Jak Umbdenstock / DNA
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29 septembre 2024
Natalia Routkevitch
Reportage sidérant. On sait que rien ne va plus ; n'empêche, quand on le voit concrètement, c'est extrêmement choquant.
C’est une image qui frappe à Bordeaux, une preuve de plus s'il en fallait de la précarité universitaire. 500 étudiants qui font la queue en plein centre-ville. La file indienne est si longue qu'elle serpente autour d'un pâté d'immeuble entier situé au bout du Cours Alsace-Loraine, à deux pas de la place Pey-Berland. La scène a de quoi interpeller les touristes ou les passants comme Edgar. "Bonjour, pourquoi vous faites la queue", demande le badaud. "Du coup, là on attend pour une distribution alimentaire", lui répond Emmanuel, 22 ans, étudiant à l'université Bordeaux-Montaigne en solidarité internationale.
"Moi, je viens ici parce que je n'ai pas de thunes", déclare Myriam, 29 ans, inscrite aux Beaux-Arts de Bordeaux. La jeune femme affirme qu'elle n'est pas la plus à plaindre. "J'ai des personnes dont je suis proche qui ont volé ou qui volent pour manger ou qui juste ne mangent pas. Payer sa bouffe et payer son loyer et donner du temps à ses études, c'est quasi impossible. Tout a augmenté et tout est devenu vraiment super cher au fil des dernières années."
Tous racontent la même galère quand les restaurants universitaires sont fermés. "En gros les week-ends, il y a pas mal de repas que je saute parce que c'est un petit peu compliqué, notamment le déjeuner et puis pour le dîner, ça se limite à une petite conserve. Une boîte de thon... Et bon bah on fait comme ça, on boit de l'eau", confie Julien, 21 ans, en 1ʳᵉ année de DUT science et génie des matériaux.
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28 septembre 2024
Régis de Castelnau
Rubrique : co-auteurs
Rubrique : co-auteurs
L’atroce tragédie de l’assassinat de la jeune Philippine venant après tant d’autres, provoque fort normalement une émotion considérable.
Le coupable est d’abord évidemment le salaud qui a accompli cette horreur. Mais il y a des complices, voire des gens que l’on peut considérer comme des coauteurs, et ce ne sont pas des magistrats. Il ne faut pas se tromper de cible cette fois-ci.
Libéré de prison, LE CRIMINEL N’AURAIT PAS DÛ SE TROUVER SUR LE TERRITOIRE FRANÇAIS.
Faire du juge de l’application des peines qui l’a remis en liberté le principal responsable parmi ceux qui ont créé cette situation est une erreur.
Après une procédure régulière, il avait été condamné à une peine de sept ans de réclusion, et il a été libéré après en avoir accompli cinq. Il faut rappeler qu’il existe (comme partout) un système de remises de peine dont l’objectif est de contribuer à l’obtention d’un certain calme dans les centres de détention. En l’occurrence, l’auteur de ce nouveau crime avait accompli les deux tiers de sa peine, et la décision a été prise assortie d’un contrôle et d’une obligation de quitter le territoire français en étant expulsé.
L’inexécution de ces mesures n’était pas de la responsabilité du juge de l’application des peines.
C’est la totale défaillance du pouvoir néolibéral destructeur des services publics qui est à l’origine de cette nouvelle tragédie.
Il l’est doublement. D’abord en privant la Sécurité et la Justice des moyens indispensables pour accomplir leurs missions. Ce réel désintérêt politique, au-delà des parlottes démagogiques que l’on entend de loin en loin, a quelque chose de criminel.
Ensuite, en matière d’organisation de la sécurité sur son territoire, la France a perdu sa souveraineté au profit de l’Union Européenne et par sa soumission à des engagements internationaux contraignants. Cette double contrainte, rend quasiment impossible l’exécution des OQTF. Celle issue de l’appartenance à l’UE n’est réellement remise en cause par aucune des forces politiques représentées au Parlement. Aujourd’hui, que ce soit le chef de l’État ou le Premier ministre, nos dirigeants, accompagné des belles âmes sont des militants acharnés de la soumission. Et par conséquent responsables de la mort de Philippine.
Les voir tous prendre la pose est insupportable.
PS : je sais c’est bizarre, pour une fois je ne dis pas de mal des magistrats. Pas d’inquiétude on y reviendra. 25/9/2024
Vincent Verschoore
28/9/2024 - Deux ans après la destruction du gazoduc germano-russe Nordstream, le sujet est largement passé aux oubliettes. Le lobby mafieux euro-atlantiste, ayant d'abord accusé la Russie avant de devoir se rabattre sur l'Ukraine, impliquant de fait les USA qui auraient dit à Zelensky de ne pas le faire (donc ils savaient, donc ils ont menti, comme d'habitude, d'autant plus que la menace de cette attaque avait été proférée plusieurs fois, y compris par Biden), l'application du droit international devrait valoir à l'Ukraine et aux USA un procès retentissant de la part de l'Allemagne et de la Russie.
Il n'en est évidemment rien, le droit international n'étant applicable qu'aux contestataires et adversaires des USA et d'Israël.
Les USA ayant remplacé la Russie en tant que principal fournisseur de gaz (via une flottille de navires bien polluants), à quatre fois le prix russe (tant qu'à faire), on voit mal quel bénéfice l'Europe tire de cette arnaque, mais l'Europe n'est plus qu'un esclave avachi mené par une secte inféodée aux intérêts US, donc tout est parfaitement cohérent.
Pour rappel, au lendemain de l'attentat :
"Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a déclaré que la destruction de Nord Stream représentait "une formidable opportunité". Il s'agit d'une occasion exceptionnelle de supprimer une fois pour toutes la dépendance à l'égard de l'énergie russe". M. Blinken a proposé d'aider l'Europe à remplacer le gaz russe par du gaz américain, beaucoup plus cher. Victoria Nuland s'est jointe à la célébration de l'attaque : "Je suis – et je pense que l'administration est – très satisfaite de savoir que Nord Stream 2 est maintenant, comme vous aimez à le dire, un morceau de métal au fond de la mer."
Business is business, et l'Amérique n'a pas d'amis, seulement des intérêts.
Synthèse de l'affaire Nordstream par Glenn Diesen :
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Gilles Casanova
La récente dépêche de l'AFP, reprise ici par Le Figaro, mais reprise par toute la presse, ne vous prend pas pour des chèvres. Peut-être pour des ânes… Certainement pour les vaches à lait de Big Pharma. Bien qu'elle prenne soin d'indiquer que ce sont « les autorités sanitaires » qui « martèlent » les « vérités » qui sont proférées ici, Elle reprend toute la terminologie dont les patrons des fabricants des vaccins ont avoué sous serment avoir dit aux dirigeants politiques que ce n'était (malheureusement) pas le cas, dès l'origine… Mais la statistique est là ! On nous donne les chiffres sur les « suspicions de Covid », la belle affaire ! Et par quoi sont-elles produites les suspicions, par la campagne que l'on va orchestrer et monter en puissance, puisque la variole du singe a vraiment du mal à accrocher dans les esprits…
H16
Cela ne peut pas être ce que vous pensez que cela pourrait être. Impossible.
27/9/2024 - Pendant que les Français sont occupés par le petit théâtre gouvernemental et les gesticulations ministérielles grotesques destinées à camoufler l’effondrement économique et social du pays dans la violence et la misère, la situation sanitaire mondiale continue son inquiétante trajectoire.
Cette trajectoire n’est pas nouvelle. C’est même une tendance de fond que quelques précédents articles de ces colonnes permettent de brosser : ainsi, en août 2022, on pouvait noter une petite surmortalité pas tout à fait normale ; en janvier 2023, quelques coïncidences et des statistiques troublantes auraient dû imposer un peu de prudence, qui ne fut pourtant pas de mise ; et en mai de cette année, un billet revenait sur l’épidémie de ces coïncidences sans que personne ne s’en inquiète.
Ces dernières semaines, c’est une étude parue dans Nature qui ajoute des éléments de réflexion inquiétants sur ces précédents constats : selon les chercheurs du Brigham and Women’s Hospital, plusieurs types de cancers voient leur prévalence nettement augmenter ces dernières années. L’étude porte sur les statistiques des cancers observés depuis les années 1990 et montre sans grande ambiguïté une augmentation de leur prévalence, et montre aussi que le risque de développer un cancer augmente pour chaque nouvelle génération.
Compte tenu des types de cancers étudiés dont une majorité concerne ceux atteignant le système digestif, les chercheurs soupçonnent que la population occidentale (celle majoritairement couverte dans cette étude) est de plus en plus exposée, et de plus en plus tôt, à différents éléments cancérigènes essentiellement présent dans l’alimentation.
Cette étude fait suite à une autre étude parue dans The Lancet qui parvient globalement aux mêmes conclusions : sapristi, certains cancers se développent de plus en plus tôt !
Les lecteurs de la presse française ne seront que peu surpris de ces informations tant les journalistes hexagonaux semblent friands de relayer ce genre de nouvelles : pour ces derniers, c’est une véritable épidémie de cancers, et qui apparaît chez les moins de 50 ans et pour lesquels on n’a pas trop d’explications solides, tagada tsoin tsoin.
Cependant, la conflagration des études parue dans The Lancet et Nature avec ces derniers articles de presse est bien pratique puisqu’elle permet de confondre des cancers survenant sur des populations jeunes, de façon très récente, avec des tendances de fond, observables sur des dizaines d’années et qui correspondent, assez probablement, à l’introduction de différents aliments de piètre qualité (sucres comme le sirop de fructose, huiles végétales issues de processus industriels innovants, agents de texture, de goût, de couleur toujours plus hardis, pour ne citer que ceux-là).
Dans les deux cas (tendances de fond et nouveaux cancers agressifs se développant chez les jeunes depuis un triplet d’années), les études et les articles multiplient les raisons possibles : cela doit être les perturbateurs endocriniens, les pesticides, la malbouffe, les microplastiques, le stress de la vie moderne, les écrans et bien évidemment le réchauffement climatique (sans lequel aucun article généraliste ne pourrait naître dans une rédaction et espérer être publié). Mais jamais, ô grand jamais, n’est fait mention d’une série massive d’injections expérimentales dans la population occidentale.
Impossible. Aucun rapport. Cela ne peut pas être ça.
Mieux : avec la publication de ces études de longue tendance, tout est fait pour que l’augmentation des cancers soit devenue complètement admise comme d’une tendance multidécennale. Oui, il s’agit ici de camoufler tout effet potentiellement cancérigène des injections magiques, en expliquant préventivement que les cancers augmentent, qu’ils le font rapidement, que ce n’est pas nouveau et qu’on cherche la raison depuis des lustres.
Mais plus à propos, que ce soit ou non la source du problème pour les cancers les plus récents et les plus agressifs, il n’est en tout cas pas autorisé de simplement poser la question : y aurait-il un lien avec l’injection miraculeuse post-covid ?
Et quand elle est posée, c’est pour immédiatement répondre, avec certitude, “Absolument non”, les données, disent nos médias et les autorités, sont “sans appel”.
D’ailleurs, il suffit d’écumer quelques pages de recherche Google pour s’en convaincre : tout ceci n’est qu’une abominable rumeur, une théorie du complot largement décrédibilisée comme en atteste un commode article Wikipedia. C’est fact-checké, c’est débunké, c’est évident.
C’est tellement évident que poser la question, c’est immédiatement déclencher des réactions outrées…
Ces mêmes réactions outrées qu’on a pu observer lorsque ces imbéciles de complotistes doutaient – sots qu’ils étaient – que le vaccin était effectivement capable d’endiguer la transmission. Ce fut aussi la même réaction lorsque ces crétins de complotistes soutenaient – à tort, évidemment – que le vaccin ne permettait pas d’échapper à l’infection. Ce fut encore une réaction similaire lorsque ces idiots de complotistes imaginaient qu’on allait imposer les vaccins au travers d’un pass, et que ce dernier serait – invraisemblable bêtise – utilisé pour limiter les allées et venues des individus.
Et les réactions agacées, les vagues d’articles de débunkage et les tons doctes pris par les experts de plateau pour balayer d’une main les inquiétudes de ces nigauds de complotistes au sujet des cancers rappellent les mêmes réactions, les mêmes articles et les mêmes tons doctes pris par les mêmes experts lorsqu’il s’est agi d’endiguer les niaiseries complotistes au sujet des myocardites.
Depuis, le temps a permis de ranger ces délires complotistes dans les placards qu’ils n’auraient jamais dû quitter : le vaccin empêche l’infection et la transmission avec brio (mais si, bordel !), le pass n’a jamais été utilisé pour mettre en place une ségrégation inique à l’échelle continentale (arrêtez de revenir là-dessus !), les myocardites et les AVC sont si rares qu’évoquer la fréquence soudainement élevée de ceux qui claquent subitement de ces affections inopinées déclenche des spasmes chez nos experts de plateau.
Maintenant, tout le monde sait que les myocardites sont provoquées par le réchauffement climatique, la tonte du gazon, l’aspartame, le sport, le café, le stress des grosses factures énergétiques mais jamais, ô grand jamais, ces injections miraculeuses.
Allons : la similitude des réactions, des articles et des doctes avis n’est qu’une… coïncidence.
Pourtant, l’hypothèse – bruyamment et violemment rejetée – qu’il pourrait effectivement y avoir un lien n’est pas complètement idiote. Un petit coup d’œil à différentes statistiques, comme celles provenant du Royaume-Uni (ici), jettent une lumière crue sur les tendances longues, qui semblent accélérer depuis avril 2021, subitement, comme en témoigne le graphique officiel suivant (cliquez pour l’agrandir) issu d’un récent rapport sur la santé au Royaume-Uni :
Un hasard, sans doute. Hasard qui est malgré tout corroboré par l’analyse des demandes d’indemnisation du “Personal Independance Pension” (PIP) du même Royaume-Uni, demandes qui augmentent brutalement depuis 2021. La coïncidence est, encore une fois, intéressante et nécessiterait un peu plus qu’un simple haussement d’épaules, des avis doctes, des réactions outrées et des affirmations péremptoires à base d’articles de presse courroucés.
Et lorsqu’on commence à éplucher certaines données statistiques indirectes (par exemple la croissance anormale des dépenses de soins), on trouve effectivement une tendance fort récente à l’accroissement rapide des cancers :
Mais c’est dit : la question, interdite, ne sera pas posée et la réponse, déjà dans les cartons, est actuellement en cours de diffusion. Il s’agit d’une tendance multi-décennalle, ce sont les “produits chimiques” et les satellites qui détraquent le temps et provoque le réchauffement climatique, voilà tout.
27 septembre 2024
26 septembre 2024
Romain Vignest
23/9/2024 – La conférence prononcée à Arras par Idriss Aberkane ne se contente pas de décrire et déplorer le hold-up en bande organisée dont le peuple français est la victime depuis sept ans. C’est au contraire un programme économique dont il trace les grands traits pour les années qui viennent si nous sortions de l’UE. Aberkane montre en effet les ressources sans égales dont recèlent notre territoire et notre population, mais dont la félonie de nos dirigeants et la mainmise de l’UE interdisent la mise en valeur. Ceux qui répètent à l’envi, comme on le leur a appris, que la France est trop petite pour sortir de l’UE sont à l’opposé du vrai. L’UE est un carcan qui empêche (à dessein) la France de déployer ses exceptionnels atouts. Disons même que c’est parce que la France serait trop grande hors de l’UE que l’oligarchie veut l’y maintenir, embastillée, et l’y faire disparaître au secret.
Cliquer sur l'image (vidéo de 1h 01min 58s)
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