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3 novembre 2024

Adriana Kezaco

Pendant qu'au pays du camembert et du saucisson on transforme de plus en plus le cerveau des étudiants en bouillon cube.
La Russie comporte plus de 1000 universités. Le nombre exact d’universités en Russie en 2024 est de 1056, dispersées dans 270 villes, dont 853 universités d’État.
Attention ! Ce nombre n’inclut pas plusieurs des plus petites filiales, qui offrent exclusivement un enseignement à distance, sans cours en classe. Donc, 1056 est le nombre actuel et exact d’universités avec une éducation à temps plein pour 2024.
862 universités en Russie offrent un enseignement financé par l’État. En 2024, 436 483 places financées par l’État dans les universités ont été ouvertes.
Et si ce n'était que cela, les universités françaises font pâle mine – et encore le mot est faible –, comparées aux université russes.
Jugez vous-même avec ce court extrait d'un projet de montage vidéo en cours. Vous allez en rester sur le cul !
75 universités publiques en France. Environ un tiers des locaux universitaires sont en mauvais état. 9% des établissements recevant du public "sont concernés par un avis défavorable de la commission de sécurité locale". Cela signifie que ces bâtiments ne répondent pas aux normes de sécurité en vigueur.
Certaines universités sont particulièrement touchées. Par exemple :
80% des bâtiments de Paris XIII (Université Sorbonne Paris Nord) ont été déclarés vétustes,
70% pour Paris-Saclay,
66% pour Lyon II Lumière.
Qui de la France ou de la Russie produira les manilleurs diplômés et les meilleurs ingénieurs d'après vous ?

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Robert Kennedy Jr., ancien candidat à la présidentielle américaine :

Cela fait deux ans que je dis que l'Ukraine n'a aucune chance de gagner la guerre par procuration menée par les États-Unis contre la Russie.
Les médias ont consciencieusement fait croire au public américain que Zelensky était en train de gagner et ont jeté l'anathème sur ceux d'entre nous qui contestaient ce discours.
Aujourd’hui, les médias admettent que la guerre est perdue. S'ils avaient dit la vérité dès le départ, la réalité aurait orienté l'Ukraine vers le règlement pacifique et généreux que la Russie a promis à plusieurs reprises, et 600 000 Ukrainiens seraient encore en vie.

NOËL AVANT L'HEURE

Gabriel Nerciat

Ne boudons pas notre plaisir.
En attendant la très bonne nouvelle qui peut venir d'Amérique dans trois jours et fait déjà pâlir d'angoisse le gratin éclairé des deux rives de l'Atlantique, après le succès retentissant du sommet des BRICS à Kazan et les victoires continues de l'armée russe en Ukraine, réjouissons-nous ce soir de l'éclatant succès électoral du parti national-conservateur et anti-UE Le Rêve géorgien, que les tentatives de putsch façon Maïdan orchestrées par l'opposition libérale-européiste et la pitoyable présidente adoubée par l'OTAN Salomé Zourabichvili ont lamentablement échoué à annuler (c'est curieux, n'est-ce pas, comme les accusations de fraude électorale ne relèvent du complotisme que lorsqu'elles viennent des électeurs nationaux-populistes).
Ce n'est pas encore Noël, mais quelque chose me dit que nous allons recevoir quelques jolis cadeaux loin des sapins scandinaves avant la fin de l'année.
En cette fin de week-end de la Toussaient, que saint Nicolas, donc, veille sur nous. Et saint Donald aussi.
Romain Vignest

1/11/2024 – Le rapport de la Chambre des Représentants sur le programme fédéral anti-covid établit officiellement tout ce que nous n’avons cessé de dénoncer : exagération délibérée des risques, coercition gratuite, inutilité des masques et de la distanciation sociale, mensonge sur les injections, censure systématique des opinions médicales dissidentes. Quand les parlementaires français auront-ils ce courage ?

LES DEUX GRANDS ÉVÉNEMENTS (PANDÉMIE ET CONFLIT RUSSO-UKRAINIEN) QUI ONT MARQUÉ CES CINQ DERNIÈRES ANNÉES NE PEUVENT ÊTRE CORRECTEMENT COMPRIS SANS CES INFORMATIONS

Marc Amblard

1. Les deux secteurs économiques les plus lucratifs sont la santé et l’armement.
2. La plus grande compagnie pharmaceutique au monde se nomme Pfizer. Elle est américaine. Son chiffre d’affaires s’élevait à 43 Milliards en 2020 et 100 milliards en 2023. Sa capitalisation boursière approche 159 milliards $.
3. La plus grande compagnie d’armement au monde se nomme Lockheed Martin. Elle est également américaine. Son chiffre d’affaires s’élevait à 61 Milliards en 2023. Sa capitalisation boursière approche 129 milliards $. Son plus gros client : le Pentagone.
4. Les trois plus gros actionnaires de ces deux sociétés sont Blackrock, Vanguard et Black Street (les plus grandes sociétés de gestion d’actifs au monde).
5. En janvier 2021, une des toutes premières décisions prises par la nouvelle administration Biden sera de nommer (entre autres) deux hauts responsables de BlackRock pour occuper des postes au Trésor et au Conseil économique national (révélation du Wall Street Journal).
Si vous voulez savoir qui détient le vrai pouvoir à Washington, vous avez là une amorce de réponse. – 3/11/2024

2 novembre 2024

Après le droit de s'exprimer en public, les Afghanes perdent celui «d'entendre les voix d'autres femmes»

Article de Héloïse Robert

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Radu Portocala

31/10/2024 – Depuis une dizaine d’années, c’est-à-dire depuis que les États-Unis préparent et poussent l’Ukraine à l’affrontement, l’Occident a adopté l’obligation de haïr la Russie comme une de ses plus précieuses lois morales. Il nous faut la voir comme une puissance démoniaque et nos relations avec elle tiennent en quelque sorte de l’exorcisme.
Tous les maux du monde sont, donc, le fait de la Russie. Elle travaille à ruiner notre économie et à pulvériser notre bel équilibre politique. Elle manipule par la plus perverse désinformation nos opinions publiques. Avant chaque élection importante dans un de nos pays, nous sommes avertis que les manœuvres russes risquent d’en fausser le résultat. Et si ce résultat n’est pas au goût de nos forces de progrès, nous apprenons sur-le-champ que c’est la Russie qui a organisé une fraude massive.
Nous récitons sans cesse des incantations et nous agitons frénétiquement nos encensoirs, mais le démon ne se laisse pas chasser – et, à force de proclamer que la Russie contrôle tout chez nous, nous finissons par nous avouer ridiculement faibles, vaincus en permanence.
Il est un fait, cependant, qui peut étonner : du temps de l’Union soviétique, dont on savait les menées hostiles, celui qui se risquait à prévenir que Moscou, par le biais du KGB, nous désinformait et cherchait à nous influencer était traité de paranoïaque et on le suspectait de vouloir à tout prix fuir la coexistence pacifique. « Ne poussez par trop loin le bouchon de l’anti-communisme ! » s’exclamaient les imbéciles prudents. Aujourd’hui, l’imbécillité prudente a changé de camp. Et, croyant s’enrichir, elle est aussi devenue grotesque.
Radu Portocala

28/10/2024 – La présidente de la Géorgie, ancienne diplomate française acquise aux merveilles de l’Union européenne, à la sagesse de Davos et aux bienfaits de Soros, est mécontente du résultat des élections qui ont eu lieu dans son pays dimanche dernier. Les électeurs ont reconduit le parti actuellement au pouvoir que la pensée correcte qualifie de pro-russe. Pourquoi pro-russe ? Parce qu’il ne veut pas, contrairement à l’Ukraine de Zelensky, entrer en conflit avec son immense voisin du Nord ; parce qu’il n’accepte pas la propagande LGBetc. auprès de sa jeunesse ; parce qu’il ne tolère pas les ONG occidentales porteuses de révolutions colorées.
Donc, la présidente appelle une partie du peuple à se soulever contre l’autre partie du peuple, celle qui n’a pas voté selon ses désirs progressistes. Autrement dit, au nom de la démocratie (!) elle refuse d’accepter la volonté de la majorité et incite ses partisans à déclencher un mouvement qui pourrait se terminer en guerre civile.
Dans le monde étrange qui se construit autour de nous, et dont la forme est de plus en plus celle d’une cage, contester le résultat des élections et ne pas en tenir compte au nom de la lutte contre l’extrême-droite ou de l’obligatoire haine contre la Russie semble devenir chose courante. Les nouveaux idiots utiles s’en réjouissent.

Le devenir-compost de l’Occident ?

Anne-Sophie Chazaud
2/11/2024

En ce beau week-end de Toussaint, je découvre sans la moindre surprise que la France va étudier la possibilité de procéder au compostage du corps de nos morts, afin, bien entendu, de sauver la planète.
Je dis «sans surprise » car cela me semble naturel qu’une civilisation parvenue à son stade ultime de putréfaction considère, du fin fond de son abîme nihiliste, les humains comme de simples corps voués à une sorte de devenir-fumier, lequel fumier semble avoir déjà envahi nombre de cerveaux.
J’y vois naturellement l’aboutissement logique, le « devenir-compost » de la société et de l’homme occidental dans sa chute, tel qu’il est d’ailleurs explicitement formulé par certains penseurs de la déconstruction.
Pendant ce temps, je veux dire, pendant que la putréfaction devient l‘axe-roi de la pensée occidentale agonisante, pendant que des élus drogués légifèrent sur les affaires de la nation, pendant que des centaines de narco-trafiquants font leurs petites affaires en chevauchées armées dans des villes délaissées, pendant que Macron s’en est allé humilier la France une fois de plus en s’affichant à l’étranger avec sa bande de golems attardés et autres momies manifestement imputrescibles (amis marocains, planquez vos gamins), portant une nouvelle fois la diplomatie hexagonale à son plus haut zénith, pendant ce temps donc, le monde est en train de vivre des changements profonds, irréversibles et complètement exaltants pour peu qu’on veuille bien élargir la focale.
Le sommet des BRICS de Kazan a manifesté ce bouleversement dans l’ordre mondial, cette fin (enfin) de la domination occidentale qui, pleine de morgue, d’ignorance dégénérée et de sarcasmes infatués, s’est montrée, par la voie d’un journalisme paresseux, incapable de mesurer l’importance des changements en cours.
Les médias français notamment, décidément les plus nuls de la galaxie, n’ont cessé de ricaner, de minimiser, de raconter n’importe quoi, obsessionnellement focalisés qu’ils étaient par ailleurs sur la personne de Poutine.
Pourtant, absolument tout ce qui s’est dit et manifesté à Kazan est passionnant pour l’avenir. Les chefs d’entreprise innovants ont du reste déjà compris depuis belle lurette que c’était du côté des BRICS que l’avenir allait se dessiner. [...]
Les mots-clés les plus importants pour comprendre la gouvernance des BRICS sont le respect des pays entre eux, et le respect sacro-saint de leur souveraineté. On comprend bien que, dans un système atlantiste féodal et vassalisé aux intérêts américains (du reste au bord du gouffre), cette nouvelle manière d’envisager l’ordre du monde soit parfaitement incompréhensible. C’est pourtant comme cela que les choses se passeront désormais, entre diplomates de talent, économistes lucides, ingénieurs et visionnaires et hommes politiques d’envergure : tout ce que l’Europe et notamment la France n’est plus en capacité de fournir, toute occupée qu’elle est à ses lubies dégénérées. [...].