Translate

23 septembre 2024

France : des dirigeants en roue libre

H16

H16 signe des chroniques qui sont d’une telle lucidité anti-gouvernementale que leur auteur est haï par l’oligarchie qui, tirant les ficelles de ses pantins, se voit constamment démasquée dans ses turpitudes, d’où le pseudonyme H16, qui cache un haut fonctionnaire très au fait de ce qui se passe dans les officines de l’Élysée et de Bruxelles.

23/9/2024 - Ah, ça y est ! Grâce à Super Barnier, nous disposons à présent d’un fort beau gouvernement état neuf, très peu servi. Et vu les cadors qui le composent, on sait que le pays va sortir en chantant de l’ornière dans laquelle son président l’avait malencontreusement fourré : en effet, grâce à la pirouette de la dissolution, nous sommes passés d’une situation complexe où le chef de l’État semblait avoir perdu les coudées franches ainsi qu’une partie de sa légitimité, à une situation encore un peu plus complexe où il a perdu encore un peu plus de ses marges de manœuvre et le peu de légitimité qui lui restait.


Voilà assurément, un progrès pour Macron qui, une fois encore, vole de victoire en victoire.

Certes, les plus naïfs persistent à penser que Macron, fin stratège, aurait prévu toute la piteuse séquence qui nous a été infligée depuis les élections européennes, faisant ainsi mine de prendre la mouche après la déculottée de Cunégonde Hayer aux européennes, il aurait en réalité profité de cette déroute largement anticipée afin – via la dissolution – de rebattre habilement les cartes pour forcer le pays dans l’impasse dans laquelle il se trouve actuellement.

Les moins naïfs s’interrogeront sur l’intérêt de cette impasse, sur le bénéfice politique d’une assemblée bloquée et le gain obtenu de l’absence de gouvernement : le pays aurait plutôt besoin d’inspirer la confiance et la sérénité et absolument tout dans les séquences politiques qui se sont succédées depuis la dissolution montrent fébrilité, approximation et gesticulations.

Pire : avec le départ du nigaud de Bercy, on se rend compte que les finances françaises sont en pleine déconfiture et qu’il va falloir trouver 10, pardon 20 pardon 50 ou 60 milliards d’euros très très vite pour éviter de mauvaises surprises d’ici à la fin de l’année…

Heureusement, le calibre de ceux qui ont été placés par Barnier à l’Économie d’un côté et au Budget de l’autre laissent présager le meilleur : tous deux jeunes et inconnus au bataillon, l’un énarque – on en manque tant, en France ! – l’autre repêché de la BPI et autres émanations de l’État, tous deux macronistes de la première heure (et probablement de la dernière), il fallait au moins ce niveau d’inconscience pour se lancer dans ces ministères pas du tout minés.

Vraiment, la direction générale maintenant impulsée par le couple Barnier-Macron montre sans la moindre ambiguïté que le pouvoir a consciencieusement fait l’impasse sur le vote du peuple, ses préoccupations et qu’il n’a absolument rien à carrer de ce qui se passe effectivement dans le pays : alors que les Français ont très clairement indiqué par leurs votes qu’ils ne voulaient plus des bras cassés macronards, c’est dans ce vivier de semi-habiles terminés à la chaux que piochent allègrement le président et le blob mou qui lui sert de Premier ministre.


En réalité, ce gouvernement est la confirmation de ce que l’on pressentait déjà : on observe maintenant une partition complète entre la France provinciale, la France périphérique et la France de centre-ville.

Cette dernière est, sans même beaucoup caricaturer, cette France des petits bourgeois aux fins de mois sans souci, mondialistes et connectés au reste du monde, éco-conscients en diable et, parce qu’auto-définis comme “de bonnes personnes”, obstinément attachés aux discours lénifiants des médias de grand chemin, dans un extrême-centre sans compromis : ils ont signé pour le monde d’après, ils l’appellent de leurs vœux car croient farouchement qu’ils vont y gagner. Par nature, ils ne représentent en réalité plus qu’une frange assez minoritaire de la population totale mais comme ils sont à la tête des médias, des administrations, des grandes entreprises et des lieux de savoir et de pouvoir d’où l’on parle, on les voit tout le temps et on les croit donc nombreux.

Par opposition, la France périphérique, c’est cette masse nettement plus nombreuse de population qui voudrait bien accéder aux avantages et émoluments de la frange précédente notamment parce qu’elle est en contact quotidien avec elle, qu’elle en hume les fragrances enivrantes et qu’elle jalouse son pouvoir et ses introductions partout où il faut être. Là où la petite frange bobo vote bien sagement pour les macroneries, les républiconneries ou les autres horizonades ensemblistes, cette France périphérique estime trouver son compte auprès du Nouveau Front Populaire et des cas sociaux qui l’animent de façon colorée.

Enfin, par élimination, les principaux problèmes de la France provinciale n’étant abordés par aucun des blobs politiques précédents et ne semblant occuper un peu l’esprit que du Rassemblement National et de ces “divers droite” (rapidement fourrés à l’extrême-droite par la presse peu soucieuse de nuances), tout le reste de la population ou à peu près se retrouve donc là.

Le souci de cet état des lieux est que, par différents artifices démocratiques et politiques comme on l’a vu ces derniers mois, ce dernier groupe est sous-dimensionné par rapport à son assise populaire. Pire, les deux autres blocs n’ont pas du tout à subir les mêmes avanies que ce troisième. Le premier est à l’abri de l’insécurité et le second bénéficie largement des mannes de l’impôt, très essentiellement ponctionné sur le troisième.

En fait, la France est revenue à la situation d’Ancien Régime où le tiers-État paye toutes les factures (économiques, sécuritaires et sociétales).


Au passage, ce constat n’est d’ailleurs plus unique à la France : petit à petit, en Europe, on observe la même cristallisation avec des peuples, perclus d’impôts et de contraintes administratives de plus en plus ubuesques, admonestés sans arrêt par les Pères La Morale de l’élite mondialiste qui s’est progressivement arrangée pour conserver le pouvoir et en tenir éloigné ces peuples turbulents (populistes même !) dans un coup silencieux fort bien décrit ici : en France comme en Europe et de façon similaire aux États-Unis, les non-élus construisent une société parallèle, loin des pénibles contraintes introduites par les élections.

Quant à ces dernières, elles continuent avec plus ou moins de fraudes d’ailleurs mais n’aboutissent qu’à placer des factotums plus ou moins crédibles dans des institutions dont le pouvoir réel, mesurable, est rapidement devenu nul. L’Assemblée française en est un exemple, devenue chambre d’enregistrement quelque peu accessoire, le Parlement européen en est un autre.

Oh certes, l’opinion publique peut ainsi s’exprimer, des politiciens peuvent tout à fait être élus, mais finalement, les États et les administrations font exactement comme elles avaient prévu de faire depuis belle lurette, sans aucunement tenir compte des élections, des programmes et des promesses (de toute façon, qui les tient, hein). Ce n’est pas une vue de l’esprit, cela a même été quantifié (on pourra lire à profit ce récent billet).

Cependant, d’après vous, combien de temps peut tenir la supercherie ? Combien de temps peut tenir ce système alors que les élites ne s’imposent plus aucune limite et considèrent de plus en plus ouvertement que le peuple se trompe, qu’il est bête, inutile, ne sent pas bon et doit, à ce titre, disparaître ?

Les élites semblent persuadées pouvoir se passer du peuple. Mais à mesure que les tensions s’accumulent, il apparaît maintenant évident que le peuple n’est pas d’accord et qu’il entend de plus en plus le faire savoir.


https://h16free.com/2024/09/23/78720-france-des-dirigeants-en-roue-libre
Vincent Verschoore

Dans le Brandebourg, le SPD fait de la résistance, mais l’extrême droite progresse nettement
Les sociaux-démocrates arrivent en tête de l’élection régionale du Brandebourg, à l’est de l’Allemagne, considérée comme un test pour la coalition gouvernementale au pouvoir. Mais ils sont talonnés par l’AfD, le parti d’extrême droite. Les Verts décrochent et l’Alliance Sahra Wagenknecht confirme sa percée.
Le décrochage des Verts, alors que l'on parle partout de catastrophe climatique et de transition énergétique, est sans doute le prix de la trahison exercée par ce parti : applaudissement de l'attaque contre Nordstream (propriété allemande) par ses "alliés", ayant mené à la grave panne économique actuelle de l'Allemagne au seul bénéfice des producteurs de gaz américains, et le support hystérique à l'escalade guerrière contre la Russie mené par son ex-présidente Annalena Baerbock, ministre inepte et dangereuse des affaires étrangères allemandes sous le régime Scholz.
Un vide à gauche en partie comblé par la nouvelle alliance BSW de Wagenknecht, ex-Die Linke, une alternative à l'AfD pour ceux que la vassalité allemande aux intérêts économiques et géopolitiques US révulse. 23/9/2024


Sébastien Beaurepaire

L'hypocrisie de l'UE mise en évidence dans cette petite vidéo. Un eurodéputé se fait censurer, puis il reçoit une leçon de morale sur la liberté d'expression... On dirait une blague... mais ce n'en est pas une.

Cliquer sur l'image ↴

22 septembre 2024

Laurence Muller-Bronn

Suite au reportage d'Elise Lucet #cashinvestigation sur France 2 hier soir :

En 2022, au Sénat : je dénonçais déjà l'omniprésence des consultants dans la crise sanitaire – confinements, tests PCR, couvre-feu, vaccinodromes, aides, etc... McKinsey a piloté TOUTES les étapes, avec les mêmes scénarios à travers le monde.


Alexis Haupt
Philosophie

Ce qu’il s’est passé durant les années 2020/2022 est d’une extrême gravité. En effet, les personnes ayant refusé de se soumettre à l’idéologie de l’État et à son slogan « Tous vaccinés, tous protégés » n’ont pas seulement été censurées en étant qualifiées de complotistes. On en a fait de véritables boucs émissaires, des criminels en puissance. Des millions d’individus ont subi des discriminations de tous ordres, fait l’objet de harcèlements, voire de dénonciations. Ils ont subi ce que je nomme l’hygiénophobie, c’est-à-dire le rejet d’une personne parce qu’elle refuse un traitement médical, une ordonnance, un vaccin, etc. Mais ce n’est pas tout, des millions de gens ont été mis au ban de la société et transformés en citoyens de seconde zone ; pour eux qui ne pouvaient justifier d’un QR code, plus de transports en commun, plus de restaurants, plus de sport, plus de visites à des proches hospitalisés. Mais le plus terrible est que beaucoup d’entre eux ont dû quitter leurs fonctions ou arrêter une formation en cours, sans autre forme de procès ni possibilité d’obtenir un chômage. En d’autres termes, des gens ont souffert une réelle répression politique. Une répression qui s’est appuyée sur la censure complosophiste dont la vocation est hélas de devenir toujours plus liberticide.
En effet, de même que « tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser », à « aller jusqu’à ce qu’il trouve des limites », comme nous le faisait remarquer Montesquieu, de même, toute forme de censure ira jusqu’à ses propres limites. Ainsi, quand il y a de cela des années je décidai de nommer ce procédé sophistique consistant à abuser de l’étiquette « complotiste » pour faire taire son interlocuteur sans avoir à débattre de ses arguments, il ne s’agissait alors que d’une censure et d’une méthode de manipulation de masse. Durant la « crise du Covid », cette censure a muté en véritable répression. Les soi-disant complotistes, en d’autres termes les opposants aux mesures sanitaires, ont été ni plus ni moins exclus de la société. Nous sommes ici en train de parler de faits très graves, lesquels n’ont rien à envier aux régimes totalitaires francs.

UN VAUDEVILLE D'ARRIÈRE-SAISON

Gabriel Nerciat

À la fois pathétique et rigolo, ce gouvernement.

22/9/2024 - On dirait le fruit de la scission du Rotary Club de Boulogne-Billancourt organisé par les héritiers de Pierre Bergé, qui tenterait une OPA hostile contre une cellule dissoute du Lion's Club de Chambéry.
En fait, c'est plutôt digne du théâtre de Labiche, mais mis en scène par Patrice Chéreau et Claude Chabrol : les vieux tartuffes moribonds de la Chiraquie, dont plus aucune maison de retraite ne veut sinon à la rigueur les gérants du salon de thé du Palais du Luxembourg, s'empressent de tomber dans le piège éventé de Macron, alors même que les grandes folles de Renaissance et les démocrates-chrétiens dégénérés ou zombifiés du MODEM s'activent pour préparer la ruine du gouvernement qu'ils sont censés soutenir ainsi que la sortie anticipée du Banquier président déchu.
Pour Ursula von der Leyen, toutefois, dernière protectrice teutonne de l'extrême-centre exsangue, l'essentiel est sauf : Michel Barnier est là pour endosser la responsabilité sacrificielle du matraquage fiscal que va nécessiter le maintien de la zone euro, et l'hypocrite Bruno Retailleau, qui ne pourra rien faire de sérieux sur l'immigration sans l'appui de Gabriel Attal et de François Bayrou, empêchera à Beauvau l'instauration du scrutin proportionnel nécessaire à la fin du pseudo-Front républicain.
Si cela ne dure que trois ou quatre mois, cela peut être plaisant, malgré tout.
Quand Sacha Houlié pleure, que Gérald Darmanin hurle ou que Bernard Cazeneuve boude, comme à Guignol, tout le monde rit et frappe des mains.

Natalia Routkevitch


"Dans la rue, on ne verra bientôt plus que des artistes, et on aura toutes les peines du monde à y découvrir un homme".
Arthur Cravan

Les lamentations sur la dégradation des élites et la disparition des "grandes figures" sont devenues un lieu commun, tout comme les explications de ce phénomène par la transformation même du métier. Nous n'aurions plus besoin des personnalités capables de prendre des décisions historiques et de façonner le destin collectif mais seulement des technocrates, chargés de maintenir à flot un système qui, en grande partie, "se régule tout seul".
Ross Douthat, chroniqueur au New York Times, a qualifié cette évolution de "décadence durable" des élites, mais aussi des sociétés entières, que l’on persiste, par paresse intellectuelle ou inertie, à qualifier de démocraties. Selon le célèbre adage, celles-ci n’ont que les dirigeants qu’elles méritent.
Les talents de comédien ont toujours été utiles aux hommes d’État de premier plan, mais à l’ère du "Spectacle intégré", ces talents sont devenus les seules compétences véritablement exigées. Tout le reste est désormais superflu, voire nuisible. Les électeurs, que l'on continue d'appeler "citoyens" par habitude, éprouvent de plus en plus la sensation de se trouver face à des masques derrière lesquels se cache un vide vertigineux. Ce malaise grandit d'année en année, à mesure que l'idée d’être gouvernés par des forces échappant à leur contrôle s’impose à des populations dont les tentatives de comprendre ces mécanismes sont systématiquement dénoncées comme du complotisme. L'opacification du pouvoir alimente la montée de tous les radicalismes dont l'explosion risque de nous submerger.
Déjà en 1946, dans "La politique et la langue anglaise", Orwell décrivait la déshumanisation des orateurs, prisonniers de formules toutes faites : "Son larynx émet les bruits appropriés, mais son cerveau ne travaille plus comme il le ferait s’il choisissait ses mots lui-même. Si son discours est de ceux qu’il répète sans cesse, il devient presque inconscient de ce qu’il dit, comme lorsqu’on prononce les réponses à l’église."
Avec l’avènement du Spectacle total et, plus récemment, de l'Intelligence Artificielle, cette transformation a pris une tournure beaucoup plus radicale. Il n’y a pas que les discours qui sont écrits en "langage de synthèse" ; les moindres répliques ou gestes sont conçus dans la logique théâtrale pour devenir des « mèmes » et des « retweets » (les "speech-writers" et les gens de la com seront sans doute parmi les premiers à être éjectés par le ChatGPT).
Les orateurs eux-mêmes, lisses et télégéniques, impossibles à cerner, ressemblent de plus en plus à des bio-robots : dénués de spontanéité, d'originalité, et, finalement, d'humanité. On a parfois l'impression que le ChatGPT est d’ores et déjà directement implanté dans leur cerveau. Cela ne relève même plus du mensonge : c'est une incapacité totale à penser par eux-mêmes. Mais pourquoi le feraient-ils, puisque cela n’est plus requis ?
Dans les années à venir, l'enjeu crucial, avant même de pouvoir parler de citoyenneté, sera de préserver ce qui constitue l’essence de l'humain : la capacité à créer des liens authentiques avec autrui, à faire société et à générer une pensée libre et spontanée. Force est de constater qu’on est mal barrés, soigneusement conditionnés à nous insérer dans ce « nouveau réel » – un parc d'abstractions (et d’attractions), peuplé d’artistes et de deepfakes, tel que l’avaient prophétisé certains esprits visionnaires, à l'image de Philippe Muray :
"L'habitant satisfait de la nouvelle réalité, le mutant heureux qui n'a plus avec l'ancien réel que des rapports de plus en plus épisodiques... Je désigne par "ancien réel" le monde concret fait de différenciations (à commencer par la sexuelle), de contradictions, de conflits et de possibilités de critique systématique portée sur toutes les conditions d'existence. Je dis "ancien réel", mais il n'y a pas de nouveau réel ; il y a, à la place, ce que j'ai appelé un "parc d'abstractions".


Pour le contexte de la photo : https://www.bfmtv.com/.../comment-la-tendance-brat-summer...

21 septembre 2024

Jean Mizrahi

21/9/2024 - Le gouvernement veut interdire les couteaux de poche. Moi qui aime souvent me trimballer avec mon Opinel... Je suis pour l'interdiction des armes à feu, qui sont une incitation directe au meurtre et entretiennent une culture de la violence, mais cette décision sur les couteaux de poche est stupide. C'est le bras qui est à condamner, pas l'Opinel. Et donc c'est à la source qu'il faut agir : les êtres humains doivent être éduqués, en particulier quand ils viennent d'arriver en provenance de pays violents. Et sanctionner sévèrement les écarts.
Pourquoi ne pas interdire aussi les choux-fleurs tant qu'on y est...

Jacques Cotta

AVEC BARNIER ET SON GOUVERNEMENT, "LES DERNIERS SONT DONC LES PREMIERS !"

C’est le parti LR via le premier ministre, ultra minoritaire, arrivé en queue de peloton à toutes les dernières élections, qui dirige donc le gouvernement et en occupe les postes clés. C'est ainsi que la macronie trouve un sursis. Pour certains, des vieux crabes sur le retour, pour d’autres, d’illustres inconnus, et, pour la première fois, un gouvernement qui ne peut se prévaloir d’aucune légitimité démocratique. C’est le fait du prince, c’est le monarque qui décide, personne d’autre. Telle est la Ve République. Au fait, ce marasme, ce déni de démocratie n’est que l’aboutissement du fameux « Front républicain ». En réalité, même sans aucun ministre du NFP, ce gouvernement Barnier, dans l’enchaînement des faits, est le gouvernement de la gauche. Comme Macron en est le président. Le reste n’est que baratin.
D’ailleurs pour les symboles : après avoir permis la réélection de Borne et quelques autres avec le Front républicain, voilà que le NFP déciderait de ne pas voter l’abrogation de la réforme des retraites parce que c’est le RN qui le propose dans sa niche parlementaire. Donc, on sauve Borne, et on sauve ensuite la réforme qu’elle a portée, fait passer à coup de 49.3 contre des millions de Français. Bravo ! Mais les Français se foutent de savoir qui propose de mettre à la poubelle la réforme des retraite. Ce qu'ils veulent, c'est qu'elle soit balayée, voilà tout ! En réalité, la gauche a permis Barnier, que le RN a adoubé. Belle complémentarité non ? 20/9/2024