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20 septembre 2024

Radu Portocala

21/9/2024 - Ça se dit l’alter ego de Jupiter… Et ça se veut chef de guerre… Ça décide qu’il faudra « envoyer des mecs » se faire tuer en Ukraine… Ça prétend que sa place est en tête de la table des grands… Ça donne des leçons à tout le monde…
… Ce monde aux yeux duquel il a fini par rendre ridicule le pays qu’autrefois tous admiraient et voulaient imiter.
Le soir de sa première élection, lors de cette mascarade qu’il a organisée dans la cour du Louvre, ses admirateurs extatiques ont passé de longs moments en sautillant bêtement, victimes d’une joie inconsciente. Le voilà maintenant, incontrôlable, toute dignité abandonnée, sautillant lui aussi, grotesquement, puérilement, animé par les ressorts d’un enthousiasme presque pathologique.

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Lors de la parade des champions le samedi 14 septembre, Emmanuel Macron a été filmé en train de sautiller à côté d'athlète paralympiques en fauteuils roulants... Une scène qui n'a pas manqué de faire réagir les internautes.
Alexis Haupt
Philosophie

Un jour les enfants iront à la guerre sous les ordres de l'UE, nous vivrons dans des villes de 15 minutes, tout sera régi par l'IA et les QR codes, la répression sera "tacite" (crédit social), la monnaie numérique pourra vous désactiver de la société, vos enfants subiront une instruction totalement déjantée et malsaine à l'école (cours d’éducation sexuelle, etc.), vous devrez vous injecter les produits expérimentaux de l'OMS, vous aurez des quotas de viande, de fromage et n'aurez pas le droit d'avoir des poules dans votre jardin, les délinquants, les pédophiles et les squatteurs, quant à eux, bénéficieront toujours d'un laxisme complice, les chaînes de TV et de radio auront le point commun de ne jamais dénoncer tout ce que je viens de dire là et au contraire de les justifier par des nobles discours, exactement comme nous avons vu pendant le Covid.
Et ce jour-là, le pire sera que la masse, hébétée, soumise intellectuellement et prisonnière du médiavers croira avoir la chance de vivre au sein des systèmes démocratiques les plus performants et élevés du monde.
Julie d'Aiglemont

Une brève...

Le baron du Veauquié refusa la charge de Grand Économe du Royaume. Il ne voulait point aller nettoyer les écuries d'Augias derrière son compair le baron de l'Amer. Il se disait que ce dernier avait laissé en fort piteux état les finances. Il n'avait eu de cesse - sur ordre du Roy - de prodiguer moult et moult largesses aux Très-Riches, lesquels en réclamaient encore davantage.
Le baron de Taiaut-Taiaut était donné aux Affaires Domestiques, pour succéder au duc du Dard-Malin.

Une prestigieuse université chinoise à caractère scientifique supprime les tests d’anglais (18/09/2024)

"La prestigieuse université chinoise Jiaotong de Xi’an a décidé de supprimer les tests d’anglais pour l’admission de nouveaux étudiants ainsi que pour l’obtention de diplômes. Loin d’être isolée, cette décision s’inscrit dans le cadre d’un vaste mouvement international de remise en cause de la présence de la langue anglaise, porté notamment par des puissances émergentes membres des BRICS, soucieuses de défendre au mieux leurs intérêts économiques et géopolitiques, en contrant l’influence anglo-saxonne à travers une politique de dédollarisation et de désanglicisation. Le vaste monde francophone devrait donc s’en inspirer, d’autant plus que la langue française, porteuse de valeurs, est plus favorable au développement économique et social, comme le démontre l’Afrique francophone, ou encore le Québec."

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Le mur de la dette est là et personne ne veut le voir

H16

H16 signe des chroniques qui sont d’une telle lucidité anti-gouvernementale que leur auteur est haï par l’oligarchie qui, tirant les ficelles de ses pantins, se voit constamment démasquée dans ses turpitudes, d’où le pseudonyme H16, qui cache un haut fonctionnaire très au fait de ce qui se passe dans les officines de l’Élysée et de Bruxelles.

20/9/2024 - Voilà, notre vibrant ministre des Petites Économies et des grosses Finances, Bruno Le Maire, est parti après 7 longues et pénibles années à la tête de Bercy et traditionnellement, l’heure serait donc au bilan d’autant qu’aucun ministre ne l’a pour le moment remplacé. Or, la saison actuelle est propice à l’établissement d’un de ces solides budgets bien roboratifs comme la France sait nous en pondre régulièrement, à base de Grands Plans, de Belles Autorités et autres envolées lyriques destinées à conquérir les cœurs, les marchés et les industries.

Mais là, bon, non, c’est pas trop ça.

Depuis la dissolution, il y a comme un petit flottement dans l’air.

On admirera à ce sujet le temps mis par le chef de l’État à avancer sur tous les dossiers : depuis la fin des élections européennes, tout se déroule comme si Emmanuel Macron freinait des quatre fers sur tous les sujets importants, à commencer par celui des finances publiques.

Peut-être est-il vaguement conscient d’un décalage entre ses propres aspirations, assez probablement faites de spectacles et de festivités et celles du peuple qui trouve de plus en plus difficile de boucler ses fins de mois…


Dans ce contexte, on est même en droit de se demander si la dissolution elle-même ne fut pas autre chose qu’une simple distraction, une diversion afin de faire oublier tous ces sujets qui fâchent. Il faut dire qu’au même moment – mais si, rappelez vous ! – Bruno nous annonçait qu’il y avait quelques petits soucis dans les comptes nationaux et qu’un petit trou de 10 milliards (jolie somme, vous ne trouvez pas ?)… puis 20 milliards d’euros (joli doublement, vous ne trouvez pas ?) avait été découvert.

Pourtant, tout avait été taillé au cordeau l’année précédente et rien ne laissait présager cette mauvaise fortune soudaine et passagère, enfin, voyons. Mais si.

Et soyons honnêtes, la dissolution permit effectivement d’occuper les esprits tout le mois de juin, loin des considérations budgétaires et de ces problèmes de sous pas assez sonnants et beaucoup trop trébuchants. Aubaine pour le chef de l’État puisqu’en enfilade habile de cette dissolution et des résultats franchement en demi-teinte dont elle accoucha (posez la question “qui a gagné” pour immédiatement animer vos dîners en ville), les Jeux Olympiques arrivèrent là encore à point nommé pour, d’une part, remettre à plus tard toute désignation gouvernementale embarrassante et, d’autre part, occuper encore les esprits, et ce d’autant plus facilement qu’on avait subrepticement enduit les cérémonies de dérapages provocateurs et autres wokeries débridées.


Cependant, une fois les Jeux finis, ce ne fut pas plus l’occasion de se dépêcher pour passer à la suite.

Plusieurs semaines furent nécessaire à laisser s’installer les pitreries de la clique à Mélenchon, judicieusement décorées d’une Julie Castets parfaitement accessoire qui n’aura d’ailleurs pas survécu à cette phase d’entre-deux malaisante pour tous les observateurs lucides. Quant à la récente désignation de Barnier comme Premier ministre, elle a (faussement) laissé croire à tout le monde que la situation allait enfin se débloquer.

Pourtant, le déferlement de mollesse du patelin fonctionnaire ne pouvait laisser présager rien d’autre qu’une tempête d’air tiède douillettement enrobée d’atermoiements niais sur ce qu’il convenait de faire, de ne pas faire et d’envisager pour la France, avec calme, détermination, et ce sentiment de néant qui étreint probablement les abribus éteints.


Et donc, conformément à ce qu’on savait qu’il allait se produire (i.e. rien), c’est exactement ce qu’on observe au moment même où, en parallèle, il apparaît qu’il faille absolument faire quelque chose et de plus en plus radical à mesure que la situation se découvre pour ce qu’elle est : catastrophique.

Eh oui : si le chef de l’État temporise avec autant d’application, ce n’est pas parce qu’il s’est fichu dans une situation politique inextricable ou parce que la situation sociale en France serait tendue. Oh, certes, Macron s’est bien mis dans une impasse politique avec son idiote dissolution, et certes les tensions entre les différentes populations françaises, de moins en moins miscibles, croissent au point de partitionner le pays, mais ce n’est probablement pas ce qui préoccupe le chef de l’Exécutif autocentré et qui n’a jamais rien eu à carrer du peuple ou des institutions.

Non, ce qui le préoccupe, c’est que la fête pourrait bien se terminer brutalement : le petit trou de 20 et quelques milliards déjà mentionné par Bruno Le Fuyard Suisse semble beaucoup plus gênant que ce qu’ont laissé entendre les membres du gouvernement, et l’établissement du budget pour 2025 en devient singulièrement plus compliqué.

Dans ce contexte, le fait que les documents budgétaires ne soient pas consultables par les députés peut n’être vu par les plus naïfs que comme une péripétie politicienne un peu puérile. Pour les lucides, en revanche, cette manoeuvre bizarre camoufle assez mal un malaise profond qui s’est emparé de l’Exécutif, d’autant qu’elle se confirme au niveau du ministère des Finances, Bercy ayant à son tour refusé de communiquer les documents demandés.

Malaise d’ailleurs renforcé par des rumeurs insistantes, qui portent autant sur la difficulté pour Barnier d’avancer sur cette question épineuse que sur celle, plus triviale mais encore plus visible, de la composition de son gouvernement : entre les oppositions du chef de l’État à certains noms et le casse-tête de trouver des ministrables suffisamment téméraires (ou idiots) pour se lancer dans le bourbier actuel alors que beaucoup savent, discrètement, que la situation est épouvantable, Barnier pourrait se retrouver à renoncer plus vite que prévu, laissant Macron se dépêtrer avec une faillite politique, rapidement doublée d’une faillite économique.


Oui, vous avez bien lu : les signes s’accumulent sur une situation politique et économique sans précédent, et le mot “faillite” n’est plus trop fort.

En réalité, cela ne devrait être une surprise pour personne : cela fait plusieurs années que le train de vie de l’État est insoutenable, cela fait plusieurs mois que les rapports financiers désastreux et les alertes remontent de Bercy, on évoque depuis avril des ponctions voraces de l’épargne et l’idée d’augmenter encore les impôts, qui n’ont pourtant jamais été aussi hauts, continue d’être goulûment relayée par les médias afin de préparer le peuple à une saignée historique.

Or, ni Barnier dans sa confortable nullité, ni personne d’autre d’ailleurs n’envisage réellement de couper dans les dépenses de l’État obèse.

Aucun de nos ploutocrates, aucun de nos politiciens, aucun de nos experts de plateau télé, aucun chroniqueur officiel, aucun journaliste ni aucun économiste en vue n’envisage une seule seconde que la situation est à ce point catastrophique qu’il faille envisager de couper, franchement et rapidement, dans des pans de la forteresse social(ist)e française.

Personne de ces “élites” n’imagine venu le temps d’arrêter net les dépenses fastueuses pour les lubies globo-mondialo-wokes. Personne ne veut entendre parler d’une coupe claire, massive, de la distribution frénétique du pognon gratuit des autres à toutes les strates de profiteurs de la République. Personne ne veut imaginer la disparition subite des milliers de fromages républicains, agences inutiles et autres comités théodules stériles. Personne n’ose évoquer la remise en question du système social français, pourtant en plein écroulement, ou envisager que, peut-être, les débilités écolo-décroissantes et les stupidités de la transition énergétique sont en train de signer l’arrêt de mort du pays.

L’Exécutif, imbibé à tort de la certitude que le déluge sera après lui, continue de croire avec cette obstination qui confine à l’abrutissement que “c’est bon encore cette fois, ça va passer” et qu’il va suffire d’augmenter les impôts.

Cette fois, le mur est là et ce pays est foutu.


https://h16free.com/2024/09/20/78703-le-mur-de-la-dette-est-la-et-personne-ne-veut-le-voir

19 septembre 2024

Denis Collin

Ainsi la gauche ne votera pas l'amendement du RN visant à abroger la réforme des retraites. Elle apporte une nouvelle fois un soutien sans faille à Macron. Après avoir fait réélire Mme Borne, la gauche vient au secours de sa loi.

Ceux qui n'ont pas compris que cette gauche n'est que le flanc gauche du capital doivent nettoyer la m... qu'ils ont dans les yeux. Et ce n'est pas seulement le PS qui est en cause, mais tous les partis du NFP, LFI en tête. S'il y a eu un temps où l'on pouvait espérer quelque chose de la gauche (avant 1981 pour fixer les idées), désormais les espoirs ne sont plus permis. 19/9/2024

mélimélo

⬦ La confusion politique actuelle a une cause simple et visible à l’œil nu, elle s’appelle « le Front républicain ».
Gilles Casanova

⬦ Transformer les objets du quotidien en armes de guerre est un pas en avant vers la barbarie, il vient d'être accompli par l'État d'Israël.
Gilles Casanova

⬦ La déconfiture de Breton-la-censure fait plaisir à voir ! Mais la possible nomination de Séjourné ne peut qu’inquiéter…
Gilles Casanova

⬦ Certains se demandent si les élections sont truquées, mais la réalité est peut-être pire. Quand un régime est de nature ploutocratique, il n'y a même plus besoin de truquer les élections : les puissants qui pilotent les médias et les campagnes électorales gagnent "légalement".
Alexis Haupt

⬦ Les réseaux sociaux censés vous rapprocher n’ont jamais autant divisé les gens et amené de commentaires haineux, exacerbé la jalousie, la comparaison, l’envie, la vantardise, l’égocentrisme.
Lionel Cruzille

⬦ Le premier métier de la CIA c'est de faire des coups d'État.
Idriss Aberkane

⬦ Quand le mal a toutes les audaces, le bien doit avoir tous les courages.
Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais

⬦ - Il y a une pandémie, que faire, Sire ?
- Boire son café assis !
- Et maintenant qu'ils sont tous au courant qu'on les a pris pour des cons et mis leur vie en danger, que faire Sire ?
- Censurer Twitter.
Alexis Haupt

⬦ L’Ukraine de « nos valeurs » soutient militairement les djihadistes en Afrique. Avec nos impôts. On arrête quand ?
Gilles Casanova

⬦ Détruisez les fondamentaux, brûlez le religieux, l’histoire et la beauté. Normalisez le mal et la perversion sans honte. Ils sont aveugles.
Marc Amblard

⬦ À mesure que diminue la liberté économique et politique, la liberté sexuelle a tendance à s'accroître en compensation.
Aldous Huxley

⬦ Kamala Harris : « C’est au gouvernement de fixer le prix des produits. Pas au marché. »
Même Karl Marx n’avait pas osé.
Marc Amblard

⬦ En politique, le choix n’est pas entre le bien et le mal, mais entre le préférable et le détestable.
Raymond Aron.
Radu Portocala

Parlant du pays où lui et moi sommes nés, Cioran disait : « En Roumanie tout est possible et rien n’a de conséquences. » Sentence sévère inspirée par une réalité chaotique, faite d’invraisemblables contorsions, d’agitations stériles et de vociférations sans écho.

Pouvions nous imaginer, à l’époque de nos conversations, que la même formule, pour les mêmes raisons, s’appliquerait un jour à la France ? Sans doute que non - et nous avions tort, car les germes du mal à venir flottaient déjà dans l'air que nous respirions. 18/9/2024

18 septembre 2024

Anna Rocca

« McKinsey, normalement, le parquet national financier aurait dû ouvrir une enquête. Rien ! »

« Parce que quand même, il y a un lézard », soulignait il y a quelques années déjà Philippe de Villiers, alors que Cash Investigation vient de ressortir le scandale des cartons (fin de la vidéo).

Il y a de quoi tailler plusieurs costards, comme dirait Fillon.

Fin 2015, le jeune candidat intégrait à son équipe de campagne une trentaine de consultants de l’entreprise américaine, qui travaillaient pour lui « gratuitement », rappelait de Villiers.

Et comme par enchantement, une fois Macron élu, les contrats pharaoniques attribués à la boîte de conseil se sont alors multipliés.

Une infiltration réussie au cœur de l’exécutif de l’État français qui permet à McKinsey de dessiner les grandes orientations de politiques publiques.

En taillant la part du lion pour les amis, comme Pfizer pour la gestion de la crise sanitaire.

« Dans une démocratie normale, Macron ne pourrait pas se représenter tellement ce scandale est un scandale d’État », jugeait à l’époque Dupont-Aignan.

Vidéo de 2 min 33 s ↴
François Asselineau

TRÈS LARGE DÉFAITE POUR TEL-AVIV À L'ONU
2/3 DES ÉTATS DU MONDE EXIGENT QU'ISRAËL SE RETIRE DES TERRITOIRES PALESTINIENS


18/9/2024 : L'Assemblée générale des Nations Unies vient d'adopter à une très large majorité des 2/3 une résolution exigeant qu'Israël se conforme à la décision de la CIJ et se retire des Territoires palestiniens occupés.

CONCLUSION :
Sur les 193 États membres de l'ONU
• 124 soit 64,2% ont exigé qu'Israël se retire des Territoires Palestiniens occupés
• 14 soit 7,3% ont refusé de l'exiger
Et encore, la moitié de ces 14 votes sont ceux de 7 micro-États très pauvres du Pacifique-Sud, aux antipodes du conflit israélo-palestinien. Et c'est un secret de Polichinelle à l'ONU qu'ils vendent leur voix moyennant une "aide au développement" des États-Unis ou d'Israël.
• 43 soit 22,3% se sont volontairement abstenus
• 12 soit 6,2% n'étaient pas présents au vote
Par ailleurs, l'Union européenne en tant que telle ne pèse absolument rien puisque ses 27 États membres ont voté en ordre totalement dispersé :
- 13 ont voté pour
- 2 ont voté contre
- 12 se sont abstenus
Cela signe au passage la faillite de la prétendue "Politique Étrangère et de Sécurité Commune" (PESC) de l'Union européenne établie par le Traité de Maastricht entré en vigueur le 1er janvier 1993, il y a bientôt 32 ans...