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9 novembre 2024

Vincent Verschoore

9/11/2024 – Andrius Kubilius, l'apparatchik lituanien nommé commissaire européen à la défense et à l'espace, présente son programme.
En toile de fond, l'idée démente que la Russie attaquera l'Europe d'ici la fin de la décennie.
La Russie n'a jamais attaqué l'Europe sans y être provoquée, et n'a aucun intérêt à le faire, vu que sa population est le tiers de la nôtre, pour un territoire bien plus grand et béni de ressources naturelles. Son action en Ukraine s'inscrit précisément dans un contexte de provocation (débutant avec le coup d'État de Maïdan) par l'Occident, auquel des gens tels BHL et Glucksmann sont fortement associés, ceux-là mêmes qui hurlent au loup depuis l'éviction de leur sponsor de la Maison Blanche.
L'objectif de Kubilius et de la technocratie européenne est de faire peur, ce qui permet de justifier le passage à une économie et une politique de guerre, là où la démocratie (ou ce qu'il en reste) est renvoyée au banc de touche, et où le complexe militaro-industriel prend le contrôle des ressources économiques – d'abord et avant tout à son profit, bien évidemment.
C'est l'EuroSoviet en marche, au pas de l'oie.


Gabriel Nerciat

FABLE
 
Il était une fois un paon
Qui voulait manger de la viande.
Un tigre du Bengale il mande
Dans sa cour au lustre pimpant.

Messire fauve, dites-moi
Comment on devient carnivore.
Je vous délivre un compte off shore
S'il me vient des crocs dans six mois.

Le félin se récrie : pardi,
Serais-tu un oiseau malade ?
Si tu souffres de la pelade
Brebis et boeufs sont interdits.

Montre ta roue tant que tu veux
Mais ne te mêle pas de chasse ;
Chacun doit rester à sa place
Et ton plumage est un aveu.

Je ne peux t'offrir qu'un présent :
Mon appétit ou ma noblesse.
Sois heureux que je te délaisse ;
T'engloutir serait déplaisant.

Tiephaine Soter

6/11/2024 – Je pense que je vais aller en Ukraine fin janvier, pour acheter des stocks d'armes légères et de munitions au kilo, façon Lord of War.
La guerre est bientôt finie. Apparemment, le chef de l'armée ukrainienne s'apprête à retirer ses troupes de la région de Koursk (l'incursion ratée en territoire russe).
Zelensky vient de perdre son plus gros sponsor financier (il lui reste deux mois pour terminer ses affaires, c'est tout), l'Europe est exsangue tant sur le plan matériel que financier. C'est fini, prolonger la guerre ne serait que continuer à tuer des Ukrainiens pour rien.
L'Ukraine peut encore s'en tirer, si elle accepte de laisser aux Russes les oblast de Donetsk, Zapporizha et Kharkov, en échange d'une assistance économique Russie/Brics et d'une neutralité militaire totale. L'Ukraine pourra exproprier les entreprises occidentale qui ont pillé ses terres agricoles (ouest) et sacrifié son industrie (est) avec cette assistance-là, et se rétablir sur le plan économique en refusant de rembourser les "aides" européennes et éventuellement américaines (Trump pourrait l'accepter, je pense, sans trop de mal).
Il faut une négociation dès maintenant, avec cessez-le-feu sur toute la ligne de front. J'espère que le retrait des troupes de Koursk qui s'annonce en est le préalable, en gage de "bonne foi".
Cette guerre doit cesser, le plus vite possible.

Radu Portocala

8/11/2024 – Emmanuel Macron s’est adressé au Sommet de la Communauté politique européenne – un « machin » qui s’étend jusqu’au Caucase et qui, peut-être, englobera demain la moitié du monde, rappelant le fait banal que plus ces organismes sont grands, moins ils sont efficaces. D’ailleurs, cette Communauté n’a jamais eu aucune utilité à part celle de fournir des prétextes pour déblatérer stérilement.
Je laisse de côté la longueur du discours et l’inutile répétition de nombre d’affirmations. Je laisse de côté la manie d’Emmanuel Macron d’appeler ses homologues par leur prénom et de les tutoyer – ce qui rappelle fâcheusement le protocole auquel se soumettaient les discussions entre les dirigeants des partis communistes d’inspiration soviétique. Je laisse de côté la pléthore de « je » (27 fois) et de « moi » (11 fois). Je laisse enfin de côté les contorsions syntactiques qui glissent parfois vers le charabia.
Je retiens, en revanche, ce passage : « La paix, Volodymyr vient de le dire, c'est aider l'Ukraine à résister face à la guerre d'agression russe. Il peut y avoir des différences de sensibilité autour de cette table. Mais moi, j'ai une conviction profonde, notre intérêt est le même. Notre intérêt, c'est que la Russie ne gagne pas cette guerre et quel que soit, encore une fois, ce que pensent les uns et les autres ici ou les peuples. »
Ainsi, il faut continuer – selon le principe orwelien « la paix, c’est la guerre » – d’aider l’Ukraine, même si les États-Unis de Donald Trump arrêtent de se ruiner dans cette affaire. Il faut que l’Europe se ruine à leur place. Il faut, par tous les moyens, titiller la Russie.
Il est de notre intérêt, proclame le président-géostratège, que la Russie ne gagne pas une guerre qu’elle a déjà pratiquement gagnée. Mais ne sait-il vraiment pas ce qu’il se passe sur le front ? Ne voit-il pas qu’il est de l’intérêt de la Russie que l’Europe s’épuise stupidement en alimentant un combat perdu ?
Enfin ce grammaticalement incorrect et politiquement inacceptable « quel que soit (!) ce que pensent les uns et les autres ici ou les peuples. » C’est ma volonté, dit-il en fait, d’enfreindre la Russie, et l’opinion des peuples importe peu. Dans la bouche d’un homme qui répète à satiété le mot « démocratie », c’est là un propos de dictateur, résumé d’une brève carrière politique faite de caprices autoritaires.
H16

Un article de Henry Bonner

Au mieux, les politiciens ne créent pas de valeur. Au pire, ils en détruisent.


9/11/2024 – Les élections prennent fin aux États-Unis. Les journaux offrent des théories sur l’impact du résultat autour du monde. Par exemple, la rédaction du journal Le Monde affiche le point de vue suivant :

“C’est la fin d’un cycle américain, celui d’une superpuissance ouverte et engagée dans le monde, désireuse de s’ériger en modèle démocratique − la fameuse « cité qui brille sur la colline » vantée par le président Ronald Reagan.”

Le nouveau président crée, pour eux, un risque de repli dans les programmes en cours – comme la lutte contre les émissions de carbone, par exemple. La rédaction du journal prend parti avec transparence, contre le changement de direction :

“La victoire de Donald Trump au terme d’une campagne d’une virulence populiste, misogyne et raciste sans précédent est aussi de mauvais augure pour les femmes, pour les immigrants et pour la démocratie en général.”

Le site Reporterre annonce même en toute modération “le retour du fascisme et du backlash écologique” ! Bref, les médias annoncent un changement du cours de l’Histoire. Les présidentielles créent l’occasion pour des ventes, des clics, et de la publicité. Selon l’estimation du Myles Report, les dépenses autour des présidentielles américaines de 2024 – sur des plateformes comme Facebook et Google, sur les chaînes de télé, ou dans les journaux – atteignent 18 milliards de dollars !

Le graphique ci-dessous, du Financial Times, montre la hausse de la fréquentation de chaînes d’actualité, Fox News, CNN, et MSNBC, qui grimpe dans les années des présidentielles, en 2012, en 2016, et en 2020.


Les dépenses en publicités sont en partie financées par les contributions de particuliers et viennent aussi de la part d’entreprises en quête de la faveur des dirigeants une fois élus. En effet, les entreprises courent des risques de la part des gouvernements. Elles veulent des protections contre les ennuis et poursuites.

Perquisitions et taxes dans la tech

En illustration de ces risques politiques pour les entreprises, les autorités font une perquisition contre les bureaux de Netflix, la plateforme de streaming de films et séries, à Paris. FranceInfo relaie ainsi :

“Les enquêteurs ont débarqué au siège de Netflix France dans le 9e arrondissement de Paris, ce 5 novembre. La plateforme de diffusion de films et de séries en ligne fait actuellement l’objet d’une enquête pour soupçons de fraude fiscale et de travail dissimulé, d’après une source judiciaire qui confirme en partie l’information du magazine Marianne.”

Les autorités lancent de plus en plus de poursuites contre les géants de la technologie. Au niveau de l’Union européenne, elles appliquent à Apple une taxe de 13 milliards d’euros en Irlande, malgré l’opposition du gouvernement irlandais. Elles annoncent aussi des amendes contre Apple en raison de la régulation de produits digitaux.

The Verge mentionne :

“Après avoir reçu une plainte de la part de Spotify, la commission de l’UE a jugé, en mars, qu’Apple avait restreint la capacité des créateurs d’applications à promouvoir des produits en-dehors de l’App Store [la plateforme d’applications d’Apple] – une pratique illégale du point de vue du Digital Markets Act de l’UE.
“Nous ne savons toujours pas à combien va s’élever l’amende de l’UE contre Apple, mais les règles impliquent qu’une amende peut atteindre jusqu’à 10 % des ventes mondiales, et jusqu’à 20 % pour des infractions répétées. L’amende initiale pourrait ainsi s’élever, pour Apple, à 38 milliards $.”

Les politiciens créent des barrières aux entreprises, et des coûts pour les producteurs.

Pour rappel, en l’absence de subventions, la totalité des financements des entreprises vient des clients ou d’investisseurs. Ainsi, les surcoûts sur les entreprises provoqués par les politiciens créent des pertes pour les investisseurs, et des hausses de prix pour les consommateurs.

Les politiciens créent des mesures au nom de la protection des particuliers mais ont en réalité comme objectif un maintien de leur contrôle. En attestent les discussions suite à la faillite d’Atos, dont le gouvernement prépare la nationalisation. Le Figaro explique :

“La Commission des Finances de l’Assemblée nationale a approuvé vendredi un amendement du groupe LFI-NFP au projet de budget 2025 visant à nationaliser le géant français de l’informatique Atos, en difficultés depuis plusieurs mois.”

Au cœur de la création de valeur

La création de richesse requiert des essais et des erreurs. Les entreprises font des tentatives et rencontrent des succès ou des échecs.

Mon thème du mois concerne les facteurs de la réussite des entreprises, via la création de produits de valeur pour des clients. Les entrepreneurs et créateurs de produits génèrent une hausse de la richesse. Les politiciens, à l’inverse, créent des coûts et des restrictions sur ces producteurs.

D’un côté, ils créent une hausse de l’offre de valeur à disposition des consommateurs. De l’autre, ils créent des barrières à l’augmentation de l’offre.

Un exemple provient des constructeurs de voitures. Ci-dessous, vous voyez les prix des voitures électriques sur le marché de l’occasion, depuis janvier 2023. Vous voyez l’effet d’un manque de demande suite aux hausses de production en raison des quotas depuis 2020.


Clubic donne des détails suivants :

“[Si] la tendance est mauvaise [pour les ventes de voitures de tout type], c’est encore pire pour les véhicules électriques, dont les ventes ont elles chuté de 18% durant le dernier mois écoulé. Résultat, la part des véhicules électriques dans le nombre de véhicules vendus, qui était de 17% en octobre 2023, passe à 15% pour le mois d’octobre 2024.”

Les quotas de production dans l’électrique mettent en difficulté les constructeurs de voitures. Ils mènent à des excès de voitures électriques sur le marché.

Normalement, au lieu de surcoûts, les créateurs de valeur cherchent des baisses de coûts – et ainsi des baisses de prix pour le consommateur. Au lieu du blocage de la production, ils cherchent à créer une hausse de l’offre de produits en demande. À la place de la production en raison d’idéologie – la crainte des émissions de carbone – ils répondent à la volonté des clients.

Or, sans production de valeur pour des clients, les entreprises courent un risque de faillite, à l’instar d’Atos ou de la startup Ynsect, producteur de farines à base d’insectes en cours de liquidation, comme on l’a vu dans un précédent billet.

Le thème de gains en Bourse via la création de valeur – avec des exemples à l’appui – occupe mes écrits sur mon blog pour les prochaines semaines ; suivez-moi gratuitement pour des idées d’investissement à contre-courant.

Je vous enverrai gratuitement une poignée de nos idées de placements pour vous protéger, voire profiter des déboires de la devise, et la dégradation de l’économie par les politiciens.

8 novembre 2024

Régis de Castelnau

Rubrique : honte

Pour la énième fois Israël piétine le droit international et fait rentrer ses flics dans une enceinte qui est un territoire national français à Jérusalem. On se rappelle une séquence célèbre avec Jacques Chirac s’opposant à cette violation grossière. Deux gendarmes français en service, chargé de préparer la visite du ministre français des affaires étrangères essaient de s’y opposer. Ils sont brutalisés, l’un d’eux est jeté à terre et ils sont emmenés menottés.
L’affaire fait un peu de bruit, le ministère des affaires étrangères français fronce vaguement les sourcils. À l’instar de Marine Le Pen la célèbre patriote, la classe politique et médiatique occupée à glapir autour des incidents d’Amsterdam, veille soigneusement à regarder ailleurs et reste muette.
Un peu gêné, les médias français mettent en place la défense de la flicaille israélienne.
Avec cet argument imparable : « Une chose qui pourrait excuser le comportement des Israéliens c’est si les gendarmes avaient l’air d’être arabes. »
C’est vrai ça ! Si les gendarmes français ont des têtes d’arabes, on ne va pas s’en sortir. Et les flics israéliens sont excusables de violer le droit international, de rentrer illégalement dans un territoire français, de brutaliser et d’arrêter nos pandores à tête d’arabes.
Ni la personne qui profère cette énormité, ni le journaliste qui se contente de contester le fait que les gendarmes français aient eu des têtes d’Arabes (!), ne mesurent le racisme infect de cette séquence.
Tous ces gens nous foutent la honte tous les jours.

Et maintenant, l’effondrement français

H16

8/11/2024 – Contre toute attente et contre les tombereaux de conseils avisés de France Inter ou de Libération, les Américains ont une nouvelle fois élu Donald Trump. Cela a immédiatement plongé la quasi-intégralité de la journalisticaillerie française dans un désarroi profond, empêchant nos fiers soldats de l’information juste et vérifiée de reporter quelques éléments sur la situation de l’Hexagone, passés à peu près inaperçus dans cette période troublée du basculement de la grande démocratie américaine dans le gouffre sombre de la dictature hitlérienne la plus sauvage (au minimum).


Il semble en effet que, pendant que nos députés travaillaient d’arrache-pied à redresser le prochain budget en ciselant finement toute une arborescence luxurieuse de nouvelles taxes et de nouvelles ponctions, deux grosses entreprises françaises aient décidé d’alléger une partie de leur masse salariale, avec cette discrétion que seuls les événements internationaux expliquent un peu.

Il y a bien sûr Auchan qui annonce un plan social devant toucher plus de 2300 postes et conduire à la fermeture de plusieurs supermarchés sur le territoire français, et à la vente pure et simple de 230 de ses magasins installés en Russie (prends ça, Poutine !). Apparemment, la grande distribution et le mode de vente de ce type de supermarchés ne fonctionnent plus aussi bien qu’avant…

Il y a aussi Michelin qui annonce devoir se séparer de plus de 1200 postes en France, en attribuant sa déconfiture locale à une forte concurrence chinoise et à des pertes de compétitivité que le fabricant de pneus attribue – quel toupet ! – à une sur-réglementation européenne et française.

Manifestement, l’effondrement de 20% des ventes de pneus sur les poids lourds et de 6% sur les véhicules légers n’aide pas beaucoup. Cependant, il est probable que la délicatesse du traitement fiscal et social français joue aussi un rôle. On note par exemple que l’entreprise de fabrication de pneus se retrouve en 2023 avec 166% d’impôts à payer (le rapport complet de Michelin est lisible ici), ce qui donne une bonne idée de la délicatesse en question.


Bien évidemment, devant ces plans sociaux conséquents qui n’étaient pas prévus et qui entraînent une mauvaise ambiance dans un hémicycle pourtant entièrement consacré à produire un budget de combat, le premier ministre – il s’agirait de Michel Barnier, apparemment – a exprimé son mécontentement : « Scrogneugneu, ce n’est pas normal de faire du plan social alors que vous avez reçu de l’argent public, scrogneugneu » se serait-il (en substance) exclamé, oubliant au passage que l’argent public distribué provenait des entreprises préalablement ponctionnées.

Il est cependant probable que les petits borborygmes de Barnier ne s’éteindront pas tout de suite : si Michelin et Auchan forment deux grandes enseignes françaises et sont d’autant plus visibles, ce qui se passe en coulisses n’en reste pas moins préoccupant. En effet, le nombre de faillites d’entreprises continue de grimper gentiment au point de parvenir à un de ces records dont la Macronie semble presque friande : en un an, 66 000 entreprises ont fait faillite avec notamment une augmentation de 20% constatée au mois de septembre.

Devant ces faillites et ces plans sociaux, la réponse du gouvernement est à la hauteur de ce qu’on pouvait espérer en République du Bisounoursland : si les entreprises calanchent sous le poids de la bureaucratie, des taxes et d’un système social pachydermique, c’est qu’il n’y a pas assez de bureaucratie, de taxes et que le système social n’est probablement pas assez pachydermique, pardi !

Dès lors, la course à l’échalotte des taxes peut continuer de plus en plus vite.


La liste est longue des idées folles apparues ces dernières semaines dans la tête de nos députés, tous plus interventionnistes, collectivistes et socialistes les uns que les autres. Taxes sur les billets d’avion, sur le vapotage, sur les produits sucrés, avec les inévitables mouvements de panique des professions concernées, réflexions avancées sur de nouvelles taxes pour les casinos en ligne, mise en application consciencieuse et rapide de la collecte de la TVA sur les plateformes numériques, et même une tentative de punir par la surtaxe ceux qui ont le toupet de gagner de l’argent en pariant sur la victoire de Trump aux élections, décidément, la folie taxophile bat son plein.

Pourtant, les chiffres sont têtus et de petits signes (économiques, sociaux, politiques) s’accumulent qui montrent tous que, vraiment, taxer tous azimuts n’est pas une bonne solution, surtout pour le pays le plus taxé du monde. Peut-être y a-t-il d’autres solutions comme – au hasard – un peu de rigueur budgétaire en coupant les dépenses inutiles (lire : débiles ou de corruption) répétées à l’envi dans tout l’appareil bureaucratique français ? Non ?

Au passage, on pourra consulter le joli graphique ci-dessous, issu d’Eurostat, sur l’évolution du revenu moyen net par habitant depuis 2008 dans l’Union européenne et constater l’intéressante position de la France, juste un peu au-dessus de trois pays (Chypre, Irlande et Grèce) qui ont eu, les années passées, à subir des « ajustements budgétaires » (lire : une branlée économique magistrale) suite à leur surendettement.


En somme, les premiers éléments clairs de l’effondrement français sont maintenant visibles. Selon toute vraisemblance, le chômage devrait exploser à la hausse dans les prochains mois et avec lui, les dépenses sociales pendant qu’au contraire, les rentrées fiscales vont dégringoler. Devant ces éléments, la direction prise par nos clowns gouvernementaux ne change pas d’un millimètre et personne ne veut remettre en question les arbitrages de plus en plus stupides que le budget laisse entrevoir.

Mieux encore : dès qu’un lièvre est levé, chacun rejette courageusement la faute sur les autres comme le fait actuellement Bruno Le Maire dont le culot n’a jamais été aussi dilaté.

Pas de doute : cette République de lampistes et de poltrons est foutue.


https://h16free.com/2024/11/08/79182-et-maintenant-leffondrement-francais

7 novembre 2024

Kuzmanovic Georges

« On ne résout pas un problème avec les modes de pensée qui l'ont engendré. »
Einstein

L'élection de #DonaldTrump semble avoir ouvert les yeux d'Emmanuel Macron : il semble se rendre compte que l'Union européenne a délégué sa géopolitique aux États-Unis d'Amérique et son économie à la Chine...
« Nous (l'UE) ne nous assumons pas en tant que puissance pleinement indépendante ... nous devons reprendre le contrôle. »
Quelle lucidité ! C'est fou ce que Macron aurait pu faire s'il avait été Président pour pallier cette situation...
Trêve de plaisanteries ! Le ridicule de la déclaration de Macron n'a d'égal que sa stupidité, ou sa mauvaise foi.
L'Union européenne A ÉTÉ BÂTIE en tant qu'objet géopolitique TOTALEMENT inféodé à l'OTAN et aux États-Unis.
Son économie est néolibérale, favorise la rente et les multinationales financières au détriment de l'industrie qu'elle pousse aux délocalisations avec des traités de libre-échange.
L'Union européenne empêche très exactement toute indépendance géostratégique ou économique pour elle-même comme pour ses États membres.
La logique même de sa construction l'empêche d'avoir un quelconque contrôle, sauf sur les aspirations démocratiques des peuples qui la composent.
Et on voit mal ce que Trump vient faire là-dedans. Tout cela était parfaitement vrai sous Joe Biden, Obama, Bush ou Clinton.
Non, la réalité, c'est que sous couvert de réaction, tous les Emmanuel Macron d'Europe veulent nous préparer à leur objectif ultime : la fédéralisation de l'Europe, au détriment des États-Nations et au profit de l'oligarchie. Une Europe pauvre toujours aussi vassale de l'Amérique.
L'évolution accéléré de la géopolitique mondiale et la tempête économique que nous traversons nous imposent surtout de détruire ou de sortir de cette Union européenne pour reconquérir notre indépendance et le contrôle sur notre destinée. C'est valable pour la France, comme pour l'Europe, mais une autres Europe, celle des États-Nations souverains.

Frédéric Aigouy

L'élection de Donald Trump signe la mort des médias de masse

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