3/10/2024 - Le Comité de soutien au complotisme est heureux d'accueillir le gouvernement français parmi ses membres bienfaiteurs :
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3 octobre 2024
Julian Assange reconnu comme prisonnier politique par le Conseil de l'Europe
Jean-Dominique Michel
2/10/2024 - Certes, le statut de prisonnier politique de Julian Assange vient d'être reconnu par l'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe et c'est infiniment heureux... Tous les esprits libres et ouverts ont été impitoyablement écartés, attaqués, harcelés, diffamés et réprimés par les auteurs et complices de la dérive en cours et particulièrement des merdias. J'évoque ici également Kairos Presse, Myriam Palomba, Alexandra Henrion Caude, Denis Agret, Chloé Frammery ainsi que Me Reiner Fuellmich – la liste serait sans fin. Tôt ou tard la roue tournera et tout sera exposé en pleine lumière ! Haut les cœurs !
Cliquer sur l'image (vidéo 32:33) ↴
Anna Rocca
3/10/2024 - « Macron, c’est un garçon très instable » : Emmanuel Todd appelle le Parlement à se réveiller face au risque de guerre thermonucléaire.
« Le moment est venu d'un débat au Parlement », a lancé l’anthropologue, une des rares voix à saisir le danger imminent que fait courir au pays la politique du gouvernement à l'égard de l'Ukraine.
« Si on aide les Ukrainiens techniquement à tirer sur le territoire russe, c'est une déclaration de guerre à la Russie. »
« Peut-être que les gens veulent faire la guerre à la Russie, mais il faut qu'on en soit conscient. »
Tout juste catapulté ministre de l’Europe, l’agent américain Benjamin Haddad vient de partir en Allemagne pour tenter de convaincre Berlin d'autoriser les frappes en profondeur du territoire russe.
Un lobbying intensif pour le déclenchement de la 3ème Guerre mondiale qui se fait dans un silence médiatique total, favorisé par la pusillanimité des oppositions sur la question.
« Êtes-vous devenus complètement fous ? » : à l’aube d’une escalade majeure du conflit, Poutine fait passer des messages aux Occidentaux.
Régis de Castelnau
Rubrique : théâtre aux armées
Rubrique : théâtre aux armées
2/10/2024 - L’Iran a donc finalement répondu aux multiples provocations d’Israël. Bombardement de l’ambassade iranienne de Damas, assassinat du chef du Hamas à Téhéran, assassinat de Nasrallah à Beyrouth, invasion du Liban, refus d’un cessez-le-feu malgré les engagements des pays occidentaux auprès du nouveau président iranien.
La « riposte » de Téhéran a constitué une séance de « théâtre » assez impressionnante.
Tout d’abord l’Iran semble effectivement disposer de missiles hypersoniques. Ensuite, toutes les vidéos dont on a disposé, démontraient que le fameux « dôme de fer » était quand même salement perméable. Enfin toujours on a appris que les Iraniens avaient prévenu les pays occidentaux de cette attaque, y compris, paraît-il, que seraient visées des cibles exclusivement stratégiques. Ce qui a permis de faire décoller les F35 pour les mettre à l’abri.
Deux éléments semblent démontrer que ni les États-Unis, ni l’Iran ne veulent aller à l’affrontement direct. Les trous dans la raquette du dôme de fer ont peut-être deux causes. Tout d’abord que ce système est inefficace face aux hypersoniques. Ensuite les Occidentaux, et en particulier les États-Unis, sont excédés par l’aventurisme fanatique de Netanyahou et de sa bande. L’efficacité de la défense antiaérienne israélienne est totalement tributaire de l’intervention des Occidentaux (y compris la France), il n’est pas sûr qu’ils aient été très rigoureux cette fois-ci…
On va rappeler à propos des « adultes dans la pièce » que le Premier ministre russe est arrivé hier à Téhéran où il a été reçu par le président iranien, et que Choïgou, l’ancien ministre de la Défense, est également en Iran depuis plusieurs jours. Dans la presse officielle, les Chinois ont froncé les sourcils et Xi a rappelé ce matin que « la coordination stratégique est la caractéristique la plus essentielle des relations sino-russes… »
Pas sûr malheureusement que ça calme les gangsters qui dirigent l’État d’Israël, et ceux qui chez nous les soutiennent.
2 octobre 2024
UNE DERNIERE TASSE DE THÉ AVANT L'AGONIE
Gabriel Nerciat
Le problème, avec Michel Barnier, je crois, ce n'est pas la banalité de ses propos ; c'est son flegme, son calme et sa diction.
Quand un notable centriste arrive à Matignon (le dernier en date, c'était Jean-Pierre Raffarin, avec ses aimables lieux communs de représentant de commerce poitevin et son accent anglais si ridiculement attachant), on sait qu'il ne dira rien de très marquant et que ses moindres mots, lestés de tout contact avec le réel et plus encore avec le futur (surtout lorsque le bonhomme, faute de mieux et pour combler le vide, se prétend d'abord proche des soucis concrets du peuple), s'effaceront de la mémoire de ses auditeurs aussitôt qu'ils auront été proférés par sa bouche.
Sauf que nous ne sommes plus dans les mièvres années 1990 ou 2000 : lorsque le régime républicain créé en 1958 vit ses tourments les plus graves depuis l'époque maintenant lointaine de la guerre d'Algérie et de Mai 68, dans un contexte parlementaire aussi inédit qu'inextricable et des tensions européennes de plus en plus stridentes, ce ton incolore et égal, à peine perturbé par le brouhaha exaspérant des vociférations mélenchonistes, n'est pas seulement inopportun ou inadéquat.
À force de retenue et de délicatesse, même vacharde, il frôle l'incorrection voire la provocation punk pure et simple.
L'air de dire : "Je n'ai pas de majorité et comme vous je ne sais pas exactement pourquoi je suis là, mais je m'en moque complètement. L'avenir est une question pour moi devenue très secondaire. Si vous ne voulez pas de moi, je retournerai vaquer à mes affaires en Savoie, et je n'abuserai pas de votre patience. En attendant, je compte bien augmenter les impôts, donner de vagues gages budgétaires à mon amie Ursula et promulguer quelques mesurettes qui ne diminueront en rien les crimes et les ravages suscités par l'immigration de masse extra-européenne, mais amadoueront peut-être pendant quelques mois le parti national-populiste que vous ne parvenez plus à endiguer. C'est à prendre ou à laisser, voyez-vous. Je ne m'en préoccupe pas plus que cela ; ne suis-je pas déjà d'une autre patrie plus lointaine que celle-ci ?"
D'habitude, en pareille circonstance, on attendrait un discours énergique, enflammé, alarmiste, lyrique, dans le genre churchillien qu'affectionne tellement le petit bourgeois centre-droit, atlantiste et pro-européen, qui ne veut rien tant qu'on lui promette du sang et des larmes mais pour d'autres que lui.
J'aurais bien vu, moi, un crétin menteur et amphigourique comme Manuel Valls ou Claude Malhuret : "Non, nous ne laisserons pas mourir la République, dépérir l'UE et agoniser nos créanciers. Debout les morts ! À la schlague je vais vous réveiller !".
À la place, le nouveau et sans doute éphémère Premier ministre propose à ses amis de disparaître sans geindre ou faire trop de bruit, comme le loup d'Alfred de Vigny ou le pauvre Martin de Georges Brassens.
C'est peut-être ça, en fait, la vraie légalisation de l'euthanasie.
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Une France qui se droitise ?
H16
2/10/2024 - À la suite de l’abominable viol puis meurtre de Philippine Le Noir de Carlan, les réseaux sociaux ont été utilisés pour organiser, dans plusieurs endroits en France, des minutes de silence en hommage à la jeune femme.
Ils ont aussi été utilisés par certains militants d’extrême-gauche pour se coordonner afin d’aller directement perturber ces hommages : après tout, il semble évident qu’observer une minute de silence est un acte d’extrême-droite, comme à Vienne où un groupuscule d’excités a cru intelligent d’intervenir, en braillant quelques slogans antifascistes en italiens. En effet, dans le dogme actuel des gauchistes, rendre hommage à une victime serait fasciste, et ce d’autant plus lorsqu’on souhaite faire appliquer la loi et respecter les ordres d’expulsions de criminels étrangers.
Par la suite, ce sont aussi les mêmes réseaux sociaux qui ont largement rendue visible les perturbations de ces militants et ainsi exposé l’implacable logique de leurs arguments (“vouloir que la loi soit enfin appliquée est fasciste”). Dans la foulée, ces mêmes réseaux sociaux ont participé à découvrir l’intéressant pédigrée des militants brailleurs. La surprise est modérée : tous actifs dans les franges les plus à gauche de la politique (PCF et LFI essentiellement), ils émargent tous au service de l’État d’une façon ou d’une autre (enseignants, fonctionnaires, politiciens).
Le déroulement de cette intéressante séquence permet d’illustrer une réalité qui semble échapper assez largement aux médias de grand chemin, ainsi qu’aux politiciens du pays : tout indique que la France s’est “droitisée” de façon claire.
Oh, bien sûr, certains seront prompts (à raison) à pointer les résultats des dernières élections où le Rassemblement national a obtenu un gain évident de suffrages. Mais cela va au-delà de ces aspects politiques bien visibles : les événements qui s’accumulent depuis quelques années et la façon dont l’opinion publique réagit montrent une perméabilité de plus en plus forte à certaines idées traditionnellement portées par la droite (fermeté des institutions dans l’application de la loi, importance de l’ordre).
Ainsi, au contraire de ce que le temps d’antenne consacré aux associations gauchistes et autres militants LFI ou apparentés pourrait faire croire, une très grande majorité de Français est favorable à l’emprisonnement systématique et sans limite des étrangers frappés d’OQTF, et, plus intéressant encore, 64% des électeurs qui se disent de gauche partagent la même opinion.
De la même façon, même lorsque les reportages larmoyants sur les migrants se multiplient dans la plupart des médias officiels, le discours qui prêche un frein ou un arrêt de l’immigration marque clairement des points (en 2023, 64% des Français indiquaient être favorable à l’arrêt de l’immigration extra-européenne et il est assez probable que la proportion n’a pas du tout diminué depuis).
Quant aux idées mondialistes et la volonté d’un retour à une vision plus locale ou nationale des intérêts citoyens, elles semblent marquer des points et pas seulement en France : c’est une tendance générale dans le monde occidental ; à mesure que la vision interventionniste occidentale perd du terrain, la vision patriotique semble clairement en gagner.
On pourra prendre exemple sur les suffrages exprimés il y a quelques années en Hongrie, en Pologne, et plus récemment en Italie (avec l’arrivée de Meloni), les gains électoraux de l’AfD en Allemagne ainsi que ceux du Parti Populaire et du Parti de la Liberté en Autriche.
On observe les mêmes tendances au Canada et la façon dont se déroule la campagne de Trump aux États-Unis illustre là encore le même gain d’une vision résolument moins interventionniste, aux frontières fermées, tournée d’abord vers les proches plutôt que l’extérieur ; en somme, la politique occidentale est en train de basculer de la vision progressiste vers la vision conservatrice.
(Source)
Ce phénomène n’est pas un hasard et provient en bonne partie d’une conséquence de la crise pandémique que nous avons traversée il y a quatre ans : cette dernière a en effet montré le pire de ce que produit cette vision “globo-mondialiste” à savoir un suivisme aveugle. Dans ce contexte, les peuples ont senti le besoin de marquer leurs différences, et le décalage croissant entre la classe politique encore en poste et ce besoin populaire n’en est que plus marqué.
Plus spécifiquement, les jeunes qui ont été les plus touchés par cette crise et en ont le plus souffert sont actuellement ceux qui se rebiffent le plus : comme le notait un récent article de Politico, la tendance est palpable et ne touche pas seulement les générations X ou plus anciennes, mais bien les plus jeunes aussi.
En effet, la gauche ne parvient plus à s’en faire entendre : dans la plupart des pays, elle a perdu ou elle perd actuellement les soutiens de la classe populaire qu’elle n’arrive plus à représenter, en choisissant de se concentrer sur certaines communautés spécifiques très visibles (d’où la sur-représentation dans leurs rangs des minorités wokes, des musulmans ou des migrants notamment). Dans ce contexte, les “écolos” sont l’exemple de ces formations politiques qui capitalisaient jadis sur les jeunes mais qui peinent à trouver la même audience à présent.
Cependant, en réalité, tout ceci n’est pas vraiment une “droitisation”.
Il suffit d’éplucher les programmes politiques (notamment économiques) des partis concernés pour comprendre qu’on est loin de la mise en avant volontariste de l’entrepreneuriat, ou d’une recherche de minimalisme dans l’intervention de l’État. En fait, il s’agit simplement d’un déplacement tellement marqué vers les côtés les plus extrêmes de la gauche dans les médias et les politiciens que tout le spectre politique s’en trouve décalé.
Les prochains mois seront donc particulièrement déterminants avec la réalisation – possiblement trop tard – par les dirigeants occidentaux, Français y compris, que non seulement ils n’ont plus l’assentiment du peuple ni même d’une courte majorité de celui-ci, mais que ce dernier leur est de plus en plus ouvertement hostile.
Alors que ceci va s’ajouter à une situation économique catastrophique en France, il n’est pas invraisemblable d’imaginer que ce véritable gouffre entre les dirigeants et le peuple se traduise par un peu plus que quelques manifestations dans les rues.
1 octobre 2024
Vincent Verschoore
Julian Assange s'exprime devant l'Assemblée parlementaire du conseil de l'Europe (46 pays, 750 000 millions d'habitants). L'an dernier à cette date, Assange était toujours enfermé à la prison de haute sécurité de Belmarsh sur ordre américain, sans raison légale vu que les accusations bidons (viols) s'étaient évaporées, et ne restait que l'accusation d'espionnage brandie en vengeance des fuites organisées par Wikileaks sur les crimes de guerre US.
Comme le dit Assange, il n'est pas libre car, pour vivre, il a dû signer un accord avec ses bourreaux lui interdisant de porter plainte contre eux, obligé de reconnaître qu'il était coupable de journalisme.
Il espère au moins que son témoignage pourra aider d'autres, moins connus que lui, dans des situations similaires. Néanmoins, il reconnaît que la situation ne fait qu'empirer, les puissants continuant à rogner la liberté d'expression et à intimider les journalistes courageux.
Il rappelle que Wikileaks avait dénoncé, dès 2017, l'espionnage par la CIA des régimes et des industries françaises et allemandes. Il décrit comment la CIA menait des enquêtes illégales sur le sol européen. Mike Pompeo, nommé par Trump à la tête de la CIA, le traqua sans pitié, lui, sa famille et ses collègues.
Julian Assange symbolise la lutte contre l'avancée du techno-totalitarisme, contre le recul de la liberté d'expression, contre la corruption politique, judiciaire et médiatique, toutes choses se nourrissant entre elles.
Il rappelle que son cas peut servir de précédent, et que rien n'empêche la Russie, par exemple, d'exiger l'extradition de journalistes européens faisant état de ses propres crimes. D'où son appel à la protection sans conditions de l'activité journalistique.
vidéo (en anglais) ↴
30 septembre 2024
Vincent Verschoore
Toutes les démocraties de façade (dont l'UE, la Russie, la Chine, la France...) justifient la censure et le renoncement à la liberté d'expression au nom de "la lutte contre la désinformation".
Les USA sont encore un peu protégés par leur Premier Amendement, mais peut-être plus pour très longtemps : son establishment, ici représenté par John Kerry lors du dernier conclave du WEF (Davos) sur le climat, se plaint de l'absence de l'arbitre traditionnel de ce qui constitue "le vrai", et la possibilité pour chacun d'aller puiser aux sources d'infos "alternatives" alimentant ainsi, selon lui, un cercle vicieux de désinformation rendant l'exercice du pouvoir particulièrement difficile.
Toujours selon Kerry, les démocraties "n'avancent pas assez vite" pour contrer ce phénomène, d'où la conclusion logique : il faut réduire la liberté d'expression et donc, par définition, la démocratie (ça, évidemment, il ne le précise pas, mais tout le monde aura compris) afin de sauver la démocratie.
Jeu de dupes s'il en est car plus personne, aujourd'hui, dans les hautes sphères de la gouvernance mondiale, ne veut de démocratie. Ces "élites" la ridiculisent en se vautrant dans la corruption et un entre-soi hors-sol dont le WEF est un bel exemple, et la sabotent en étant elles-mêmes les premières sources de désinformation, de censure et de propagande via leurs médias subventionnés, comme on le constate très directement depuis quelques années avec le Covid puis la guerre en Ukraine.
Ce qui ne veut pas dire que les sources alternatives font nécessairement œuvre de vérité, mais elles permettent au moins d'élargir les sources et de confronter des analyses sortant du cadre politiquement correct, de la pensée unique et, in fine, du tropisme totalitaire qui reste en réalité l'idéal de la gouvernance mondialisée.
Une info difficile à trouver sur les médias mainstream, d'où cette référence à un média alternatif.
On se souviendra par ailleurs qu'en 2015, au sujet des attentats contre Charlie Hebdo, ce même John Kerry disait ceci :
“Je suis d’accord avec l’imam de France qui a dit aujourd’hui que les journalistes assassinés sont des martyrs de la liberté. Les assassins ont proclamé aujourd’hui que Charlie Hebdo est mort. Soyez sûrs d’une chose : ils ont tort ! Aujourd’hui, demain, à Paris, en France et à travers le monde, le pouvoir de la liberté d’expression vaincra dans la lutte contre l’obscurantisme.”
On notera le chemin parcouru, alors que les mêmes sont, en majorité, toujours au pouvoir.
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