuser mentalement le jeu dans lequel on veut nous enfermer. Mais outre qu’on ne se bat pas dans l’espoir du succès, rappelons qu’en 1790 personne ne savait la République imminente, qu’en 1420 le Dauphin était bien seul et bien seul le Général en 1940. Or nous n’en sommes pas là : on peut estimer à plus d’un tiers les Français prêts à sortir de l’UE, lors même que ce parti n’a pas voix au chapitre dans les médias. N’y a-t-il pas là de quoi donner du cœur au combat ?
Caroline Galactéros

L’Ukraine entre en Russie ou l’énergie du désespoir
(Mondoscopie 31)

1/ L' aventure de l’armée ukrainienne à Koursk : Pourquoi ? Comment ? Et à quoi bon ?
2/ « L'option Samson » de Kiev : la Biélorussie comme déclencheur ?
3/ Iran/Israël : Washington dialogue avec Téhéran

Chapitres :
00:00 Introduction
01:28 L'incursion ukrainienne à Koursk
40:31 La Biélorussie comme déclencheur de « l'option Samson » ?
45:21 Iran/Israel : Washington dialogue avec Téhéran
56:09 Conclusion

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Dr Luc Perino

Le mot "épidémie" a encore frappé : lorsque j'ai entendu une radio parler d'épidémie en Europe parce qu'il y avait eu un cas, j'ai réalisé que la catastrophe sémantique nous menaçait plus que la catastrophe infectieuse.
Une épidémie (du grec au-dessus du peuple) est la propagation rapide d'une maladie infectieuse connue ou inconnue qui frappe en un même lieu un grand nombre de personnes. Comme les lois, les définitions disposent d'une marge d'interprétation. Le terme "rapide" est sujet à discussion : quelques jours, semaines ou mois. Le même lieu peut être une école, une vallée, une caserne ou une ville. Le terme "pandémie" est utilisé quand il s'agit du monde entier, alors que les termes "épiscolie" ou "épipolis" n'existent pas.
Mais c'est assurément "grand nombre" qui est sujet à la plus grande variété d'interprétations. La raison mathématique impose de parler en pourcentage : cinq écoliers dans un établissement de 1000 élèves est plus important que deux millions de personnes dans le monde.
Le record de tous les temps est évidemment celui de la peste qui a décimé 30% de la population de tout un continent. Record indépassable, espérons-le, qui a diabolisé le mot épidémie dans l'inconscient collectif de toutes les générations suivantes.
Personnellement, il m'est agréable de savoir que je suis un descendant de ceux qui ont survécu assez longtemps pour avoir eu le temps de se reproduire. Cela me rassure quelque-peu sur la qualité de mon système immunitaire.
Les infectiologues et épidémiologistes, par nature plus raisonnables, utilisent plus volontiers le terme "émergence" qui se définit comme une infection nouvellement apparue dans une population ou qui a déjà existé mais dont l’incidence ou la répartition géographique augmente rapidement. Définition plus modeste par ses termes "incidence" et "répartition". Quant à l'adverbe "rapidement", elle sous-entend plutôt des mois ou années.
Entre 1940 et 2004, on a dénombré 335 émergences dans le monde et plus de cent au XXIème siècle. Quant aux infections humaines véritablement nouvelles, la moyenne est de cinq par an. J'ignore pourquoi le grand public n'a connaissance que d'une partie infime de ces émergences, alors que d'autres occupent la une des médias pendant des mois. Cette question de sociologie est trop complexe pour moi.
Le seul facteur que j'ai réussi à noter concerne les annonces de l'OMS. Il semble que lorsque cette institution internationale décide d'alerter sur une émergence, tous les pays sans exception mettent leurs ministères au pas quel que soit le lieu de cette émergence. Cela prouve au minimum que nos dirigeants et leurs experts attitrés, n'ayant plus ni opinion, ni autonomie de décision, se soumettent aux médias et aux aléas des précautions de quelques influents leaders de l'OMS.
Sans pouvoir présumer de l'avenir de cette deuxième émergence de mpox virus, nous pouvons au minimum affirmer qu'elle s'inscrit dans une très longue liste familière aux épidémiologistes. Et lorsque j'ai entendu une radio parler d'épidémie en Europe parce qu'il y avait eu un cas, j'ai réalisé que la catastrophe sémantique nous menaçait plus que la catastrophe infectieuse.

L’agonie sans fin d’un régime politique qui plonge la France dans le chaos mais que personne ne veut voir

Maxime Tandonnet

17/8/2024 - Régime politique ne signifie pas Constitution ni institutions mais la manière dont elles sont mises en œuvre. Le fond du problème tient au mot de responsabilité. Toute démocratie implique une responsabilité : le décideur, quel qu’il soit, doit faire face personnellement et directement aux conséquences de sa décision. Sinon, l’équilibre sur lequel repose toute démocratie est rompu. En l’absence de responsabilité, la démocratie disparaît et se transforme en tyrannie ou en dictature – même invisible, même non dite.

Le régime politique actuel de la France est, de fait, présidentiel : tout l’exercice du pouvoir politique, quelle que soit son efficacité, et toute l’attention autour de lui, se rapporte à l’Élysée. Un tel système demeure démocratique si le président est en permanence responsable, pas forcément devant le Parlement, mais devant le peuple. C’est ainsi que fonctionnait le gaullisme originel : la toute puissance présidentielle reposait sur la confiance du peuple. Les cotes de popularité du Général ne descendaient jamais en dessous de 60 à 80% de confiance. De Gaulle n’envisageait pas une seconde de diriger le pays sans l’accord profond et constant de la Nation. L’autorité et la confiance formaient un tout indissociable. À quatre reprise en dix ans (1959-1969), le chef de l’État a posé la question de confiance au pays à travers un référendum. En cas d’échec, il s’engageait à démissionner. Et c’est ce qu’il fit en 1969. À ses yeux, le lien de confiance était rompu.

Les présidents successifs depuis une quarantaine d’années, bien au contraire, sont extrêmement impopulaires, leur taux de confiance dépassant rarement le tiers de l’électorat – mais cette impopularité est désormais ancrée dans l’habitude. Le lien entre la toute-puissance présidentielle (qu'elle soit réelle ou largement virtuelle) et la confiance populaire est rompu. La responsabilité présidentielle, face au peuple, comme contrepartie de son pouvoir, est abolie.

Ainsi, la dissolution de juin 2024 décidée par le président Macron marque l’apothéose de cette rupture. Après avoir posé le question de confiance au pays à travers la dissolution de l’Assemblée nationale, le chef de l’État a été clairement désavoué, perdant lors des législatives suivantes sa majorité relative tandis que ses troupes, la coalition dite Ensemble, subissaient une cinglante défaite. Pourtant, bien que désavoué par le suffrage universel, il n’a pas démissionné. Le principe de responsabilité est anéanti.

D’ailleurs, étrangement, nul dans la classe politique – y compris aux extrêmes – ni dans les milieux médiatiques ou intellectuels ne lui a demandé de quitter son poste, comme si cette rupture entre la toute-puissance et la responsabilité était désormais acquise.

Alors, évidemment, il n’est pas le premier dans cette situation. En 1997, après sa dissolution ratée, Jacques Chirac était resté en place malgré un désaveu populaire. Toutefois une alternative claire s’offrait alors avec une « cohabitation » ouvrant la voie au gouvernement de la « gauche plurielle ». Aujourd’hui, par-delà les fanfaronnades et coups de communication, la politique française est plongée dans un indescriptible chaos en l’absence de toute majorité parlementaire envisageable, sans la moindre issue prévisible, crédible et durable. Et le pays se trouve en situation de paralysie. Tel est le fruit de ce découplage, poussé à son paroxysme entre toute-puissance présidentielle (réelle ou virtuelle) et la responsabilité. L’occupant de l’Élysée peut faire absolument n’importe quoi, plonger la France dans le marasme, il est intouchable pendant cinq ans. Le mal politique français tient en grande partie dans ce paradoxe.

Le plus étrange tient à l’aveuglement ou la résignation de l’ensemble de la classe dirigeante, politico-médiatique et de la pensée politique face à une telle situation. Elle est entrée dans les mœurs et nul ne se pose la question fondamentale, celle du régime politique.

Or, les termes du débats sont relativement simples : soit un régime présidentiel sur le mode américain offrant des garanties de contrôle du chef de l’État par un puissant Parlement ou Congrès autonome (sans pouvoir de dissolution) et une procédure d’Empeachement ; soit un régime semi-présidentiel et parlementaire, selon la lettre de la Constitution 1958, avec un président arbitre, au-dessus de la mêlée, autorité morale mais n’intervenant pas dans le pilotage quotidien du pays, et un Premier ministre véritable et puissant chef de gouvernement, détenteur du pouvoir politique et responsable en permanence de ses choix sous le contrôle du Parlement.

Mais alors que j’affirme ce qui me paraît être une évidence, un choix fondamental à accomplir d’urgence pour sortir de l’impasse, tout le monde s’en moque. Pourquoi ? Parce que la bêtise ou l’inculture politique et historique, sur les crânes inclinés, a planté son drapeau noir, ou parce que tout simplement, la pourriture rêve du trône élyséen, être calife à la place du calife, royal et intouchable paon rayonnant de la splendeur de son plumage – et c’est tout ce qui compte.

https://maximetandonnet.wordpress.com/2024/08/17/lagonie-sans-fin-dun-regime-politique-qui-plonge-la-france-dans-le-chaos-mais-que-personne-ne-veut-voir/

UN ÉLOQUENT PETIT FAIT VRAI

Gabriel Nerciat

Ce "fait divers", comme on dit dans la presse assermentée, ce "petit fait vrai" aurait dit Stendhal, un écrivain courageux devrait en faire le motif d'une nouvelle (pas d'un film, ou même d'un court-métrage : aucun producteur ne se risquerait à le financer), car il dit tout de la tragédie française telle qu'elle se déroule et s'amplifie sous nos yeux depuis une trentaine ou une quarantaine d'années.
Même si je lui reconnais une indéniable efficacité pratique, je n'ai jamais repris à mon compte l'expression de Renaud Camus sur le Grand Remplacement, parce qu'aucun peuple, jamais (sauf en cas d'épidémie et encore), n'en remplace un autre par la force des choses (économique et démographique) ou même la volonté d'un gouvernement.
On sait d'ailleurs aujourd'hui que même les Néandertaliens n'ont pas été "remplacés" par les Sapiens.
Il n'y a pas de remplacement ; il y a seulement des luttes de territoires et des guerres de colonisation (qui peuvent prendre bien sûr des formes très variées, ne se limitant pas à celle, classique, de la conquête militaire, mais intégrant toujours un certain alliage de violence physique et d'effet de nombre).
Ce que l'immigration de masse extra-européenne fait subir à la France depuis la fin du siècle dernier s'apparente très exactement à ces deux réalités, et c'est ce qu'illustre dans une clarté aveuglante ce qui vient de se passer à Vénissieux (mais qui n'a rien de nouveau en soi : des épisodes de ce genre, il y en a plusieurs centaines tous les ans d'un bout à l'autre de la nation, et pas seulement désormais dans les banlieues des grandes métropoles cosmopolites).
Dans cette histoire, on notera surtout la réaction du propriétaire de la boulangerie (qui de surcroît se trouve être un élu local LR) : dans l'art de la capitulation sans condition et du zèle de contrition propre aux renégats (perceptible jusque dans son usage de l'orthographe et de la syntaxe), je le trouve absolument parfait, beaucoup plus répugnant finalement que les racailles allogènes auteurs de l'agression, lesquelles ne font jamais qu'appliquer la loi spinoziste du conatus.
C'est tout juste s'il n'a pas licencié sa vendeuse pour faute grave (et peut-être l'aurait-il fait, d'ailleurs, s'il n'avait pas vendu son établissement).
Evidemment, les boulangers, tout le monde s'en moque, même quand on n'est pas sociologue d'État. Un peu comme pour les professeurs sans tête ou les médecins avec pansements.
La question changera peut-être de tonalité ou de nature lorsque des revendications islamistes s'en prendront physiquement aux responsables des banques qui financent les boutiques ou les restaurants adeptes du porc, ou aux sponsors des enseignes jugées incompatibles avec l'orthopraxie frériste et/ou la conception arabo-musulmane de la pudeur.
Mais même là, il n'est pas certain que les réactions attendues verront le jour.
Comme ce digne militant LR, qui mériterait de beurrer tous les matins des tartines au petit déjeuner de Xavier Bertrand ou d'Aurélien Pradié, il suffira de se prémunir officiellement de toute tentation xénophobe ou illibérale, et de s'adapter, en partisan réaliste de l'économie de marché de moins en moins concurrentielle, aux nouvelles demandes de la clientèle.
On ne va quand même pas prendre les armes pour défendre le droit de manger des lardons, pas vrai ?
Le clerc décolonial, lui, conclura : "Ce que nos pères ont fait aux autres, il est juste et normal que les fils des autres nous le fassent aujourd'hui, car rien n'a vocation à durer en ce monde sinon les discontinuités saillantes qui régissent la vie des hommes en communauté."
Non, on n'est jamais remplacé.
On accepte seulement - par résignation, conformisme ou lâcheté - de devenir autre que ce que l'on était.

16 août 2024

Anna Rocca

Macron repousse (encore) la nomination d’un Premier ministre… pour préparer le maintien de son gouvernement démissionnaire ?
Prévue mi-août après (déjà) de nombreux délais, elle n'interviendra pas avant le 23, date à laquelle le chef d'État a invité présidents des groupes parlementaires et chefs des partis à « une série d'échanges ».
La nomination d'un Premier ministre interviendra dans le prolongement de ces consultations et de leurs conclusions.
Un vocabulaire soigneusement choisi qui laisse la porte grande ouverte à l'éventuel maintien de son gouvernement démissionnaire, si personne ne se met d'accord.
Une option qui présenterait un double avantage pour Macron :
• se passer d'une ingérable coalition
• être immunisé contre les motions de censure puisque le gouvernement, déjà démis de ses pouvoirs, ne ferait que « gérer les affaires courantes ».
Avantage bonus, théoriquement, il peut rester indéfiniment au pouvoir, en témoigne l'exemple belge.
Le tout en restant dans les clous de la Constitution.
Ne restera qu'à gérer la grogne populaire.
Veille Stratégique Web TV, bulletin n°41

Nord Stream, Ukraine

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