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2 novembre 2024

Radu Portocala

28/10/2024 – La présidente de la Géorgie, ancienne diplomate française acquise aux merveilles de l’Union européenne, à la sagesse de Davos et aux bienfaits de Soros, est mécontente du résultat des élections qui ont eu lieu dans son pays dimanche dernier. Les électeurs ont reconduit le parti actuellement au pouvoir que la pensée correcte qualifie de pro-russe. Pourquoi pro-russe ? Parce qu’il ne veut pas, contrairement à l’Ukraine de Zelensky, entrer en conflit avec son immense voisin du Nord ; parce qu’il n’accepte pas la propagande LGBetc. auprès de sa jeunesse ; parce qu’il ne tolère pas les ONG occidentales porteuses de révolutions colorées.
Donc, la présidente appelle une partie du peuple à se soulever contre l’autre partie du peuple, celle qui n’a pas voté selon ses désirs progressistes. Autrement dit, au nom de la démocratie (!) elle refuse d’accepter la volonté de la majorité et incite ses partisans à déclencher un mouvement qui pourrait se terminer en guerre civile.
Dans le monde étrange qui se construit autour de nous, et dont la forme est de plus en plus celle d’une cage, contester le résultat des élections et ne pas en tenir compte au nom de la lutte contre l’extrême-droite ou de l’obligatoire haine contre la Russie semble devenir chose courante. Les nouveaux idiots utiles s’en réjouissent.

Le devenir-compost de l’Occident ?

Anne-Sophie Chazaud
2/11/2024

En ce beau week-end de Toussaint, je découvre sans la moindre surprise que la France va étudier la possibilité de procéder au compostage du corps de nos morts, afin, bien entendu, de sauver la planète.
Je dis «sans surprise » car cela me semble naturel qu’une civilisation parvenue à son stade ultime de putréfaction considère, du fin fond de son abîme nihiliste, les humains comme de simples corps voués à une sorte de devenir-fumier, lequel fumier semble avoir déjà envahi nombre de cerveaux.
J’y vois naturellement l’aboutissement logique, le « devenir-compost » de la société et de l’homme occidental dans sa chute, tel qu’il est d’ailleurs explicitement formulé par certains penseurs de la déconstruction.
Pendant ce temps, je veux dire, pendant que la putréfaction devient l‘axe-roi de la pensée occidentale agonisante, pendant que des élus drogués légifèrent sur les affaires de la nation, pendant que des centaines de narco-trafiquants font leurs petites affaires en chevauchées armées dans des villes délaissées, pendant que Macron s’en est allé humilier la France une fois de plus en s’affichant à l’étranger avec sa bande de golems attardés et autres momies manifestement imputrescibles (amis marocains, planquez vos gamins), portant une nouvelle fois la diplomatie hexagonale à son plus haut zénith, pendant ce temps donc, le monde est en train de vivre des changements profonds, irréversibles et complètement exaltants pour peu qu’on veuille bien élargir la focale.
Le sommet des BRICS de Kazan a manifesté ce bouleversement dans l’ordre mondial, cette fin (enfin) de la domination occidentale qui, pleine de morgue, d’ignorance dégénérée et de sarcasmes infatués, s’est montrée, par la voie d’un journalisme paresseux, incapable de mesurer l’importance des changements en cours.
Les médias français notamment, décidément les plus nuls de la galaxie, n’ont cessé de ricaner, de minimiser, de raconter n’importe quoi, obsessionnellement focalisés qu’ils étaient par ailleurs sur la personne de Poutine.
Pourtant, absolument tout ce qui s’est dit et manifesté à Kazan est passionnant pour l’avenir. Les chefs d’entreprise innovants ont du reste déjà compris depuis belle lurette que c’était du côté des BRICS que l’avenir allait se dessiner. [...]
Les mots-clés les plus importants pour comprendre la gouvernance des BRICS sont le respect des pays entre eux, et le respect sacro-saint de leur souveraineté. On comprend bien que, dans un système atlantiste féodal et vassalisé aux intérêts américains (du reste au bord du gouffre), cette nouvelle manière d’envisager l’ordre du monde soit parfaitement incompréhensible. C’est pourtant comme cela que les choses se passeront désormais, entre diplomates de talent, économistes lucides, ingénieurs et visionnaires et hommes politiques d’envergure : tout ce que l’Europe et notamment la France n’est plus en capacité de fournir, toute occupée qu’elle est à ses lubies dégénérées. [...].
Marc Amblard

1 novembre 2024

Sof Lacrocuta

[Drogue]

1/11/2024 – Bah légaliser tout alors ? Parce que s'ils dépénalisent le chichon et la beuh, les dealers vont juste changer de produit (coke, héro, dopes chimiques, etc.), faut pas croire que si leur créneau est légalisé les gonzes vont du coup trouver un travail au smic pour assurer leurs revenus.
Y a une autre solution, c'est de taper ultra fort les consommateurs (monstres amendes et peines de prison pour les récidivistes) parce qu'autant les dealers se foutent carrément d'aller en tôle (quand ils y vont) autant le consommateur lambda n'est pas du tout prêt à ça et s'il n'y a plus de demande l'offre chute irrémédiablement et fout le business à plat ventre.
Je ne dis pas que je suis pour ou contre, je dis juste que ça n'a jamais été tenté sérieusement mais que la loi du marché (demande = offre) a déjà dans tous les domaines fait ses preuves.
Régis de Castelnau

KAZAN : BASCULEMENT DU MONDE ? ENTRETIEN AVEC EDOUARD HUSSON

Vidéo du 31 octobre 2024

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Romain Vignest

1/11/2024 – Sortir du «carcan européen» (A. Lacroix-Riz), ce n’est pas seulement sortir du néo-libéralisme et recouvrer notre territoire, nos institutions, nos ressources, c’est aussi reprendre le cap interrompu d’une aventure à la fois anthropologique (égalitaire) et géopolitique (universelle). Au moment où l’avancée technologique rend caduque la maîtrise militaire, aujourd’hui US, des mers, il faut à la France, par-delà un siècle et demi d’aliénation anglo-germano-américaine, renouer son fil gallo-romain, se tourner à nouveau vers la Méditerranée et au-delà d’elle vers le monde francophone africain, illustrer son Outre-Mer et cultiver son immense domaine maritime, pour rejoindre les BRICS+ la tête haute - et revenir dans l’histoire.

Milices partout, justice nulle part

H16

1/11/2024 – Une nouvelle fois, SciencePo, l’anciennement vénérable institution, fait parler d’elle dans l’actualité.

Ainsi, le procès qui impliquait son ancien directeur pour violences conjugales arrive à son terme et la presse relate que le procureur de la République en charge du dossier a requis six mois de prison avec sursis contre le prévenu.

L’affaire est symptomatique à plusieurs titres.


D’une part, l’établissement traîne depuis des années ces scandales à répétition qui lui donnent une image particulièrement contrastée. On se rappellera ainsi des frasques de Descoings et des polémiques qui occupèrent les médias et l’établissement sur les 10 dernières années.

D’autre part, cette histoire de violences conjugales tombe fort mal pour une école qui s’est rapidement placée comme un véritable fer de lance de tous les mouvements sociaux les plus « progressistes » nous venant d’outre-Atlantique, depuis le néo-féminisme de combat jusqu’à ses pires dérives comme le wokisme, qui s’y est installé en maître et avec lui, tout le discours gauchiste qui infecte le paysage politique français.

Dans ce cadre, on ne peut avoir d’un côté un dirigeant à la main leste sur son épouse et de l’autre son école qui prône sinon l’envoi des mâles préférablement blancs dans des camps de rééducation, mais au moins le féminisme le plus agressif à base d’écriture inclusive, de pronoms et de non-mixité militante.

C’est d’ailleurs ce gauchisme exacerbé qui explique l’occupation de l’établissement par un petit nombre d’étudiants et quelques frais imports de renforts pro-palestiniens en début d’année comme le relate ce bref article de Wikipédia, dont l’existence en anglais mais pas en français en dit long sur la capacité des Wikipedionautes francophones, largement acquis aux causes justement poussées par la fine fleur de SciencePo, à prendre du recul sur ce genre d’événements…

Un précédent billet revenait en détail à la fois sur cette occupation et sur l’infiltration toxique de l’institution par des gauchistes de la pire espèce.


Tout ceci impose bien sûr de se poser quelques questions à propos de la direction prise par l’école et sur les tendances qu’elle pourrait impulser, mais cela pourrait encore avoir un impact contrôlable sur la société en général. Malheureusement, cette infiltration ne se traduit pas seulement par quelques amphithéâtres bloqués, des violences conjugales ou des discours à tendance marxiste en écriture inclusive.

Très concrètement, ces dérives observées se traduisent à présent dans des vies brisées.

En effet, cette intersectionnalité grotesque qui mêle des militants néo-féministes, LGBT ou carrément wokes à des individus farouchement opposés à toutes les revendications féministes (même les plus sobres) à commencer par les islamistes et ce militantisme pro-marxiste finissent par s’exprimer dans le monde réel avec un aplomb voire une force que certains pourraient qualifier de fasciste sans dénaturer le mot ; le témoignage d’un étudiant de SciencePo illustre assez bien l’ampleur du problème :


[le groupe de néo-féministes du campus] met également à disposition des étudiants des formulaires de dénonciation anonyme en ligne. Au moindre signalement, ses membres mettent immédiatement en garde les amis des accusés et livrent leurs noms à la meute militante qui, sans jamais s’embarrasser de vérifier les faits, organise méthodiquement leur exclusion sociale. (…) les accusés sont impuissants, condamnés à subir chaque jour les regards accusateurs et infamants de leurs camarades et à finir leurs études seuls, isolés, dans la honte et l’opprobre. À Sciences Po comme au Far West, on pend d’abord, on juge ensuite.


L’étudiant décrit ensuite comment un terrible faux pas de sa part l’aura ostracisé de la Cour des bien-pensants et jeté en pâture aux néo-féministes de l’établissement. Son témoignage se conclut par l’observation d’ailleurs corroborée par l’actualité que la direction semble avoir elle-même pris parti pour ce militantisme toxique (« Sciences Po se range lâchement du côté des fauteurs de troubles, des harceleurs et des calomniateurs ») et, pire, « n’hésite pas à souffler sur les braises »

Et ce qui se passe à SciencePo finit par arriver, assez rapidement, dans le reste de la société, les syndicats, les partis politiques, les médias servant de courroie de relai à ces mouvements toxiques et ces tendances extrémistes : comme les élèves qui sortent de cette école sont ceux qu’on retrouve à présent un peu partout dans les strates supérieures de la société, c’est-à-dire aux directions d’entreprises privées et publiques, et surtout dans les institutions républicaines ou les partis politiques, la dégradation générale est visible de tous.

C’est notamment vrai dans les partis politiques, qui sont les plus perméables aux idées les plus sordides que ces tendances remuent.

Ainsi, les connexions entre SciencePo, les milices qui y sévissent et, par exemple, le parti EELV sont si nombreuses qu’on ne devra donc pas s’étonner de découvrir dans la presse les déboires de Julien Bayou, qui avait été accusé en mars dernier par sa compagne de « harcèlement moral et abus frauduleux de l’état de faiblesse ».

À l’époque, les journaux français s’étaient volontiers ouverts aux allégations d’Anaïs Leleux, militante féministe qui a milité au sein d’Amnesty International, du collectif #Noustoutes et fondé le cercle de réflexion Pourvoir féministe, qui reprochait alors « des violences psychologiques » à son ancien compagnon qui lui a « fait croire qu’elle était folle ».

Le parti écologiste n’avait pas traîné pour réagir en qualifiant « d’extrêmement graves » les faits rapportés par la militante, qui avait alors poussé sans ambiguïté à quitter son parti et démissionner du groupe parlementaire celui qui était alors député mais qui s’était déjà mis en retrait de la coprésidence du groupe écologiste à l’Assemblée et avait démissionné du poste de secrétaire national d’EELV en 2022, suite à des allégations de violences psychologiques relayées par nulle autre que Sandrine Rousseau.


Les enquêteurs diligentés par le parti pour faire toute la lumière sur les accusations de Leleux viennent de rendre leur conclusion, assez simple : faute de preuve, l’enquête est clause.

Apparemment, le mâle blanc cis de plus de 40 ans est un fourbe qui ne laisse aucune trace de ses méfaits… Ou, alternativement, il ne devait pas suffisamment plaire dans le cadre de ses activités professionnelles, politiques ou familiales et a été accusé, sans éléments tangibles, par des personnes ayant fort bien compris toute la puissance de ce genre d’accusations, surtout actuellement.

On l’aura compris : ce qui se passe actuellement, notamment dans les partis, les associations, les établissements les plus progressistes (voire « woke ») donne une excellente idée de ce qui nous attend tous si nous laissons faire ce genre de milices agressives et extrémistes. Le poison collectiviste s’est infiltré partout, les délires marxistes et néo féministe veulent s’imposer partout, si possible à coup de procès, staliniens évidemment et par la force autrement.

Ni la justice, ni l’équité ne semblent animer ces mouvements qui cherchent avant tout le pouvoir et, pour certains, une revanche voire une voie de vengeance sur les problèmes que leurs insuffisances et leurs lacunes leur ont causés.

https://h16free.com/2024/11/01/79106-milices-partout-justice-nulle-part
Marc Amblard

1/11/2024 – Quelques petits problèmes techniques signalés sur les machines de vote électronique... No comment.

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Vincent Verschoore

30/10/2024 – Élections américaines : qui aurait cru que Tulsi Gabbard, politicienne démocrate pendant 20 ans, candidate aux dernières primaires démocrates face à Biden pour ensuite s'allier à lui, non seulement quitterait le parti des Démocrates en l'accusant de corruption, mais rejoindrait Trump sur l'estrade de Madison Square Garden ?
Pour Gabbard, le parti de Kamala Harris est devenu celui de la corruption, de la censure et de la guerre, et elle voit désormais en Trump la seule solution pour revenir à une Amérique libre, prospère et en paix. Elle invite donc tous les électeurs indépendants à remettre Trump à la Maison Blanche.
On imagine qu'une telle femme, au CV en béton armé, ne peut pas "aimer" Trump, et encore moins le préférer à une autre femme, de couleur comme elle, et vice-présidente du type qu'elle a elle-même aidé à gagner.
Pour mener à une telle alliance contre nature, la situation doit être perçue par Gabbard et les gens comme elle (patriotes éduqués et indépendants) comme absolument catastrophique. Et si Trump gagne, il le devra à ces gens-là. On espère qu'il s'en souviendra, le cas échéant.