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23 octobre 2024

Derrière le Manque de Moyen™, ce que cachent les démissions des maires

H16

23/10/2024 – L’actualité politique française est totalement occupée par les gesticulations parisiennes : les parlementaires s’agitent en Commissions et à l’Assemblée, les médias font leurs choux gras de leurs saillies, la presse relaie et analyse avec gourmandise les propositions et les joutes verbales. Pendant ce temps, personne ne s’occupe plus des difficultés de la Province.


Pourtant, les signes s’accumulent que la Province rencontre effectivement des difficultés croissantes. Parmi ces signes, la grogne des édiles de municipalités de toutes tailles et surtout les plus modestes : ainsi, il ne s’écoule pas une semaine sans qu’on compte l’une ou l’autre démission de maire d’une de ces 36.000 communes que la France compte sur son territoire.

Dernièrement, c’est la petite bourgade de Pibrac près de Toulouse qui fait parler d’elle : Camille Pouponneau a récemment décidé de démissionner et de s’en ouvrir à la presse locale pour expliquer les raisons de son geste.

Essentiellement, elle est épuisée par une charge croissante et l’impression de n’avoir qu’un rôle de plus en plus restreint dans l’administration de sa commune, d’y devenir « une simple gestionnaire sans aucune marge de manœuvre, noyée sous le poids de règles étatiques rigides » et elle déplore un « service public en miettes faute de moyens suffisants ».

L’antienne du (sacro-saint) Manque De Moyen™ sonnant comme un cri de ralliement pour toute la gauchistaillerie du pays a d’ailleurs permis au message de la mairesse d’être rapidement relayé par la presse nationale (une fois n’est pas coutume). Il va de soi que l’essentiel du message – qui porte clairement sur l’océan asphyxiant de règlementations, de lois et de contraintes administratives imposées par l’État sur les communes – n’est guère mis en exergue lors de l’analyse de la presse, qui préfère rappeler qu’en donnant aux maires plus d’argent gratuit des autres, ces derniers seraient certainement plus heureux (ceci montrant en creux que, décidément, l’argent est bel et bien l’alpha et l’oméga pour les gauchistes).

En pratique, les complaintes de Camille Pouponneau sont celles qu’on retrouve assez régulièrement lorsque des maires décident, comme elle, de rendre leur écharpe : mettant systématiquement en avant le même Manque De Moyen™, on retrouve aussi, de façon systématique, les mêmes remarques sur l’impression de ne plus servir à rien et d’être de simples exécutants de décisions prises arbitrairement, indépendamment des réalités du terrain. C’est vrai tant dans le témoignage récent de l’ex-maire de Plussulien dans les Côtes d’Armor, ou dans celui de Gourlizon dans le Finistère : la complexité des tâches n’arrête pas d’augmenter et la capacité des maires d’influer sur le cours des choses n’arrête pas, elle, de décroître.


Et sans surprise, la législorrhée dont l’Assemblée nationale est victime depuis plusieurs décennie entraînant naturellement un accroissement exponentiel des tracasseries bureaucratiques, de la paperasse et des vexations administratives, le constat de cette érosion du pouvoir des maires, de leur rôle de plus en plus subalterne ne fait qu’empirer. Le phénomène de ces démissions ne fait donc que prendre de l’ampleur : un article de février dernier relatait justement cette tendance de l’augmentation des démissions (40 par mois depuis 2020) et notait aussi l’augmentation de la violence à l’égard de ces élus.

Cette violence est, du reste, logique : lorsque le pouvoir du maire ne fait que diminuer mais que sa charge se traduit parallèlement par une augmentation des contraintes à faire peser sur ses administrés, il est alors logique qu’il devient le fusible et la cible facile des mécontents… Devenant un simple exécutant de mesures de plus en plus impopulaires, il sert de bouclier aux administrations qui lui imposent ces décisions.

Bien sûr, on pourrait penser que tout ceci n’est que le résultat d’un problème économique ou social : l’abandon des maires serait la conséquence visible d’un manque de moyen de l’État envers les communes. Leurs maires, confrontés à des missions impossibles à remplir avec des ressources financières et humaines déclinantes et une responsabilité directe, civile et légale croissante, finiraient par abandonner. Trop de risque, pas assez de gain (financier, humain), trop peu de reconnaissance ? L’élu démissionne donc.

C’est, bien évidemment, l’explication la plus simple.


Il existe cependant une autre explication, beaucoup moins visible, mais certainement bien plus à même d’expliquer le mouvement global observé.

Essentiellement, il s’agit ici de supprimer en douce l’échelle locale des maires qui deviennent de simples exécutants, et ce afin de garantir que la populace locale n’ait finalement plus aucun levier sur son destin. On sait que le principe de subsidiarité fonctionne, mais on comprend aussi que cette subsidiarité bien appliquée enlève autant de pouvoir au sommet, qui en prend évidemment ombrage.

Or, plus les dirigeants sont proches des individus dont ils ont la charge (que ce soit à l’autre bout de la rue ou au centre du village, typiquement), plus ils connaissent les problèmes du cru, et tenteront d’y apporter des solutions ou, lorsqu’ils se trompent, en subiront facilement les conséquences. En revanche, plus les vrais dirigeants sont éloignés, moins ces derniers risquent l’ire de la foule et plus ils peuvent prendre de décisions désagréables, impopulaires voire vicieuses pour le peuple lointain dont ils n’ont que peu à faire, dont ils se protègent facilement et avec lequel ils ne sont plus en contact et, pour tout dire, qu’ils méprisent (le peuple pue, il roule en diesel et fume des Gitane, c’est connu).

En réalité, c’est l’illustration parfaite de l’écart croissant entre les problèmes concrets de l’écrasante majorité des Français d’un côté et, de l’autre, des décisions d’une petite clique de plus en plus déconnectée des impératifs de la vie réelle des gens du peuple (et de la province française notamment).

À force de coupure, de « tampons institutionnels » entre eux et leur base, d’intermédiaires qui, du reste, amènent leurs propres biais et filtres sur l’information qui sera fournie à l’étage supérieur, les dirigeants français se croient volontiers l’élite alors qu’ils ne représentent plus qu’une partie de plus en plus minoritaire du pays.

Et ce alors même que, comme l’expliquait un précédent billet, tout indique que cette « élite » devient de plus en plus stupide.

Le malaise des maires n’est donc pas près de s’arrêter. Parallèlement, le malaise de leur administrés envers les institutions ira grandissant. Le divorce entre le sommet de l’État et sa base, entre les administrés et les administrateurs, va continuer de s’aigrir.

Ce pays est foutu.


https://h16free.com/2024/10/23/79007-derriere-le-manque-de-moyen-ce-que-cachent-les-demissions-des-maires

22 octobre 2024

Ces anciens députés qui ont le blues

Pierre Duriot
Porte-parole du Rassemblement du Peuple Français


19/10/2024 – Les députés battus de l’ancienne législature ont le blues, paraît-il. Ils peinent à se réinsérer dans la vie active et leur expérience de député n’intéresse personne. Il n’y a rien de surprenant. Ces députés sont ceux qui ont voté la vaccination obligatoire des soignants, laquelle a mis des centaines de personnes à la rue, en pure perte. Ils ont avalisé sans rien dire, les confinements, le pass sanitaire et vaccinal, qui sont anticonstitutionnels, même si Fabius les a validés, avant de reconnaître leur iniquité. Ils ont interdit le café debout et le rayon des sous-vêtements décrété plus dangereux que celui des magazines. Ce sont ces députés qui n’ont rien dit quand Macron a commencé à décider tout seul de donner nos milliards à l’Ukraine, alors qu’ils auraient dû avoir leur mot à dire et qu’ils auraient pu parfaitement se faire entendre. Ce sont encore ces députés-là, qui ont laissé benoîtement les budgets déraper sans rien dire, qui ont avalisé les dépenses abyssales, les politiques migratoires démentes et laissé la pression de la délinquance s’abattre sur nos compatriotes qui en meurent tous les jours, comme Paty, Philippine, Thomas et tant d’autres. Ils sont aussi passés à côté des motions de censure, pour ne pas faire comme le RN, une excuse digne d’un gamin de CP. Quel entrepreneur serait intéressé par ces candidats en manque de courage, de pugnacité, de professionnalisme et de connaissance de leurs dossiers ? Non, ce qui est étonnant, c’est que certains de cette promotion inexcusable soient encore là, réélus, on se demande pourquoi et comment.

Les Moldaves, européens à l’insu de leur plein gré

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


22/10/2024 – Les démocraties occidentales sont en train de devenir des endroits saints, où des miracles se produisent, laissant statisticiens et mathématiciens pensifs. Ce week-end avait lieu en Moldavie un référendum pour ou contre une future intégration dans l’Union européenne. Intégration appelée de leurs vœux par Ursula von der Leyen et Macron bien entendu. Le but étant de se rapprocher de plus en plus de cette méchante Russie que les armes magiques de l’OTAN et les géniales sanctions économiques n’ont pas réussi à mettre à genoux.

Après avoir dépouillé 90% des bulletins, le Non était largement en tête, avec 54% des suffrages. La cause semblait donc être entendue, puisqu’avec un échantillon aussi large, habituellement, le score ne varie que très peu. Mais ça c’était avant que l’UE ne vienne s’en mêler et en seulement quelques heures, avec les 10% restants à dépouiller, le résultat s’est totalement inversé pour donner au oui 50,4%. Pourtant quand on y regarde de plus près on trouve une chose curieuse. Selon les chiffres que nous avons pu obtenir et sous réserve qu’ils soient justes, il y a eu 1 562 705 votants. 90% représentent 1 406 435 voix. À cet instant-là, il est rapporté que 54% s’étaient exprimés pour le non soit 759 475 et 646 960 en faveur du oui. Il restait à comptabiliser 155 835 suffrages. Dans ces bulletins, il y a eu, paraît-il, 77% de oui, ce qui en soi est déjà étonnant. Ce qui donne pour cette dernière tranche 119 995 oui pour 35 840 non. Au terme de cette élection nous aurions donc dû avoir 766 955 voix pour le oui et 795 315 pour le non, soit 50,9% pour le Non et 49,09 pour le oui, soit quasiment l’inverse de ce qui a été officiellement annoncé : les Moldaves devenant européens à l’insu de leur plein gré comme on le dit avec humour.

Mais est-ce bien étonnant quand Julien Odoul nous enseigne que l’UE a aidé la Moldavie dans ce référendum à hauteur de 1,8 milliard. Le tout favorisé sans doute par la nouvelle présidente, très pro-européenne. On se demande bien à quoi a pu servir cette somme colossale pour un pays qui n’est pas membre de l’Union, et surtout à quel titre cette somme a été engagée dans une élection soi-disant libre et transparente, si ce n’est pour falsifier les résultats ? Ce pays a par le passé organisé des élections sans la contribution financière de l’UE, donc pourquoi aurait-il eu soudainement besoin de notre argent pour ces élections-là ? Mais le camp du Bien n’en démord pas, c’était pour contrer les malveillances russes, et c’est sans doute dans le même état d’esprit qu’on apprend des US que dans l’État de Géorgie, les bureaux de vote fonctionnent à huis clos, le public n’est pas autorisé à observer le processus. Mais enfin, c’est normal voyons, on vous le répète, c’est le camp du Bien.

Aux États-Unis, les derniers sondages donnent Trump en tête à un peu plus de 60%, mais comme un miracle n’arrive jamais seul, après celui de la Moldavie obtenu en quelques heures et avec une poignée de bulletins, nous aurons peut-être bien celui des US, dans lequel la brave démocrate va remonter 20 points d’écart en deux semaines pour passer devant son concurrent ? La bande de Davos fait des miracles et surtout, les prépare avec minutie. Mais tout ceci n’est que complotisme n’est-ce pas, comme lorsqu’à la dernière présidentielle française on observe le résultat des machines à voter qui systématiquement ont porté l’avantage à Macron avec plus de 70% des voix. Le RPF avait analysé le vote des villes électroniques, et y avait mis en évidence cette étonnante prédominance macroniste. Par exemple, dans la Nièvre, département qui vote majoritairement RN, aux dernières législatives, à Nevers, la préfecture où il y a des machines, l’ex-macroniste Goulet, devenue Modem, est passée très largement en tête. Là où dans l’autre circonscription, un presque inconnu RN est passé haut la main. Étrange tout de même que la tendance du département soit à ce point réfutée dans une seule ville, et, pas de chance, celle où il y a des machines à voter. Ce serait très simple de prouver qu’il n’y a aucune magouille. À la prochaine élection, mettre de côté les machines et constater les résultats. S’ils sont identiques à ceux obtenus avec les machines c’est qu’il n’y a pas de triche, si ce n’est pas le cas, il faut les retirer et vite. Mais pour cela, encore faudrait-il que nos oppositions, qui se crêpent le chignon sur des amendements pour l’abrogation de la loi retraites, où sur le budget qui risque de passer avec un 49.3, se saisissent de ce problème et exigent, puisqu’elles sont majoritaires, le retrait de ces machines. Elles ne le font pas, c’est donc qu’elles sont complices et acceptent cette possible triche, espérant peut-être un jour en bénéficier. C’est dire l’état de notre démocratie et de son personnel politique. Faut-il encore croire que la solution viendra des urnes, lorsque l’on voit toutes les curiosités qui découlent des scrutins organisés ou supervisés par la bande à Davos ?

21 octobre 2024

Vincent Verschoore

Excellent documentaire sur les migrants (ici appelés "exilés") qui risquent leur vie pour traverser la Manche via la mafia des passeurs.
Le réalisateur interroge des exilés qui tentent la traversée, des bénévoles (Osmose 62) qui leur apportent une aide humanitaire, et des passeurs. Il parvient également à prendre la mer sur l'un de ces radeaux, et filmer le passage jusqu'à l'arrivée des secours côté britannique.
Là, il découvre que certains exilés arrivent effectivement à se reconstruire une vie, mais pas tous, et qu'un certain nombre cherche même à rejoindre le continent.
Il manque le point de vue des autorités, mais celui-là on le connaît déjà.

Cliquer sur l'image (vidéo de 50mn 41s) ↴

Darmanin ressort les mauvaises recettes

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


19/10/2024 – Quand on affirme que ce n’est pas avec ceux qui ont creusé l’ornière dans laquelle nous sommes que nous pourrons en sortir, ce n’est pas une vaine déclaration. Pour preuve les solutions avancées par la clique usée qui se maintient artificiellement au pouvoir. En tête, Darmanin. Pour faire des économies il envisage, dans une grande originalité, une chose jamais faite, vendre les dernières actions d’Orange et de la Française des Jeux. Quelle brillantissime idée, récolter quelques millions et se priver sur des années de la rentabilité de ces deux entreprises. En gros jeter de la poudre aux yeux dans une opération financière dont le bénéfice sera oublié au prochain budget et distribuer les dividendes de ces fleurons à des copains actionnaires… Vendre les actifs de l’État pour ne conserver que le passif, ça c’est de la gestion ! Si M. Darmanin veut vraiment faire des économies, qu’il commence par renoncer à ses privilèges d’ancien ministre, sa retraite à vie, et les 12 gardes du corps qui sont payés avec notre argent pour veiller sur sa petite personne. Mais non, le voilà nous ressortant la case privatisation comme le miracle des miracles, alors que l’on sait de longue date que moins un État a d’actifs, plus il se fragilise. Du reste Orange doit être considéré comme une entreprise stratégique et à ce titre elle doit rester dans le giron du pouvoir, on ne sait jamais nous pourrions un jour en avoir besoin.

Ceux qui nous diront le contraire, sont sans doute les mêmes qui ont tout fait pour que l’industrie pharmaceutique soit libéralisée à outrance, à tel point que lors de l’épisode COVID nous avons été incapables de fournir les services hospitaliers et la population en masques et produits désinfectants, et de geindre sur cette pénurie dont la principale cause était qu’on ne produisait plus rien en France, car non seulement tout avait été délocalisé, mais en plus l’État n’avait plus une seule entreprise dans laquelle il était actionnaire majoritaire pour pallier cette défaillance. On continue puisque Doliprane va filer aux US. Visiblement la leçon n’a pas été retenue. Elle ne l’est pas non plus en matière militaire et d’armement où nous dépendons de l’étranger pour les munitions. Darmanin n’a pas de solutions et ce qu’il avance a déjà échoué par le passé. L’échec n’est pas le seul paramètre à prendre en compte, il faut y voir, au-delà du gain financier dérisoire et éphémère qu’apporterait une telle opération, les conséquences que peut engendrer le désengagement de la puissance publique dans des entreprises stratégiques.

Mais il ne peut pas voir cet aspect des choses, puisque la souveraineté n’est pas une notion qu’il accepte et qu’il défend. Nous le répétons au RPF, s’ils veulent faire preuve d’originalité qu’ils commencent par remettre en question les privilèges qui sont les leurs. Premiers ministres, anciens présidents, ministres, qu’ils renoncent à leurs retraites dorées, aux voitures de fonctions et aux gardes du corps. Est-il normal qu’Attal à 35 ans jouisse à vie d’une limousine et d’une protection payée avec les deniers publics ? Cette vision des finances publiques n’est plus envisageable. Autre grande idée, taxer d’une plus-value la vente de sa résidence principale. C’est déjà un scandale qu’une résidence secondaire le soit mais là on touche le fond. En quoi est-ce répréhensible de faire une bonne affaire et donc de gagner de l’argent en vendant un bien immobilier plus cher qu’il n’a été acheté ? Le message envoyé est clair, vous ne devez pas profiter de circonstances avantageuses pour votre intérêt personnel. C’est quasiment un délit. Dans ce cas il faut étendre cette punition à l’ensemble de la sphère commerciale. Il n’y a pas de raison que la vente d’un bien immobilier soit regardée différemment d’une autre transaction marchande. Toute marge commerciale doit donc être soumise à taxation au titre de la plus-value, car faire des affaires c’est mal ! Nous marchons sur la tête, et ces mesures ne s’adressent qu’au bas peuple. Les grands groupes ont déjà des armées de fiscalistes pour contourner ces législations soigneusement entachées de failles pour qui saura les exploiter, pour se domicilier à l’étranger et éviter de payer des impôts en France. Toutes ces ruses, légales ne sont destinées qu’à permettre aux amis de cette clique de continuer à s’enrichir, mais pas question que les manants puissent jouir une fois dans leur vie d’un tel privilège !

Écœurant, tout autant que les taxes sur les successions où certaines entreprises ou domaines disparaissent faute pour les héritiers de pouvoir poursuivre l’activité de leurs parents. Le travail n’est pas récompensé, et on s’attarde toujours à ponctionner la richesse créée au lieu de la favoriser. Nous le voyons à travers leurs propositions, il n’y a aucune nouveauté, aucune originalité à attendre de ces gens-là, soit parce qu’ils sont totalement inféodés à un système qui les fait vivre en siphonnant tout ce qui est produit autour d’eux, soit parce qu’ils travaillent pour des mandataires et nullement pour notre bien. Il est temps qu’ils écoutent le peuple et qu’ils appliquent les solutions qu’il avance. Réduire d’abord le train de vie des dirigeants, les pays nordiques le font bien. Cela fait des années qu’avec arrogance et mépris le peuple se voit imposer des caprices, une incurie, des décisions totalement irresponsables… À présent ce n’est plus tenable. Le peuple tente de faire passer des idées et il a de meilleures suggestions que celles des cabinets de conseil privés. L’heure n’est plus à l’attente, il y a une urgence et une colère dans l’air. Nous avons déjà listé les points où faire des économies, inutile de vendre des participations, de taxer les chiens, ou tout autre animal de compagnie. Faudra-t-il que la rue les pousse à changer de logiciel ?

McKinsey, cette grande famille

Anna Rocca

Points forts du discours du Président russe Vladimir Poutine au Forum d'affaires des BRICS, le 18 octobre 2024 :

- Le PIB combiné des pays des BRICS dépasse nettement celui des pays du G7 et continue de croître de manière soutenue
- Le taux de croissance moyen du PIB des pays des BRICS d'ici à la fin de 2024 devrait atteindre 4 %, ce qui est supérieur au taux de croissance du PIB mondial
- Les entreprises des BRICS coopèrent avec succès et mettent en œuvre des projets communs
- Les BRICS jouent un rôle de premier plan dans l'économie mondiale, et ce rôle va encore augmenter
- La croissance économique des pays BRICS dépendra de moins en moins des facteurs extérieurs
- La nouvelle banque de développement des BRICS est une alternative aux mécanismes de développement occidentaux
- La Russie coopère étroitement avec les pays des BRICS dans les domaines de l'innovation et de l'économie numérique
- Au moins 30 pays ont déjà manifesté leur volonté de rejoindre les BRICS d'une manière ou d'une autre
- L'interaction entre la Russie et la Chine est l'un des facteurs clés de la stabilité stratégique dans le monde. Il n’y a pas de supérieur et de subordonné dans les relations entre les deux pays
- Ce sont les pays occidentaux qui ont provoqué la crise ukrainienne, et la guerre a été déclenchée en 2014
- Les États-Unis devraient réfléchir au fait que les sanctions contre la Russie ont un impact négatif sur le dollar
- La Russie a été contrainte d'abandonner le dollar, et elle effectue désormais 95 % de ses transactions commerciales avec ses partenaires en monnaies nationales
- Le déploiement d'armes américaines en Asie menace la Russie et la Chine
- La Russie ne cherche pas à redessiner le monde, l'émergence de nouveaux centres de pouvoir est un processus naturel.

20 octobre 2024

Les États-Unis annulent Ramstein, Zelensky en difficulté

Cliquer sur l'image (vidéo de 29mn 49s) ↴

19 octobre 2024

Jacques COTTA

Le RN, comment, pourquoi et jusqu'à quand ?

18/10/2024 – Le gouvernement Macron-Barnier ne repose sur rien, est ultra minoritaire, et n'existe que par la bienveillance du Rassemblement national qui lui permet d'administrer au pays le poison mortel de l’Union européenne qui a mis hier la Grèce à genoux. Le Rassemblement national maître du jeu, au centre de la vie politique française, comment cela est-il possible, pourquoi, et surtout jusqu’à quand ?

Cliquer sur l'image (vidéo de 16mn 57s) ↴
Denis Collin

Le niveau monte